Industrie pharmaceutique : Business sur la Malaria !

Des sondages et des interviews montrent également que le public client n'est pas prêt pour se faire soigner avec des plantes ou des traitements peu onéreux et peu élaborés...

Le malade occidental veut un traitement cher et compliqué !!!

On se marche sur la tête...

Nous avons de l'artémisia annua dans le jardin.
Dès les années 80 à Grasse l'accuponcteur qui me traitait pour mes lombalgies utilisait de l'Artémisia récoltée entre Castellane et Sisteron.
Je ne crois pas que cette plante fasse partie de " l'étude " proposée par le visionnaire Thaumaturge ( 1 ) actuellement à la tête de ce pays, si j'ai bien tout compris.

(1) Je n'ai pas écrit " les tomates urgent "

@Nook369  : Des sondages et des interviews montrent qu 'au contraire les occidentaux veulent se nourrir de produits naturels n 'ayant reçu aucun traitement chimique  à base de pesticides/herbicides/fongicides et veulent se soigner de  plus en  plus par des médecines à base de plantes traditionnelles  :

Voyez ces  2 articles  plutôt révolutionnaires , l 'un concerne Le fondateur du groupe de grande distribution Auchan, Gérard Mulliez, estimant  que "tout le monde sera obligé de faire de la permaculture", dans la mesure où les consommateurs "commencent à savoir" que les "maladies sont la conséquence d'une malbouffe".

"Les professeurs aujourd'hui ont constaté que les maladies sont la conséquence d'une malbouffe beaucoup plus que d'autres choses. Aujourd'hui, beaucoup de médecins commencent à comprendre que le meilleur moyen de guérir un cancer, c'est de bien manger, de la nourriture saine", a raconté M. Mulliez, 87 ans, devant quelque 380 dirigeants d'entreprises, lors d'un déjeuner à Marcq-en-Baroeul (Nord).

"Comme aujourd'hui, ça commence à se savoir (...) Tout le monde sera obligé de faire de la permaculture comme les ouvriers il y a 50 ans avaient leurs jardins potagers", a poursuivi celui qui régna jusqu'en 2006 sur un empire familial (Auchan, Boulanger, Décathlon, Leroy Merlin), créé à partir du tout premier magasin français de "hard discount".

"On va revenir à ça, on ne peut pas faire autrement", a ajouté M. Mulliez. "Aujourd'hui, il faut le savoir: ce que vous mangez de manière habituelle est issu de produits chimiques, posés sur la terre, et non pas issu de la terre."

"Il y a des gens qui vont déposer plainte en disant +j'ai attrapé un cancer parce que j'ai acheté des produits chimiques+", a-t-il prédit, estimant que "les jeunes veulent connaître les conséquences mauvaises, et en éradiquer les causes."

https://www.lepoint.fr/economie/tout-le … 042_28.php




L 'autre article concerne le Président de la République de Madagascar qui fait tester officiellement les huiles essentielles contre le SARS-Cov-2 ou Covid-19 .
Mieux que cela, il anticipe déjà un plan d'action national afin de rendre le remède rapidement disponible à toute la population.

Coïncidence ou pas, les Malgaches, réputés pour leur ouverture concernant l'utilisation des plantes médicinales et des médecines traditionnelles locales, enregistrent le taux de rémission au coronavirus le plus important, avec seulement un cas critique, sans le moindre mort.

Leur connaissance traditionnelle des plantes serait-elle une des raisons pour lesquelles le pays est, depuis le début de la pandémie, un des moins touchés de la planète ?

Difficile à affirmer, pourtant, il y a trois jours le Président malgache, Andry Rajoelina, déclarait publiquement qu'un remède naturel était susceptible de soigner les malades du coronavirus.

Le résultat des tests en cours, serait non seulement susceptible de présenter les premières études cliniques concernant les huiles essentielles sur l'être humain, mais représenteraient aussi l'espoir d'un traitement officiel naturel contre le Covid-19, sans effets secondaires, éthique et durable.

https://www.reponsesbio.com/madagascar- … -covid-19/https://www.laprovence.com/actu/en-dire … antes.html

Phenix27 a écrit:

L 'autre article concerne le Président de la République de Madagascar qui fait tester officiellement les huiles essentielles contre le SARS-Cov-2 ou Covid-19 .
Mieux que cela, il anticipe déjà un plan d'action national afin de rendre le remède rapidement disponible à toute la population.

Coïncidence ou pas, les Malgaches, réputés pour leur ouverture concernant l'utilisation des plantes médicinales et des médecines traditionnelles locales, enregistrent le taux de rémission au coronavirus le plus important, avec seulement un cas critique, sans le moindre mort.

Leur connaissance traditionnelle des plantes serait-elle une des raisons pour lesquelles le pays est, depuis le début de la pandémie, un des moins touchés de la planète ?

Difficile à affirmer, pourtant, il y a trois jours le Président malgache, Andry Rajoelina, déclarait publiquement qu'un remède naturel était susceptible de soigner les malades du coronavirus.

Le résultat des tests en cours, serait non seulement susceptible de présenter les premières études cliniques concernant les huiles essentielles sur l'être humain, mais représenteraient aussi l'espoir d'un traitement officiel naturel contre le Covid-19, sans effets secondaires, éthique et durable.

L'usage "abusif" d'Internet présente un "grave danger", celui de prendre pour argent comptant tout ce que l'on peut y lire !!!!!

Phenix27 a écrit:

@Nook369  : Des sondages et des interviews montrent qu 'au contraire les occidentaux veulent se nourrir de produits naturels n 'ayant reçu aucun traitement chimique  à base de pesticides/herbicides/fongicides et veulent se soigner de  plus en  plus par des médecines à base de plantes traditionnelles  :

Voyez ces  2 articles  plutôt révolutionnaires , l 'un concerne Le fondateur du groupe de grande distribution Auchan, Gérard Mulliez, estimant  que "tout le monde sera obligé de faire de la permaculture", dans la mesure où les consommateurs "commencent à savoir" que les "maladies sont la conséquence d'une malbouffe".

"Les professeurs aujourd'hui ont constaté que les maladies sont la conséquence d'une malbouffe beaucoup plus que d'autres choses. Aujourd'hui, beaucoup de médecins commencent à comprendre que le meilleur moyen de guérir un cancer, c'est de bien manger, de la nourriture saine", a raconté M. Mulliez, 87 ans, devant quelque 380 dirigeants d'entreprises, lors d'un déjeuner à Marcq-en-Baroeul (Nord).

"Comme aujourd'hui, ça commence à se savoir (...) Tout le monde sera obligé de faire de la permaculture comme les ouvriers il y a 50 ans avaient leurs jardins potagers", a poursuivi celui qui régna jusqu'en 2006 sur un empire familial (Auchan, Boulanger, Décathlon, Leroy Merlin), créé à partir du tout premier magasin français de "hard discount".

"On va revenir à ça, on ne peut pas faire autrement", a ajouté M. Mulliez. "Aujourd'hui, il faut le savoir: ce que vous mangez de manière habituelle est issu de produits chimiques, posés sur la terre, et non pas issu de la terre."

"Il y a des gens qui vont déposer plainte en disant +j'ai attrapé un cancer parce que j'ai acheté des produits chimiques+", a-t-il prédit, estimant que "les jeunes veulent connaître les conséquences mauvaises, et en éradiquer les causes."

Je me souviens d'une enquête publiée, l'année dernière, dans "60 millions de consommateurs" ou "Que choisir".

Le propos de cette enquête était, au moyen d'analyses de produits alimentaires "classiques" - analyses microbiologiques, physico-chimiques des aliments - de comparer des éléments tels que la valeur nutritionnelle, la détection d'O.G.M., la présence de pesticides, antibiotiques ou contaminants, ....., pour deux (2) panels de produits alimentaires différents, les premiers provenant de la "filière Bio" et les seconds de l'industrie agro-alimentaire "classique".

Les résultats de cette étude ont démontré que, dans de très nombreux cas, la présence d'éléments chimiques relevée dans les produits réputés "Bio" était supérieure à celle observée dans les produits issus de la "mal-bouffe" et ce contrairement aux "croyances" généralement répandues.

Sans compter que la même étude mettait en relief le fait que les produits "Bio" étaient, en moyenne, 15,00-20,00 % plus chers.

A bon !!  les produits de la "filière bio" seraient plus infectés chimiquement que que les produits des filières agros alimentaires...
On nous m'entirais alors ? 

serge45 a écrit:

A souhaiter que cette plante fasse partie de celles réunies actuellement dans l'étude malgache contre le covid19.

Huiles essentielles composants le "traitement" à l'étude: Ravintsara , Niaouli, Rambiazina (Helichryse ), Mandravasarotra (Saro), kininim-potsy (Eucalyptus),

loicpty a écrit:

serge45 a écrit:

A souhaiter que cette plante fasse partie de celles réunies actuellement dans l'étude malgache contre le covid19.

Huiles essentielles composants le "traitement" à l'étude: Ravintsara , Niaouli, Rambiazina (Helichryse ), Mandravasarotra (Saro), kininim-potsy (Eucalyptus),

Et pas le Nima ? Etonnant !!!!
Probablement la source la plus puissante médicinale de Madagascar !
L'eucalyptus quinine est connu depuis plus d'un siècle... il fut la base de beaucoup de produits anti paludéens !!!
Il en sortira certainement de très bonnes choses... si Madagascar "oublie" de vendre les brevets aux puissantes industries pharmaceutiques... qui transforment le "gratuit" en très cher, voire inaccessible !

Lys de Nosy Bé a écrit:

Et pas le Nima ? Etonnant !!!!
Probablement la source la plus puissante médicinale de Madagascar !
L'eucalyptus quinine est connu depuis plus d'un siècle... il fut la base de beaucoup de produits anti paludéens !!!

Kininina est le nom donné par les malgaches à tous les eucalyptus...
Dans la liste que j'ai publié, il y a une variété d'eucalyptus Kininin-potsy . Mais comme il existe plusieurs variétés d'Eucalyptus je ne sais pas s'il s'agit de la variété dont tu parles.

La famille des eucalyptus est immense... mais plusieurs ont des effets préventifs (ils permettent d'assécher des marais et donc suppriment les lieux de pontes des moustiques)... ou curatifs... et ont été à la base de médicaments connus depuis des décennies... notamment la quinine !
Eucalyptus polybractea, Globulus, Eucalyptus citronné, à cryptone qu'on appelle couramment ici le "Kinine""... et qu'on a planté partout dans le monde pour éradiquer la malaria... mais qui est la base de catastrophes écologiques irréparables !

Il est parfois difficile de différencier les eucalyptus et tous ne sont pas médicinaux !
Je me permets de recommander aux amateurs qui souhaiteraient utiliser les feuilles ou les huiles essentielles d'eucalyptus de faire attention... la prise de plantes médicinales n'est pas anodine... il peut y avoir des effets secondaires... et ne il faut éviter d'en donner aux enfants et aux femmes enceintes !

Lys de Nosy Bé a écrit:

Je me permets de recommander aux amateurs qui souhaiteraient utiliser les feuilles ou les huiles essentielles d'eucalyptus de faire attention... la prise de plantes médicinales n'est pas anodine... il peut y avoir des effets secondaires... et ne il faut éviter d'en donner aux enfants et aux femmes enceintes !

Il n'est, en effet, pas inutile de le rappeler.

Crusaders a écrit:

L'usage "abusif" d'Internet présente un "grave danger", celui de prendre pour argent comptant tout ce que l'on peut y lire !!!!!

Les sites de fact-checking se sont multipliés ces dernières années et les gens n'ont jamais eu autant d'outils à leur disposition pour différencier les informations fiables des fake news. 

Pour répondre à Yann, l'Artémisia fait partie du cocktail de plantes annoncé en recherches par le Président de la République contre le covid19.

Dans ce que j'ai pu lire un peu partout, la variété Annua poserait le risque de provoquer, à la longue, une résistance à cause d'un de ses composants : l'artémisine. C'est un souci.
Or, la variété afra……n'en contient pas !

De plus, dans le reportage, il est dit que les deux variétés ont été étudiées puis testées et que le résultat est le même. Preuve est donc faite que l'afra est tout aussi valable que l'annua, même sans artémisine, et qu'elle contre donc la remarque des scientifiques quant à cette crainte.

Pour faire barrage à cette plante, ces derniers ne trouvent rien de mieux que parler de son usage SEULE alors que ce n'est pas prévu ainsi. Par contre, ils clament haut et fort qu'ils l'associent au Lariam sans aucun problème malgré les dangers connus de ce médicament !!!

Pour ceux qui ne sont pas remonté assez haut dans les posts, allez visionner le reportage (ça en vaut vraiment la peine) qui va je pense se trouver dans la fin de page précédente désormais.

Pour changer un peu des critiques basées sur le "on m'a dit que..." voici le communiqué de presse de l'OMS (bureau régional Afrique) en date du 04 mai 2020, dont j'ai déjà parlé hier soir dans une autre discussion:
https://www.afro.who.int/fr/news/loms-s … s-probants

Quelques extraits:
L'OMS soutient une médecine traditionnelle reposant sur des éléments scientifiques probants
Brazzaville – L'Organisation mondiale de la Santé (OMS) accueille favorablement les innovations à travers dans le monde, y compris le recyclage des médicaments, des produits issus de la pharmacopée traditionnelle et la mise au point de nouvelles thérapies dans le cadre de la recherche de traitements potentiels de la maladie à coronavirus 2019 (COVID-19).

L'OMS reconnaît que la médecine traditionnelle, complémentaire et alternative recèle de nombreux bienfaits. L'Afrique a d'ailleurs une longue histoire de médecine traditionnelle et de tradipraticiens de santé qui jouent un rôle important dans les soins aux populations. Des plantes médicinales telles que l'artemisia annua sont considérées comme des traitements possibles de la COVID-19, mais des essais devraient être réalisés pour évaluer leur efficacité et déterminer leurs effets indésirables. Les Africains méritent d'utiliser des médicaments testés selon les normes qui s'appliquent aux médicaments fabriqués pour les populations du reste du monde. Même lorsque des traitements sont issus de la pratique traditionnelle et de la nature, il est primordial d'établir leur efficacité et leur innocuité grâce à des essais cliniques rigoureux.

L'OMS œuvre de concert avec les instituts de recherche pour sélectionner les produits issus de la pharmacopée traditionnelle sur lesquels des investigations peuvent être menées afin de déterminer leur efficacité clinique et leur innocuité dans le traitement de la COVID-19. En outre, l'Organisation mondiale de la Santé continuera de prêter son assistance aux pays au moment où ils analysent le rôle que les tradipraticiens de santé jouent dans la prévention, l'endiguement, la détection précoce du virus et l'orientation-recours des cas vers les établissements de santé.

Au cours des deux dernières décennies, l'OMS a collaboré avec les pays pour assurer un développement sûr et efficace de la médecine traditionnelle en Afrique, en fournissant des ressources financières et un appui technique à cet effet. L'OMS a soutenu des essais cliniques, ce qui a amené 14 pays à délivrer des autorisations de mise sur le marché de 89 produits issus de la pharmacopée traditionnelle répondant aux normes d'homologation internationales et nationales établies. Quarante-trois de ces produits ont été inscrits sur les listes nationales de médicaments essentiels. Ces produits font désormais partie de l'arsenal qui permet de traiter les patients atteints d'un large éventail de maladies comprenant le paludisme, les infections opportunistes liées au VIH, le diabète, la drépanocytose et l'hypertension. De même, avec l'appui de l'OMS, la quasi-totalité des pays de la Région africaine se sont dotés de politiques nationales dans le domaine de la médecine traditionnelle.

Au moment où des efforts sont faits pour trouver un traitement à la COVID-19, la prudence doit rester de mise pour ne pas verser dans la désinformation, particulièrement sur les médias sociaux, au sujet de l'efficacité de certains remèdes. De nombreuses plantes et substances sont proposées alors qu'elles ne répondent pas aux normes minimales de qualité, d'innocuité et d'efficacité et qu'aucun élément factuel n'atteste du respect de ces normes. L'utilisation de produits destinés au traitement de la COVID-19, mais qui n'ont pas fait l'objet d'investigations strictes, peut mettre les populations en danger et les empêcher d'appliquer des mesures telles que le lavage des mains et la distanciation physique qui pourtant sont des éléments cardinaux de la prévention de la COVID-19. Cela peut aussi accentuer le recours à l'automédication et accroître le risque pour la sécurité des patients.

L'OMS se réjouit de chaque occasion de collaborer avec les pays et les chercheurs pour développer de nouveaux traitements, et encourage une telle collaboration pour la mise au point de thérapies efficaces et sans risque pouvant être utilisées en Afrique et ailleurs dans le monde.