De l’Italie au Portugal au nom du bénévolat

Pouvez-vous vous présenter brièvement ?

J'ai vécu à Turin. Après un travail qui m'a permis de visiter de nombreux pays, j'ai décidé de déménager au Portugal en mars de l'année dernière. Au cours de mes dernières années de travail, j'ai eu la chance de séjourner au Brésil où j'ai appris un peu le portugais « brésilien ».

Qu'est-ce qui vous a motivé à déménager au Portugal ?

Au départ, c'était surtout en raison de toutes ces belles photos vues sur internet : des plages et des côtes du Portugal - j'aime la mer - puis petit à petit j'ai commencé à voir de belles villes, des châteaux, des musées et des parcs. Je voulais connaître un peu mieux ce pays en y passant des vacances. Mais j'ai ensuite décidé de déménager définitivement au Portugal grâce à Expat.com, où j'ai lu de nombreuses expériences et doutes d'autres utilisateurs. Et oui, aussi pour payer moins d'impôts sur les retraites.

Dans quelle ville habitez-vous et qu'est-ce qui vous y a amené ?

J'avais choisi une ville le long de la côte, mais en lisant les expériences des autres utilisateurs sur Expat.com, j'ai commencé par chercher une agence afin d'avoir toutes les informations nécessaires sur la documentation requise lors du déménagement.

C'est en janvier de l'année dernière que j'ai téléphoné à l'agence pour leur demander s'ils pouvaient me fournir une assistance avec la documentation nécessaire pour mon installation dans cette ville balnéaire. J'ai toutefois été informé qu'ils ne disposaient d'aucune information concernant cette ville. C'est ainsi que la ville de Viseu m'a été proposée.

Mon premier séjour a duré environ une semaine, accompagné d'une personne de l'agence qui m'a suivi pour la documentation nécessaire. J'avoue que cette semaine-là, je n'ai pas vu grand-chose de la ville hormis des bureaux et divers documents. Ce n'est qu'en mars que j'y suis retourné avec mes valises. Les jours étaient meilleurs pour la marche et je commençais à voir un peu mieux ce beau Viseu. J'ai eu la chance de rencontrer un couple italien avec lequel j'ai visité des parcs et des musées. Ce sont aujourd'hui de bons amis avec qui je passe énormément de temps.

Comment jugez-vous le niveau de services dans votre ville d'adoption ?

L'année dernière, des restrictions ont été mises en place en raison de la Covid-19. Mais je dois dire que je n'ai pas eu de problèmes particuliers car les habitants de Viseu sont gentils et aident dans la mesure du possible.

J'ai récemment changé d'appartement et pour les modifications des documents AIRE je me suis tourné vers l'agence habituelle. J'ai fait en sorte que les documents soient modifiés ici dans la ville et ils ont tous été gentils. Pour la santé, j'ai une mutuelle qui me permet de réduire mes dépenses en visites privées. De manière générale, la ville avec ses parcs et jardins est très propre. Il suffit d'en faire la remarque et, tout est très bien tenu. Même les policiers font preuve de gentillesse lorsqu'on leur demande des renseignements. Les services sont très bons dans l'ensemble.

Avez-vous eu du mal à vous adapter à votre nouvel environnement ?

Je n'ai pas eu de difficultés particulières. Ici, comme dans tous les autres états dans lesquels j'ai séjourné pour le travail, je suis l'étranger qui doit comprendre, apprendre, connaître et respecter les règles du pays où je vis.

Comment se passent vos journées dans votre ville d'adoption ?

J'aime bien marcher à travers la ville, visiter les musées et les parcs. J'aime aussi me rendre dans les restaurants pour mieux me familiariser avec la cuisine locale. La pandémie de Covid ne m'a permis de visiter la ville comme je l'aurais souhaité mais ce que j'ai vu jusqu'à présent me plaît beaucoup, la mer est très belle. Une fois que la situation s'améliore, j'aimerais visiter quelques stations balnéaires et d'autres villes.

Pouvez-vous nous raconter votre expérience de bénévole ?

Je suis bénévole de la « Liga de Amici e Voluntariado Centro Hospitalar Tondela - Viseu ». J'avais vu sur internet qu'ils opéraient ici à l'hôpital, puis un jour une amie italienne qui habite ici m'a demandé si je pouvais l'accompagner pour le vaccin.

Dans le centre de vaccination, j'ai vu ces volontaires qui s'afféraient, je n'ai pas réfléchi à deux fois avant de demander si je pouvais être utile. Cela fait plusieurs mois je suis bénévole mois au centre de vaccination. J'ai pour mission de m'assurer du port du masque, de donner du gel désinfectant, de désinfecter les chaises, d'accompagner les personnes qui ne peuvent pas marcher et qui ont besoin d'aide, entre autres. Parfois, j'essaie d'obtenir un sourire, voire un rire de ceux qui arrivent avec leur peur. Parmi les bénévoles, j'ai aussi fait la rencontre de très bonnes personnes. Oui, je suis très heureux d'être bénévole.

Avez-vous pu vous faire de nouveaux amis sur place ?

Bien sûr, des amis avec qui j'ai la chance d'échanger régulièrement. Dans la mesure du possible, nous organisons un dîner ou simplement un café pour passer quelques heures ensemble.

En parlant du Portugal, il y a sans doute des aspects de la vie dans ce pays que vous n'avez découverts qu'en y vivant. Lesquels sont-ils ?

Du côté positif, je dois dire que l'entretien des parcs et jardins est tout simplement irréprochable.

L'aspect négatif est le manque de médecins de famille. En Italie, tout le monde en a un. J'étais habitué à un bon médecin en Italie, et cela me manque ici.

Quels conseils donneriez-vous aux personnes qui sont sur le point de déménager ou qui viennent d'arriver au Portugal ?

Je ne connais pas encore les grandes villes portugaises, mais comme dans n'importe quel pays ou ville, il faut s'adapter et respecter les règles quotidiennes, même si elles sont différentes de celles de nos villes d'origine. Apprendre la langue locale aide naturellement beaucoup.