Paiements et pollution

A Madagascar comme ailleurs au monde on a inventé différentes solutions de paiements mais saviez-vous que pour payer par exemple un achat avec la carte contribue à polluer autant qu'une voiture de taille moyenne parcourant un km en ville?
Voici donc un collé copié de ce que cela produit en pollution les différentes manières de payer un achat:
Comparer les différents moyens de paiement implique de se poser la question du support :
•    le paiement par chèque nécessite de produire du papier, de transporter les carnets de chèques et de déposer ensuite les chèques en agence ;
•    le paiement en espèces nécessite également de produire du papier et de faire circuler la monnaie ;
•    le paiement par carte nécessite de fabriquer les cartes, et donc des puces comportant des circuits intégrés incluant des métaux rares, et de transporter les cartes jusqu'à leurs futurs propriétaires, puis de les récolter à expiration pour les revaloriser.
Ces données sont difficilement chiffrables puisque très variables mais ils sont en défaveur de la carte bancaire du fait des puces électroniques.
Une différence réduite entre paiement de proximité et à distance
Il est ensuite nécessaire d'examiner l'impact environnemental d'un paiement, qu'il soit directement chez un commerçant ou par vente à distance.

Chez un commerçant, le paiement par carte génère environ 3 grammes équivalent CO2 , soit l'équivalent d'un kilomètre parcouru par une voiture de taille moyenne en ville. En comparaison, un paiement par chèque génère environ 15 grammes équivalent CO2 et un paiement en espèces environ 22 grammes équivalent CO2. Ces résultats sont à nuancer car l'impact des pièces et des billets a un rôle à jouer, ainsi que l'émission de deux tickets papier pour un paiement par carte.
Le paiement en vente à distance est plus difficile à évaluer. Par chèque, il dépendra du transport du chèque, de sa réception et de son traitement. Par carte, il dépend de la connexion à internet, et nécessite des équipements numériques : on l'estime à environ 4 grammes équivalent CO2. Le circuit complet a un coût global sur l'environnement plus difficile à évaluer puisqu'il nécessite la fabrication de matériel, son maintien en état et son renouvellement.

paiement sur mobile, comme nous le voyons avec l'arrivée d'Appel Pay, du cashback, et des cryptomonnaies, dont la plus célèbre est le Bitcoin.
Ce moyen de paiement est généralement pointé du doigt, car il nécessite des ressources conséquentes pour « miner, » c'est-à-dire utiliser des ordinateurs  très puissants pour produire la monnaie virtuelle.
A l'heure actuelle, produire du Bitcoin ou une autre cryptomonnaie consomme effectivement beaucoup d'énergie. Il est néanmoins important de considérer l'impact écologique global, et notamment une part d'énergies renouvelables de plus en plus forte. Certains y voient même une incitation à l'accélération de la transition énergétique.
Un bilan environnemental nuancé
Vous l'aurez compris, il n'y a pas de réponse simple à la question de l'impact écologique de la monnaie, tant les paramètres sont nombreux.
Les moyens de paiement courants ont un impact réduit par personne : le ministère de la Transition écologique et solidaire a ainsi calculé que les paiements par carte et par chèque représentent environ 0,01 % des émissions annuelles des Français. Cumulés, ils ont évidemment un impact global à prendre en compte.
Il est alors possible d'agir à plusieurs stades pour réduire l'empreinte écologique des moyens de paiement, à la fois au niveau des administrations, des fournisseurs d'accès, du matériel, des banques et également des consommateurs.

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La solution existe de tout réunir en un geste les différents paiement. C'est la monnaie électronique : certes il y a un logiciel conséquent qui pollue et qu'il faut un mobile (doté de matériaux rares dont l'extraction n'est pas moindre) mais il n'y a plus de consommation de papiers en amont et en aval pour un achat...

Il faudrait connaitre les chiffres entre le ratio du plus et du moins pour savoir réellement ce qui est le moins néfaste. Perso, j'ai opté pour la monnaie électronique...

Néanmoins, et sans parler du lobbying bancaire, le fait de supprimer la monnaie sonnante, les chèques et les CB, c'est aussi supprimer des emplois... Je pense que notre système doit être repensé afin de lancer une réforme profonde sur l'utilisation de l'argent. Mais que je vois comment l'être humain est accroché à son billet de banque, je me dis que le chemin risque d'être long...

D'autant que les planches à billets n'ont pas fini de tourner et tourner encore pour arriver au point que l'argent ne vaudra plus rien dans un temps que nous risquons de connaître encore après cette période d'opulence obscène que nous vivons et où la surconsommation des biens est arrivé à un stade où plus personne ne veut revenir en arrière et où la population du globe aura épuisé la totalité des ressources que la Terre est capable de produire en un an. Selon les calculs de l'organisation environnementale (Global Footprint Network), ce jour est atteint après seulement 7 mois cette année.
https://www.rts.ch/info/monde/10597734- … un-an.html
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