J'ai trouvé cette frilosité à employer des EAD contradictoire par rapport au marché du travail (tu peux être virer du jour au lendemain). Les américains au final, n'aime pas l'instabilité.
J'ai eu beau expliqué ma situation, si tu ne rentre pas dans les petites cases des recruteurs, ca ne passe pas. Et pour se protéger, on va te sortir que tu n'as pas tel ou tel compétence (qui dans mon cas, n'avait pas grand chose à voir avec mon métier, comme par ex, coder.)
Par contre, pour faire de l'associatif, j'ai toujours été la bienvenue pour faire du graphisme ou de la photographie.
Donc comme le dit Ben entre :
- la date butoir de l'EAD,
- le marché local,
- le niveau d'anglais / connaissance de la culture d'entreprise / américaine
- les renouvellements d'EAD qui peuvent prendre du temps ou ne pas renouvelé,
(je suis restée lors de mon 1er renouvellement 6 semaines sans autorisation de travail, alors que j'avais fait la demande 3 mois avant son expiration - soit le délai légal).
- le recruteur qui te sors que si ton mari se faire virer ou si tu divorces, tu dois retourner en France, et qu'il ne prendra pas le risque d'embaucher quelqu'un ayant une situation instable. On m'a sorti ça même pour contrats de quelques semaines. Quand ça veut pas, ca veut pas hein 
- les agences de staffing "spécialisées" qui veulent te placer pour un salaire horaire qui ne correspond ni à ton niveau d'études ni à ton expérience (aussi j'avais trop de références en français dans mon portfolio... bah oui forcément). Et également, important pour les métiers créatifs, tu dois céder les droits de tes projets aux agences lorsque tu passes par elle. Tu ne peux donc plus présenter les projets sur ton propre portfolio (site, papiers ou social media)
Je préfère prévenir - quand on était dans les démarches de s'installer ici, les amis qu'on avait ici ne nous on jamais dit cela, entre autre parce la plupart des "femmes de" ne travaillent pas.
Quand je suis arrivée, on m'a dit clairement que je ne retrouvais jamais de boulot sous EAD (ou carte verte d'ailleurs) et que je devrais songer à fonder une famille, au moins pour m'occuper.
(c'est connu, on fait des enfants pour s'occuper)
Du groupe de français qu'on connait, je suis la seule à bosser dans ma branche et sous EAD (mais pour cela il a fallu que je m'accroche et choisisse de bosser en freelance).
Je reste cependant persuadée, que si j'étais développeur ou ingénieur IT, trouver un boulot n'aurait posé aucun soucis.