Gérer le mal du pays aux Etats-Unis

Bonjour à toutes et à tous,

Etre expatrié aux Etats-Unis est une belle aventure… qui peut aussi s'accompagner de moments de nostalgie.

Quels sont vos conseils pour éviter d'avoir le mal du pays ?

Comment gérez-vous ce sentiment ?

Existe-t-il des endroits aux Etats-Unis où retrouver des produits ou l'ambiance de votre pays d'origine ?

Partagez avec nous votre expérience.

Merci,

Christine

Si vrai .....meme aprés 10 ans aux USA la nostalgie s'installe qq fois.... Mes remédes contre ce petit mal du pays: je skype réguliérement avec mes soeurs, ca me permet de parler francais car je n'ai jamais l'occasion de parler francais! Je regarde un bon film francais, marrant du genre Fantomas ... DeFunes, Bourvil et autres..., ou qq chose de plus récent mais amusant... pas de film francais genre drama ou trop intello!??
Je cuisine qq petits plats trés francais que mon mari et enfants apprécient trés chaleureusement... merci mes chéri(e)s! J'adore lire... je bouquine de nombreux livres en francais... trés facile de commander des bouquins francais ou ma famille m'envoie souvent les bouquins qui m'intéressent.
Je ne regarde pas trop la tv mais lis les journaux francais via mon iphone avec diverses apps. En fait il y a bcp de moyens pour apaiser sa nostalgie du pays... et une fois par an je rentre visite à la famille en Normandie!!!! Et je suis tjrs ravie de venir en France pour 2 semaines et de repartir aux USA où my real life is😎

Bonjour
En Amérique du Nord c est tellement grand et vaste que tu t oublit, la vie et le paysage t oblige  à suivre les courants de la vie
Bonne chance à tous le monde

Oh ! "Le mal du pays" : voilà le plus sûr moyen pour ne pas s'intégrer. La formule me choque profondément.

Mon épouse et moi nous sommes installés définitivement en Floride depuis deux ans et à plus de 70 ans. Nous estimons notre intégration idéale et bien sûr heureuse.

Concrètement, cela revient d'abord à envisager en priorité l'avenir et non le passé.

Certes, il y a des aspects fort agréables dans tous les pays du monde et il y a aussi quelques inconvénients, inévitables.

L'éloignement de la famille, la nourriture, le prix de la santé sont bien sûr des éléments que nous n'avons pas ici comme nous les avions en France. Et alors ?

Nous avons trouvé ici une qualité de vie qui n'a pas de prix, une quantité de gens fort sympathiques, ouverts, positifs. La seule condition a été de nous prendre par la main, dès le début pour les rencontrer sans attendre passivement qu'il viennent à nous. Bien sûr, cette indispensable démarche active se poursuit chaque jour : associations, clubs, copropriété, voisinage. Tous les moyens sont bons. Ainsi, notre cercle s'est rapidement étendu aux amis de nos amis, au point de devoir parfois gérer des listes d'attentes.

En bénéfices collatéraux, rien que sur la plan de la nourriture, nous avons ainsi découvert par exemple de nombreux restaurants français, des commerçants vendant de très bons produits français notamment boulangerie, pâtisserie, fromages, vins, etc... De plus, à ce jour et ce n'est pas fini, nous avons aussi découvert d'excellents restaurants américains, italiens, thailandais.

Nous regardons occasionnellement la télévision française et nous sommes atterrés par la façon dont les choses y sont présentées. Nous voyons régulièrement des films français, soit par le ciné-club local de l'Alliance Française soit tout simplement dans certaines salles qui en proposent souvent avec des sous-titres an anglais.

En résumé : nous n'avons pas perdu nos liens avec la culture française mais nous avons gagné à connaître non seulement la culture américaine mais aussi celle d'autres pays représentés ici.

Ainsi, nous évoquons beaucoup plus volontiers "le bien du pays", du beau pays dans lequel nous vivons désormais. Certains esprits chagrins trouveront peut-être que cette façon de voir est complètement idéaliste. Pour notre part, cela a constitué et constitue encore aujourd'hui un facteur essentiel en faveur d'une excellente intégration.

mikethom a écrit:

Oh ! "Le mal du pays" : voilà le plus sûr moyen pour ne pas s'intégrer. La formule me choque profondément.

Mon épouse et moi nous sommes installés définitivement en Floride depuis deux ans et à plus de 70 ans. Nous estimons notre intégration idéale et bien sûr heureuse.

Concrètement, cela revient d'abord à envisager en priorité l'avenir et non le passé.

Certes, il y a des aspects fort agréables dans tous les pays du monde et il y a aussi quelques inconvénients, inévitables.

L'éloignement de la famille, la nourriture, le prix de la santé sont bien sûr des éléments que nous n'avons pas ici comme nous les avions en France. Et alors ?

Nous avons trouvé ici une qualité de vie qui n'a pas de prix, une quantité de gens fort sympathiques, ouverts, positifs. La seule condition a été de nous prendre par la main, dès le début pour les rencontrer sans attendre passivement qu'il viennent à nous. Bien sûr, cette indispensable démarche active se poursuit chaque jour : associations, clubs, copropriété, voisinage. Tous les moyens sont bons. Ainsi, notre cercle s'est rapidement étendu aux amis de nos amis, au point de devoir parfois gérer des listes d'attentes.

En bénéfices collatéraux, rien que sur la plan de la nourriture, nous avons ainsi découvert par exemple de nombreux restaurants français, des commerçants vendant de très bons produits français notamment boulangerie, pâtisserie, fromages, vins, etc... De plus, à ce jour et ce n'est pas fini, nous avons aussi découvert d'excellents restaurants américains, italiens, thailandais.

Nous regardons occasionnellement la télévision française et nous sommes atterrés par la façon dont les choses y sont présentées. Nous voyons régulièrement des films français, soit par le ciné-club local de l'Alliance Française soit tout simplement dans certaines salles qui en proposent souvent avec des sous-titres an anglais.

En résumé : nous n'avons pas perdu nos liens avec la culture française mais nous avons gagné à connaître non seulement la culture américaine mais aussi celle d'autres pays représentés ici.

Ainsi, nous évoquons beaucoup plus volontiers "le bien du pays", du beau pays dans lequel nous vivons désormais. Certains esprits chagrins trouveront peut-être que cette façon de voir est complètement idéaliste. Pour notre part, cela a constitué et constitue encore aujourd'hui un facteur essentiel en faveur d'une excellente intégration.


Personnellement, en 20 ans d'expatriation je ne me souviens pas d'avoir jamais eu réellement le "mal du pays".
La raison est certainement dans la phrase que tu dis "Concrètement, cela revient d'abord à envisager en priorité l'avenir et non le passé".
A bon entendeur.

C'est un peu pareil pour moi, mene apres presque 6 ans, il y a des periodes plus dure que d'autre, comme les fetes de fin d'annee, du coup j'essaye de me changer les idees. Un petit resto francais, un bon plat avec la recette de Mamie, une sortie entre amis... et puis c'est comme tout; ca ne dure pas... faire des projets de voyage, pour aller en France ou tout simplement voir/recevoir famille/amis ca aide a garder le moral. Et puis Skype est toujours la !

Bonjour,

En fait un peu difficile de repondre a vos questions.

Enfant d'expatries, expatrie moi meme, je n'ai jamais travaille en France Metropolitaine par exemple. Je n'y suis passe que par etapes (universite par exemple).

Dons, lorsque je rentre occasionnellement en France (1 fois /2 ou trois ans en moyenne), je rentre pour deux mois pleins (etant professeur, la sortie est en juin et la rentree en septembre), et honnetement, ce sont les USA. (ou Dubai precedemment) qui me manquent. 

Mais la il s'agit d'un autre sujet: la qualite de vie a l'etranger.

Voila

Cordialement

Fred

Pour ceux qui ont le mal du pays: on trouve depuis quelques semaines de la brioche pasquier chez safeway ... juste pour raviver des souvenirs.

Je suis expatriée aux USA depuis maintenant 3 mois. J'ai eu le mal du pays récemment et c'est une réaction tout à fait normale. S'installer aux USA ne veut pas dire oublier d'où l'on vient.

Ce que je conseille pour éviter d'avoir le mal du pays est de vous offrir des petits plaisirs de temps en temps. Que ce soit un fromage que vous adorez en France et que vous pouvez trouver près de chez vous ou n'importe quel autre produit qui vous rappelle votre pays.

- Participez à un club avec des personnes qui partagent les mêmes passe-temps que vous, surtout ne restez pas isolé. Surtout si c'est quelque chose que vous aviez l'habitude de faire dans votre pays. Les clubs ne manquent pas ici et les Americains sont des personnes positives et sympathiques. Il serait dommage de rester dans son coin !

-Cuisinez à la maison ! Vous pouvez facilement tous les ingrédients aux Etats-Unis dont vous avez besoin. Essayez des recettes typiques américaines ou bien vos recettes françaises favorites. Personnellement, j'aime cuisiner des petits plats français pour faire découvrir des plats de mon pays à ma belle famille. Tout comme j'ai appris à faire du cornbread ou une chicken pot pie par exemple. Essayez des recettes de votre pays d'accueil que vous ne connaissez pas, c'est un défi personnel et vous seriez fier(e) si c'est réussi en plus de ça !

-Les films français, les infos françaises, le sport français, les livres français.. tout est à porter de main ! (merci internet)

-Appelez vos proches. Il est important de garder le contact avec sa famille. Elle saura vous remonter le moral.

-Organisez des sorties avec d'autres expats ! Le forum est fait pour ça aussi. Si d'autres français habitent dans les alentours, vous pourrez parler de vos expériences d'expats ensemble.

Ces conseils comptent pour les expats de toutes nationalités confondues !

Lors de mon mal du pays, mon compagnon m'a fait une surprise en m'offrant des fleurs et du gruyère, ça m'a fait chaud au coeur :)

Vous pouvez retrouvez des produits français dans certains supermarchés, bien sûr ! Depuis que je suis ici, j'ai pu retrouver le fromage Boursin, la Vache qui Rit (The Laughing Cow, j'ai ri aussi quand j'ai vu que c'était traduit), du bon fromage français (un peu plus cher car produit d'importation mais de temps en temps, ça fait du bien), les biscuits Petit Ecolier, la confiture Bonne Maman, du chocolat Milka.. et j'en passe.
Je recommande Nino Salvaggio s'il y en a un près de chez vous. C'est un magasin qui vend des produits qui viennent de tous les pays et des produits frais. J'adore ce magasin !

Bjr
Je sui Dr. Lawson , expatrie aux usa depuis 17 ans.
Ca me fera plaisir de faire votre connaissance.
**

Modéré par kenjee il y a 7 ans
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Bonjour, nous. Sommes arrivés début Août, a l'universel de mon mari, il y a que 1 seule prof, qui parle un peu Francais...tous les vendredi matin, j'accompagne mon mari pour discuter avec elle, je ne parle pas du tout anglais, je recherche une personne pour m'apprendre, les choses usuels pour pouvoir un peu me débrouiller, Je n'ai aucune relation, à part la télé française, c'est très dure....la famille pas de nouvelles, mes petits enfants idem, et plus d'amis...En France, ma maison était un lieu de rendez vous pour tous les amis qu'on avait...comme j'écris des livres, je me suis mis dans le travail....à fond. Mais, les contacts me manquent énormément...dans notre ville à Canandaigua, je voulais faire du bénévolat en lecture ou du Francais pour adulte...des personnes qui viendraient en vacance en France par exemple...je n'ai pas de réponses..Que faire? Jeanine

Bonjour Monsieur et bravo pour avoir eu le courage de partir à 70 ans, cela me conforte davantage dans l'idée de venir  m'installé sur Miami pour ouvrir mon commerce , les membres de ma famille pense que partir à 53 ans cela étant de la folie , monsieur vous  êtes un très bel exemple il n'y a pas d'âge  pour réaliser ses rêves  encore un grand bravo  et peut-être à bientôt

Bravo pour avoir Ce courage

Bjr
Merci de votre message.
Je expatrie Francophone depuis 17 ans aux USA.
Je maitrise l anglais aussi bien que le Francais.
Je suis disponible a vous aider pour la communication courante en Anglais.
***
John

Modéré par kenjee il y a 7 ans
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bonjour
11 mois que je suis expatriée.
Au début, après l'euphorie de l'arrivée, j'ai eu le mal du pays.
Donc au bout de 4 mois je suis entrée en France pour un mois et demi le temps de me ressourcer.
Là j'ai pris le dessus.
Mes 3 enfants sont venus durant l'été.
Heureusement skype nous maitient en relation. (famille et amis)
Je ne parlais pas un mot d'anglais à mon arrivée mais malgré mon âge, je m'y suis mise.
Je prends des cours afin de maintenir mon faible niveau et essayer de progresser également
Sinon je regarde tv française
j'ai ramené beaucoup de livres français
sinon j'en fais ramené
il y a une communauté française où des activités sont organisées.
Mais malgré tout j'apprécie ma vie ici et j'en profite pour voyager à travers les Etats-Unis.
Il faut rester motivée !!!

Bonjour Nous arrivons prochainement en Floride en expatriation mon mari a accepté un job à coral springs.
Je suis aussi d'avis de nouer rapidement des relations et d'aller vers les autres pour s'intégrer ma seule question est quels sont les villes les plus "dynamiques" en terme d'activité  française, alliance, associations ....
Nous pensons nous installer sur la côte entre
Boca raton et Miami.
Merci pour vos conseils

Expatriée depuis 12 ans, je ne suis jamais retournée en France et n'en ai aucune envie. Bien sur, la nourriture française (le fromage surtout), les bons petits plats de Mamie, me manquent. Mais, cela fait partie du passé. Mon fils , celui qui est reste en France, me manque. Heureusement, il y a Skype et ses visites tous les 3 ou 4 ans. J'apprécie trop l'atmosphère d'ici : pas de gréve, pas d'agressivité, la tendance a tout positiver etc.

Non, en rien, le mal du pays est présent. Seules les opportunités, l'ouverture vers l'avenir, comptent. Ici, tout est possible.

Même aux États-Unis il y a trois mois de vacances?

Bonjour,
Et bien pour moi, je n'ai pas encore le mal du pays car je suis encore en France mais vos réponse m'encourage encore plus à partir. Normalement en mars, puis la famille en juin  ou juillet.
J'ai 54 ans, mais hyper motivé !!
Nous allons acheter un commerce à Miami ou au alentours.
Nos sujet de discutions, le soir au repas, est axé très très très souvent sur notre départ.
Nos trois filles ont très envie d'intégrer les écoles américaine. Si je les écouterai, elles viendrais avec mois en mars :).
Mais bon, on va attendre la fin de l'année scolaire je pense.
Effectivement, ce beau pays donne envie de s'intégrer et de participer à divers associations. Enfin, si mon boulot nous laisse un peu de temps....
Bon courage à tous !!

NATHALIEALAIN a écrit:

Bonjour,
Et bien pour moi, je n'ai pas encore le mal du pays car je suis encore en France mais vos réponse m'encourage encore plus à partir. Normalement en mars, puis la famille en juin  ou juillet.
J'ai 54 ans, mais hyper motivé !!
Nous allons acheter un commerce à Miami ou au alentours.
Nos sujet de discutions, le soir au repas, est axé très très très souvent sur notre départ.
Nos trois filles ont très envie d'intégrer les écoles américaine. Si je les écouterai, elles viendrais avec mois en mars :).
Mais bon, on va attendre la fin de l'année scolaire je pense.
Effectivement, ce beau pays donne envie de s'intégrer et de participer à divers associations. Enfin, si mon boulot nous laisse un peu de temps....
Bon courage à tous !!


bonjour
je ne sais pas quel âge ont vos enfants mais les écoles américaines sont HYPER chères !!!!! bon courage
pat

florelie63 a écrit:
NATHALIEALAIN a écrit:

Bonjour,
Et bien pour moi, je n'ai pas encore le mal du pays car je suis encore en France mais vos réponse m'encourage encore plus à partir. Normalement en mars, puis la famille en juin  ou juillet.
J'ai 54 ans, mais hyper motivé !!
Nous allons acheter un commerce à Miami ou au alentours.
Nos sujet de discutions, le soir au repas, est axé très très très souvent sur notre départ.
Nos trois filles ont très envie d'intégrer les écoles américaine. Si je les écouterai, elles viendrais avec mois en mars :).
Mais bon, on va attendre la fin de l'année scolaire je pense.
Effectivement, ce beau pays donne envie de s'intégrer et de participer à divers associations. Enfin, si mon boulot nous laisse un peu de temps....
Bon courage à tous !!


bonjour
je ne sais pas quel âge ont vos enfants mais les écoles américaines sont HYPER chères !!!!! bon courage
pat


Non les écoles Américaines sont gratuites.
Notre fille y a passé toute sa scolarité de l'Elementary jusqu'à High School et ça ne nous a rien couté.

@Pescaraplace @ Florelie63
Tout à fait d'accord les écoles publiques US sont gratuites... de l' Elementary School, à Middle School et High School , je n'ai jamais payé de frais d'inscription et de scolarité. Les seuls coûts ont été pour les " fields trips" ( visites au musée, ciné, theàtre ds le cadre scolaire) qui sont de l'ordre de 70$ par année scolaire et " Social fees" car mes enfants ont été ds Liberal Arts High School Magnet program et il y avait 60$ supplémentaires par an pour Holiday Social et bal.
70$ par an pour Elementary et Middle School
130$ par an pour high school
Transportation par bus gratuit
Cantine( petit déj/ Déjeuner ) $2.25 par repas mais pas terrible ... donc plutôt la lunch box!

Bien sûr établissements privés coûtent qq $: ici en Géorgie, de nombreux établissements privés( trés souvent d'appartenance religieuse...) . Ici il faut compter pour une année scolaire au lycée privé 6000 à 8000$. Les résultats scolaires ne sont pas meilleurs que ds le public. En fait il faut choisir les établissements scolaires : "magnet schools " ( elementary, middle et high school) qui offrent de trés  bons programmes et donnent aux enfants d'excellentes bases pour les études supérieures. Les magnet schools ont un examen d'entrée trés abordable pour nos enfants. Pas de problémes de discipline ds ces écoles, les profs peuvent focuser sur leur métier d'enseignants....