Une opportunité professionnelle
Pourquoi quitter un pays qui offre des perspectives de carrière inenvisageables dans son pays d'origine ? Que l'on pense à s'expatrier de nouveau pour découvrir d'autres cadres de travail ou parfaire ses compétences, les opportunités professionnelles font partie des premiers facteurs qui incitent à rester plus longtemps à l'étranger. Gratifiantes, ces opportunités montrent que l'entreprise étrangère a reconnu les qualités de l'expatrié et lui fait confiance. L'étranger gagne en estime de soi autant qu'il monte en compétences. Son changement de statut professionnel pourra entraîner un changement de statut côté visa, avec un permis de travail et de séjour plus long. L'ascension professionnelle améliore aussi les finances. Celui qui envisageait de ne rester qu'un an peut désormais vivre plus longtemps sur le territoire, et mieux. Il peut même se lancer dans d'autres projets, par exemple, devenir propriétaire. Promu dans l'entreprise, il se projette plus sereinement dans l'avenir.
De bonnes conditions de travail
Il n'est cependant pas nécessaire d'être promu pour se décider à rester plus longtemps à l'étranger. Les bonnes conditions de travail sont en effet tout aussi importantes que le travail en lui-même. Depuis que la préservation de la santé mentale et du bien-être est entrée dans le monde de l'entreprise, les langues se délient. De nombreux salariés osent parler de leurs aspirations, de l'organisation du travail, des conditions dans lesquelles ils souhaitent travailler. Les jeunes générations ne sont plus enclines à laisser leur vie privée se faire aspirer par la vie professionnelle. Trouver une entreprise à l'étranger qui entend et comprend ses salariés peut motiver à envisager un projet de vie dans le pays d'accueil. Ne passe-t-on pas une grande partie de son temps au travail ? Stress, hiérarchie pesante, horaires à rallonge, heures supplémentaires excessives pèsent sur le moral et minent la santé. Au contraire, on sera davantage séduit par une entreprise mettant le bien-être de ses salariés au rang de ses priorités.
Une formation, des études à entreprendre
Rien de mieux que d'apprendre à la source. On apprend mieux certains métiers traditionnels en se formant sur place, en baignant dans la culture du pays étranger. Même raisonnement pour les études, à commencer par les études de langue. L'intérêt pour une langue ou un métier peut d'ailleurs venir en cours d'expatriation. On pensait ne rester qu'un an, et l'on se retrouve à postuler pour un visa étudiant. La passion pour une activité est un facteur qui motive à rester plus longtemps dans le pays d'accueil.
Une passion pour la culture du pays
Il est encore une fois question de passion. L'intérêt pour la culture d'un pays peut-être si vif qu'il pousse à y rester plus longtemps. D'ailleurs, on est peut-être parti par intérêt pour la culture du pays : son histoire, ses paysages, sa cuisine, sa langue, son art de vivre… On pensait voyager quelques mois, peut-être tester le monde du travail ou l'école un an ou deux, puis repartir chez soi. Mais l'intérêt devient une passion et bouscule le projet initial. On embrasse l'art de vivre du pays étranger, au point de vouloir y rester plus longtemps, voire pour toujours.
Un défi personnel
Il arrive que tout ne se passe pas comme prévu. Le choc culturel se prolonge. La solitude mine le moral. La vie à l'étranger n'est pas comme on l'avait imaginé. L'intégration ne se fait pas ou se fait mal… Rien ne va. Face à ce constat, on pourrait décider de rentrer à la fin de son temps d'expatriation. Un voyage qui se passe mal n'est pas synonyme d'échec. Les expériences, même mauvaises, sont aussi un apprentissage. On peut aussi prolonger le séjour pour se tester à nouveau. Certains expatriés refusent de repartir avec une image négative du pays étranger, surtout s'ils ont longtemps rêvé d'y vivre. Ils préfèrent se donner une autre chance et repartir sur de bonnes bases.
Une meilleure qualité de vie
Le parc à dix minutes du logement, la jolie vue, l'emplacement plein sud, la salle de sport, l'école, le marchand du quartier… Si l'on passe une grande partie de sa vie au travail, on n'y passe pas non plus la totalité de son temps. Se réveiller « chez soi », profiter de la vie de son quartier, circuler facilement dans sa ville, pratiquer les activités que l'on aime sont de puissants facteurs qui motivent à rester plus longtemps à l'étranger. Le bien-être se trouve en effet dans ce cadre privilégié recrée à l'étranger. Les valises se posent définitivement et le projet de vie se construit.
Des amis, une vie sociale
Que serait un monde sans relations sociales ? On pourrait penser que les relations nouées à l'étranger ne seront jamais aussi fortes que celles du pays d'origine. Dans son pays, on a sa famille, ses proches. Il ne s'agit pas ici de comparer la solidité de telle ou telle relation. Le cœur est bien assez grand pour accueillir les proches d'ici et de là-bas. Les amitiés faites à l'étranger peuvent bien sûr être aussi fortes que celles nouées dans son pays. L'ami étranger peut devenir un nouveau membre de la famille. La vie sociale peut être d'une telle richesse que l'on se voit mal revenir à sa vie d'avant. Bien sûr, la famille et les proches laissés au pays manqueront. Il s'agira alors d'organiser de nouvelles formes de relations pour préserver le lien.
L'amour
Voilà une puissante source de motivation pour rester plus longtemps à l'étranger. Celles et ceux qui ont trouvé l'amour dans le pays d'à côté ou à l'autre bout du monde vous le diront. L'amour l'a emporté sur les barrières culturelles et linguistiques, sur les projets de vie initiaux, sur la peur de s'embarquer dans l'inconnu. Les contraintes ne sont plus vues comme telles, ou plutôt, sont plus facilement surmontables grâce au partenaire.
Rester plus longtemps à l'étranger, les conseils en plus
Tous ces facteurs ne sont bien sûr pas à prendre de façon isolée. Même avec une promotion, pas sûr qu'on accepte de rester en fonction à l'étranger si les conditions de travail ne suivent pas, si le cadre de travail et de vie pèse sur le moral.
Attention à prendre le temps de bien redéfinir ses objectifs. Rester par amour, par exemple, oui, mais sans pour autant s'oublier. Il est normal de voir, dans un premier temps, le pays étranger à travers les yeux de son partenaire. Mais la situation ne doit pas durer éternellement. Si l'on reste par amour, il faut ensuite trouver de quoi faire sa vie dans le pays étranger, se faire de nouvelles habitudes, trouver ses passions, etc.
Tous ces facteurs soulignent l'importance du lien : avec le partenaire, les amis, les proches, les collègues et collaborateurs… Ce sont autant de liens positifs qui permettent d'envisager plus sereinement un projet de vie à long terme dans le pays d'accueil.