Gérer le mal du pays en Italie

Bonjour à toutes et à tous,

Etre expatrié en Italie est une belle aventure… qui peut aussi s'accompagner de moments de nostalgie.

Quels sont vos conseils pour éviter d'avoir le mal du pays ?

Comment gérez-vous ce sentiment ?

Existe-t-il des endroits en Italie où retrouver des produits ou l'ambiance de votre pays d'origine ?

Partagez avec nous votre expérience.

Merci,

Christine

Je pense qu'il faut s'adapter pleinement accepter d'etre une étrangère parmi des italiens et des italiennes. On peut rencontrer des français en Italie mais le mieux et de regarder la télé italienne de lire des journaux italiens et de connaitre des italiens. Quand je suis nostalgique de mon pays je regarde de sinterviews d'écrivains français sur youtube je m'achète des romans français ou je me cuisine des plats français et cela passe

Pour moi venir en Italie étais un rêve d'enfant mais une fois ici j'ai été confronté à bocou de nostalgie alors je me suis fondu dans la masse. Réussir en Italie c'est un challenge aussi l'Italie est un  très joli pays avec bocou de montagne. .pour la nourriture on s'adapte mais j'adore fais moi même la cuisine   . ciao

Bonjour,

Oui, effectivement, il y a des moments de nostalgie.

Au début, j'étais trés souvent avec des amis Français, et je me "raccrochais" un peu à la France comme ça.
Depuis peu, les choses sont différentes, je travaille avec que des Italiens, j'ai des amis essentiellement Italiens.
A Milan, il y a un groupe de Français qui bouge bien, qui organise des aperitivi.
On n'est jamais vraiment "isolé" . Aprés, il y a le reste, les livres évidemment que je lis, parfois en Français, Skype pour les amis ou la famille, ...

L'expatriation est une étape difficile, surtout mentalement, car c'est vrai que, par exemple manger un plat Français, boire un verre de vin n'est jamais comme en France....

Pour l'instant pour ma part, ça plus été des expatriations courtes de 6 mois à 1 ans donc on ne peut pas dire que j'ai souffert tant que ça du mal du pays. D'ailleurs très intéressant d'écouter les témoignages des autres membres qui sont expatriés depuis plusieurs années !

Moi je ne ressent pas tellement de nostalgie (mais j'ai vécu 25 années aux USA au préalable). Ce qui me manque, ce sont des choses bien précises: les services médicaux et à peu près tous les services que je trouve déplorables ici en Italie. Je trouve que les Italiens ont beaucoup changés en général et ne sont plus aussi sympa qu'avant. (j'ai 65 ans, donc je parle sur de longues années). J'ai une parabole qui me donne des chaînes Belges, Luxembourgeoises et Françaises, donc, cela c'est sympa ! Mon mari, Italien, parle le Français...et lui aussi, après 23 années d'absence trouve que l'Italie a beaucoup changé de manière négative.  Mais, le temps est super agréable et le pays est très beau.

Cela fait 22 ans que j'habite en Italie - à dire vrai, les 8 dernières années passées à travailler dans les Balkans (Serbie, Bulgarie, Turquie, Montenegro, Macédoine) et, à 50 ans, j'ai vécu seulement 15 ans en France de manière intermittente.
Donc, je me sens étranger, une pièce rapportée à peu près partout, hélas, et je vois que et la France et l'Italie se dégradent.

J'habite en Italie depuis presque 30 ans. Je pense qu'il était plus difficile de lutter contre le mal du pays alors: je réussissais rarement à capter Antenne 2, France Inter était inaudible, évidemment pas d'internet, whatsapp et skype et je ne connaissais aucun français. Quand je rentrais en France (rarement) je me jetais sur le fromage, les yaourts (en 1990 ils étaient presque introuvables et très chers)... et j'étais avide d'entendre parler français. Ma mère repartait d'Italie avec huile d'olive, parmesan et jambon de Parme: maintenant elle trouve des pâtes De Cecco même dans son petit supermarché!
Maintenant je me sens presque plus italienne et je parle sans aucun doute mieux italien que français. Ça fait 2 ans que je ne suis pas rentrée en France mais ça ne me manque pas.

Peut-on parler de véritable expatriation pour un français qui va en Italie et vice-versa ?
Le système politico-social change, ça oui.
Mais à l'intérieur même d'un pays, comme le montre Bienvenue au Sud (copie italienne de Bienvenue chez les Chtis"), des gens vivent des transferts comme une expatriation - les collègues vénitiens de ma femme, à Equitalia, vivaient comme un drame une mutation à Naples, un peu comme un exil, disons en Mongolie orientale.

et oui Pierre, sentiment que je partage aussi !