Chimiste souhaite s'expatrier en Suisse

Bonjour à toutes et à tous,


Je suis scientifique et plus precisement chimiste de formation et je souhaiterais m'expatrier en Suisse pour les même raison que tout le monde ici: de bonnes opportunités d'emploi dans le secteur de la chimie, des salaires bien plus élevés qu'en France.

Neanmoins loin d'etre reveuse , je suis surtout hyper realiste et je serais interessee pour discuter avec des personnes SERIEUSES ET DE BON CONSEIL qui peuvent m'ANNONCER LA COULEUR QUANT AU COUT REEL DE LA VIE.

En effet des rumeurs disent qu'il est DIFFICILE DE TROUVER UN LOGEMENT QUE LE LOGEMENT EST CHER QUE LES IMPOTS SONT ELEVES ET QUE AU FINAL L EXPATRAITION NE VAUT PAS LE COUP.

Je voudrais avoir la possibilite d'echanger avec des personnes qui vivent en suisse depuis un certain temps ET QUI ONT CETTE PRECISEUSE CONNAISSANCE ET EXPERIENCE DU SYSTEME SUISSE.

Je serais donc ravie de pouvoir echanger,

Bonjour et bienvenue !

Eclairez-nous:

- Confirmez-vous que vous êtes de nationalité française ?

- Sur votre profil, il est indiqué que vous voulez vous expatrier en Allemagne ...

- "Chimiste de formation", ce n'est pas très clair sur un marché du travail.

@PIRLET Anne Françoise


Bonjour  Anne Francoise,


Oui je suis de nationalite francaise, chimiste de formation signifique que j'ai un diplome de master en chimie obtenue dans une universite francaise et concernant l 'allemagne c'est une erreur sur mon profil que je vais corriger...

Bonjour Djamilla et bienvenue,


La chimie en Suisse, c'est principalement Bâle et les pharmas.


À Genève, il y a deux firmes importantes dans les arômes et parfums : Firmenich et Givaudan. La plupart des parfums des grandes marques françaises sont synthétisés à Genève.


Vous avez aussi en Valais alémanique, à Viége, la Lonza qui est active dans la pharma. Dans ce cas, l'allemand (de toute façon, le dialecte utilisé n'est compris que des seuls haut-valaisans) n'est pas vraiment nécessaire. La Lonza a engagé énormément de personnel venant d'un peu partout pour la production de vaccin covid et la langue de communication est l'anglais.

@djamila29 Beaucoup d'industrie de chimie et de pharma en Valais qui recherche des chimiste.

@mimilebe bonjour


merci beaucoup pour ces informations!

Bonjour à tous,


Juste pour vous informer que j'ai créé une nouvelle discussion sur le forum Suisse à partir de vos messages. Vous serez beaucoup plus à l'aise pour discuter sur ce nouveau fil que sur le fil des présentations.


@Djamila29, pensez à lire les articles du Guide de l'expatrié en Suisse pour toutes les premières infos essentielles.


Bonne continuation,

Bhavna

@djamila29


Maintenant que nous savons que vous avez un Master en Chimie, nous pouvons vous dire que vous avez exactement un profil recherché en Suisse. Ce serait encore mieux si nous connaissions votre domaine d'expérience et/ou de prédilection dans la chimie ...


Je serais intéressée pour discuter avec des personnes SERIEUSES ET DE BON CONSEIL qui peuvent m'ANNONCER LA COULEUR QUANT AU COUT REEL DE LA VIE.

En effet des rumeurs disent qu'il est DIFFICILE DE TROUVER UN LOGEMENT QUE LE LOGEMENT EST CHER QUE LES IMPOTS SONT ELEVES ET QUE AU FINAL L'EXPATRAITION NE VAUT PAS LE COUP.

L'article ci-dessous est très complet et d'actualité:

https://business-cool.com/decryptage/sa … %20502CHF.

Je lui fais néanmoins un reproche: celui de promouvoir le travail frontalier, alors que de mon point de vue, comme de celui de bon nombre de membres, c'est plutôt une galère quotidienne: 2 à 3 heures de route; des bouchons; et un non enracinement, ni dans la région du travail, ni dans la région de résidence, qui fait que le frontalier est mal vu de part et d'autre de la frontière.


Pour savoir si vous vous plairez en Suisse, il faut savoir d'où vous venez en France, ce que vous y appréciez, ce qui vous y rebute, ce que vous espérez de la Suisse au-delà de meilleurs revenus. Les revenus c'est importants, mais à votre niveau, pas suffisants de mon point de vue pour justifier une expatriation, et la réussir.


Si la vie culturelle, les spectacles, les galeries, les concerts sont très importants pour vous, visez Genève ou Lausanne.

Si vous appréciez le sport au grand air, le ski ou la peau de phoque en hiver, les randonnées en été, etc. , vous vous plairez en Valais. Si vous rêvez de vous baignez au lac ou de faire de la voile, le lac Léman, et mieux encore (de mon point de vue) le Lac de Neuchâtel vous raviront.

Si vous voulez une vie plus calme que dans des grandes villes françaises, plus en sécurité, avec de bonnes écoles publiques, tous les cantons romands vous conviendront - hormis Genève qui vit à un rythme et à un coût "parisiens".


Pour moi, ce qui m'a retenu 32 ans en Suisse, ce sont les opportunités professionnelles, et une culture de la formation continue: elles m'ont permis une carrière que je n'aurais pas pu espérer en Belgique, dont je suis originaire... Je vous raconte une anecdote:

J'ai le souvenir cuisant de ma Directrice des soins infirmiers au CHU qui avait pu faire une licence en Sciences hospitalières grâce à des dispositifs de soutien à la formation (crédit temps) qui existaient au CPAS de Liège à l'époque; dès sa nomination au CHU, elle a supprimé ce dispositif, retirant ainsi derrière elle l'échelle sur laquelle elle avait pu s'élever... Alors évidemment, quand arrivée en Suisse, au bout d'une seule année de travail, on m'a proposé spontanément de faire, tous frais payés, une spécialisation d'Infirmière clinicienne, je me suis crue au paradis des travailleurs.


Mon principal regret: de par leur réserve, il est difficile d'établir des relations simples, chaleureuses et intimes avec les ressortissants du pays. Dans des milieux professionnels très cosmopolites, on ne s'en rend pas toujours compte, parce que l'on se fréquente entre expatriés. Puis on réalise que l'on a des collègues suisses depuis 30 ans, mais que l'on n'a jamais franchi le seuil de leur porte, ou rencontré leur conjoint.


Pour s'intégrer, les clubs sportifs, du yoga à la marche, en passant par tous les autres sports, et plus encore les clubs des enfants, sont une bonne piste. De même, le choeur mixte, les cours de langues, les activités religieuses ...

Pour évaluer vos chances de trouver un travail qui vous convienne, ou carrément en trouver un, sur votre PC, connectez-vous au domaine  www.google.ch  ET NON google.fr comme cela se fait automatiquement quand vous êtes en France.

Faites les recherches suivantes:

Suisse romande chimiste

Suisse romande master en chimie emploi

Valais chimiste emploi

Vaud chimiste emploi

... Etc. avec Fribourg, Neuchâtel, Genève ...

Bien des offres apparaissent.

Déposez votre CV sur les principales plateformes informatisées.


Pour apprécier les salaires proposés, je vous conseille de vous référer au site

https://www.travailler-en-suisse.ch/emp … e_salaires

qui donne de précieuses informations et plusieurs pistes pour évaluer le salaire correct pour votre profil professionnel , qui variera selon la région, la qualification, l'expérience, voire les certificats de travail. Le calculateur de l'USS-Union syndicale suisse, qui est cité,  me semble particulièrement pertinent.


Les meilleurs salaires sont à Zürich, puis à Genève, mais ils correspondent dans ces cantons aux coûts de la vie les plus élevés.

Quand un salaire est énoncé, il faut toujours vérifier si un 13e salaire (voire un 14e dans des entreprises extrêmement prospères) existe et s'il est inclus dans le brut annuel proposé. Par exemple, dans les services publiques genevois, les salaires ont l'air mirobolants, mais il n'y a pas de 13e salaire.

@djamila29


Comment postuler:

Les entreprise suisses sont très informatisées et elles communiquent surtout par e-mail. Essayez d'avoir une adresse mail @.ch ou plus facilement @.com (type Gmail par ex.).


Si cela n'est pas déjà fait, établissez un doc. pdf contenant la lettre de motivation; un autre avec le CV (détaillé sur les compétences concrètes; max. 2 pages A4 - pas forcément 1 seule page comme en France) , certificats de travail, diplômes, casier judiciaire; et un troisième réunissant les 2 précédents. Si vous le pouvez, indiquez aussi les coordonnées d'une ou deux personnes de référence qui sont d'accord de dire du bien de vous (vérifiez cela avec elles auparavant). En Suisse, au delà des qualifications, les certificats de travail sont TRES, TRES importants; le salarié est en droit d'en réclamer un en tout temps, même s'il demeure dans l'entreprise. Ils ne sont pas aussi laconiques qu'en France ou en Belgique, et s'apparentent plutôt à des lettres de recommandation. Ils sont parfois codés:

M. Dupond se montre toujours très jovial envers ses collègues = Il passe son temps à bavarder à la machine à café

Le comportement de Mlle Dupuis a toujours été très correct envers les patients et les collègues = elle a fait le minimum syndical et nous ne vous la recommandons pas.


... Donc, je ne saurais trop vous encourager à demander des certificats de travail auprès des ex RH, mais aussi responsables hiérarchiques, ... ; s'ils ne comprennent pas ce qu'ils doivent rédiger, demandez carrément une lettre de recommandation.


Pour revenir au CV, quelques suggestions:

  • Mettre en évidence les aspect administratifs en lien avec l'obtention de l'autorisation de travail et de séjour: date de naissance, lieu de naissance, nationalité, domicile, état civil, adresse mail, n° de tél. au format international (+33 ... / +41 ...)
  • Mettre en premier ce qui est en cours ==> antéchronologique
  • Pour les diplômes: seulement à partir de la 1re formation professionnelle ou du BAC


Faute d'une adresse suisse ou frontalière, un n°de tél. suisse peut aider.


J'ai résidé en Suisse à Vallorbe pendant 12 ans: il y avait là un Centre d'Enregistrement des Requérants d'Asile. Pour appeler leur famille dans le monde, ces derniers semblaient particulièrement friands de Lebara.ch :

https://www.lebara.ch/fr/product/lebara_swiss .

L'abonnement Coopmobile est au même prix et a l'avantage d'utiliser le réseau Swisscom qui offre la meilleure couverture en Suisse. En activant une option pour 10 euros de plus, on évite le rooming pour les appels de France en Suisse et vice-versa.

Coopmobile existe aussi en version prépayée: https://www.coopmobile.ch/fr/mobile-prepaid

Anne Francoise, je garde votre precieux contact vous avez 32 ans d experience an suisse c'est tres interessant pour moi je cherche des personnes d'experience un grand merci pour vos PRECIEUX CONSEILS

Mon principal regret: de par leur réserve, il est difficile d'établir des relations simples, chaleureuses et intimes avec les ressortissants du pays. Dans des milieux professionnels très cosmopolites, on ne s'en rend pas toujours compte, parce que l'on se fréquente entre expatriés. Puis on réalise que l'on a des collègues suisses depuis 30 ans, mais que l'on n'a jamais franchi le seuil de leur porte, ou rencontré leur conjoint.


Personnellement ça n'a pas été mon cas. J'ai 2 amis super proche qui sont des Suisses de plusieurs générations. Je mange chez l'un toutes les semaines, on va sur son bateau, dans sa piscine (et pourtant il est marié avec 2 grands enfants).... je le considère comme de la famille. Je n'ai jamais eu des relations aussi proche avec des Français en France....Oui c'est pas facile mais il est aussi possible d'établir de forte relation avec des Suisses, il faut avoir un esprit très ouvert et montrer que l'on aime beaucoup ce pays....



En France ce n'est pas non plus toujours très facile, les Français peuvent être très froid dans certaine régions. Par exemple, celle d'où je viens (Charentes maritimes), les Français qui s'y installent disent que l'on est très froid, qu'il y est difficile de s'y faire des amis. Allez vous balader sur le forum de FB de Royan, vous allez voir que beaucoup de Français qui arrivent se plaignent beaucoup de ça.


Je pense que les Belges sont bien plus ouverts et accessibles d'une manière générale que les Français ou les Suisses....

Personnellement ça n'a pas été mon cas. J'ai 2 amis super proche qui sont des Suisses de plusieurs générations. Je mange chez l'un toutes les semaines, on va sur son bateau, dans sa piscine (et pourtant il est marié avec 2 grands enfants).... je le considère comme de la famille. Je n'ai jamais eu des relations aussi proche avec des Français en France....Oui c'est pas facile mais il est aussi possible d'établir de forte relation avec des Suisses, il faut avoir un esprit très ouvert et montrer que l'on aime beaucoup ce pays...
-@embedded


Bon, je vous rassure, en 32 ans je me suis fait des amis. Hélas ces dernières années - rançon de l'âge qui avance - j'ai perdu successivement deux amies et collègues, une Française et une Québécoise, décédées d'un cancer à respectivement 54 et 62 ans. Une autre amie québécoise, naturalisée suisse, est rentrée au Québec pour sa retraite. Ma seule amie suisse "depuis des générations" vit maintenant au Burkina Faso où elle fait de l'humanitaire depuis sa retraite.

Mon ami de coeur, bien suisse lui aussi, de 14 ans mon aîné, que j'ai fréquenté depuis 1994, mais qui n'a jamais souhaité ni enfant ni vie commune, a commencé à montrer des signes de déclin cognitif ... J'avais déjà vécu cela avec mon père, je n'étais pas prête à le revivre pour quelqu'un qui finalement s'était montré assez égoïste dans la relation; je l'ai laissé aux bons soins de sa famille - très soulagée de me voir m'éloigner de son patrimoine ! Je le revois lors de mes visites en Suisse ou je lui téléphone régulièrement, mais ce n'est plus vraiment la même personne...

Il a vécu plusieurs années en Angleterre, aux USA et au Guatemala. Elevé à Genève, formé à Zurich, il avait la dent très très dure pour critiquer les Suisses en général, et les Vaudois en particulier. Quelle ne fut pas ma stupéfaction le jour où, à mon tour, j'avais émis une critique insignifiante, dont je ne me souviens même plus, et qu'il m'a répondu: "La Suisse, tu l'aimes ou tu la quitte ! "