Bonjour à tous,
La mobilité internationale est un atout considérable pour les jeunes diplômés demandeurs d'emploi. C'est ce que révèlent les conclusions d'une étude réalisée par l'Agence Erasmus + en partenariat avec le Centre d’études et de recherches sur les qualifications (Cereq), rendues publiques la semaine dernière. Selon ce rapport, les jeunes français ayant poursuivi leurs études, effectué un stage ou travaillé à l'étranger ont plus de chances de s'insérer le plus rapidement dans l'univers professionnel.
Ce rapport découle de l'enquête d'insertion « Génération » réalisée en 2010 auprès de 33 500 jeunes français, un échantillon représentant 708 000 jeunes ayant complété leurs études en cette même année. 30% d'entre eux, soit quelque 212 400 jeunes, avaient affirmé avoir fait un séjour à l'étranger pendant leurs études supérieures. Parmi eux, 25% sont partis travailler à l'étranger alors que 44% ont effectué un stage et 40% ont fait un séjour académique.
Selon l'étude, ces jeunes bénéficient de plusieurs avantages, à savoir, une insertion professionnelle plus rapide grâce à leur expérience internationale, des postes à durée indéterminée, une meilleure rémunération, entre autres. En effet, la part de temps passée en emploi pendant les trois premières années de vie active est supérieure à celle de l'ensemble de la « Génération 2010 », soit 78% en 2016 contre 66% en 2010.
Ces jeunes ont ainsi pu décrocher un poste en moins de trois mois tandis que ceux n'ayant pas effectué de séjour à l'étranger se sont fait embauchés en un peu plus de 4 mois. Notez que 65% d'entre eux ont pu accéder à un emploi cadre ou une profession intermédiaire contre 34% pour la deuxième catégorie. De plus, nombre d'entre eux affirment toucher un salaire mensuel tournant autour des 1 480 euros contre 1 200 euros pour ceux disposant des mêmes qualifications mais n'ayant aucune expérience professionnelle à l'étranger.
Il ressort, par ailleurs, que la mobilité internationale concerne tous les niveaux d'études, variant tout de même en fonction de la filière. La plupart d'entre eux, soit 72%, sont des diplômés d'écoles de commerce et d'ingénieurs. 25% de ces jeunes sont détenteurs d'un bac +5 en « lettres, sciences humaines, gestion et droit ».
Et vous, qu'en pensez-vous ? Seriez-vous tenté de franchir le cap comme eux ?
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