Rester malade en Espagne!!

Je viens vous raconter nos péripéties  invraisemblables que nous avons vécues à Gran Alcant (près d'Alicante) il y a quelques semaines. En effet, mon mari reste malade avec 40° de fièvre, ne connaissant aucun médecin, je me rends à la pharmacie du quartier pour leur demander le N° de téléphone d'un médecin. J'ai la chance de tomber sur une personne qui parle le français et me propose de m'accompagner au centre médical. Elle a la gentillesse de faire les démarches administratives et je leur demande qu'un médecin passe au domicile. On me répond: "il faut qu'il vienne au centre" le seul médecin du centre ne se déplace pas!! mais en plus, j'apprends qu'aucun médecin , en Espagne, ne se déplace à domicile (Je suis ahurie).  On me demande donc de revenir avec mon mari. Malheureusement, mon mari n'était pas en état de sortir du lit, donc pas vu de médecin, je l'ai soigné avec mes propres moyens.
Mais plus grave encore, il retombe malade un mois plus tard, d'ordre urologique, il est pris de saignements dans les urines, il prend contact avec son urologue (en France) qui lui indique des conseils et le rassure que ce n'est pas grave, avec son cardiologue car mon mari est sous anti-coagulant.  Trois jours se passent, et là il reste bloqué ne peut plus uriner, un violent mal de ventre se déclare et s'amplifie. On se rend au centre médical, personne pour l'accueillir. J'avais repéré une clinique privée "scandinave", surprise, tout était fermé, on me dit qu'elle ouvre vers 15h ou 16h. Cette clinique se trouve au milieu d'un complexe hôtelier à Gran Alcant, je leur  demande que l'on m'appelle une ambulance en urgence. Mon mari se tord de douleurs n'est plus en mesure de tenir debout. Il est 14h, nous attendrons jusqu'à 15h15 pour une 1ère prise en charge en ambulance  (et quelle ambulance...) qui nous dirige vers le CHU d'Elché. A 15h41, on lui prend sa tension, puis plus personne ne viendra le voir. La galère continue  Il restera 3 H en souffrance, limite à en perdre connaissance, sans qu'un médecin, le soulage. Les échanges sont compliqués, nous ne parlons pas espagnol, ce qui les agace énormément car on leur faisait perdre leur temps.... Apparemment pas d'interprète dans l'hôpital!!  Il ne sera pas hospitalisé mais un rapatriement sanitaire en avion, vers la France. La jeune médecin qui l'avait reçu préconisait un retour (1600kms) avec notre voiture, mon mari portait une sonde urinaire. Ce médecin, à sa sortie de l'hôpital n'avait même pas prévu,  de fauteuil roulant pour aller jusqu'à la sortie , ni d'appeler une ambulance pour rentrer.  Conclusions: Je n'aurais jamais penser que l'Espagne proche de la France dans beaucoup de domaines, n'était pas au top sur le plan médical. Nous étions venus pour 4 mois pour nous rendre compte si on pourrait venir nous y installer; Cette expérience malheureuse nous laisse perplexe, et je voulais vous la raconter après que la colère soit retombée, pour mettre en garde ceux qui ont l'intention de sauter le pas. Le soleil nous attire certes, mais quand on a des problèmes de santé, ils sont à mettre aussi,  dans le package expatriation.

Bonjour Kingenn56
Nous sommes de jeunes retraités et nous avons décidé de sauter le pas. Nous avons loué un appartement à une personne que nous avons rencontré en début d'année et qui nous semblait très correcte et de prime abord honnête, après s'être mis d'accord sur les modalités de la location nous avons conclu un accord sur la location. Plusieurs entretiens téléphoniques avant notre arrivée et de fil en aiguille les thermes du contrat changeaient, remises des clés sur l'autoroute. Nous sommes arrivés depuis 1 mois et nous allons retraverser la frontière pour un retour en France. Nous ne parlons pas espagnol, mais beaucoup de choses nous tracassent pour l'expatriation, les papiers, comme vous dites si bien ou se faire soigner et comment se faire comprendre, malgré tout il y a la barrière de la langue, certains du forum vous diront " faut prendre des cours d'espagnol" ou fallait resté chez vous.
Avec mon mari la question primordiale concerne la santé, pour l'instant tout va bien mais avec les années tout peut basculer très vite et quand un de nous deux partira l'autre sera tout seul, loin de la famille et c'est pas à notre âge que l'on peut se faire des amis sur lesquels compté en cas de coup dur. Les gens sont devenus individualistes, c'est pourquoi nous repartons malgré le soleil.

Bonsoir,
pas tout à fait d'accord avec vous, je suis seule et depuis trois ans en Espagne, tout n'a pas été facile au départ au niveau administratif mais pas plus compliqué qu'en Belgique ou en France quand il s'agit  d'admiNistrations, côté médical, personnellement j'ai pris une assurance, en cas de problème je peux aller chez des médecins et cliniques qui font parties de mon assurance et comme dans tous les pays il y a des bons et des moins bons médecins....
il est certain que se débrouiller en espagnol est important, je prends toujours des cours, petit à petit je me débrouille de mieux en mieux, il faut aussi voir les côtés positifs, la vie moins stressante, il'y a le soleil, la vie moins est chère.
Côté amis, en trois ans je me suis fais un beau cercle d'amis et nous nous aidons les uns et les autres quand c'est nécessaire...
Voilà mon point de vue, si vous n'êtes pas certains, louez quelques mois pour vous faire une idée.
Bonne soirée

Kigenn56 a écrit:

Je viens vous raconter nos péripéties  invraisemblables que nous avons vécues à Gran Alcant (près d'Alicante) il y a quelques semaines. En effet, mon mari reste malade avec 40° de fièvre, ne connaissant aucun médecin, je me rends à la pharmacie du quartier pour leur demander le N° de téléphone d'un médecin. J'ai la chance de tomber sur une personne qui parle le français et me propose de m'accompagner au centre médical. Elle a la gentillesse de faire les démarches administratives et je leur demande qu'un médecin passe au domicile. On me répond: "il faut qu'il vienne au centre" le seul médecin du centre ne se déplace pas!! mais en plus, j'apprends qu'aucun médecin , en Espagne, ne se déplace à domicile (Je suis ahurie).  On me demande donc de revenir avec mon mari. Malheureusement, mon mari n'était pas en état de sortir du lit, donc pas vu de médecin, je l'ai soigné avec mes propres moyens.
Mais plus grave encore, il retombe malade un mois plus tard, d'ordre urologique, il est pris de saignements dans les urines, il prend contact avec son urologue (en France) qui lui indique des conseils et le rassure que ce n'est pas grave, avec son cardiologue car mon mari est sous anti-coagulant.  Trois jours se passent, et là il reste bloqué ne peut plus uriner, un violent mal de ventre se déclare et s'amplifie. On se rend au centre médical, personne pour l'accueillir. J'avais repéré une clinique privée "scandinave", surprise, tout était fermé, on me dit qu'elle ouvre vers 15h ou 16h. Cette clinique se trouve au milieu d'un complexe hôtelier à Gran Alcant, je leur  demande que l'on m'appelle une ambulance en urgence. Mon mari se tord de douleurs n'est plus en mesure de tenir debout. Il est 14h, nous attendrons jusqu'à 15h15 pour une 1ère prise en charge en ambulance  (et quelle ambulance...) qui nous dirige vers le CHU d'Elché. A 15h41, on lui prend sa tension, puis plus personne ne viendra le voir. La galère continue  Il restera 3 H en souffrance, limite à en perdre connaissance, sans qu'un médecin, le soulage. Les échanges sont compliqués, nous ne parlons pas espagnol, ce qui les agace énormément car on leur faisait perdre leur temps.... Apparemment pas d'interprète dans l'hôpital!!  Il ne sera pas hospitalisé mais un rapatriement sanitaire en avion, vers la France. La jeune médecin qui l'avait reçu préconisait un retour (1600kms) avec notre voiture, mon mari portait une sonde urinaire. Ce médecin, à sa sortie de l'hôpital n'avait même pas prévu,  de fauteuil roulant pour aller jusqu'à la sortie , ni d'appeler une ambulance pour rentrer.  Conclusions: Je n'aurais jamais penser que l'Espagne proche de la France dans beaucoup de domaines, n'était pas au top sur le plan médical. Nous étions venus pour 4 mois pour nous rendre compte si on pourrait venir nous y installer; Cette expérience malheureuse nous laisse perplexe, et je voulais vous la raconter après que la colère soit retombée, pour mettre en garde ceux qui ont l'intention de sauter le pas. Le soleil nous attire certes, mais quand on a des problèmes de santé, ils sont à mettre aussi,  dans le package expatriation.


Bonjour
Je regrette que vous ayez connu ce genre de situation mais les soins médicaux en Espagne ne sont pas pire qu'ailleurs et on ne peut pas tirer de conclusion sur un cas comme le vôtre. Mais je peux comprendre votre réaction.

Déjà, il faut savoir qu'en cas de problème de santé vous pouvez appeler le 112 et là on vous orientera sur un médecin qui parle votre langue, si vous ne parlez pas espagnol.

Et le médecin décidera d'envoyer ou non une ambulance en fonction de l'état du patient.

En France, on a la chance d'avoir SOS Médecins ou des médecins qui se déplacent à domicile. En Espagne, ça ne fonctionne pas de la même façon.

Je crois qu'une des premières choses à faire quand on arrive dans un autre pays c'est de se renseigner sur ce qui existe comme hôpital ou centre médical à proximité de son domicile quitte à faire un repérage pour savoir où se rendre le jour où il y a un problème. Et savoir comment ça fonctionne. Dans les hôpitaux publics on est censé parler espagnol ou être accompagné d'un traducteur si ce n'est pas le cas. Certains établissements privés ont des équipes de traducteurs mais si vous n'avez pas d'assurance privée ça risque de vous coûter cher.

Il faut effectivement tout mettre dans la balance quand on veut sauter le pas. Reste à savoir si cette expérience malheureuse vous fera renoncer à votre projet ou pas. 😉

Cordialement
Patricia

En France, du côté de Maubeuge, non seulement les médecins ne se dérangent pas au domicile des patients, mais catastrophe si votre médecin titulaire prend sa retraite sans être remplacé ! La plupart des médecins ne prennent plus de nouveaux patients et si dans mon coin ce n'est pas la grande ville, ce n'est pas non plus la campagne.
Côté urgence, 5 expériences espacées de 5 ans pour 3 personnes différentes, 2 en Belgique, 1 France et 2 en Espagne :
1°) Belgique, C.H. Jolimont-Site Lobbes : 4 heures avant prise en charge, sortie 7 heures après notre arrivée.
2°) Belgique, C.H. Jolimont-Site Lobbes : prise en charge immédiate, sortie 2h30 après notre arrivée en ambulance suite à une perte très courte de connaissance en France à Marpent.
3°) France, Centre hospitalier de Sambre-Avesnois Maubeuge 5 heures avant prise en charge, sortie 6 heures après notre arrivée.
4°) Espagne, Hospital Universitario Virgen de la Victoria Malaga 4 heures avant prise en charge, sortie 7 heures après notre arrivée.
5°) Espagne, hôpital (tout nouveau) de Alta Resolución Valle del Guadalhorce (12 kilomètres de Coín) 45 minutes avant prise en charge, sortie 1h30 après notre arrivée.

Je pense que les situations sont comparables en Belgique, en France et en Espagne, mais que certains préjugés peuvent influencer le jugement sur la qualité des soins !

Un petit rappel : En cas d'urgence absolue, essayer de conserver son sang-froid et faire le 112, quel que soit le pays !

Je suis assez d'accord avec Patricia qui a dit avec des mots plus gentils ce que je pense. Autre chose il faut savoir aussi que en France 🇫🇷 il n'y a pas plus de traducteurs dans les hôpitaux que en Espagne 🇪🇸 !!!! Et je pense que la moindre des choses quand on va dans un pays c'est d'essayer de parler la langue au lieu de reprocher aux autres de ne pas parler la sienne !!!

Pour info, l'hôpital privé de Elche (IMED) a bien au moins une personne pour la traduction française, elle m'a aidé lors d'un passage.

Et, sur la côte, il est rare de ne pas trouver au moins un médecin dans un hôpital parlant l'anglais.

Merci à tous pour vos messages. 
A travers mon message, je voulais tout simplement signaler et mettre en garde (on n'est pas un cas isolé) les personnes qui auraient l'intention de séjourner en Espagne. Je reconnais avoir omis d'appeler le 112,  étant sûre à cette heure là (14h) de trouver un médecin au centre médical (gran alcant) et de le soulager de ses douleurs atroces. Cette situation que nous avons vécue aurait été mieux comprise en étant en pleine campagne espagnole.
Nous voyageons beaucoup depuis  dix ans et, ayant un mari de santé fragile, j'ai toujours privilégié les grandes villes aux zones désertiques et les quelque fois que c'est arrivé, nous n'avons jamais  eu de soucis.   Je n'avais donc pas à m'inquiéter en étant près d'Alicante où résident beaucoup de français et de belges;
Pour votre info: en France, systématiquement les hôpitaux  font appel à un traducteur si l'urgentiste ne parle pas la langue du patient. (En Espagne, pas de médecin-urgentiste).
mais si on devait y retourner, je prendrais toute les garanties nécessaires avant de partir, sinon comme certains le disent sur le forum "restez chez vous".   On habite en France (Bretagne), pour l'instant on a de  la chance on y est bien soigné, pas de désert médical, mais comme partout de l'attente certains jours aux urgences.

Merci Alain L, j'en prends note, mais avec une carte européenne,  est-on couvert?

Pour répondre à Bruno 60: Il est évident quand on envisage de s'installer dans un pays, on commence par apprendre la langue et on s'intéresse quelque peu aux démarches administratives  et de santé, seuls les baroudeurs partent avec leur sac à dos, mais on a passé l'âge......

Bonjour Kigen,

Nous habitons à La Herradura en Andalousie ( Almunecar ) dans la salle d'attente du centro de salud il y a un numéro de téléphone , qui doit exister dans les autres régions , qui donne accès à un traducteur.......même en Polonais si vous le souhaitez...

Cdt,
Jean

Bonsoir Jeandelillois
Merci pour votre info. Je ne sais pas si on repartira de si tôt en Espagne, mais je m'y rendrai pour relever le No s'il en existe un.
Cdt
Kigenn56

Tout simplement appeler les  Urgences... 112....je parle par expérience... ÇA MARCHE!

Kigenn56 a écrit:

...mais avec une carte européenne,  est-on couvert?....


Dans un hopital privé, tu paies d'abord, et vois après avec tes assurances.

La carte europénne est valable dans les hôpitaux publics, bien entendu, c'est là où on t'emmeneras si tu appelles le 112.

Il est par ailleurs possible que l'on t'emmène dans un privé, si par exemple le public était saturé, mais cela fonctionne alors comme le public.

Je ne dirais pas plus que : lisez les avis sur Internet des patients qui sont passés par le CHU d'Alicante notamment et celui de Benidorm, cette dernière ville regorgeant d'étrangers de toutes nationalités.
C'est édifiant et cela vous en apprendra beaucoup je pense.

Anne-Marie1953 a écrit:

Bonsoir,
pas tout à fait d'accord avec vous, je suis seule et depuis trois ans en Espagne, tout n'a pas été facile au départ au niveau administratif mais pas plus compliqué qu'en Belgique ou en France quand il s'agit  d'admiNistrations, côté médical, personnellement j'ai pris une assurance, en cas de problème je peux aller chez des médecins et cliniques qui font parties de mon assurance et comme dans tous les pays il y a des bons et des moins bons médecins....
il est certain que se débrouiller en espagnol est important, je prends toujours des cours, petit à petit je me débrouille de mieux en mieux, il faut aussi voir les côtés positifs, la vie moins stressante, il'y a le soleil, la vie moins est chère.
Côté amis, en trois ans je me suis fais un beau cercle d'amis et nous nous aidons les uns et les autres quand c'est nécessaire...
Voilà mon point de vue, si vous n'êtes pas certains, louez quelques mois pour vous faire une idée.
Bonne soirée


Sachez quand même que la Belgique est en 4ème position pour les soins de santé (OMS) derrière la Suisse, la Hollande et la Suède. Je n'ai pas vu l'Espagne dans la liste.

Silvie123 a écrit:
Anne-Marie1953 a écrit:

Bonsoir,
pas tout à fait d'accord avec vous, je suis seule et depuis trois ans en Espagne, tout n'a pas été facile au départ au niveau administratif mais pas plus compliqué qu'en Belgique ou en France quand il s'agit  d'admiNistrations, côté médical, personnellement j'ai pris une assurance, en cas de problème je peux aller chez des médecins et cliniques qui font parties de mon assurance et comme dans tous les pays il y a des bons et des moins bons médecins....
il est certain que se débrouiller en espagnol est important, je prends toujours des cours, petit à petit je me débrouille de mieux en mieux, il faut aussi voir les côtés positifs, la vie moins stressante, il'y a le soleil, la vie moins est chère.
Côté amis, en trois ans je me suis fais un beau cercle d'amis et nous nous aidons les uns et les autres quand c'est nécessaire...
Voilà mon point de vue, si vous n'êtes pas certains, louez quelques mois pour vous faire une idée.
Bonne soirée


Sachez quand même que la Belgique est en 4ème position pour les soins de santé (OMS) derrière la Suisse, la Hollande et la Suède. Je n'ai pas vu l'Espagne dans la liste.


En 4ème...??? soit je vois mal ou c'est vous.......voici le classement 2018 , la Belgique est 21ème et l'Espagne.....7ème.....

https://www.sangonet.com/FichActuaInter … ntOMS.html

Je plussoie... Je vois la même chose que Jean  :D

Chrystel a écrit:

Je plussoie... Je vois la même chose que Jean  :D


Ouf........je pensais voir mal....... :top:

Chrystel a écrit:

Je plussoie... Je vois la même chose que Jean  :D


Sauf que le classement que vous avez vu date du 21 JUIN 2000 !

A regarder plus attentivement vous et votre "CHER  JEAN"  la date sous le tableau !

Il faudrait peut-être voir l'ophtalmo !

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Rapport sur la santé dans le monde
Rapport sur la santé dans le monde
Rapports précédents
L'OMS évalue les systemes de santé dans le monde
L'Organisation mondiale de la Santé a procédé à la première analyse des systèmes de santé effectuée dans le monde. Cinq indicateurs de performance sont utilisés pour mesurer les systèmes de santé des 191 Etats Membres. L'analyse conclut que la France fournit les meilleurs soins de santé généraux, suivie notamment de l'Italie, de l'Espagne, d'Oman, de l'Autriche et du Japon.

Les résultats sont publiés aujourd'hui, 21 juin, dans le Rapport sur la Santé dans le Monde 2000 - Pour un système de santé plus performant.

Aux Etats-Unis, le système de santé absorbe une part plus importante du produit intérieur brut que dans tout autre pays, mais sa performance le place en 37ème rang. Le Royaume Uni, qui consacre seulement six pour cent de son PIB aux services de santé, se place au 18ème rang. Plusieurs petits pays - Saint Marin, Andorre, Malte et Singapour se situent immédiatement derrière l'Italie, qui occupe la deuxième place.

Pour le Directeur général de l'OMS, le Dr Gro Harlem Brundtland: "Le principal message qui émane de ce rapport est que la santé et le bien- être des populations dans le monde dépendent étroitement de la performance de leurs systèmes de santé. Or la performance fluctue sensiblement, même entre des pays qui ont des niveaux comparables de revenu et de dépenses de santé. Il est essentiel que les décideurs comprennent les raisons sous-jacentes à cela pour pouvoir améliorer la performance de leurs systèmes, et la santé des populations."

Le Dr Christopher Murray, Directeur du Programme mondial OMS, Bases factuelles à l'appui des politiques de santé, dit: "Malgré les progrès importants accomplis ces dernières décennies, la quasi-totalité des pays exploitent incomplètement les ressources dont ils disposent. Il en résulte de très nombreux décès et incapacités évitables, des souffrances inutiles, des injustices, des inégalités et le non-respect du droit fondamental de l'être humain à la santé."

Partout, ce sont les pauvres qui pâtissent le plus des insuffisances des systèmes de santé et, en l'absence de protection financière contre la maladie, indique le rapport, ils s'appauvrissent davantage.

"Les pauvres sont traités avec moins de respect que les autres, ils sont moins à même de choisir les prestataires de services et ils sont soignés dans des conditions moins satisfaisantes," dit le Dr Brundtland. "En payant de leur poche pour améliorer leur santé, ils deviennent seulement plus pauvres."

Les principales lacunes de nombreux systèmes de santé citées par le Rapport sur la santé dans le monde sont les suivantes:

De nombreux ministères de la santé privilégient le secteur public aux dépens du secteur privé des soins de santé, qui est souvent beaucoup plus important
Dans de nombreux pays, certains médecins, sinon la totalité, travaillent simultanément pour l'Etat et à titre privé. Cela revient finalement à faire subventionner une médecine libérale non officielle par le secteur public
De nombreux gouvernements laissent subsister un "marché noir" de la santé, où la corruption généralisée, les paiements illicites, le cumul d'emplois et autres pratiques illégales sévissent. Ce marché noir, qui est lui-même le produit du dysfonctionnement des systèmes de santé et du faible revenu des agents de santé, fragilise davantage les systèmes.
De nombreux ministères de la santé négligent de faire appliquer les règles qu'ils ont eux-mêmes édictées ou qu'ils sont censés mettre en vigueur dans l'intérêt public.
Selon le Dr Julio Frenk, Directeur exécutif, Bases factuelles et information à l'appui des politiques de santé à l'OMS: "En indiquant ce qui fonctionne par rapport à ce qui ne fonctionne pas, nous pouvons aider les pays à s'inspirer de leurs expériences mutuelles et à améliorer ainsi la performance de leurs systèmes de santé."

Le Dr Philip Musgrove, rédacteur en chef du rapport, déclare: "L'étude de l'OMS montre qu'il ne s'agit pas simplement de savoir combien vous investissez au total ni où vous situez vos installations. L'important est le dosage des apports - par exemple si vous avez le nombre voulu d'infirmières pour un médecin."

La plupart des pays les plus mal classés sont en Afrique sub-saharienne où l'espérance de vie est faible. Le VIH et le SIDA sont d'importantes causes de maladie. Dans un grand nombre de ces pays, l'épidémie de SIDA ramène à 40 ans ou moins l'espérance de vie en bonne santé des nourrissons nés, ou qui naîtront, en l'an 2000.

L'une des principales mesures recommandées aux pays dans le rapport est la couverture d'un pourcentage maximum de la population par l'assurance-maladie. L'OMS estime préférable, dans la mesure du possible, le prépaiement des soins de santé, que ce soit sous la forme d'impôts ou de cotisations à un régime d'assurance ou à la sécurité sociale.

Tandis que les dépenses de santé privées ne représentent actuellement que de 25 pour cent en moyenne dans les pays industrialisés grâce à la couverture de santé universelle (sauf aux Etats-Unis où elles sont de 56%), en Inde, les familles paient généralement 80 pour cent de leurs dépenses de santé de leur poche lorsqu'elles se font soigner.

"Tous les pays auront particulièrement avantage à faire en sorte que le plus grand pourcentage possible de leurs habitants les plus pauvres soient assurés," dit le Dr Frenk. "L'assurance protège les gens contre les effets catastrophiques de la maladie. Dans un grand nombre de pays, nous constatons que les pauvres dépensent une part plus importante de leur revenu pour se soigner que les riches."

Dans de nombreux pays où le filet de sécurité qu'est l'assurance-maladie n'existe pas, de nombreuses familles doivent débourser plus de 100 pour cent de leur revenu pour se faire soigner en cas d'urgence. En d'autres termes, la maladie les contraint à s'endetter."

L'OMS a innové en concevant le cadre d'évaluation de la performance des systèmes de santé, cette technique n'ayant encore jamais été appliquée aux systèmes de santé. Pour chaque pays, elle compare le système à ce que les experts estiment être le maximum réalisable avec le niveau de ressources dont dispose ce pays. Elle mesure également les réalisations du système de chaque pays par rapport à celles d'autres pays.

Le système d'évaluation de l'OMS repose sur cinq indicateurs: niveau de santé général de la population; inégalités (ou disparités) de santé dans la population; degré général de réactivité du système de santé (satisfaction des malades conjuguée au bon fonctionnement du système); distribution de la réactivité dans la population (satisfaction des personnes de niveaux économiques divers vis-à-vis des services fournis par le système de santé); et répartition de la charge du financement du système de santé au sein de la population (qui assume les coûts).

"Nous avons créé un nouvel instrument de mesure de la performance," dit le Dr Murray." Dans les années à venir, lorsque nous l'aurons affiné et que nous aurons renforcé les données brutes utilisées pour effectuer ces mesures, nous pensons que cet instrument servira de plus en plus aux gouvernements à améliorer leur système de santé."

D'autres résultats figurent dans le rapport annuel de l'OMS:

En Europe, les systèmes de santé de pays méditerranéens tels que la France, l'Italie et l'Espagne sont mieux classés que les autres pays du continent. La Norvège, au 11ème rang, est le premier parmi les pays scandinaves.
La Colombie, le Chili, le Costa Rica et Cuba sont les mieux classés des pays d'Amérique latine - aux 22ème, 33ème, 36ème et 39ème rangs, respectivement.
Singapour est au 6ème rang, seul pays d'Asie, hormis le Japon, à figurer parmi les 50 premiers pays.
Dans le Pacifique, l'Australie est classée 32ème et la Nouvelle-Zélande 41ème.
Au Moyen-Orient et en Afrique du Nord, de nombreux pays sont bien classés: Oman occupe la 8ème place mondiale, l'Arabie saoudite la 26ème, les Emirats arabes unis la 27ème et le Maroc la 29ème.
En 1970, le système de soins de santé d'Oman n'était pas performant. Le taux de mortalité infantile était élevé. Grâce à d'importants investissements publics, la performance du système a été améliorée. "La réussite d'Oman témoigne des énormes progrès qui peuvent être accomplis en relativement peu de temps," dit le Dr Murray.

Les informations contenues dans le rapport de l'OMS permettent aussi de classer les pays en fonction des différents éléments de l'indice de performance.

Réactivité: Les pays dont le système de santé répond le mieux aux attentes de la population sont les Etats-Unis d'Amérique, la Suisse, le Luxembourg, le Danemark, l'Allemagne, le Japon, le Canada, la Norvège et la Suède. Ces pays sont tous des pays industrialisés avancés, certains éléments de la réactivité étant étroitement liés à la disponibilité de ressources. Nombre de ces pays ont en outre été parmi les premiers à prendre en compte la capacité de leur système de santé à répondre aux attentes de la population.

Equité de la contribution financière: Lorsque l'OMS a mesuré l'équité de la contribution financière aux systèmes de santé, l'ordre de classement des pays a changé. La mesure repose sur la fraction de la capacité de paiement d'un ménage (revenu moins les dépenses alimentaires) consacrée aux soins de santé (y compris les impôts, les cotisations à la sécurité sociale et à un régime d'assurance privée et les paiements directs). La Colombie est au premier rang dans cette catégorie, devant le Luxembourg, la Belgique, Djibouti, le Danemark, l'Irlande, l'Allemagne, la Norvège, le Japon et la Finlande.

La Colombie arrive en tête parce qu'une personne dont le revenu est faible pourra payer l'équivalent de un dollar par an pour se soigner, tandis qu'une personne qui a un revenu élevé paie 7,6 dollars.

Les pays où le financement du système de santé est le plus injuste sont les suivants: Sierra Leone, Myanmar, Brésil, Chine, Viet Nam, Népal, Fédération de Russie, Pérou et Cambodge.

Le Brésil, pays au revenu moyen, est en mauvaise place dans ce tableau parce que sa population doit débourser des sommes importantes pour se faire soigner. Cela signifie qu'un grand nombre de ménages dépensent une fraction importante de leur revenu (après les dépenses alimentaires) pour les soins de santé. La même explication vaut pour l'équité du financement du système de santé du Pérou. La raison de la mauvaise place de la Fédération de Russie est vraisemblablement liée à la crise économique des années 90. Le gouvernement a été amené à réduire sensiblement ses dépenses de santé, ce qui a entraîné une augmentation des paiements directs.

En Amérique du Nord, le Canada est classé comme le pays qui a le mécanisme de financement du système de santé le plus juste - au rang 17-19, tandis que les Etats-Unis sont au rang 54-55. Cuba occupe la meilleure place parmi les pays d'Amérique latine et des Caraïbes, au rang 23-25.

Le rapport indique clairement les raisons du bon classement d'un système de santé par rapport aux éléments servant à mesurer la performance, comme suit.

Niveau de santé général: Un bon système de santé contribue avant tout à améliorer la santé. Pour évaluer l'état de santé général de la population et donc pour mesurer le degré de réalisation de l'objectif de bonne santé, l'OMS a choisi de mesurer l'espérance de vie en incapacité (DALE). Cette mesure présente l'avantage d'être directement comparable à l'espérance de vie et elle est facile à comparer entre les populations. Le rapport fournit une estimation de l'espérance de vie en incapacité pour tous les pays. Elle est estimée à 70 ans ou plus dans 24 pays, et à 60 ans dans plus de la moitié des Etats Membres de l'OMS. A l'autre extrême, dans 32 pays, l'espérance de vie en incapacité est estimée à moins de 40 ans. Entre autres causes à cela, beaucoup de ces pays sont gravement affectés par l'épidémie de VIH/SIDA.

Distribution de la santé dans les populations: Protéger ou améliorer l'état de santé moyen de la population ne suffit pas si, en même temps, les inégalités s'aggravent ou restent marquées parce que les améliorations profitent surtout à ceux qui sont déjà en meilleure santé. Il incombe aussi au système de santé d'essayer de réduire les inégalités en donnant la priorité aux mesures destinées à améliorer la santé des plus démunis, partout où ces inégalités résultent de maladies contre lesquelles des interventions sont possibles. L'objectif de l'amélioration de la santé, en réalité, est double: il s'agit à la fois d'atteindre le meilleur niveau de santé moyen possible -qualité- et de réduire au maximum les écarts entre les personnes et entre les groupes -équité. Un progrès sur l'un de ces deux plans, sans changement dans l'autre, constitue une amélioration.

Réactivité: La réactivité comprend deux grands volets: a) respect de la personne (dignité, confidentialité et autonomie des personnes et des familles concernant les décisions relatives à leur propre santé); b) attention accordée au client (rapidité de la prise en charge, accès aux réseaux d'aide sociale pendant les soins, qualité de l'environnement et choix du prestataire).

Répartition du financement: Les moyens qui existent de recueillir les ressources nécessaires au financement d'un système de santé sont plus ou moins bons selon qu'ils favorisent ou non une répartition équitable de la charge financière. Un financement équitable, comme l'expression l'indique, dépend seulement de la répartition. Il ne concerne pas le montant total des ressources ni la façon dont les fonds sont utilisés. Les objectifs du système de santé ne prévoient pas un niveau particulier de dépenses totales, ni en termes absolus ni par rapport aux recettes. Quel que soit le niveau des dépenses, en effet, il existe d'autres moyens possibles d'utiliser les ressources consacrées à la santé. Le niveau des finances à allouer au système de santé est un choix social - et il n'y a pas de réponse unique. Le rapport laisse néanmoins entendre que les pays qui dépensent moins de 60 dollars environ par personne et par an pour la santé constatent que leur population ne peut accéder aux services de santé fournis par un système de santé performant.

Les systèmes de santé qui répondent à ces critères s'acquittent de certaines fonctions. Ils créent des ressources humaines par l'investissement et la formation, ils dispensent des services, ils financent toutes ces activités. Ils administrent l'ensemble des ressources et des pouvoirs qui leurs sont confiés. En mettant l'accent sur ces quelques fonctions universelles des systèmes de santé, le rapport fournit les données factuelles qui aideront les décideurs dans leurs choix pour améliorer la performance des systèmes de santé.

Le Rapport sur la santé dans le monde 2000 (1) comprend un message du Directeur général de l'OMS, un résumé, six chapitres et des annexes statistiques. Les titres des chapitres sont les suivants: "Pourquoi les systèmes de santé sont-ils importants?", "La performance des services de santé est- elle bonne?", "Services de santé: sont-ils bien choisis et bien organisés?", "Quelles sont les ressources nécessaires?", "Qui finance les systèmes de santé?" et "Comment protéger l'intérêt général?"


DERNIER DE  LOMS
A CE JOUR L ESPAGNE ET 3 POSITIONS

Silvie123 a écrit:
Chrystel a écrit:

Je plussoie... Je vois la même chose que Jean  :D


Sauf que le classement que vous avez vu date du 21 JUIN 2000 !

A regarder plus attentivement vous et votre "CHER  JEAN"  la date sous le tableau !

Il faudrait peut-être voir l'ophtalmo !


Pas vu la date mais à vrai dire peu importe car quoi qu'on dise sur la santé vous êtes toujours prête à bondir.
Et votre tableau actuel de classement il est où?
J'ai vraiment du mal à vous croire sur votre bonne parole vu que c'est toujours la même rengaine avec vous:
On aura beau témoigner de bonne expérience, vous campez sur vos positions, on se fait traiter de bisounours et vous faites preuve d'une parfaite mauvaise foi sur la qualité des soins en Espagne.

Pour aider à la discussion initiée par Kigenn56, je lui recommanderais de ne jamais oublier ce numéro 112 , valable dans  les 28 pays de l'Union Européenne, et qui vous permet de communiquer dans votre langue pour bien exposer la situation du malade. Il est évident que lorsqu'on décide d'aller s'installer dans un pays étranger  , la première précaution est de bien s'informer sur les démarches à accomplir , et ce dans tous les domaines , santé y compris. Avec la Carte Européenne d'Assurance Maladie, les soins sont gratuits dans les établissements publics , ou remboursables dans le Privé suivant votre Assurance. Si l'on décide de s'installer définitivement il est préférable d'obtenir la carte S.I.P auprès des services de Sécurité Sociale , qui vous donnera accès gratuitement à tous les soins dans les centres médicaux de sécurité sociale ou à l'hôpital public, ainsi que pour les prescriptions de médicaments ( pour certains il vous restera à payer un 10%). Enfin , la première urgence c'est d'acquérir un vocabulaire de base  minimum pour exprimer ses besoins et ses problèmes de santé, surtout lorsque l'on arrive à un âge de plus grande fragilité , après tant d'années de travail dans sa vie. C'est par ailleurs un bon exercice de mémoire que d'apprendre ces premiers rudiments d'une conversation dans la langue du pays , je vous recommanderais pour cela le site internet " espagnolfacile.com", qui vous donnera gratuitement des leçons...et des exercices qui feront beaucoup de bien aux neurones menacés par l'usure. Bien cordialement à vous tous

Une autre astuce est d'établir par écrit un topo complet concernant sa santé (identité, antécédents, allergies, traitements en cours etc) Je l'ai en français, anglais (révisé par un de mes médecins) et espagnol (révisé par une amie espagnole professionnelle de santé) pour tous mes voyages.
Toujours avoir cette feuille avec soi. C'est utile si on ne parle pas la langue. Ça peut être utile aussi dans d'autres circonstances, par exemple si son état ne permet pas de s'exprimer.

Le dernier classement Bloomberg en date de Septembre 2018 :
Lire https://www.bloomberg.com/news/articles … ore-at-top
En français https://lepetitjournal.com/madrid/lespa … nde-240526
*************** 19 septembre 2018 à 16:00
https://lepetitjournal.com/sites/default/files/inline-images/syst%C3%A8me%20sant%C3%A9%20espagne%202.PNG

Chrystel a écrit:
Silvie123 a écrit:
Chrystel a écrit:

Je plussoie... Je vois la même chose que Jean  :D


Sauf que le classement que vous avez vu date du 21 JUIN 2000 !

A regarder plus attentivement vous et votre "CHER  JEAN"  la date sous le tableau !

Il faudrait peut-être voir l'ophtalmo !


Pas vu la date mais à vrai dire peu importe car quoi qu'on dise sur la santé vous êtes toujours prête à bondir.
Et votre tableau actuel de classement il est où?
J'ai vraiment du mal à vous croire sur votre bonne parole vu que c'est toujours la même rengaine avec vous:
On aura beau témoigner de bonne expérience, vous campez sur vos positions, on se fait traiter de bisounours et vous faites preuve d'une parfaite mauvaise foi sur la qualité des soins en Espagne.


Ce n'est pas ma parole, la date est là noir sur blanc et cela m'étonnerait que depuis 18 ans cela n'ait pas changé. CHERCHEZ la date au lieu de vous critiquer !!!  Avec CHER JEAN !!!

Silvie123 a écrit:
Chrystel a écrit:
Silvie123 a écrit:


Sauf que le classement que vous avez vu date du 21 JUIN 2000 !

A regarder plus attentivement vous et votre "CHER  JEAN"  la date sous le tableau !

Il faudrait peut-être voir l'ophtalmo !


Pas vu la date mais à vrai dire peu importe car quoi qu'on dise sur la santé vous êtes toujours prête à bondir.
Et votre tableau actuel de classement il est où?
J'ai vraiment du mal à vous croire sur votre bonne parole vu que c'est toujours la même rengaine avec vous:
On aura beau témoigner de bonne expérience, vous campez sur vos positions, on se fait traiter de bisounours et vous faites preuve d'une parfaite mauvaise foi sur la qualité des soins en Espagne.


Ce n'est pas ma parole, la date est là noir sur blanc et cela m'étonnerait que depuis 18 ans cela n'ait pas changé. CHERCHEZ la date au lieu de vous critiquer !!!  Avec CHER JEAN !!!


Ah mais si c'est bien votre parole, vous affirmez sans donner vos sources.
Capandalousie a trouvé un tableau de septembre 2018
https://www.bloomberg.com/news/articles … ore-at-top
Espagne 3ème, Belgique 38ème.
On attend toujours votre tableau actuel...

Oui enfin ce qui est amusant avec les classements et études, c'est que l'on peut avoir des classements totalement différents. Cela dépend des critères et de l'angle que l'on choisit:

https://fr.april-international.com/fr/s … s-de-sante

Bonjour à tous,

J'ai dû mettre de côté quelques posts hors-sujets et inutiles de cette discussion.

Merci d'avance de revenir sur le sujet de départ lancé par Kigenn56.

Bonne continuation,
Bhavna

DISFONCTIONEMENT ET PARTOUT

https://www.lemonde.fr/sante/article/20 … 51302.html



Patiente morte à l'hôpital Lariboisière : l'AP-HP admet « une série de dysfonctionnements »
A la suite de la mort d'une femme aux urgences le 17 décembre, un rapport met en avant des problèmes structurels, notamment d'effectifs.

Par François Béguin Publié le 14 janvier 2019 à 13h00 - Mis à jour le 14 janvier 2019 à 15h17

Temps de Lecture 3 min.

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Comment une femme de 55 ans, amenée par les pompiers aux urgences de l'hôpital Lariboisière, à Paris, pour des céphalées, dans la nuit du 17 au 18 décembre 2018, a-t-elle pu échapper à la vigilance des soignants et être retrouvée morte dans la zone d'attente de ce service près de douze heures après son admission, sans avoir été examinée par un médecin ?

Je vous comprends bien, Kigenn56 .  Nous sommes résidents depuis 2 ans dans la province d'Alicante.  Nous venons de Belgique et avons constaté que les soins médicaux ne sont pas du tout les mêmes en Espagne.  En effet, aucun médecin ne se déplace, puisque ce sont des employés de l'état.  De plus, ils ne vous auscultent pas, ou très rarement.  Les urgences, il faut être "à la mort" pour que l'on vous prenne au sérieux (cas vécu).  Mon mari, diabétique, n'a toujours pas été orienté vers un spécialiste, puisque ses prises de sang sont bonnes (en Belgique, le spécialiste vérifie les endroits où les piqûres sont administrées, les pieds, la tension, le poids ...) .  De plus, depuis 2 ans, un capteur est implanté dans son bras, dont les frais sont totalement pris en charge par la Belgique et fourni par l'hôpital.  En Espagne, ces capteurs ne se trouvent que sur internet, et d'après mon médecin de famille espagnol, il n'est pas envisageable en Espagne car le capteur n'est pas assez précis.  Quant au nr de téléphone, Jeandelillois donnant accès à un traducteur, pas chez nous à Dolores , mais bien des affiches indiquant que si vous ne parlez pas espagnol, il faut être accompagné d'un traducteur.  Pour un médecin privé, comptez chez nous , +/- 30 €/mois soit 360/an , ce que nous envisageons car la santé n'a pas de prix.  Quant à la carte européenne, étant résidant, je ne suis pas sûre qu'elle puisse être valable dans les hôpitaux espagnols. A essayer ...  Nous avons constaté aussi que les médecins sont agacés quand vous ne les comprenez pas et ce sentiment de leur faire perdre du temps....(je me débrouille pourtant assez bien en espagnol).  Mais, c'est vrai, le soleil est un bon médicament et pour cette raison, nous restons.  Mais je ne tire "plus" un trait sur la Belgique, à cause des soins médicaux.

:) désolée que vous ayez vécue cette mauvaise expérience ,  mais il ne faut pas faire une généralité ,  nous vivons depuis 5ans  en  Andalousie , j'ai un suivi  médical  très lourd et je n'ai jamais vécu cette situation ,je suis même mieux suivi qu'en France  ,des spécialistes  qui font tout ce qu'ils peuvent pour le bien être des patients , pas indifferent  patients  compréhensifs , j'espère que vous ne resterez pas  sur cette mauvaise impression  ,il faut peut être  changez de secteur  (croyez moi vous ne serez pas déçu )

nathjmarc a écrit:

Je vous comprends bien, Kigenn56 .  Nous sommes résidents depuis 2 ans dans la province d'Alicante.  Nous venons de Belgique et avons constaté que les soins médicaux ne sont pas du tout les mêmes en Espagne.  En effet, aucun médecin ne se déplace, puisque ce sont des employés de l'état.  De plus, ils ne vous auscultent pas, ou très rarement.  Les urgences, il faut être "à la mort" pour que l'on vous prenne au sérieux (cas vécu).  Mon mari, diabétique, n'a toujours pas été orienté vers un spécialiste, puisque ses prises de sang sont bonnes (en Belgique, le spécialiste vérifie les endroits où les piqûres sont administrées, les pieds, la tension, le poids ...) .  De plus, depuis 2 ans, un capteur est implanté dans son bras, dont les frais sont totalement pris en charge par la Belgique et fourni par l'hôpital.  En Espagne, ces capteurs ne se trouvent que sur internet, et d'après mon médecin de famille espagnol, il n'est pas envisageable en Espagne car le capteur n'est pas assez précis.  Quant au nr de téléphone, Jeandelillois donnant accès à un traducteur, pas chez nous à Dolores , mais bien des affiches indiquant que si vous ne parlez pas espagnol, il faut être accompagné d'un traducteur.  Pour un médecin privé, comptez chez nous , +/- 30 €/mois soit 360/an , ce que nous envisageons car la santé n'a pas de prix.  Quant à la carte européenne, étant résidant, je ne suis pas sûre qu'elle puisse être valable dans les hôpitaux espagnols. A essayer ...  Nous avons constaté aussi que les médecins sont agacés quand vous ne les comprenez pas et ce sentiment de leur faire perdre du temps....(je me débrouille pourtant assez bien en espagnol).  Mais, c'est vrai, le soleil est un bon médicament et pour cette raison, nous restons.  Mais je ne tire "plus" un trait sur la Belgique, à cause des soins médicaux.


Bonjour,
Voila un msg intéressant et très juste.
Je rentre en Belgique aussi pour être certaine d'être bien soignée !
Des soins au top comme toujours.
Pour info je vais à la clinique où la famille royale se fait soigner.
Bonne journée.

Bonjour à tous,

Je vous informe que nous avons dû mettre quelques posts de côté.

Merci bien,

Priscilla
Equipe Expat.com

je comprends parfaitement votre cas.
Mais il faut savoir qu'en France pour avoir désormais un médecin qui se déplace c'est la galère... En plus quand vous arrivez  dans une nouvelle ville ou région, les médecins ne vous veulent plus car ils sont "surbookés"....
Quand à SOS médecin? Je les ai appelé car ma femme avait 41° de fièvre . Ils sont installés dans un centre médical à 6 km de chez nous et  le long de la voie rapide PERPIGNAN-CANET.
Impossible SOS MEDECIN ne vient pas a CANET PLAGE, mais seulement a CANET VILLAGE (ça se touche ) et je vois le panneau CANET VILLAGE (qui n'existe d'ailleurs plus) de ma fenêtre....

Comme pour vous, on m'a demandé de me déplacer avec elle, ou d'aller à l'hôpital, ce qui garantie  6h minimum d'attente!!!

Voilà également ou nous en sommes...

D'après vos interventions, j'en conclus que si on a une pathologie pré-existante, mieux vaudrait prendre une mutuelle espagnole, qui dirige vers un service de santé privé.

Je vais me contenter du service public, mon médecin traitant en France n'a pas dû me vois depuis 3 ans et encore c'était pour une analyse de sang de contrôle...

vous avez eu raison de partager votre mésaventure, et ce n'est pas pour autant que je critique l'administration espagnole et le suivi médical;
mais oui il faut bien réfléchir avant de partir vivre dans un pays étranger ; la maîtrise de la langue est, pour moi, primordial. Effectivement, nous n'avons pas toujours en France un interprète espagnol (cependant on cherche à trouver un interprète)  mais notre système de soin est très correct et bien souvent les Espagnols (les Portugais aussi) qui ont vécu en France et sont repartis vivre dans leur pays, reviennent se soigner en France. Eux mêmes reconnaissent que les soins sont bien meilleurs en France et surtout pour les urgences.
je comprends aussi qu'à un certain âge il est difficile d'apprendre une nouvelle langue;  on ne met pas assez l'accent sur les forums concernant la langue étrangère;  Nous, Français, nous reconnaissons ne pas maîtriser les langues étrangères; et j'ai vu que les espagnols étaient idem que nous,
oui j'ai constaté plusieurs fois qu'ils étaient très agacés d'entendre parler français; mais bon ... tout n'est pas à jeter en Espagne

Agacé d'entendre parler Français???  je suis étonné, sauf dans les regions  frontalières et encore. je vis a la Frontière dans le 66.
Par contre je peux vous garantir, car je reviens de deux mois a Malaga qu'ils sont envahis par les Anglais  et j'ai trouve pénible que l'on s'adresse moi en Anglais que les restaurants aient leurs cartes en Anglais etc etc...  Le matin  a part la pinte de biere difficile de trouver autre chose.. lol  ( j'exagère c'est vrai ). 
Parler Espagnol( ou essayer) est la première des corrections vis a vis de ceux qui nous reçoivent.  Contrairement a ce que l'on laisse croire, ce n'est pas facile.  J'essaie depuis 7 mois et à 74 ans c'est dur, mais j'avance....
L'Espagne est magnifique , on s'y sent bien et on y vit bien . les soins sont bons avec des problèmes c'est sur... mais la France est elle parfaite.?   Ici les gens de mon département vont en Espagne pour les soins dentaires ophtalmologiques..

Chanceux que vous êtes, Patrice... Grâce à l'apprentissage de l'espagnol, votre cerveau crée des neurones ou en tout cas réactive pas mal de connexions  :top:
J'ai commencé à apprendre le croate il y a 3 ou 4 ans juste pour cette raison.
L'espagnol est plus facile parce que c'est une langue latine comme le français, mais c'est tout de même un effort à faire pour le parler correctement.

Concernant les Anglais, je vis dans une région où on a été anglais pendant 3 siècles, on a réussi à les chasser, mais ils sont revenus pacifiquement en venant passer leur retraite ici  :D 
Pour vous venger, faites comme moi, installez-vous chez eux pour y bosser (bon eux ont une arme secrète pour vous chasser, outre leur climat, leur cuisine est comment dire... différente)  :) .
Donc pardonnez-leur de venir s'installer en Espagne, pensez à ce qu'ils doivent supporter chez eux  :lol:

L'avantage d'avoir un "tronc commun latin" entre français et espagnol est que la plupart des termes de médecine ou pharmacie sont quasi similaires ... c'est un bon exercice  :D

Plus difficile :

https://i.pinimg.com/originals/b3/ad/a8/b3ada8c3e18a33d4854322ab5313f068.png

:lol::lol::lol:

j'ai un beau-frère Anglais... le pauvre..   :lol:

je connais donc un peu.  Bravo pour l'humour et merci cela fait du bien  :thanks:

Enfin si tu dis "estoy constipada", Capandalousie , tu risques de ne pas avoir le bon traitement  :D:joking: