Je parle là des entrées simples, comme touriste, sans droit à travail.
Rappel: les 90j maxis accordés aux entrants ne sont pas un droit naturel mais un maximum. Il est expressément spécifié sur le site du consulat en France que les autorités peuvent réduire ce prazo voire refuser une entrée, qui plus est sans donner de motif.
Je suis arrivé de nuit à Recife, et j'ai été surpris du soin avec lequel les agents de la PF épluchaient les passeports et documents annexes.
Soin vachard dont ont particulièrement "bénéficié" des espagnols pour qui on cherchait la petite bête (mesure de réciprocité, des Brésiliens ayant été fort mal traités à Madrid)
Pour tous, demande de voir le billet de retour et prazo accordé non pour 90j mais peu ou prou pour la durée qui couvrait le voyage.
J'ai pour ma part demandé quelques jours de plus en arguant du fait que je pourrais prolonger et que je souhaitais une marge en cas de problème (avion manqué, maladie, etc), et on m'a donné quinze jours de plus (avec le sourire)... refusés à d'autres (le fait que je parlais portugais et que j'ai pu montrer deux cartes de crédit et que j'ai indiqué avoir 1500 euros a sans doute aidé... NB: on ne m'a pas demandé de les montrer, on m'a fait confiance)
Pour quelques uns qui faisaient un peu "routard clodo"... prazo de seulement 10 jours et indication sèche: "si vous voulez plus, allez à la delegacia central aux heures d'ouverture"
A un type qui râlait: "si ça ne vous plait pas, vous repartez demain"
La question que je me suis posée: est-ce une nouvelle politique? (après tout c'est à peu près comme ça que sont traités les Brésiliens à Roissy) ou bien est ce dû à une grève du zèle des agents, la police fédérale étant en grève au moment de mon arrivée?