Envie de Tout Plaquer Et de Retourner au Bercail?

Bonjour,

Mon expérience aussi bien perso que pro me laisse penser que cette phase d'envie de "tout plaquer pour rentrer au bercail" est quasi un incontournable de la vie d'expat à un moment donné...Passé le premier temps de découverte et parfois même d'euphorie parvient parfois le "coup de blues".
Je ne suis pas sûre qu'il y ait de remèdes miracles, tout dépend aussi de la cause du "ras le bol"...
Mal du pays? Peut-être se rapprocher d'assoc locales pour expats français, type le réseau Fiafe...
L'important selon moi, avant la décision "finale"....bien prendre le temps de la réflexion...Pourquoi cette expatriation? Qu'est ce qu'elle nous apporte (aussi bien sur le plan perso que pro)? Les difficultés sont-elles en lien direct avec l'expatriation ou pas? Etc etc....
Bref, en résumé : essayer de prendre le temps avant de tout plaquer....Ce n'est peut-être qu'un mauvais passage! 

Courage....

D'accord avec unpsyenligne. On passe tous par là. Au début c'est très excitant d'être dans un nouveau pays , tout beau, tout nouveau mais passé cette période la vie devient une routine.

Moi aussi j'ai vécu des moments difficiles lorsque j'étais aux US mais comme le dit unspyenligne, quel est le problème que tu rencontres? Si c'est le mal du pays, je peux te dire que ça passera ou peut être as tu juste besoin de vacances? As tu des problèmes d'argent? de santé ? Dans ton couple? Te sens tu seul car ta famille n'est pas là etc. Tout dépend du pourquoi tu veux tout plaquer.

Pour ma part, ce qui m'a motivé à rester c'est tout simplement que je savais que mes problèmes allaient s'améliorer (j'avais des soucis d'argent et donc juste besoin d'un meilleur travail et au bout de quelques mois tout est rentré dans l'ordre).

De temps à autre, j'ai le blues de la France, de la famille, des amis... mais :
- mes 3 enfants ont passé plus de la moitié de leur vie ici : c'est leur pays ! Ils y ont leur vie,
- j'ai ma vie pro ici, et j'aime mon job. Je ne sais pas ce que j'aurais  en France....
Donc, le bues passe vite.

(désolée car mon expérience n'est pas à 100% bonne puisque je ne suis pas encore partie! Mais c'est pour bientôt).

Je pense que l'expatriation, c'est comme l'amour.
Parfois, il faut se souvenir de pourquoi on est tombé amoureux de cette personne, ce qu'on aime chez elle, ce qu'on aime moins mais des défauts avec lesquels on arrive à vivre chaque jour car nous aussi en avons.

Alors, ici, il faut se souvenir du pourquoi on voulait partir? Toutes les démarches qu'on a fait pour y arriver, si le jeu en valait la chandelle et si on vraiment on est + heureux là où on est que où on voudrait être. Que se passerait-il si on reste? Si on repart dans notre pays d'origine? Et surtout être réaliste.

A bientôt.

Merci pour tous vos retours.

pour répondre à la question de pat94108, tout se passe bien dans mon couple, bizarrement la famille ne me manque pas assez, problèmes d'argent j'en ai vu que désormais suis étudiant à temps plein qui fait donc je contribue rarement aux dépensent du foyer... quoi que nous ayons un cadre de vie moyen. Mais le juste fait que suis retourné à l'école à temps plein, je me goinfre du surmenage care le fait de prendre tous les cours en Anglais me foutent tellement la pression et du coups je me demande si cela n'aurait pas été plus facile pour moi si tout était en Français.

Slt Olirain,

Le mal du pays, ce sont des moments que bcp de gens traverse. C'est compréhensible.

De ce qui est de mon expérience, je suis retournée aux US avec dans l'esprit que je n'étais plus une expat donc avec des objectifs à long termes. Avant de trouver mon emploi à temps plein, j'occupais mon temps entre prendre des cours d'anglais pour le perfectionner, faire des activités touristiques pour connaitre l'histoire de la ville, faire du networking professionel. Je participais également à des rencontres de groupes d'expats où il avait des américains également.  Ce qui a été déterminant pour ne pas se sentir ostracisé, a été les amis que je me suis faits (Americains, Français et autre foreign-born).

J'ai aussi évalué les pros & cons de vivre aux US vs France pour ne pas dire Paris. Comme je n'ai pas d'enfants, c'était autour du travail, salaire, évolution professionnelle, healthcare.

Aussi je suis à un vol de Paris ou de la Guadeloupe, la famille vient me voir qd C possible, on s'appelle, on s'envoie des textos et ça aide à réduire la distance.

En tout cas bon courage!

Lyli33 a écrit:

Slt Olirain,

Le mal du pays, ce sont des moments que bcp de gens traverse. C'est compréhensible.

De ce qui est de mon expérience, je suis retournée aux US avec dans l'esprit que je n'étais plus une expat donc avec des objectifs à long termes. Avant de trouver mon emploi à temps plein, j'occupais mon temps entre prendre des cours d'anglais pour le perfectionner, faire des activités touristiques pour connaitre l'histoire de la ville, faire du networking professionel. Je participais également à des rencontres de groupes d'expats où il avait des américains également.  Ce qui a été déterminant pour ne pas se sentir ostracisé, a été les amis que je me suis faits (Americains, Français et autre foreign-born).

J'ai aussi évalué les pros & cons de vivre aux US vs France pour ne pas dire Paris. Comme je n'ai pas d'enfants, c'était autour du travail, salaire, évolution professionnelle, healthcare.

Aussi je suis à un vol de Paris ou de la Guadeloupe, la famille vient me voir qd C possible, on s'appelle, on s'envoie des textos et ça aide à réduire la distance.

En tout cas bon courage!

C'est vrai que ça aide d'être à un vol de Paris (et dans ton cas la Guadeloupe). Quand j'habitais San Francisco, l'Europe semblait bien loin et même la Guadeloupe d'ailleurs.