Global Risks Report 2024 : les principales menaces pour Maurice au cours des deux prochaines années
D'après le rapport sur les Risques Mondiaux 2024 publié par le Forum Économique Mondial cette semaine, Maurice devrait être confrontée à cinq principaux défis au cours des deux prochaines années. Ces risques comprennent la pénurie de main-d'œuvre persistante, le ralentissement économique lié à des facteurs mondiaux tels que la récession prévue au Royaume-Uni et les attaques dans la mer Rouge, l'augmentation continue de la dette publique, l'inflation, en particulier avec l'impact possible sur les importations en raison des troubles dans l'océan Indien, et enfin, les événements météorologiques extrêmes, illustrés par la menace actuelle du cyclone Belal. Les analystes économiques soulignent également des défis spécifiques tels que le manque d'enthousiasme pour certains emplois locaux, le besoin de compétences adéquates dans certains secteurs, et la nécessité pour le gouvernement de prendre des mesures concrètes pour résoudre ces problèmes structurels. Les risques identifiés soulèvent des inquiétudes quant à leur impact potentiel sur la croissance économique, ainsi que sur la stabilité financière et la résilience du pays face au changement climatique.
Les propriétaires de véhicules endommagés pendant Belal seront indemnisés
La capitale de Maurice fait face à un bilan provisoire de 230 véhicules endommagés en raison de la montée des eaux provoquée par les averses causées par le passage de Belal lundi dernier. Bien que tous les véhicules aient été retirés des voies publiques, certaines voitures demeurent immergées dans des parkings privés. Or, face à cette situation, il a été décidé que les personnes n'ayant pas une assurance adéquate pour les dommages causés par Belal seront indemnisées par la Financial Services Commission (FSC) : c'est ce qu'a annoncé le CEO de la FSC sur Radio-Plus ce mercredi matin. Ainsi, cette mesure s'applique aux propriétaires sans assurance spécifique couvrant les dommages causés par un cyclone ou les inondations, et le montant de l'indemnisation sera décidé par des évaluateurs. La Financial Services Commission a donc rapidement mis en place un Special Desk qui a été rendu opérationnel dès ce mercredi pour gérer ces réclamations.
Les musées locaux submergés
Le passage du cyclone Belal n'a pas épargné les musées de la région. Au musée d'histoire naturelle, rue La Poudrière à Port-Louis, l'eau a pénétré les locaux, montant jusqu'aux artefacts exposés. Et si les emblématiques ossements de dodo conservés dans ce bâtiment n'ont heureusement pas subi de dégâts, la cour et l'intérieur du bâtiment sont maintenant marqués par une épaisse couche de boue, laissant des traces sur les présentoirs et certains objets exposés. Ce n'est malheureusement pas la première fois que le musée d'histoire naturelle de Port-Louis est touché par des inondations, les souvenirs d'une inondation meurtrière en 2013 restant encore présents. Heureusement, à Mahébourg, le musée a pu mettre à l'abri ses artefacts grâce à un protocole préventif, assurant ainsi leur sécurité. Mais à Rose-Belle, le musée de la Petite Collection demeurera fermé temporairement, subissant des dégâts, notamment la perte d'un ancien wagon de train dont les rafales de vent ont arraché les tôles. Un coup dur qui entraîne non seulement des pertes matérielles, mais aussi un manque à gagner en raison de la fermeture temporaire pour les opérations de nettoyage et de réparation après le passage du cyclone.
