Avis de français vivant au Québec

Bonjour ,

Je m'appelle Elodie, j'ai 33 ans et je suis infirmière depuis 11ans.
Avec mon conjoint, après quelques temps à en parler de façon superficielle, nous commençons à envisager sérieusement un départ au Québec.
Nous avons conscience qu'il y a le fantasme et la réalité, que quitter la France parce que nous ne nous retrouvons plus dans la vie qu'elle nous offre (impose !!) peut ne pas suffire, que nous pourrions la regretter ou regretter notre choix. (La trentaine m'a vraiment rendue trop peureuse  :lol: )
Alors c'est pour cela que j'ai besoin de vos avis chers amis français établis au Quebec.

J'aimerais savoir comment et pourquoi vous avez sauté le pas, combien de temps ont duré vos démarches avant le départ (et sous quel statut vous êtes parti), le coût global ? Qu'est ce qui vous a le plus marqué à votre arrivée (en positif ou en négatif...ou les deux),quels sont pour vous les pour et les contre de chaque pays ? Vos difficultés ?
En gros votre ressenti et ce qui fait que vous vous sentiez bien (ou pas) au Quebec. Si un/une infirmier(e) passe par là je veut bien aussi un ressenti niveau professionnel (si infirmier(e) au bloc alors là c'est la cerise sur le gâteau).

J'ai déjà lu et épluché pas mal d'infos , mais rien en vaut le ressenti de quelqu'un ayant vécu ou vivant l'expérience  :)

Je vous remercie d'avance pour vos témoignages.

8 ans ici, rien n est simple et souvent dispendieux en arrivant..
Le coût de la vie : 1 euro=1 $
Le cadre de vie enchanteur
Le climat: faut être prêt et se donner les moyens de vivre même à moins 40.

Notre ressenti..
Sommes arrivés à plus de 40 ans sans craintes financières et ayant vecu pas mal dans le monde. Il fut être prêt et selon les domaines faut être convaincu de repartir de loin..
8 ans plus  tard, cadre dans la recherche et dans l´amelioration continue, nous recommencerions  sans hésiter.
Il faut savoir ce que l'on veut, nous le savions et l'avons trouvé!

J'aime le résumé de Franck Nathalie.
D'après ce que j'ai pu entendre d'expatriés / immigrés, il existe une grande frustration de ne pas être reconnu à sa juste valeur, notamment dans les domaines surprotégés et nécessitant des certificats ou des années d'étude sur place.

Mais toute expérience vaut la peine d'être vécue, même si elle est courte ou se solde sur un échec. C'est dans l'adversité que l'on apprend le plus.