Vivre au Japon : le guide de l'expatrié

Avant de planifier votre déménagement, il est important de déterminer le type de visa le plus adapté à votre séjour au Japon. Le type de visa requis dépend du motif de votre installation : emploi, études, regroupement familial ou séjour de longue durée.

Pour tout séjour prolongé au Japon, un visa doit être obtenu avant votre arrivée. Les principaux types de visa au Japon comprennent le visa de travail, le visa d’étudiant, le visa de conjoint ou de dépendant, ainsi que le visa pour professionnels hautement qualifiés. Dans la majorité des cas, le visa est lié à un employeur ou à un organisme sponsor. Il faut d’abord obtenir un Certificat d’éligibilité (CoE), document officiel délivré par le sponsor.

Lors de votre arrivée au Japon, une carte de résidence (zairyū card) vous est délivrée en remplacement du visa. Elle sert de pièce d’identité officielle et doit être portée sur soi en permanence. L’adresse de votre nouveau logement doit être déclarée au bureau local dans les 14 jours.

Conseils :

1. Rassemblez tous les documents nécessaires, y compris votre passeport, le CoE et les informations sur votre sponsor, avant de faire votre demande de visa.
2. Présentez les documents originaux et, si nécessaire, leurs traductions en japonais au bureau de l’immigration.
3. Lors de la délivrance, une photo et vos empreintes digitales sont enregistrées sur la carte de résidence. Conservez-la précieusement, c’est votre pièce d’identité officielle au Japon.
4. Les délais de traitement des visas varient selon les cas ; il est donc conseillé de déposer votre demande dès que possible.
5. Tout changement d’adresse, d’emploi ou d’état civil doit être signalé rapidement au bureau municipal de la ville ou du quartier.

Sources :

Agence des services d'immigration du Japon

Ministère des affaires étrangères - Informations sur les visas

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Toujours en quête de compétences spécialisées, le marché du travail japonais valorise les profils issus de l’informatique, de l’ingénierie, de la finance ou de l’enseignement. Malgré la forte concurrence, les talents étrangers qualifiés voient leur profil davantage valorisé, surtout au sein des entreprises internationales ou dans les fonctions où l’anglais est essentiel.

Pour travailler au Japon, la plupart des non-Japonais auront besoin d'un visa de travail, généralement lié à une offre d'emploi d'un employeur japonais agréé. La plupart des candidatures requièrent des justificatifs de qualification, un CV complet, et parfois un entretien, mené sur place ou à distance.

Trouver un emploi

Les personnes à la recherche d'emploi peuvent explorer des opportunités sur des plateformes telles que GaijinPot Jobs, CareerCross et Jobs in Japan. Les lois du travail japonaises offrent de solides protections aux employés, y compris des heures de travail réglementées, une assurance sociale et des congés payés.

Profils les plus recherchés

Les profils les plus recherchés incluent les ingénieurs logiciels, les analystes de données, les enseignants d’anglais et les professionnels de la santé. Les ingénieurs spécialisés et les experts en finance ou en conseil international figurent aussi parmi les candidats les plus prisés.

Conseils :

1. Multipliez les occasions de rencontre : participez à des événements de votre secteur et adhérez à des associations professionnelles pour développer votre réseau.
2. Faire appel à une agence de recrutement peut s’avérer particulièrement utile pour trouver des postes spécialisés ou nécessitant la maîtrise de plusieurs langues.
3. Les transports en commun sont efficaces mais peuvent être bondés. Prenez en compte le temps de trajet quotidien lors du choix de votre lieu de résidence.

Chiffres clés

Données valables en octobre 2025

Sources : Trading Economics - taux de chômage, Trading Economics - chômage des jeunes, GaijinPot

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Le Japon abrite de nombreuses universités prestigieuses et institutions spécialisées qui attirent des étudiants du monde entier. Des universités de recherche de premier plan aux collèges techniques, le Japon offre une large gamme d'opportunités éducatives pour les étudiants internationaux.

Pourquoi étudier au Japon ?

Les universités japonaises sont réputées pour l’excellence de leurs programmes en technologie, ingénierie et études internationales. L’Université de Tokyo, celle de Kyoto ou encore Waseda comptent parmi les établissements les plus renommés au monde pour la qualité de leur enseignement et de leur recherche.

Les frais de scolarité varient selon l'institution. Les universités publiques facturent généralement environ ¥535,000 par an pour les programmes de premier cycle, tandis que le coût dans les universités privées varie généralement entre ¥800 000 et plus de ¥2 000 000 par an, selon le domaine d’étude. De nombreuses universités proposent désormais des programmes en anglais, rendant le Japon de plus en plus accessible aux étudiants étrangers.

Conseils :

1. Si votre formation dure plus de trois mois, vous aurez besoin d'un visa étudiant. Vous devez d’abord obtenir une lettre d’acceptation officielle d’un établissement japonais reconnu avant de déposer votre demande.
2. Préparez tous les documents requis pour votre demande de visa, notamment votre passeport, la lettre d’acceptation et une preuve de ressources financières.
3. Pensez à votre hébergement suffisamment tôt. Les dortoirs et les logements en location étant souvent limités, surtout dans les grandes villes, il est préférable d’entamer vos recherches plusieurs mois à l’avance.
4. Renseignez-vous sur les bourses et les aides financières disponibles. De nombreuses universités proposent un soutien aux étudiants internationaux, et la bourse MEXT, offerte par le gouvernement japonais, peut couvrir les frais de scolarité ainsi que les dépenses annexes.

Trouvez les informations essentielles pour prendre votre retraite au Japon : les meilleures régions pour les retraités, le coût de la vie, le mode de vie, les options de santé, et tout ce qu'il vous faut pour profiter de votre retraite en tant qu'expatrié.

Le système bancaire au Japon est sécurisé et pratique, facilitant la gestion des finances quotidiennes pour les expatriés. Il est courant pour les expatriés d’ouvrir un compte bancaire au Japon, afin de régler le loyer, les factures et recevoir leur salaire. Les comptes sont généralement en yens japonais. Bien que l’utilisation des cartes de crédit soit répandue dans les zones urbaines, il est important de disposer d’argent liquide, particulièrement dans les petites villes.

Ouverture d'un compte

Pour ouvrir un compte bancaire, votre présence est souvent nécessaire. Les services en ligne sont ensuite disponibles une fois le compte ouvert. Apportez votre passeport, votre carte de résidence (carte Zairyu) et une preuve d'adresse. Certaines banques exigent un sceau personnel (inkan), mais la plupart acceptent une simple signature pour les étrangers.

Conseils :

1. Renseignez-vous sur les frais : retraits au distributeur automatique, frais de tenue de compte et transferts internationaux.
2. Si votre maîtrise du japonais est limitée, il peut être judicieux d’ouvrir un compte dans une banque disposant de personnel anglophone.
3. Familiarisez-vous avec le système fiscal japonais. Les résidents sont soumis à l’impôt sur leurs revenus, qu’ils proviennent du Japon ou d’autres pays.

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Le système de santé universel japonais garantit une couverture obligatoire à tous les résidents légaux, y compris les expatriés. Il se distingue par la qualité élevée de ses soins, ses technologies médicales de pointe et l’accès rapide aux spécialistes.

Adhérer au système de santé au Japon

La couverture santé au Japon est une exigence légale pour tout expatrié séjournant dans le pays pendant plus de trois mois. Il existe deux principaux régimes publics :

Assurance maladie des employés (EHI ou Kenko Hoken) : Pour les employés à temps plein des entreprises japonaises. L'adhésion est automatique, l'employeur prenant en charge la moitié de la prime, tandis que l'autre moitié est déduite de votre salaire.

Assurance maladie nationale (NHI ou Kokumin Kenko Hoken) : Pour ceux qui ne sont pas couverts par l'EHI, y compris les travailleurs indépendants, les freelances, les étudiants et les chômeurs. La demande se fait auprès du bureau municipal local. Les cotisations sont calculées en fonction du revenu et de la composition du foyer.

Les patients paient généralement 30 % des frais médicaux, le gouvernement prenant en charge le reste. Les enfants, les personnes âgées et les résidents à faible revenu peuvent bénéficier d’une participation réduite aux frais médicaux.

Bon à savoir

1. En cas d’urgence médicale vitale, appelez le 119. Pour des consultations non urgentes ou pour obtenir une assistance linguistique, contactez le service d’information médicale local (le numéro peut être obtenu auprès de votre bureau municipal).
2. Part à charge du patient. En règle générale, le patient paie 30 % du montant total des consultations médicales, des soins hospitaliers, des médicaments et des traitements dentaires.
3. L’assurance santé publique japonaise ne prend généralement pas en charge certains services, tels que la chirurgie esthétique non médicale, les bilans de santé de routine, les grossesses et accouchements sans complication (les complications, elles, sont couvertes), ainsi que certaines formes d’orthodontie.
4. Malgré l’efficacité du système public, de nombreux expatriés optent pour une assurance complémentaire couvrant la part non remboursée (30 %) ainsi que les prestations exclues du régime obligatoire, telles que les bilans de santé ou certains soins psychologiques.

Sources :

AMDA International Medical Information Center (pour une assistance médicale en anglais)

Japan Health Insurance Association

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Trouver la bonne école est une étape clé pour réussir son installation en famille au Japon. Le système éducatif japonais est connu pour ses normes académiques élevées et sa discipline, avec des choix allant des écoles publiques aux établissements privés et internationaux. Les écoles publiques sont gratuites et suivent le programme national, enseigné en japonais. L’inscription se fait auprès du bureau municipal ou de l’arrondissement, sur présentation de la carte de résidence, d’une justificatif de domicile et le carnet de santé de l’enfant.

Pour les familles expatriées, les écoles internationales constituent souvent le choix privilégié. Elles proposent un enseignement en anglais ou bilingue et suivent des programmes reconnus à l’international, tels que le Baccalauréat International (IB) ou les cursus britanniques et américains. Les frais de scolarité, souvent élevés, s’accompagnent toutefois de la possibilité d’assurer une continuité éducative, tout en favorisant l’adaptation à une nouvelle culture et à une nouvelle langue.

Conseils :

1. Commencez vos recherches le plus tôt possible, car les places dans les écoles internationales sont limitées.
2. Vérifiez si l’établissement propose un accompagnement linguistique pour les élèves non japonais.
3. Renseignez-vous également sur les repas scolaires et les uniformes, très répandus dans le système éducatif japonais.
4. Visitez l’école en personne lorsque c’est possible, afin de mieux comprendre son environnement et sa philosophie éducative.

Sources :

MEXT – Ministère de l'Éducation, de la Culture, des Sports, des Sciences et de la Technologie

Conseil des Écoles Internationales du Japon

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Au Japon, l’offre de logements s’étend des grandes métropoles dynamiques aux villages sereins de la campagne. Le marché locatif se compose de studios pratiques en centre-ville et de résidences familiales plus spacieuses. En ville, les espaces sont souvent réduits mais ingénieusement aménagés, tandis que les zones périphériques proposent davantage d’espace pour un coût comparable. Louer dans un premier temps reste une excellente façon de découvrir la vie locale et de déterminer la région la plus adaptée à votre mode de vie.

Les contrats de location sont le plus souvent gérés par une agence immobilière (fudōsan gaisha), qui fait le lien entre le locataire et le propriétaire. La durée standard d’un bail est généralement de deux ans. Les coûts initiaux peuvent être élevés : ils comprennent souvent un dépôt de garantie remboursable (shikikin), un loyer non remboursable (reikin), les frais d’agence et le premier mois de loyer. Les étrangers peuvent louer librement, mais la présence d’un garant ou d’une société de caution est presque toujours exigée.

Acheter un bien immobilier au Japon est tout à fait possible. Les étrangers bénéficient des mêmes droits de propriété que les citoyens japonais, sans restriction particulière. Si les bâtiments ont tendance à se déprécier plus vite que le terrain, les biens situés dans les zones centrales conservent souvent une forte valeur sur le long terme.

Conseils :

1. Faites appel à une agence expérimentée, habituée à accompagner les étrangers, pour vous aider à comprendre les contrats et la paperasse.
2. Anticipez les coûts initiaux de location, qui peuvent représenter jusqu’à quatre à six mois de loyer.
3. Privilégiez une société de garant, solution plus simple que de devoir trouver un garant personnel.
4. Visitez toujours le logement en personne et vérifiez quels services publics (eau, électricité, gaz, internet) sont inclus dans le contrat.
5. En cas d’achat immobilier, tenez compte des taxes, frais juridiques et commissions d’agence, qui peuvent ajouter 6 à 8 % au prix total du bien.

Sources :

GaijinPot Apartments - portail immobilier

Suumo.jp - portail immobilier

Déménager au Japon nécessite une préparation, et une bonne organisation peut grandement faciliter la transition. De la régularisation des visas à l'organisation de vos finances et de votre logement, bien maîtriser les bases rend la transition plus fluide. Bien planifier vos démarches administratives, financières et résidentielles facilite grandement la transition vers le Japon.

Voici quelques conseils pour éviter les erreurs courantes, garder le cap et aborder votre nouvelle vie avec confiance.

Conseils :

1. Assurez-vous d'obtenir d'abord votre Certificat d'Éligibilité (CoE) : le CoE est requis pour la plupart des visas de long séjour. Votre employeur ou votre sponsor au Japon doit l'obtenir avant que vous déposiez votre demande de visa auprès d'une ambassade ou d'un consulat japonais.
2. Anticipez des frais de location élevés : il faut souvent payer quatre à six mois de loyer à l’avance, comprenant le reikin (argent de clef non remboursable), le dépôt de garantie et les frais d’agence.
3. Privilégiez une société de garant plutôt que la recherche d’un garant individuel. La majorité des locations pour expatriés exigent un garant professionnel, moyennant des frais.
4. Obtenez votre carte de résident (Zairyu) à votre arrivée : votre visa de long séjour est transformé en carte de résidence (identité officielle) à l'aéroport. Gardez-la sur vous en tout temps.
5. Renseignez-vous sur les règles de quarantaine : le Japon interdit strictement l’importation de viande crue et de certaines plantes. Déclarez tout article concerné aux douanes afin d’éviter toute confiscation ou amende.
6. Voyagez léger : les appartements japonais sont souvent de taille réduite. Les meubles volumineux, comme les lits king size, peuvent ne pas passer dans les cages d’escalier ou les entrées étroites.
7. Procurez-vous une carte SIM ou un forfait mobile japonais. Un numéro local est nécessaire pour la majorité des contrats et services. De nombreux opérateurs proposent des cartes SIM temporaires, idéales pour les nouveaux arrivants.

Source :

FIDI - La Fédération Internationale des Déménageurs

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Le Japon offre une multitude d’activités pour vos loisirs. Le baseball (yakyū) est sans doute le sport le plus populaire au Japon, attirant de grandes foules et créant une atmosphère à la fois festive et familiale lors des matchs professionnels. D’autres disciplines très suivies incluent le football et le sumō, ce sport ancestral empreint de rituels, dont les grands tournois sont de véritables événements culturels.

Pour les expatriés, la vie sociale s’articule souvent autour d’intérêts communs. Le karaoké, inventé au Japon, reste un passe-temps incontournable, généralement apprécié en petit comité. Rejoindre un dojo pour s’initier à des arts martiaux comme le judo ou le kendo, ou suivre des cours d’arts traditionnels tels que l’ikebana (arrangement floral) ou la calligraphie, constitue un excellent moyen de rencontrer des habitants et de s’immerger dans la culture locale.

Pour se détendre, le Japon est également réputé pour ses sources chaudes naturelles, les onsen, offrant une expérience à la fois thérapeutique et conviviale.

Activités en plein air et exploration

En dehors de ses grandes villes animées, le Japon est un véritable paradis pour les amateurs d'activités en plein air. Le Japon abrite certains des plus beaux sentiers de randonnée, allant des pèlerinages du Kumano Kōdō à l’ascension du mont Fuji, emblème national. En hiver, Hokkaidō, au nord du Japon, attire les passionnés de ski et de snowboard avec sa neige poudreuse mythique.

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La société japonaise est extrêmement organisée et valorise la politesse, la propreté et le respect des autres. Les Japonais sont généralement discrets et attentifs à leur environnement, et la retenue est appréciée dans les espaces publics. Si le sens de la communauté et de la coopération reste essentiel, l’épanouissement personnel est aussi de plus en plus valorisé, notamment chez les jeunes.

Les repas et les activités sociales se déroulent souvent dans un esprit collectif, mais manger seul reste courant et parfaitement accepté. L’espace personnel est respecté autant que possible, même si la densité urbaine, notamment à Tokyo, le rend parfois difficile à préserver.

Le Japon est réputé pour être exceptionnellement sûr, avec des taux de criminalité assez faible.

Vie quotidienne et coutumes locales

Retirer ses chaussures : Il est toujours nécessaire de retirer vos chaussures en entrant dans une maison, un temple, un restaurant traditionnel, ou dans toute pièce avec des tatamis. Utilisez les chaussons d'intérieur fournis.

Silence : Évitez les appels téléphoniques et les bavardages bruyants dans les transports en commun, notamment dans les trains. Garder le silence dans les transports en commun témoigne de respect envers les autres passagers.

Ponctualité et codes culturels : Arriver à l'heure est crucial. Pour les rendez-vous professionnels ou formels, arrivez 5 à 10 minutes en avance. Les pourboires ne sont pas coutumiers et peuvent être perçus comme impolis.

Savoir-vivre au Japon : La politesse japonaise valorise la retenue et la discrétion. On salue d’une légère inclinaison, plutôt qu’avec une poignée de main. Manger ou boire en marchant est à éviter, car cela peut être perçu comme inapproprié.

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Le coût de la vie au Japon est généralement perçu comme élevé, notamment dans les grands centres urbains. À l’exception de Tokyo, Osaka et Kyoto, les dépenses liées au logement sont généralement beaucoup plus faibles. L’efficacité du réseau de transport public permet à de nombreux citadins de se passer de voiture, réduisant ainsi les dépenses de transport.

Voici une estimation mensuelle moyenne des dépenses, incluant le loyer, selon différents types de foyers.

Dépenses mensuelles

Données correctes à partir d'octobre 2025

Sources : Numbeo - Japon, e-Stat - Portail des statistiques officielles du Japon