Pour le gouvernement français: que le gouvernement actuel arrête de prendre les expats français pour des gogos et/ou des évadés fiscaux et/ou des traîtres à la patrie!
Tout à fait d'accord mais il faudrait aussi que CERTAINS expatriés, par leur discours, ne prêtent pas le flan à ces accusations! Il faut voir certaines réflexions sur le forum Portugal, par exemple, où quelques forumeurs ne parlent QUE de l'hypothétique gain fiscal (heureusement, d'autres compensent)
C'est un caractère très français, aussi, de dénigrer la mère patrie, y compris et surtout devant les étrangers (qui comprennent mal cela). Pour la plupart des pays, c'est plus ou moins la devise "qu'il soit dans le vrai ou dans l'erreur, mon pays, c'est mon pays" et par exemple les Brésiliens qui sont les premiers à râler à juste titre contre la corruption, la violence, le manque d'infrastructures etc. n'aiment pas trop que des étrangers - sauf si ce sont des intimes - le fassent à leur place.
Le discours de CERTAINS expatriés (là encore je ne généralise pas) qui passent leur temps à ressasser à leurs proches, quand ils sont de retour au pays pour des vacances, à quel point eux ils sont dans le vrai et à quel point ceux qui ne partent pas sont des cons, n'est pas fait pour arranger les choses (quand on est heureux, on ne le chante pas sur tous les toits à qui ne demande rien... ça fait méthode Coué)
Bref des expatriés, par leurs excès, contribuent à créer une atmosphère délétère. Chacun a fait ses choix de vie, qu'il est difficile d'évaluer tant les circonstances sont différentes selon les individus. J'ai été expat des années durant, je suis rentré, j'envisage de repartir, je ne me considère pas comme un modèle et je me garderai bien de juger qui que ce soit, sur cet aspect de la vie de chacun (en foi de quoi je ne veux pas qu'on me juge
le Brésil n'est pas un pays dexpatriation de "passage" (2,3 ans et puis s´en va).
Tout à fait d'accord. Sauf peut être pour qui part avec un contrat d'une entreprise étrangère au Brésil, qui n'investit pas sur place.
J'ajoute: Meilleurs vux aux investisseurs au Brésil, car il faut un sacré courage et/ou une colossale dose d'optimisme en plus d'aptitudes à travailler très dur. Le Brésil du farniente est un paradis, le Brésil du travailleur est autrement rude!