460 000. C'est le nombre d'étudiants étrangers qui foulent le sol britannique toutes les années. Avec la nouvelle stratégie pour l'enseignement supérieur international, cependant, les autorités britanniques espère en voir 600 000 en une année. Pour ce faire, les autorités ont conçu un plan d'action visant à faire du Royaume-Uni une destination plus attrayante pour les étudiants. Le ministère britannique de l'éducation, en collaboration avec le commerce international, a dévoilé ses plans la semaine dernière, selon le site Internet du gouvernement britannique.
Les étudiants de premier et de second cycle seront autorisés à rester au Royaume-Uni pendant six mois post-obtention de leur diplôme. Auparavant, ils n'avaient le droit de séjourner au Royaume-Uni que trois mois sur leur visa d'étudiant une fois leur diplôme en poche. Pour les candidats au doctorat, la permission de séjour post-études durera jusqu'à un an. Le but étant de donner plus de temps à ces étudiants pour se trouver un emploi.
En outre, la nouvelle stratégie prévoit également la mise sur place d'un programme de soutien dans l'exercice de recherche d'emploi et d'envoi de candidature. Les autorités britanniques envisagent également d'affiner les procédures de demande de visa pour qu'elles soient plus accessibles.
«Alors que nous nous préparons à quitter l'UE, il est plus important que jamais de tendre la main à nos partenaires mondiaux et d'investir dans nos meilleurs atouts - cela inclut notre offre en terme d'enseignement supérieure et les étudiants internationaux qu'elle attire», a expliqué le secrétaire à l'Éducation, Damian Hinds. En effet, à cause de l'incertitude qu'a occasionné le Brexit, le Royaume-Uni avait déjà commencé à mettre sur pied plus exercices de communication sur les différents marchés du monde. En janvier de cette année, les statistiques ont démontré que cet effort a porté ses fruits avec une augmentation du nombre de candidats aux universités britanniques.
Dans le cadre de cette nouvelle stratégie, les agences britanniques poursuivront leurs efforts pour accroître la promotion des universités britanniques en dehors de l'Europe et plus particulièrement en Asie, en Afrique et en Amérique latine. Il existe un plan visant à encourager les groupes sectoriels à contribuer au financement de ces campagnes de promotion.
Au même moment, une étude réalisée par London Economics, spécialiste des sciences économiques et des politiques, en collaboration avec le Higher Education Policy Institute et Kaplan International Pathways, spécialisée en programmes pour les étudiants étrangers, a révélé que les étudiants internationaux, de la cohorte 2016/2017 qui sont restés travaillé au Royaume-Uni ont contribué £ 3 173 millions à l'économie britannique sous forme d'impôts sur le revenu, de cotisations de sécurité sociale aux employés, de cotisations de l'employeur aux assurances nationales et de TVA.
