Enquête : plus de 80 % des expatriés ont choisi de rester dans leur pays d’accueil malgré la crise sanitaire

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Publié le 2020-06-12 à 09:36 par Anne-Lise Mty
En pleine crise, Expat.com et APRIL International Care France ont voulu savoir comment les expatriés ont réagi au COVID-19.  Le constat est sans appel : la plupart des expatriés ont choisi de rester dans leur pays d'accueil. En effet, 82 % sont restés à l'étranger et bon nombre d'entre eux ne comptent pas non plus rentrer à l'issue de la crise. Voici ce que révèle l'enquête réalisée auprès de 725 expatriés.

L'enquête a été réalisée au cours des mois d'avril et de mai 2020. 725 expatriés basés partout dans le monde y ont participé. La plupart des répondants étaient de nationalité française (60 %), canadienne, américaine et belge et se trouvaient principalement aux États-Unis, au Portugal, en Thaïlande et en France.

Fait marquant, seuls 18 % sont retournés dans leur pays d'origine au début de la crise. À l'origine de cette décision, une volonté de se rapprocher de leur famille et une plus grande confiance dans le système de santé de leur pays d'origine que celui de leur pays d'accueil.

Quid des 82 % qui ont décidé de ne pas bouger malgré de la crise ? La plupart d'entre eux (21 %) ont indiqué ne pas avoir quitté leur pays d'accueil parce qu'ils s'y sentaient plus en sécurité. D'autres raisons : vouloir rester avec leur famille à l'étranger et ne pas avoir les moyens de rentrer chez eux. Il y a aussi ceux (10 %) qui n'ont pas voulu courir le risque de prendre l'avion.

Certains expatriés ont exprimé le désir de rentrer chez eux une fois les frontières ouvertes. En effet, 38 % des personnes interrogées ont indiqué vouloir rentrer une fois qu'ils pourront voyager en toute sécurité. Pourquoi ? Principalement pour se rapprocher de leur famille, parce que leur visa ou permis de résidence arrive à terme ou parce que leur projet a changé d'une manière ou d'une autre à cause de la crise.

En revanche, 62 % des sondés indiquent qu'ils comptent rester sur place après la crise. Parmi les raisons avancées : le fait d'avoir un emploi stable et une famille dans leur pays d'accueil. Certains y ont aussi une entreprise.

Les expatriés qui ont participé à l'enquête étaient pour la plupart âgés de 18 à 35 ans (38 %) et de 50 à 65 ans (26 %). Avec 46 % de salariés et 11 % de travailleurs indépendants, la part d'expatriés actifs s'avère importante.