La clé des transitions réussies et au-delà réside dans la résilience émotionnelle pour s'adapter, s'ajuster ou simplement accepter.
Ces étapes comprennent :
- Un recadrage de votre manière d'interpréter les choses
- l'identification de ce qu'on peut contrôler
- l'acception du défi et de l'échec
Recadrez votre façon d'interprêter les choses
La façon dont vous vous basez sur les croyances que vous avez établies sur vous-même et sur votre situation a beaucoup à voir avec le cadrage. Même votre perception des autres fait partie de ce cadrage. Les cadres que vous avez créés vous aident à déterminer comment vous voyez le monde et votre place dans celui-ci. Ils peuvent même déterminer votre façon d'interpréter votre propre vie.
Les cadres peuvent être positifs ou négatifs. Ils peuvent être sous votre contrôle ou hors de votre contrôle. Pour cette raison, ils peuvent être utiles, ou pas. Votre cadre peut donc élargir ou limiter vos possibilités de vie.
Le recadrage vous aide à replacer les événements et les circonstances dans un contexte différent, plus favorable. C'est comme si vous changiez le sens d'un événement ou d'une expérience pour vous mettre dans un état d'esprit plus positif et plus ingénieux.
Identifiez ce que vous pouvez contrôler
S'il vous arrive d'avoir le sentiment de perdre le contrôle sur tout, gardez en tête qu'il y a certaines choses dans la vie que vous pouvez contrôler. Par exemple :
- Votre mentalité. Soyez positif en toutes circonstances.
- Votre éthique professionnelle.
- La façon dont vous traitez les autres. Vous vous souvenez de la règle d'or ?
- Le bien-être. Mangez des aliments sains et faites de l'exercice.
- Cherchez le soutien qu'il vous faut.
Acceptez le défi et l'échec
En acceptant les défis et les échecs, vous vous acceptez vous-même et votre situation comme faisant naturellement partie de la vie. C'est certes une opportunité de croissance, mais ce n'est pas une mesure de votre avenir ou de votre estime de soi. Même si certaines choses peuvent échapper à votre contrôle, l'échec et le succès vont souvent de pair, le succès étant généralement le résultat d'échecs passés.
Un exemple de résilience professionnelle
On peut qualifier de « résilience professionnelle » votre détermination à rester, sans vous sentir dégoûté et donc ne pas fuir une affectation difficile.
Prenons l'exemple de Joe, un de mes amis. Joe a travaillé dans le domaine du développement, de la recherche, de la formation, de la planification et d'autres postes de gestion pendant de longues années. Lors de son dernier emploi, il a été affecté aux services de maintenance et d'exploitation, mais s'il n'avait aucune expérience dans le domaine. C'était une situation assez décourageante.
Le chef hiérarchique de Joe a passé plusieurs années dans ce département et était considéré comme un expert. Cependant, le patron basé à New York avait un préjugé négatif contre Joe pour certaines raisons dont Joe ne se souvient pas.
Joe savait pertinemment qu'il allait traverser une période difficile, et c'est exactement ce qu'il s'est passé. Face à la pression, Joe a toutefois fait preuve d'efforts et de détermination. Si le supérieur de Joe voulait à tout prix qu'il quitte le département, lui ne voulait pas partir dans de telles circonstances.
Lorsque le directeur de la boîte a annoncé sa visite dans les locaux ou Joe travail, ce dernier en a profité pour lui parler de la situation. Joe a donc expliqué que tout le monde était satisfait de son style de travail à l'exception de son supérieur hiérarchique. Mais par la suite, Joe a été muté vers un autre établissement où il a subi une pression énorme. Pourtant, il est resté et a rempli ses obligations pendant une année entière.
En nous appuyant sur l'exemple de Joe, nous pouvons aussi faire preuve de résilience sur notre lieu de travail en tant qu'expatriés. Certes, Joe a passé un moment difficile, mais cela en valait la peine. En surmontant les défis, il a aujourd'hui le sentiment du devoir accompli, sans oublier les leçons apprises pendant cette période.
Les leçons à en tirer
J'ai souvent observé que les personnes qui avaient vécu à l'étranger pendant de longues périodes s'attiraient. Je savais que cela devait être parce qu'elles avaient des expériences interculturelles en commun, quel que soit l'endroit d'où elles provenaient et où elles ont séjourné ces dernières années. Cela peut sembler incompréhensible pour les personnes qui n'ont été exposées qu'à une seule culture. Mais le cadre de référence et la vision du monde sont tellement plus larges chez les expatriés qu'il est difficile d'adopter un état d'esprit relatif à une culture singulière.
Les difficultés ont une valeur incomparable. Elles nous poussent profondément à devenir des êtres meilleurs. Lorsque nous traversons des périodes difficiles, nous arrivons à mieux ressentir ce que ressentent les autres. Les difficultés nous permettent donc d'avoir une prise de conscience humaine enveloppée de douleur et de souffrance.
C'est un véritable cadeau, non seulement pour nous mais aussi pour les personnes qui ont besoin de compassion. La nature des moments difficiles et des malheurs n'est pas aussi pertinente que la façon dont nous réagissons à ces événements. Ce qui compte le plus, c'est la façon dont nous nous remettons de ces situations.
