10 questions que les conjoints suiveurs ont marre d'entendre

Vie pratique
Publié le 2019-09-26 à 09:50 par Nelly Jacques
Quand on décide de s'expatrier et que l'on est en couple, il y a souvent, la personne qui part pour le travail et celle qui suit. Si cette décision résulte, généralement, d'un choix et d'une motivation commune, l'entourage n'est pas toujours très ouvert d'esprit quant au rôle du « suiveur ». Dans cet article, nous faisons le point sur les questions qui ont le don d'agacer les conjoints qui suivent leur cher(ère) et tendre dans l'aventure de l'expatriation.

Il y a d'abord les questions générales qui agacent à la longue...

Mais pourquoi veux-tu partir ? 

Pour ne pas refuser une offre de travail, pour vivre une nouvelle expérience, pour découvrir un nouveau pays et une nouvelle culture, pour tout ça à la fois et encore bien plus !

Ça ne te dérange pas d'abandonner ta carrière/ta vie pour suivre ton conjoint ?

Abandonner ? Je vois plutôt cela comme un nouveau départ et la chance unique de vivre une nouvelle aventure.

Tu n'as pas peur de regretter ton choix ? 

Qui vivra verra ! À vrai dire, j'aurais plus peur de ne pas le faire par peur de regretter que de tenter l'aventure.

Et ton conjoint, il est reconnaissant au moins ?

J'espère oui ! Mais à vrai dire, c'est une aventure commune. Et même si c'est lui qui a eu l'opportunité de travail cela reste une expérience de vie que nous avons choisi à deux.

Puis, il y a, les réflexions faites aux conjoints qui ne pensent pas travailler sur place...

Mais tu vas faire quoi ?

Je te dirai quand j'y serai mais ne t'inquiète pas pour moi, je suis plein(e) de ressources  et je pourrais très certainement faire toutes sortes de bénévolat et activités sur place.

Tu vas pouvoir bien t'occuper de ta petite femme ou de ton petit mari et lui concocter plein de bons plats pour quand elle/il rentre du travail ?

Pourquoi pas de temps en temps oui, mais ce n'est pas parce que je ne travaille pas que je vais devenir femme/homme au foyer pour autant.

Tu n'as pas peur de ne pas t'intégrer ?

Avec un minimum de bonne volonté je devrais pouvoir rencontrer des locaux ou d'autres expatriés et m'intégrer facilement et j'aurais, justement, tout le temps qu'il faut pour ça !

Enfin, combo fatal, il y a les réflexions faites aux femmes qui ne travaillent pas...

A celles qui n'ont pas d'enfant : C'est bien tu vas pouvoir faire des enfants du coup ?

Faire des enfants parce qu'on n'aurait pas mieux à faire ou s'ennuierait je croyais que c'était passé de mode…  Je pense plutôt attendre le moment où j'en ai envie, en fait.

A celle qui ont déjà des enfants : tu vas avoir plein de temps pour t'occuper de ta petite famille ?

J'aurais plus de temps pour ma famille c'est sûr, mais pour autant, je vais quand même m'octroyer du temps pour des projets personnels.

Tu vas sûrement rencontrer d'autres personnes dans le même cas que toi ?

Probablement, mais ce n'est pas pour autant que je vais écumer les clubs d'«housewives » ou de mamans !