Boulangerie française.

Il ne s'agit pas d'une question d'anonymat mais plus simplement qu'une petite entreprise dépend de celui qui la conduit, comme une voiture.

Pour ce qui concerne les "experts de marché" je vous conseille de chercher des experiences vécus, et connaitre des ex clients de ces "experts". Si l'expert refuse de vous les faire connaitre ous avez déjà la réponse. J'en ai connu un qui en savait encore moins que moi sur la législation commerciale et j'avais juste jetté un coup d'oeil sur internet. Le mieux reste encore de voir de vous-même, prendre en considération votre propre savoir et ne surtout pas laisser l'imagination prendre le dessus.

Je ne vois pas trop l'utilité d'un expert pour les métiers de bouche. La chose la meilleur est de lire les journaux et magazines sur la bouffe, sortir et voir ce qui se passe, connaitre des brésiliens (facile) et faire de vous-même votre petite enquête et éventuellement vérifier avec des expats qui des fois sont la mémoire des succès et déboires des étrangers de la ville.

Ne rentrez pas dans un business que vous ne connaissez pas du tout, ici le niveau des métiers de bouche est généralement assez moindre. Donc il n'y a pas besoin dŽêtre un grand chef, mais au moins cuisto.

Il faut surtout comprendre la clientèle, des gars ont ouvert il y a 8 ans une super patisserie pour la fermer après 6 mois. J'imagine que quelqu'un a pu leur dire "il n'y en a pas, donc ça va marcher", tous le monde "voulait" de la patisserie française sans savoir de quoi ils parlaient (mais c'est français, c'est chic) et en fin de compte ils préféraient encore leur patisserie à eux tout en rouspettant des prix qui étaient chers, ils voulaient le beur et l'argent du beur.

Donc il faut connaitre et comprendre les brésiliens de la ville en question.

J'oubliais, comme déjà dit par d'autres, se méfier des "bonnes affaires" offertes par des types super exités ou "qui savent tout". ;)

Quand je parle de firme spécialisée en étude de marché, je fais allusion à des entreprises qui ont "pignon sur rue", pas à des margoulins, ni à des firmes de "fundo de quintal".

Les frais sont évidemment très élevés et cette solution ne s'adresse pas au petit investisseur.
Mais sur ce forum, il arrive que certains viennent se renseigner alors que le projet est d'une dimension toute autre, comme par exemple, l'ouverture d'une usine au Brésil.
C'est à eux que s'adresse cette solution.

Quant aux petits investisseurs, il reste l'autre solution que j'ai citée et pour laquelle il est indispensable d'avoir une bonne connaissance de la langue portugaise.

Petite parenthèse: le principe de la spécialisation (boulangerie française) va à l'encontre de la tendance du marché.
A São Paulo, les boulangeries (padarias) sont en train d'évoluer vers une plus grande variété de services et notamment une offre de restauration complète, afin de retrouver le client, pas uniquement le matin lorsqu'il vient chercher son pain ou prendre son petit déjeuner, mais aussi à midi et le soir.

Plus de la moitié des boulangeries (padarias) de São Paulo ont déjà adapté leurs installations dans ce sens.

Nous avez tout à fait raison, soit pour le sérieux soit pour la dimension du business.

Quand à moi je me limite à mon secteur limité.

Hélas au cours de ma première visite je suis rentré en contact avec des gens, pignon sur rue, et c'est bien de celà dont je parle pas des margoulins, qui débalaient du n'importe quoi en se la jouant les "experts avec des décennies de vécu au Brésil". Je ne dirait ni où, ni quand ni qui, mais c'était bel et bien un margoulins avec pignon sur rue déguisé en expert très compétent.

Ce n'est pas ces personnes qui de la bouffe n'en savent pas plus de ce qu'ils mettent dans la bouche, qu'il faut aller voir, ni moi non plus d'ailleurs, je ne veux pas de responsabilité.

Bien sûr, les boulangeries sont des endroit de consomation variée, du casse-croute à l'épicerie plus ou moins fine aux repas, aux rotis de poulet ou autre à emporter.

Tout dépend aussi de l'endroit, le centre a une autre clientèle et d'autres modalités de consomation que les barrios de niveau socio différents.

Mais je suis d'accord avec vous, à vous lire je trouve toujours un coté rationnel qui rassure.