Où se trouvent les opportunités ?
Les pays du golfe, à savoir, les Émirats Arabes Unis, l'Arabie Saoudite, l'Oman, ainsi que Qatar, le Bahreïn et le Koweït sont devenus, depuis bien des décennies, des destinations particulièrement attractives pour les professionnels étrangers de différentes origines. De nombreuses raisons, y compris l'absence de l'impôt sur le revenu, les salaires particulièrement élevés, sans oublier la multitude d'opportunités disponibles, expliquent une telle affluence. Bien que certaines nations comme les Émirats Arabes Unis ou encore l'Arabie Saoudite ont entamé, il y a quelques années, un processus de nationalisation des emplois afin de donner leur chance aux compétences locales, le Moyen-Orient reste un choix judicieux pour ceux qui souhaiteraient poursuivre leur carrière dans un milieu moderne, prometteur et ultra compétitif.
Dubaï, à titre d'exemple, reste la destination de prédilection des professionnels étrangers, suivie d'Abou Dabi. C'est d'ailleurs dans ces villes que se déroulent la plupart des grands projets et où se concentre le besoin de main-d'œuvre. Abou Dabi possède, pour sa part, près de 10% des réserves pétrolières mondiales, ce qui en fait une piste à exploiter. Bien que Dubaï ne soit pas aussi riche en ressources fossiles, elle a su attirer, au fil des années, de nombreuses multinationales qui s'y sont implantées, sans compter le dynamisme de son écosystème entrepreneurial qui représente une véritable mine d'opportunités pour les profils pointus.
L'Arabie Saoudite représente également l'une des économies les plus riches de la région, mais aussi les plus peuplées. Si les autorités se concentrent aujourd'hui davantage sur la « saoudisation » des emplois, il n'empêche que les opportunités sont abondantes pour les professionnels étrangers dans des secteurs comme les banques et la finance, l'éducation, l'industrie pétrolière, ou encore, le commerce et la technologie. L'un des pays les plus riches du monde, le Qatar peut également se targuer des diverses opportunités qu'il offre aux professionnels étrangers notamment dans les domaines du commerce, des services bancaires et financiers, de l'éducation, de la construction, sans oublier les industries pétrolière et du gaz qui sont ses principales ressources. Rappelons que la hausse des prix du pétrole a permis au Qatar d'émerger en tant que l'une des économies les plus prometteuses du monde, sans compter les grands projets d'investissement en cours. La Coupe du monde de football se tiendra d'ailleurs au Qatar en 2022, ce qui s'annonce prometteur pour l'industrie du tourisme et de l'hospitalité. A considérer si vous possédez les compétences requises dans ce domaine.
Comme la plupart des pays du golfe, le Bahreïn possède également une économie centrée sur l'industrie pétrolière et du gaz. En revanche, il s'agit également d'une importante plate-forme pour la finance islamique, sans parler de la demande croissante d'expertise dans des secteurs comme le commerce, le tourisme et le développement d'infrastructures. Grâce à la mise en place de nombreuses zones de libre échange, le pays a su attirer, au cours des dernières années, les filiales de sociétés étrangères qui stimulent aujourd'hui son économie et le marché du travail en conséquence.
Comment se présente le marché du travail au Moyen-Orient ?
Il faut reconnaître que les professionnels étrangers représentent aujourd'hui la plus grande proportion du marché du travail au Moyen-Orient. D'une manière générale, la génie pétrolière, ainsi que les multinationales, la santé, le secteur bancaire, les technologies de l'information et de la communication, ainsi que la gestion de projet, les médias et les relations publiques, et la publicité sont les secteurs jugés porteurs dans l'ensemble du Moyen-Orient. Il existe également dans la plupart de ces pays des opportunités dans le domaine de l'enseignement comme l'on y retrouve de nombreuses écoles internationales, ainsi que des écoles de langues.
Bien entendu, un potentiel candidat étranger doit avoir les compétences particulièrement requises pour mettre toutes les chances de son côté. A titre d'exemple, un professionnel du secteur bancaire doit non seulement avoir une expérience soutenue en matière de services bancaires internationaux mais aussi une expertise en matière de réglementation anti corruption, sans oublier une connaissance du marché local et une bonne maîtrise de l'arabe. Le secteur de la technologie, où la demande de développeurs, d'analystes et de responsables de projet se fait ressentir, nécessite des profils spécialisés en intelligence commerciale, analyse de données, ainsi que les langues de « programming » comme .NET (C#/.ASP), Java, JavaScript, PHP, AngularJS, SQL.
Il existe également dans des pays comme les Émirats Arabes Unis une demande croissante de spécialistes en matière légale, avec de préférence une formation dans des pays occidentaux mais ayant une connaissance des lois et procédures arabes, ainsi qu'une parfaite maîtrise de l'anglais.
Qu'en est-il des avantages et salaires ?
Inutile de vous rappeler que les salaires offerts au Moyen-Orient sont jugés les plus attrayants au monde, sans compter l'absence d'impôt sur le revenu comme indiqué plus haut, en plus de nombreux avantages. En effet, un professionnel étranger se voit offrir, dans la plupart des cas et hormis son salaire, un logement ou la prise en charge des frais, une couverture médicale, la prise en charge de la scolarité de ses enfants s'il est accompagné, ainsi qu'un billet d'avion chaque année pour rendre visite à sa famille dans son pays d'origine. Et même si le logement n'est pas compris dans l'offre, le salaire que vous toucherez sera amplement suffisant pour vous permettre de faire face à la cherté des loyers dans certaines grandes villes comme Dubaï ou Abou Dabi.
Dans l'univers de la finance et de la comptabilité, les salaires vont généralement de 58 900 $ pour un analyste de crédit à 490 500 $ pour un directeur des risques. En ce qui concerne la technologie, un chef de l'information peut toucher jusqu'à 392 400 $ et un chef de la numérisation ayant moins de 10 ans d'expérience jusqu'à 261 600 $. Dans le domaine des ressources humaines, un agent peut toucher entre 30 700 $ et 34 700 par mois tandis qu'un directeur de ressources humaines peut gagner jusqu'à 255 000 $. Dans le milieu légal, un assistant juridique peut toucher entre 45 800 $ et 65 400 $ tandis qu'un responsable juridique peut gagner jusqu'à 425 100 $.
Sources :
