Les gilets jaunes

[large]Bientôt encore plus de censure en France ? Mais ce n'est que le début .[/large]

L'actuel projet de loi, qui devrait être débattu à la mi-mai à l'Assemblée nationale, ira encore plus loin : le CSA pourra carrément « empêcher, suspendre ou mettre fin » à la diffusion d'une télévision contrôlée par – le texte dit « sous influence » d'un Etat étranger. ».

La chaîne de télévision RT est clairement dans le viseur.
Espérons que les contre-pouvoirs démocratiques joueront cette fois leur rôle, d'abord le Conseil Constitutionnel, qui devrait être saisi par les quelques parlementaires encore attachés à la liberté de la presse.
((((Moscovici, Mézard : Macron place-t-il ses pions à la Cour des comptes et au Conseil constitutionnel?
Le prochain renouvellement de trois membres du Conseil constitutionnel devant en principe intervenir courant février.
Et, selon des informations de Paris Match, le chef d'Etat devrait profiter de l'occasion pour placer des proches au sein de cette institution clé, qui veille notamment à la régularité des élections nationales et... des référendums. Au moins, c'est clair.)
)))

Si c'est insuffisant, il faudra attendre qu'un média menacé porte l'affaire jusqu'à la Cour Européenne des Droits de l'Homme (CEDH).
S'il fallait en arriver là, le projet de loi passant la censure du Conseil Constitutionnel, ce serait gravissime : les médias contestataires seraient fortement incités à s'autocensurer, parce que le recours devant la CEDH prendrait du temps et les laisserait sur le carreau d'ici que la procédure aboutisse...

Terminons par une citation faussement attribuée à Voltaire (elle est de l'anglaise Evelyn Beatrice Hall dans le livre The Friend of Voltaire), https://en.wikipedia.org/wiki/Evelyn_Beatrice_Hall
mais qui résume parfaitement sa pensée ainsi que l'esprit des Lumières qui l'animait :

« Je ne suis pas d'accord avec ce que vous dites, mais je me battrai jusqu'à la mort pour que vous ayez le droit de le dire ».

Lorsque ce n'est plus le cas, les courants d'idées qui ne peuvent plus s'exprimer se radicalisent!!!...

Je pense que la vérité est celle que les hommes s'imaginent... et broder autour d'une info c'est simplement la rendre plus intéressante. Chacun interprétera une info selon son opinion personnelle, même si celle-ci peut être déformée par une illusion d'optique.
Avec l'arrivée imminente de l'IA (Intelligence Artificielle) nous auront droit à une autre vision encore car les algorithmes d'une machine si justes soient-ils ne correspondront certainement pas aux visions de tout le monde. Nous avons été formatés dans les écoles afin d'avoir une certaine vision de la cohabitation afin que les esprits ne se dispersent pas trop et rentrent dans le même moule. (pour ma part c'était loupé car je n'ai pratiquement pas fait d'études et j'ai appris à lire dans le journal de Mickey)...
Je ne m'en plains pas aujourd'hui car ma vision n'a pas été trop influencé par le  politiquement correct... (Enfin j'espère), mais il est si facile de se laisser influencer par une info quelle qu'elle soit et on se laisse entraîner malgré soi et pourtant quand je vois certains intervenants sur BFM TV ou sur LCI pour ne citer que ces deux là, je suis obligé souvent de changer de chaîne et de regarder un dessin animé avec les lapins crétins qui font rire aux éclats mon fils qui adore regarder ce genre à la télé.
Et dire qu'à l'âge de dix neuf ans une belle et jeune personne qui travaillait à Paris Match m'avait demandé de faire avec elle le tour du monde en stop, et j'ai refusé car je ne voulais pas être porté déserteur car quelques mois plus tard j'ai été appelé sous les drapeaux ( et j'ai subit la campagne de mai soixante huit).

Voir-ci-dessous:
http://www.blelorraine.fr/2018/05/un-se … -lorraine/

Voici ce que j'ai pu lire ce matin sur un média:
Une évolution traduirait la volonté citoyenne de se forger sa propre opinion sans avoir besoin d'un tiers qui accompagnerait une quelconque interprétation, critique principale contre "les médias". Certes cette défiance envers la presse est source d'inquiétudes mais elle révèle que les citoyens éclairés exercent leurs esprit critique . N'est-ce donc pas finalement la preuve d' une magnifique conquête républicaine?

Merci Joël et un grand merci à Lys, je vous souhaite à tous deux une très bonne année.

Quand je vois l'énormité de ce qui se dit ici-même sur ce sujet qui nous tient à coeur j'ai envie de monter dans un avion et de revêtir moi aussi un gilet jaune et bien me mobiliser jusqu'aux élections européennes tant j'en ai marre de ces guignols qui ne valent guère mieux que ceux d'ici, tous comptes faits.

Un haut responsable politique ( président de l'Assemblée nationale) a-t-il le droit de masquer ses informations publiques sur les réseaux sociaux ?....Ses informations sont du domaine publique.

Il dénonce
« une restriction à sa liberté d'être informé »
et
« une discrimination fondée sur des opinions politiques ».

Bloqué sur le réseau social Twitter par Richard Ferrand depuis septembre 2018, un journaliste indépendant, a déposé plainte ce vendredi auprès du procureur de la République de Paris pour « discrimination » contre le président de l'Assemblée nationale.

Guillaume Tatu, qui possède une carte de presse, affirme avoir été bloqué sur le réseau social après avoir relayé des articles de presse évoquant l'affaire des « Mutuelles de Bretagne ».
Il explique dans sa plainte, que 20 Minutes a pu consulter, qu'« il en va de la liberté d'expression », considérant ce blocage « comme une restriction à sa liberté d'être informé et de pouvoir informer le plus grand nombre », le compte Twitter du président de l'Assemblée nationale représentant selon lui « un profil d'intérêt général ».


https://www.facebook.com/guillaume.tatu

https://www.facebook.com/loreilledetatu … 730728405/

Une épine de plus dans le pied de Richard Ferrand, No 3 du gouvernement Macron.

Selon BFMTV, les Mutuelles de Bretagne, dont Richard Ferrand a été le directeur général de 1998 à 2012, auraient perçu 55.000 euros de fonds publics pour financer l'installation des Mutuelles dans des locaux brestois.
Des locaux qui ne seraient rien d'autre que la propriété de Sandrine Doucen, :top:

https://p1.storage.canalblog.com/14/73/105722/116046324.jpg

Ils soulignent également que les subventions ont été perçues par les Mutuelles de Bretagne et non par le bailleur du local, soit Sandrine Doucen :  :par:
« Ce n'est pas la compagne de Richard Ferrand qui a bénéficié des subventions, c'est l'exploitant (c'est-à-dire les Mutuelles). (…)
Ces subventions sont au bénéfice des Mutuelles de Bretagne, elles ne sont pas au bénéfice du propriétaire bailleur. »


Les Mutuelles de Bretagne ont réagi ce jeudi, assurant que les subventions reçues « sont parfaitement encadrées ». :huh:

Pour eux, la pratique n'a rien de polémique !!!

Les Mutuelles de Bretagne « gèrent des services d'accès aux soins, d'aides à domicile et des établissements de santé » et « c'est dans ce cadre qu'elles sollicitent et perçoivent des subventions que leur accordent les collectivités territoriales, la Caisse d'Allocations Familiales et l'Agence Régionale de Santé », précisent-elles dans un communiqué.

Affaire Ferrand: Le parquet de Brest ouvre une enquête préliminaire. :gloria

En 2011, les Mutuelles de Bretagne, dont Richard Ferrand était le directeur général, souhaitent louer des locaux commerciaux à Brest pour ouvrir un centre de soins et choisissent entre trois propositions celle d'une société immobilière appartenant à la compagne de Richard Ferrand.
Cette dernière, selon l'hebdomadaire, monte alors très rapidement une SCI et la promesse de location lui permet d'obtenir un prêt bancaire équivalent à la totalité du prix de ces locaux « en mauvais état ».

Outre une rénovation complète des locaux par la mutuelle pour 184.000 euros, la valeur des parts de la SCI « a été multipliée par 3.000 » six ans plus tard.

« Les administratrices et les administrateurs du Conseil d'administration, dont je ne suis pas, ont retenu la meilleure offre, pour les conditions de travail des salariés, pour la proximité avec les transports, qui était celle d'un local détenu par ma compagne », a détaillé Richard Ferrand sur BFMTV, ajoutant que le local avait fait l'objet d'un « renouvellement de bail, donc ça veut dire que les gens se satisfont de l'endroit où est situé ce local ».

« Ca crée la suspicion dans un contexte de suspicion »

Mais cette affaire « tombe mal parce que ça crée la suspicion dans un contexte de suspicion », a réagi le porte-parole du gouvernement Christophe Castaner, alors que le premier texte de loi annoncé par le nouvel exécutif est un projet de « moralisation de la vie publique » que le garde des Sceaux, François Bayrou, doit présenter avant les élections législatives (11-18 juin).

https://i.skyrock.net/3066/98693066/pics/3317453290_1_2_sjjJIXgP.jpg

Christophe Castaner Le 16 octobre 2018, il est nommé au ministère de l'Intérieur.
À 18 ans, il quitte le foyer familial et reste deux ans à Marseille, où il gagne de l'argent notamment en jouant au poker.
Il se lie avec Christian Oraison, un caïd des Alpes-de-Haute-Provence de la Dream Team abattu de plusieurs balles en 2008 ; il déclare à ce sujet :
« C'était mon grand frère, mon protecteur. Il m'appelait l'étudiant ».

https://fr.wikipedia.org/wiki/Christophe_Castaner

https://fr.wikipedia.org/wiki/Dream_Team_(braqueurs)


xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx

Soupçon d'emploi fictif:
Richard Ferrand regrette d'avoir embauché son fils comme assistant parlementaire.


Après l'affaire immobilière, c'est maintenant des soupçons d'emploi fictif concernant Richard Ferrand .

https://www.letelegramme.fr/ar/imgproxy.php/images/2017/05/23/moralisation-un-plan-choc-pour-retablir-la-confiance_3441785.jpg?article=20170523-1011523648&aaaammjj=20170523

L'entourage du Premier ministre Edouard Philippe a fait savoir à l'AFP que « la probité de Richard Ferrand (n'était) pas en cause ».

Le ministre, secrétaire général de La République en Marche !

Qui fut un des premiers à rejoindre en provenance du PS, a évoqué sur BFMTV « une pseudo-affaire » en guise de « cadeau de bienvenue » pour son entrée au gouvernement.

.../

https://s3-eu-west-1.amazonaws.com/powerfoule/loibayrouPAGE3.jpg
:par::par::par::cheers:

On peut être gilet jaune sans même en posséder un et sans vandaliser:
https://resistanceinventerre.wordpress. … ts-jaunes/

http://xaviergorce.blog.lemonde.fr/2019/01/07/exigences/

Voili voila maintenant ça fonctionne:

http://xaviergorce.blog.lemonde.fr/2019 … exigences/
http://xaviergorce.blog.lemonde.fr/files/2019/01/IND_19_02_01.png

madagaston a écrit:

On peut être gilet jaune sans même en posséder un et sans vandaliser:
https://resistanceinventerre.wordpress. … ts-jaunes/


< Ils proposent de créer une nouvelle Assemblée européenne composée de membres des parlements nationaux et du Parlement européen. >
Elle aurait le pouvoir d'instaurer des impôts sur les bénéfices des entreprises et sur les revenus les plus élevés et la richesse.


OUI, MAIS PAS AVEC UNE 3 éme ASSEMBLÉE, merci !!! :huh:
Perso pour l'année 2018 = beaucoup €  de taxes SANS être résident sa suffit
http://www.lecri.fr/wp-content//uploads/Image/graphiques/LE-MILLEFEUILLE-ADMINISTRATIF.jpg

http://www.lagglorieuse.info/images/articles/7/en-2017-va-t-on-enfin-s-attaquer-au-mille-feuille-administratif-m.jpg

Le gouvernement cherche le pourrissement du mouvement en augmentant la répressions c'est ce qui laisse paraître ce mouvement. Tout dépend maintenant si avec les extrêmes et autres radicaux le gouvernement réussi à renverser la tendance et que la majorité des sondés se désolidarisent du mouvement ou si au contraire le président en ouvrant la bouche pour sortir des absurdités comme "traverser la route pour trouver du travail" ou encore "que les français n'avaient pas le sens de l'effort" etc. renforce le désamour des français pour macron
Je me demande si par ce genre de petites piques il ne veut pas jeter volontairement de l'huile sur le feu car il ne peut tout de même pas être aussi bête et faire le jeu des gilets jaunes qui se frottent les mains en entendant cela car cela ne concerne pas que les gilets jaunes mais tous les français...

https://www.capital.fr/economie-politiq … er-1323076

http://www.leplacide.com/document/18-12-02-macron-brigitte.jpg

https://resistanceinventerre.files.wordpress.com/2019/01/gilets-jauneslegras_toux-est-pretexte_1545584844.png?w=640&amp;h=237

Encore une fois pas d'accord Mégaston !!!
Qui sont les gilets jaunes, finalament ? Au départ quelques mécontents (135 000 parmi 65 000 000 de français, une paille) qui préféraient continuer à rouler en voiture plutôt que de prendre les transports en commun, donc des indivudualistes égoïstes, ça les regardent !!! Et puis maintenant, on n'en compte plus que 84 000 (autant que les forces de l'ordre finalement mandatés pour les contenir), ayant pour unique motivation de semer la pagaille, dont le feu est animé par les médias en quête de grains à moudre !!!
Alors on y recense des retraités (nostalgiques de mai 68), des chômeurs (de longue durée essentiellement), des individus aigris de tout, des agitateurs professionnels, des casseurs, et maintenant des gitans (voleurs de poules, voleurs de voitures, voleurs de câbles, pilleurs de villas, dealer en tout genre,... et surtout des beaufs qui profitent du mouvement pour taper le canon en refaisant le monde.
Pauvre France !!!
Et nos chers intellos d'élever le débat jusqu'au siècle des Lumières d'une démocratie utopique où chacun verrait midi à sa porte !!!
Comme dirait feu mon père " pour mettre tout le monde d'accord, il faudrait une bonne petite guerre" reprenant à son compte "la saignée utile" de Montaigne (un humaniste) (excusez-moi si je metrompe de philosophe).
Bonne journée quand même,
Et bonjour chez vous,
JLR
PS : qu'en pensent les lapins ?

Voici une info de la part de notre ami Guy qui va arriver bientôt à Madagascar car il fuit la France comme presque tous les retraités qui ne veulent pas tomber sous les balles d'une révolution:
Les lapins en font une jaunisse.


https://i.ibb.co/rcvrsFP/gj.png

robinet jean-louis a écrit:

Encore une fois pas d'accord Mégaston !!!
Qui sont les gilets jaunes, finalament ? Au départ quelques mécontents (135 000 parmi 65 000 000 de français, une paille) qui préféraient continuer à rouler en voiture plutôt que de prendre les transports en commun, donc des indivudualistes égoïstes, ça les regardent !!! Et puis maintenant, on n'en compte plus que 84 000 (autant que les forces de l'ordre finalement mandatés pour les contenir), ayant pour unique motivation de semer la pagaille, dont le feu est animé par les médias en quête de grains à moudre !!!
Alors on y recense des retraités (nostalgiques de mai 68), des chômeurs (de longue durée essentiellement), des individus aigris de tout, des agitateurs professionnels, des casseurs, et maintenant des gitans (voleurs de poules, voleurs de voitures, voleurs de câbles, pilleurs de villas, dealer en tout genre,... et surtout des beaufs qui profitent du mouvement pour taper le canon en refaisant le monde.
Pauvre France !!!
Et nos chers intellos d'élever le débat jusqu'au siècle des Lumières d'une démocratie utopique où chacun verrait midi à sa porte !!!
Comme dirait feu mon père " pour mettre tout le monde d'accord, il faudrait une bonne petite guerre" reprenant à son compte "la saignée utile" de Montaigne (un humaniste) (excusez-moi si je metrompe de philosophe).
Bonne journée quand même,
Et bonjour chez vous,
JLR
PS : qu'en pensent les lapins ?


https://elsubche.files.wordpress.com/2015/11/quote-un-peuple-de-moutons-finit-par-engendrer-un-gouvernement-de-loups-agatha-christie-159374.jpg

Qui sont les gilets jaunes? d'après vous robinet jean-louis! :huh:
des individualistes égoïstes
unique motivation de semer la pagaille
des retraités (nostalgiques de mai 68)
des chômeurs (de longue durée essentiellement)
des individus aigris de tout
des agitateurs professionnels
des casseurs,
des gitans = voleurs de poules, de voitures, pilleurs de villas, dealer en tout genre,...
http://www.poesie-citation.fr/images/fbfiles/images/respect.jpg
https://static.wixstatic.com/media/e3d837_9e357ad4004344bc9431f29032ba62bc~mv2.png

Qui sont les gilets jaunes?
http://www.recompose.it/wp-content/uploads/2014/11/Regles-Intelligence-Collective-670x497.jpg

Je ne peut plus regarder les infos à la télé car je n'y vois plus que du jaune.
je m'adresse donc aux personnes sensées, et qui, je pense ont une opinion personnelle, j'aimerai savoir du fond de ma brousse lointaine ce que vous pensez intimement de ce mouvement des gilets jaunes et de leurs revendications qui n'ont pas encore trouvé la manière de dire vraiment ce qu'ils veulent.
En effet on ne peut pas vouloir le beurre, l'argent du beurre, l'amour de la crémière et les félicitations de son mari. (A moins de guillotiner le mari).
Selon un ancien maire de mon ancienne commune en France qui m'écris sporadiquement, les gilets jaunes seraient des cas sociaux et qui ne représenteraient qu'une infime partie des français qui ont en marre de toute cette pagaille.
Je donnerai mon sentiment personnel après avoir lu les vôtres.
Donc à vos claviers et n'ayez pas peur je respecterai vos opinions car la liberté de penser est sacrée à mes yeux.


http://www.alterinfo.net/photo/art/default/27696959-27743591.jpg?v=1542316151

INTOXICATION MENTALE
Représentation, confusion, aliénation et servitude

Lukas Stella
Questions contemporaines
COMMUNICATION, MÉDIAS PHILOSOPHIE SCIENCES ET TECHNIQUES SOCIOLOGIE
http://www.editions-harmattan.fr/catalogue/couv/f/9782343154244f.jpg

De notre éducation jusqu'au travail, les religions, les croyances et les idéologies manipulent notre esprit, tout comme le matraquage publicitaire qui nous bourre le crâne.
Dépossédés de nos personnalités, nous sommes conditionnés par nos représentations spectaculaires.
Intoxiqués par nos prothèses numériques, programmés par des machines omniprésentes, nous sommes aliénés dans une soumission béate, une consommation exaltée et frénétique.
Mais cette intoxication mentale est superficielle.
Ces apparences trompeuses se fissurent à la surface des choses marchandes en perte de crédit. Cette société en faillite dysfonctionne et se désagrège, mais renaît aussitôt par métamorphose et à l'envers du décor.

http://www.editions-harmattan.fr/images/lireextrait.png
http://liseuse.harmattan.fr/978-2-343-15424-4
Lire au minimum a partir de la page 15 & ....

------------------------
Broché - format : 13,5 x 21,5 cm
ISBN : 978-2-343-15424-4 • 31 août 2018 • 292 pages
EAN13 : 9782343154244
EAN PDF : 9782140098550
EAN ePUB : 9782336849522

L'INVENTION DE LA CRISE
Escroquerie sur un futur en perdition

Lukas Stella
Questions contemporaines
ECONOMIE
http://www.editions-harmattan.fr/catalogue/couv/f/9782296569065f.jpg

La crise n'est ni une fatalité ni un accident de parcours mais une invention qui permet au capitalisme financier de parfaire sa domination en usurpant tous les pouvoirs.
Il s'agit maintenant d'appréhender le système sous tous ses aspects et dans toute la complexité de ses interactions.
Le règne de l'exploitation et de la servitude, des séparations guerrières et des arnaques mafieuses paraît se réduire aujourd'hui au scenario d'une catastrophe programmée.

http://www.editions-harmattan.fr/images/lireextrait.png
http://liseuse.harmattan.fr/978-2-296-56906-5

------------------------
- format : 135 x 215 cm
ISBN : 978-2-296-56906-5 • janvier 2012 • 116 pages
EAN13 : 9782296569065
EAN PDF : 9782296480711

Très, très intéressant... et je n'ai lu pour l'instant que la page 15 et 16 et déjà je suis en parfaite harmonie avec ce qui est écrit. C'est peut-être aussi une des raisons qui m'ont poussé à m'expatrier à Madagascar pour échapper à ces intoxications des masses, à ce mode de vie qui n'est plus du tout naturel, à cette pollution insidieuse qui fait de nous des mougeons (mi-moutons qu'on tond, mi-pigeons qu'on plume) au détriment d'une élite qui se gave et se regave et pas que... d'agaves.
La société perçoit des changements qui l'amène tout doucement vers une sorte de moule où elle est de plus en plus assistée comme des enfants qu'on mène à l'école pour en faire des génies programmés.

Cela me fait penser à la métaphore de la grenouille qui ne savait pas qu'elle était cuite:


Une grenouille nage dans une marmite remplie d'eau. Un feu est allumé sous la marmite de façon à faire monter progressivement la température. La grenouille  nage sans s'apercevoir de rien. La température continue de grimper, l'eau est maintenant tiède. La grenouille s'agite moins mais ne s'affole pas pour autant. La température de l'eau continue de grimper. L'eau est cette fois vraiment chaude,  la grenouille commence a trouver cela désagréable, elle s'affaiblit mais supporte la chaleur. La température continue de monter, jusqu'au moment où la grenouille va tout simplement finir par cuire et mourir. Si la même grenouille avait été plongée directement dans l'eau à 50 degrés, elle aurait immédiatement donné le coup de patte adéquat qui l'aurait éjectée aussitôt de la marmite. Cette expérience montre que, lorsqu'un changement s'effectue d'une manière suffisamment lente, il échappe à la conscience et ne suscite la plupart de temps aucune réaction, aucune opposition, aucune révolte.

"Cette thèse se fonde sur l'idée que si l'on plongeait subitement une grenouille dans de l'eau chaude, elle s'échapperait d'un bond. Alors que si on la plongeait dans l'eau froide et qu'on portait très progressivement l'eau à ébullition, la grenouille s'engourdirait ou s'habituerait à la température et finirait ébouillantée."

Bien que l'expérience soit controversée et que la thèse soit sujette à discussion, la parabole de la grenouille qui ne savait pas qu'elle était cuite traduit le phénomène d'habituation et de passivité dans un environnement qui se dégrade progressivement au point de mettre sa propre vie en péril. C'est donc une métaphore qui est souvent utilisée pour dénoncer la passivité de l'homme et inciter à l'éveil des consciences.
Si nous reprenons la métaphore de la grenouille cuite, on pourrait dire dans ce cas que la grenouille organise consciemment un test suicidaire au seuil de ses capacités de résistance à la chaleur. La grenouille sait qu'elle est en train de cuire puisqu'elle constate la hausse de la température ambiante mais n'agit pas pour s'enfuir, car elle souhaite prouver qu'elle peut survivre aux limites qu'elle s'impose, dans un système qui se dégrade au point de lui faire atteindre le seuil de sa propre mort. Cette expérience est irrationnelle et aucun animal autonome, libre de tout mouvement, n'adopterait un tel comportement suicidaire. Cette attitude face au danger est incompatible avec l'instinct de survie et l'évaluation du risque dans le règne animal. On peut se demander pourquoi l'Homme y succombe et pense pouvoir s'en sortir  ? Si l'Homme au sommet de son intelligence, n'est pas capable de faire la part des choses et se laisse enfermer dans des systèmes de croyances périlleux et des représentations erronées sur ses propres capacités, il persistera dans l'erreur, enfermé dans une boucle sans fin,  jusqu'au drame final ou les conditions de sa survie ne seront plus assurées. Nous avons là un paradoxe qui pourrait illustrer un autre aspect de la métaphore, la grenouille sait qu'elle est en train de cuire mais elle persiste à rester dans la marmite au lieu de s'enfuir.
Moralité du syndrome de la grenouille cuite

Personne n'est profondément idiot. Tout les êtres vivants sont doués d'une intelligence instinctive, comme s'il y avait un génie dans la bouteille génomique. Ce génie sort parfois de sa cachette, à la rescousse d'un patrimoine biologique à la dérive ou pour favoriser un changement nécessaire pour la survie de l'espèce dans un environnement hostile. Certains aimeraient croire que les humains peuvent être comme des grenouilles que l'on peut cuire à petit feu dans une marmite géante, et qui ne s'apercevront que trop tard de la fatalité de leur triste sort. Ce n'est pas sans compter sur l'instinct de survie et l'intelligence intrinsèque de toute forme de vie, car tant que la grenouille a la possibilité de bouger, elle peut compter sur son instinct de survie et non sur sa raison, elle finira par bondir et sortir de la marmite avant d'être totalement cuite.

C'est bien plus que l'instinct qui s'exprime, c'est une évidence biologique : Le professeur Doug Melton du département de biologie de l'université de Harvard dit quant à lui que « Si l'on plonge une grenouille dans de l'eau bouillante, elle ne s'échappera pas. Elle mourra. Si on la met dans de l'eau froide, elle s'échappera avant qu'elle n'ait chaud -- les grenouilles ne restent pas assises tranquillement pour vous. »

Il n'y a que l'Homme déraisonnable qui peut consciemment rester dans un milieu hostile et dangereux, en dehors de ses propres limites de survie, que ce soit par défi, emporté par une étrange folie ou habité par la passion et l'émotion, par ce désir de prouver qu'il peut dépasser les seuils de résistance et survivre quoi qu'il arrive. Mais à quoi bon tant de persévérance dans l'erreur, tant d'aveuglement face au danger, si cela le même irrémédiablement à sa perte, surtout s'il connait par avance les risques qu'il court. A moins qu'il n'agisse de la sorte pour se sacrifier en toute connaissance de cause, ce comportement déraisonnable s'apparente à un suicide par imprudence.

L'Homme raisonnable quant à lui, fera en sorte d'évaluer la part de risque qu'il prend, en adéquation avec sa nature d'être vivant et les conditions physiques qui lui permettront non seulement de rester vivant, mais également d'améliorer son sort en apprenant de ses erreurs. Pour ne pas se laisser enfermer dans un environnement qui le piège, il devra se fier autant à son instinct qu'à son intelligence pour contrôler des émotions qui parasiteraient son jugement. C'est dire l'importance de rester lucide face au danger.



https://i.ibb.co/C90k9Wp/Sans-titre-21.jpg

https://resistanceinventerre.files.wordpress.com/2019/01/jmf08_il-a-les-gueux-plus-gros-que-le-ventre_1545642376.png?w=640&amp;h=237

L'opinion de mes parents habitant dans la Niévre (58) :
"il y en a marre des ces RMIstes qui squattent les ronds points et nous font l'effet d'une purge"
"On nous a influencé à prendre des moteurs, des chauffages au diesel et au fuel, ben aujourd'hui pourquoi on changerai nos habitudes ?"
"Ça fait depuis le départ de De Gaulle que l'état s'endette, pourquoi ne pas continuer ?"

Mon opinion :
Il faut assumer le passé et donc rembourser ce que l'on a emprunté (2200 milliards d'euros).
Il faut s'adapter à la nouvelle donne, le pétrole ne va plus couler à flot donc changer nos habitudes.
Il faut attendre le rééquilibrage de la démographie après la disparition du papyboom (paix à leur âme) pour espérer un vrai changement.
Après l'age d'or, la vache maigre et ceci déplait fortement...
Et enfin, la mondialisation va toucher tous les pays, et d'ici 500 ans, tout le monde sera à la même enseigne, au même niveau de vie et à la même rémunération (vœu pieu de ma part).

Désolé, mais je ne respecte pas les casseurs,
je ne respecte pas non plus ceux qui empêchent les autres de travailler,
et tout ça au nom de la liberté !!!!
Et je respecte encore moins ceux qui parlent beaucoup en disant n'importe quoi et ceux qui sont fiers de scier la branche où ils sont assis en se figurant être à l'écoute des autres, et être leur porte-parole !!!
Malheureusement, ceux-là sont fiers de leur irresponsabilité, et je ne les comprends pas.
Je le répète en ce moment, en France, c'est la fête des beaufs !!!
Et je suis fier de ne pas faire partie du lot !!!

D'accord avec toi, Gaston, les gilets jaunes ont tant bu de "jaunes" qu'ils voient la vie en jaune !!!
Ce sont des cas sociaux, tu l'as dit, des enfants gâtés qui n'apportent rien à la société, à part emm...er ceux qui veulent travailler !!!
Il faudrait les envoyer faire un stage en immertion à Madagascar pour leur faire toucheer du doigt le sens de la vie.

Il ne faut pas me faire dire ce que je n'ai pas dit car je n'ai jamais dit que les gilets jaunes étaient des casseurs. Il y a certainement des casseurs parmi les gilets jaunes et qui nous dit que ce n'est pas le gouvernement qui envoie des casseurs justement pour casser les manifestation et faire retourner l'opinion publique contre les gilets jaunes...
Malheureusement pour le gouvernement 70% des français ne l'entendent pas de cette oreille et s'il n'y a plus que 2 à 3 français sur dix à accorder une certaine confiance au gouvernement c'est qu'il y a de l'eau dans le gaz et qu'il faut trouver une issue car on ne peut pas être gouverné par des personnes qui n'ont plus la faveurs de l'opinion publique car cela mène droit à une guerre civile.
C'est comme ce machin que le président appelle la lettre aux français ou encore le grand débat, je dis oui..., uniquement si vous maîtrisez le langage politiquement correct, sinon vous prenez le risque de finir devant le juge !
Samedi, un « gilet jaune » sur un plateau télé expliquait à une députée de la REM que « non, les soins ne sont pas gratuits en France, que les citoyens les paient via leurs cotisations sociales », ce qui, de vous à moi, est une réalité factuelle.
La réponse « dépitante » de la députée a été de dire au gilet jaune « Monsieur, vous insultez le service public français ». Fin de débat et... ferme ta gueule.
Pourtant, dans ce qu'a dit ce gilet jaune, il y avait matière à débat justement, et de surcroît, il n'a pas dérapé ! Il n'a pas dérivé !
Nous sommes en train de changer d'époque et les vérités d'hier n'ont plus cours de nos jours. Il y a une mutation profonde et les mamamouchis des divers gouvernements qui dilapident l'argent public avec des emplois fictifs, des comptes à l'étranger des directeurs de boîtes françaises qui paient leur impôts à l'étranger et j'en passe et des meilleures.
Bien entendu la mémé qui ne comprend rien à tout ce remue-ménage ne sera pas de cet avis et elle voudra que les choses continuent sans rien changer.
Sauf que quand le tonneau est plein, il déborde et ça personne ne le changera.
Qui aurait cru qu'un gilet suffirait à ébranler l'État ?
Nous assistons depuis deux mois à un mouvement populaire de grande ampleur soutenu par une grande partie des Français. Ce mouvement a pris le gilet jaune comme symbole. Ce gilet de sauvetage qui signale le danger est devenu un cri de ralliement contre la casse sociale en marche : "ne nous écrasez pas" ! Il permet de rendre visibles ceux qui restent d'ordinaire invisibles. En occupant pacifiquement des ronds-points, les Gilets Jaunes s'inspirent à leur manière des occupations d'usines de Juin 36 et de Mai 68, et de mouvements de contestation plus récents comme les Printemps arabes, les Indignés espagnols ou Occupy aux USA.
Le mouvement des gilets Jaunes a montré à nouveau que, face à un pouvoir prêt à tout pour imposer ses "réformes", seule la lutte permet de gagner : occuper, bloquer, manifester, toucher les lieux sensibles de l'État, de l'économie, de la finance. Tisser des liens, inventer des solidarités, s'organiser pour tenir, fédérer les colères, rechercher des convergences, créer de nouvelles formes de résistance, penser de nouvelles manières de faire de la politique.
Confronté à ce mouvement, l'État a choisi la voie de la répression policière et judiciaire. Il envisage désormais de ficher les manifestants pour pouvoir procéder à des interpellations préventives. Alors que les armes employées par la police ont déjà entraîné blessures et mutilations chez des dizaines de manifestants, de nouvelles consignes d'"extrême fermeté" viennent d'être données aux préfets et aux procureurs. Pour justifier cette politique de confrontation brutale, les autorités s'efforcent par tous les moyens de discréditer les gilets Jaunes. Ainsi, Emmanuel Macron les a stigmatisés comme une "foule haineuse" qui serait à la fois xénophobe, homophobe et antisémite… L'État peut compter sur la complicité de certains médias qui montent en épingle le moindre incident pour faire passer les gilets Jaunes pour des racistes et des fascistes. Il peut également compter sur ses chiens de garde, ces intellectuels médiatiques qui se sont empressés de les dénoncer comme des "barbares" et des "gilets bruns". L'un d'eux vient même de féliciter la police pour avoir "sauvé la République" !
Beaucoup d'universitaires, d'intellectuels (enseignants, chercheurs, etc.) et d'artistes s'en sont tenus jusqu'à maintenant à un silence prudent, y compris ceux qui affichent leur sympathie pour la gauche et l'extrême-gauche. Sans doute parce que ce mouvement échappe aux catégories habituelles du jugement politique – imprévisible, inclassable, comme Mai 68 en son temps, comme tout événement historique digne de ce nom. Certains ont pris position en faveur de ce mouvement populaire, mais leur parole est ignorée par les médias dominants. C'est ce silence que nous voulons contribuer à briser, en affirmant publiquement notre solidarité avec les gilets Jaunes et en appelant les intellectuels, les universitaires et les artistes à les rejoindre.
Il s'agit certes d'un mouvement hétérogène, traversé de multiples contradictions, et qui fait l'objet de tentatives d'infiltration et de récupération de la part de l'extrême-droite. Il importe de demeurer vigilants face à toute dérive complotiste, raciste ou homophobe. Mais ces dérapages restent le fait d'une petite minorité et ne peuvent en aucun cas servir de prétexte pour déconsidérer l'ensemble des Gilets Jaunes. Tout en condamnant sans réserve les menaces de mort envers des élus ou envers des gilets Jaunes accusés de "trahison", nous contestons l'usage indifférencié du terme violence qui confond les violences physiques contre les personnes, qui sont inacceptables, et les dégradations de biens (voitures brûlées, vitrines brisées ou porte de ministère enfoncée…) qui accompagnent toujours les soulèvements populaires. Sans oublier que, comme l'écrivait Brecht, « On dit d'un fleuve emportant tout qu'il est violent / Mais on ne dit jamais rien de la violence / Des rives qui l'enserrent ».


https://i0.wp.com/actuendessins.fr/wp-content/uploads/2018/11/les-gilets-jaunes-jm.jpg?resize=500%2C658

Deux réflexions de grenouille lucide :
1) Pour moi, les gilets jaunes sont les derniers de la classe qui voudraient repousser encore l'échéance de la faillite : on demande à chacun de retrousser les manches et eux (pour la plupart) n'ont pas été habitués à ce langage : notre Président voudraient rattrapper le temps perdu et prendre les mesures que ses prédessesseurs par lâcheté ou par facilité n'ont pas prises, alors évidemment, ça ne plaît pas à tout le monde (et à moi non plus : en 10 ans, mon niveau de vie a baissé de 10 %, mais comme j'ai appris depuis le plus jeune âge à vivre d'amour et d'eau fraîche, ça ne me prive pas beaucoup).
2) Les erreurs que notre Président a commises :
- supprimer certains impôts (parmi lesquels la taxe d'habitation ce que les bénéficiaires ont oublié manifestement et aussi l'ISF que certains deux-neurones ne comprennent pas et pourtant cette mesure ferait revenir les nantis, donc des investisseurs, donc des créateurs d'emplois, et un plus pour chacun),
- ne pas faire le premier pas, donc le premier sacrifice dans le budget de l'Elysée par exemple, mais aussi par une réduction drastique du train de vie de nos (chers) élus (suppression de tous les avantages et réduction des indemnités, voire même suppression du sénat qui ne sert pas à grand' chose).

Pré requis pour comprendre le monde de demain.
A lire svp. (259 pages de fiction ou le monde de demain.)

https://docs.wixstatic.com/ugd/112b78_5 … e698a6.pdf

--------------------
A suivre : origine du DÉBUT du chaos actuel mondial.

Origine du DÉBUT du chaos actuel mondial. ACTE 1.
ou la fin d'un système financier sain.

Fin de l' « étalon or-dollar » et passage à un système monétaire international de changes flottants

Suppression de la convertibilité en or du dollar en 1971.
Les taux de change des monnaies ne sont plus fixes à partir de 1973.

En 1944, les accords de Bretton Woods avaient mis en place un système de changes fixes entre les monnaies et l'or ou le dollar, la clé de voûte du système étant la possibilité de convertir, selon une parité fixe, le dollar en or (35$ l'once d'or).

Cependant, à partir des années 1960, ce système butte sur les déficits extérieurs des États-Unis qui importent plus qu'ils n'exportent et financent la différence par création monétaire.

La quantité d'« eurodollars » (des dollars détenus par des agents ne résidant pas aux États-Unis) en circulation dans le monde se développe rapidement, d'autant plus que des banques situées hors des Etats-Unis (en Europe notamment) se mettent à accorder des crédits en dollars.

Les réserves d'or de la Fed (la banque centrale des États-Unis) deviennent manifestement insuffisantes pour convertir les dollars en respectant la parité officielle.

Ces contradictions conduisent le président Richard Nixon à décider, le 15 août 1971, de suspendre la convertibilité en or du dollar, puis à décider de le dévaluer à plusieurs reprises.

En mars 1973, une nouvelle crise des changes conduit au flottement généralisé des monnaies : la plupart des monnaies ont des taux de change « flottants », qui varient au jour le jour.

En 1976, les accords de la Jamaïque entérinent cet état de fait et l'abandon de toute référence à l'or dans le système monétaire international

Fin de l'étalon or-dollar

Fin de l'étalon-or : quel fondement au « choc Nixon » de 1971 ?
Le Bulletin d'Amérique
15 mai 2012 Economie/entreprises, Histoire de comprendre, Vu des Etats-Unis


Pourquoi Nixon a t-il décidé d'abandonner l'indexation du dollar sur l'or ?
Une question essentielle pour saisir le système financier actuel.


Le système financier international actuel est fondé sur une surprise : la décision inattendue de l'administration Nixon de ne plus indexer le dollar sur l'or.

Cette décision fut un tournant majeur.

En effet, depuis les accords de Bretton Woods, les États-Unis s'étaient engagés à pouvoir convertir chaque dollar détenu à l'étranger en or, et au taux de 35$ par once d'or.

Le 12 août 1971, l'Angleterre fait de manière inattendue la demande aux États-Unis de convertir environ 750 millions de dollars en or.

Cette requête accélère le processus décisionnel qui incite l'Amérique à tourner le dos à l'étalon-or, avec les risques inhérents à un tel choix.

Quelles raisons ont conduit l'équipe Nixon à prendre cette initiative inattendue ?

Quel a été le pari des autorités américaines durant la fin de l'été 1971 ?

Quelles ont été les conséquences immédiates liées au retrait unilatéral des États-Unis de l'indexation du dollar sur l'or ?

Les États-Unis face à la question monétaire

D'abord, la situation économique de l'Amérique en 1971 reste remplie d'incertitudes.

Nixon trouve, après son élection comme Président en 1969, une économie en état de surchauffe.

L'inflation est forte : située aux alentours de 5%, elle tend à croître.

La balance courante connaît, quant à elle, un déficit de 7 milliards de dollars.

Les dollars s'accumulent au sein des grandes places financières mondiales.

Cette situation conduit par exemple l'Amérique à demander la réévaluation des devises à ses partenaires, européens notamment, ces derniers n'effectuant au mieux que de timides gestes en ce sens, à l'instar de l'Allemagne.

Les pays étrangers ne voulaient pourtant pas abandonner leur capacité à importer et acheter facilement des biens américains.

Le système de Bretton Woods, avec des devises étrangères indexées sur le dollar, lui-même indexé sur l'or, a été souvent loué pour son efficacité et la stabilité qu'il a apporté durant les années d'après-guerre.

La solidité du système était garantie dans la mesure où les États-Unis possédaient à la fin de 1945 environ la moitié des réserves en or, soit 574 millions d'onces.

L'attrait des étrangers pour les biens américains payés en dollars a eu tendance à croître durant cette période, alors que ce système a permis aux partenaires commerciaux de l'Amérique de jouir d'un bon niveau de réserves de change.

Les États-Unis ont toutefois assisté, avec l'essor de ces derniers, en Europe et au Japon en particulier, à une réduction progressive de leur leadership économique.

De 1950 à 1969, la part des États-Unis dans l'économie mondiale est ainsi passée de 35 à 27%.
Des devises alternatives ont progressivement pris le pas sur le dollar, avec notamment le Deutsche mark, le yen, ou encore le franc.

Les demandes de conversion des dollars, devise de plus en plus répandue sur le marché, en or ont progressées, au point d'inciter les Américains à reconsidérer leur rôle le système financier mondial.

La fréquence des crises monétaires depuis la fin des années 1960, et l'existence de pratiques spéculatives sur toutes les devises, et notamment le dollar, ont poussé les autorités américaines à étudier les alternatives possibles.

Nixon et son entourage économique

Le Président Nixon avait, d'après les commentateurs de l'époque, une certaine propension à analyse les questions économiques sous l'angle politique.

Il entretenait ainsi une certaine rancœur envers la FED, qui aurait joué un rôle dans sa défaite de 1960 contre Kennedy : en baissant ses taux directeurs, elle avait contribué à entraîner le pays en récession, et ternir la crédibilité économique de l'équipe sortante auprès des électeurs.

En 1970, Nixon nomme Arthur Burns, ancien conseiller économique en chef d'Eisenhower, à la tête de la FED, en remplacement de William McChesney Martin, en poste depuis 1951.

Il est à noter que Burns était favorable à de nombreuses théories keynésiennes, position qui se heurtera avec celles d'autres membres de l'entourage du Président.

Si la feuille de route de Burns comprend implicitement la nécessité d'éviter toute récession, son arrivée n'empêche pas les États-Unis d'en connaître une en 1970, ce qui déplaît fortement à Nixon.

Ce dernier se tourne rapidement vers George Shultz, un proche de Milton Friedman et de l'École de Chicago.

Ce Secrétaire d'État au Travail est nommé directeur au Budget en juillet 1970.

Shultz adresse notamment des critiques à Burns pour avoir limité la quantité de monnaie, qui a décru de 4% en 1970.

La monnaie est vue par ceux qui s'inscrivent dans le sillage de Milton Friedman comme l'instrument principal dont dispose la FED.

Inspiré par George Shultz, Richard Nixon fait pression sur Burns pour que ce dernier prenne des décisions tendant à élargir l'offre de monnaie.

La reprise économique de 1971 a ainsi lieu dans un contexte où la quantité de monnaie augmente : +8% en rythme annuel durant le premier trimestre, et +10% durant le second.

Toutefois, dans le même temps, le Congrès, alors démocrate, autorise le Président à contrôler les prix et les salaires.

Arthur Burns formule d'ailleurs la demande, fin 1970, qu'un comité attitré puisse passer en revue les prix et les salaires.

Ces initiatives sont vues d'un mauvais œil par George Shultz et les tenants de l'École de Chicago, car jugées trop centralisatrices.

Un homme-clé dans l'entourage économique du Président est John Connally, qui a été nommé en février 1971 Secrétaire d'État au Trésor.

Cet ancien gouverneur du Texas est peu reconnu pour son expertise économique.

Mais avec son caractère bien trempé et son expérience politique, il défend avec force les décisions économiques prises par la Maison Blanche.

Un de ses rôles est aussi de former une synthèse cohérence quant aux recommandations parfois divergentes entre George Shultz, Arthur Burns, et aussi Paul Volcker, alors sous-Secrétaire d'État aux Affaires monétaires internationales.

Le grand « choc » du 15 août 1971

Durant l'été 1971, l'administration Nixon s'est trouvée dans la nécessité de combattre une inflation rampante — d'autant plus que les élections présidentielles étaient prévues l'année suivante.

Montrer aux Américains que des initiatives étaient prises pour lutter contre l'inflation est apparu comme nécessaire pour espérer l'emporter.

Ce calcul politique à court terme explique en partie l'empressement de cette administration à se glisser dans cette brèche, et même de façon subite.

Au début, la décision portant sur la remise en question de l'étalon-or devait être annoncée autour de la Fête du Travail, le Labor Day, début septembre 1971.

Mais la demande inattendue de l'Angleterre, le 12 août, un jeudi, pour une conversion de 750 millions de dollars en or a accéléré les évènements.

Nixon a réuni le lendemain son équipe de conseillers à Camp David, et les principaux membres de son entourage économique.

Le Président prononce un discours télévisé le dimanche 15 août 1971, annonçant la nouvelle.

Il fonde son argumentaire sur le rejet de la spéculation sur devise, effectuée selon lui contre l'intérêt national américain.

Il blâme des taux de changes mal ajustés, et vus comme défavorables au dollar.

Au lieu d'entamer de nouvelles négociations sur le système monétaire au niveau international, les États-Unis préfèrent agir seuls.

Le plan officiel présenté par John Connolly comprend trois grands volets.

Tout d'abord, les États-Unis annoncent qu'ils ne convertiront plus les dollars en or.

Ensuite, les salaires et les prix sont gelés pour 90 jours, afin d'éviter les pressions inflationnistes.

Enfin, l'Amérique va mettre en place une taxe supplémentaire et temporaire à l'importation de 10%, avec la volonté d'inciter les pays étrangers à renégocier leurs taux de change.

Un argument majeur avancé pour défendre ce plan est la lutte contre le déficit de la balance commerciale.

Le tour de force attribué à John Connolly est de présenter le plan comme une initiative forte des États-Unis, au lieu d'un abandon de l'étalon-or qui serait vu comme un retour en arrière.

Cet exercice de relations publiques, effectué avec le Président Nixon, porte d'ailleurs ses fruits : le 16 août, Dow Jones croît de presque 33%, une progression historique.

Pendant l'année 1972, l'inflation sera contenue, facilitant la réélection de l'équipe en place au mois de Novembre.

Vers une liberté accrue dans le système financier

Néanmoins, la décision d'en finir avec l'étalon-or, qui visait à renforcer la stabilité du dollar, n'en a pas moins mené à de nombreuses dévaluations.

De nouvelles négociations sur les taux de changes ont d'ailleurs eu lieu en décembre 1971, pour aboutir aux accords dits du Smithsonian Institute.

Ce système ne durera que 13 mois, et laissera la place à des taux de change entièrement flottants en 1973, non sans créer une certaine volatilité.

Le système financier mondial gagnera en souplesse et en liberté, en renouvelant la perception et les modes d'appréciation du risque, en l'absence d'une garantie comme celle que constituait le recours à l'étalon-or.

La fin du contrôle des changes implique un risque accru, mais aussi des opportunités de rendement supérieures pour les acteurs financiers.

Des innovations de ce type préparent le terrain pour la grande libéralisation financière des années 1980.


Quant aux salaires et aux prix, gelés pour 90 jours suite au plan Connolly, ils resteront sujets à différents contrôles.

Ce gel temporaire en appelle d'autres, avec autant de « phases » voulues comme transitoires, qui illustrent la ligne interventionniste de l'administration Nixon dans les affaires économiques du pays.

Le problème de l'inflation, surtout, n'est pas réglé aux États-Unis.

Lorsqu'il quitte la Maison Blanche en août 1974, Nixon laisse un pays avec une inflation de 11%.

On peut même dire que le « choc Nixon » a joué rôle dans l'hyperinflation caractéristique des années 1970, et qu'Arthur Burns n'arrivera pas, depuis la FED où il reste jusqu'en 1978, à contenir avec succès.

Décision souvent décriée, notamment par les tenants de l'École autrichienne qui nourriront une dense réflexion critique sur le sujet, la fin de l'indexation du dollar sur l'or n'en a pas moins contribué à enclencher une nouvelle ère pour le système financier mondial.

La mise en place progressive de taux de change flottants entre les grandes devises a apporté une certaine fluidité à ce dernier.

En contrepartie, le marché des changes a gagné en complexité et, aussi, en volatilité.

Si la mesure a, sur le plan politique, rempli ses objectifs de court-terme, à savoir contribuer à lutter contre l'inflation aux États-Unis en vue des élections présidentielles de 1972, elle n'a pas empêché les pratiques spéculatives sur le dollar, ni réglé la question de l'inflation.

La persistance des crises monétaires et l'absence de valeur de référence (« d'étalon ») sur le marché des changes ont d'ailleurs conduit plusieurs voix à s'élever pour demander un retour à l'étalon-or.

Ce fut, notamment, le cas de l'actuel Président de la Banque mondiale, Robert Zoellick, (1er juillet 2007 et le 30 juin 2012) qui a appelé de ses vœux l'avènement d'un « nouveau Bretton Woods. »
Cet article a été publié en partenariat avec Le Bulletin d'Amérique.

-----------------
L'étalon-or est un système monétaire dans lequel l'unité de compte ou étalon monétaire correspond à un poids fixe d'or. Dans ce système, toute émission de monnaie se fait avec une contrepartie et une garantie d'échange en or.
-------------------
Dans une panique financière, une banque centrale a besoin de faire deux choses : :/
1) soutenir les banques (pour éviter que les faillites bancaires n'agravent les problèmes économiques, comme dans les années 1930.)
2) Baisser les taux d'intérêts pour susciter les achats, l'investissement et lutter contre la faiblesse de l'économie.

Après 1929, les décideurs politiques aux États-Unis ont échoué sur les deux plans, en grande partie parce que le système d'étalon or a rendu ces tâches beaucoup plus difficile et complexe.

Bien que l'or en lingots ou pièces reste un actif financier indéniable, un retour à l'étalon-or n'est pas la même chose et semble inadéquat dans l'économie monétaire moderne actuelle, devenue beaucoup trop complexe.
il n'y a pas et plus assez d'or pour soutenir tout l'argent physique et la monnaie électronique en circulation.
L'ironie est que l'or est dit précieux car d'autres personnes pensent que l'or est précieux.  :)
Il est actif passif, ce qui signifie qu'il ne produit pas de flux de revenu.

LA FIN DE L'ÉTALON-OR A DÉCLENCHÉ TOUS LES PROBLÈMES.

▪ La situation que nous vivons depuis 1973 est unique en son genre.
C'est en effet la première fois dans l'Histoire que la monnaie n'est adossée à aucun actif tangible au niveau planétaire.
Il y a eu quelques précédentes tentatives malheureuses de donner au papier-monnaie une valeur intrinsèque.
Toutes se sont soldées par un effroyable carnage de l'épargne.
John Law*, les assignats, les mandats territoriaux : cela doit vous rappeler quelques-uns des meilleurs moments de votre scolarité mais ce sont aussi les pires pages de notre histoire financière.
▪ La fin de l'étalon-or a déclenché tous les problèmes

Ce qui fait toute la différence entre une monnaie purement papier et une monnaie assise sur un actif réel tel que l'or, c'est la notion de créance attachée au papier.

Pendant la période de l'étalon-or, les déséquilibres entre pays étaient compensés par des flux de métal.

Un pays en situation de balance déficitaire permanent voyait ainsi ses réserves d'or diminuer au fil des transferts effectués vers ses partenaires en situation excédentaire.

Le passage du métal d'un côté à l'autre de la frontière soldait cette situation une fois pour toutes — ou du moins jusqu'à une prochaine balance commerciale déficitaire si rien n'était entrepris pour limiter la fuite du précieux métal.

La devise de référence (dollar américain et livre sterling en 1922 puis uniquement dollar en 1944) vaut comme de l'or.
Les réserves peuvent être constituées indifféremment d'or ou de papier.
Le papier, pouvant être échangé contre du métal, celui-ci doit, pour rester “crédible”, n'être émis qu'en deçà d'une certaine proportion des réserves d'or.
Contrairement au métal, le papier-monnaie une fois échangé ne l'est pas “pour solde de tout compte”.
Le pays heureux bénéficiaire de ce surplus se contente rarement d'entasser les billets amoureusement dans ses coffres.
Les devises ainsi obtenues regagnent pour une grande partie leur pays émetteur pour être transformées en produits financiers offrant un rendement.
Ce flux participe à l'abondance de la demande de produits financiers dans le pays émetteur de ces devises et pousse ainsi les prix des actifs financiers dont ceux des obligations, ce qui équivaut à une baisse des taux.
Cela favorise alors l'expansion du crédit qui va ensuite alimenter la frénésie de consommation et donc déséquilibrer la balance des paiements en stimulant encore plus les importations… nous ramenant au point de départ.

Après avoir enterré l'étalon-or en 1973, ou du moins ce qu'il en restait, les Etats-Unis, libérés de toute contrainte monétaire, ont pu passer à la vitesse supérieure et accélérer ce processus de création artificielle de richesse.

Nous en étions là en 2007.

La guerre des monnaies : une offensive américaine pour augmenter sa balance des paiements

Depuis 2008 nous sommes entrés dans la recherche d'un nouvel équilibre.

Pour le comprendre, schématisons la notion de PIB.
Le PIB, produit intérieur brut, permet d'apprécier la production de richesse d'un pays au travers d'une formule simple :

PIB = C + G + I + X :
• le C représente la consommation. Aux Etats-Unis elle pèse plus de 70% du PIB ;

• le G est pour les dépenses du gouvernement, 20% du PIB ;

• le I pour l'investissement des entreprises, environ 12% ;

• et le X représente le solde de la balance des paiements, exportations moins importations, -3%.

Lorsque la consommation est en panne du fait d'une crise immobilière et d'une crise du crédit sans précédent, lorsque le gouvernement se serre la ceinture (après quatre plans de relance sans résultat) à cause d'un endettement colossal qui ne lui laisse plus aucune marge de manoeuvre, lorsque les entreprises sont peu enclines à investir constatant la frilosité du consommateur, il ne reste dès lors plus qu'une seule variable sur laquelle agir : X, le solde de la balance des paiements.

Et pour gonfler X, le solde de la balance des paiements, le gouvernement américain s'est ostensiblement engagé dans une dépréciation historique de sa monnaie par rapport à celle de ses principaux partenaires commerciaux : Chine, Union européenne, Japon.

Nous n'en sommes qu'au premier acte.

La mise en scène ne se déroule pas exactement comme l'avait prévu le scénario d'origine.

▪ Mais l'offensive américaine n'est pas si simple…

L'Europe est en récession depuis l'automne 2011 et l'euro baisse par rapport au dollar.

La Chine, dont la monnaie est liée au dollar, n'a pas réévalué comme prévu et ses clients, européens et américains, se montrent timides alors que le consommateur chinois n'est pas encore prêt à prendre le relais.

En outre l'explosion de liquidités des quatre plans de relance américains depuis 2008 a généré une forte poussée inflationniste dans les pays partenaires.

Ces flux les laissent avec deux alternatives, dont aucune n'est satisfaisante : accepter l'inflation exportée par les Etats-Unis ou réévaluer leur monnaie vis-à-vis du dollar américain.

Les Etats-Unis anticipent le second choix.

Pour se sortir d'une situation économique et financière unique dans l'Histoire, les Etats-Unis ont déclenché une guerre mondiale des monnaies.

L'objectif est de maintenir des taux bas aussi longtemps que possible pour offrir au consommateur américain le temps nécessaire pour sortir de sa léthargie… et au gouvernement américain un répit sur le service de sa dette.

Pour cela le dollar doit dévaluer vis-à-vis des autres monnaies pour redonner vie aux exportations et donc aux entreprises américaines qui dès lors recruteront et aideront ainsi le consommateur à se refaire une santé.

Pensez-vous qu'Europe, Chine, Brésil etc. vont rester les bras croisés et accepter une réévaluation imposée de leur monnaie ?

Installez-vous confortablement, ce sera l'objet de l'acte II de l'offensive américaine!
---------
John Law*
https://fr.wikipedia.org/wiki/John_Law_de_Lauriston
----------------
Cela favorise alors l'expansion du crédit qui va ensuite alimenter la frénésie de consommation et donc déséquilibrer la balance des paiements en stimulant encore plus les importations… nous ramenant au point de départ.
https://artscenelapin.files.wordpress.com/2013/09/serpent.jpg

Que de violence verbale...

La Ve république est morte, vive la VIe république !!!

Certains de vos propos m'ont quelque peu gênés voire agacés, car le français est râleur (moi le premier) mais surtout, il n'a pas de mémoire : "C'était mieux avant".

Selon plusieurs économistes et certains d'entre vous, faut une guerre pour tout régler... Certes cela sera profitable une fois l'après guerre, mais n'aura t-on pas les même soucis qu'aujourd'hui avec notre population vieillissante ?

Car notre soucis de français c'est bien un problème générationnel. Comment fait on pour équilibrer la balance des retraites avec moins d'actif que de retraite à financer ? Il n'y aura aucun président capable de régler ce problème par un coup de baguette magique, seul le temps le fera.

Quand on connait la dette de la France (2200 milliards d'euros), que la part du budget pour payer les intérêts est plus importante que certain budget ministériel, et qu'il faut mettre de coté pour rembourser notre dette, tout ceci à cause d'un politique minable depuis mai 68... OUI SORTONS DANS LA RUE POUR ÊTRE ENCORE PLUS PAUVRE !!!

Les gilets jaunes ne sont pas non plus les derniers de la classe, ils veulent juste continuer dignement avec des forfaits téléphones pour tout le monde à 150€ par mois pour une famille de 5, avoir Canal+ pour mater le foot en fin de semaine, avoir l'écran connecté qui impose d'avoir un salon avec un recul de plus de 6m, de pouvoir faire deux pleins d'essence pour alimenter son Audi A4, etc... Ou sont les préceptes de nos anciens qui arrivaient à se serrer la ceinture pour se payer dans l'année un vélo pour aller travailler avec moins de 2 semaines de congés payés ?

Ensuite pour en mettre une couche sur notre président, niveau sondage, il a plus qu'Hollande ou Sarkozy à la même période de son mandat... Et si le scrutin pour une élection présidentielle se passait aujourd'hui, il serai réélu... Alors, oui qu'il soit impopulaire mais qu'il les fasse ces réformes, de toute manière ça finira par arriver !!! Je préfère que ça me tombe dessus que sur mes enfants...

Depuis plus de trente ans, j'entends qu'il n'y aura plus de retraite, pourtant elle existe toujours. Je me demande ce qu'il se passerait si l'état déposerai le bilan, et qu'il n'y ait plus rien... OULALA ON EST MAL POUR LE COUP !!!

Ensuite, allons cracher sur ces vilains patrons qui fuient la France. Mais non de non qui êtes vous vous mêmes à fuir la France pour vous établir à l'étranger. Faut il du courage pour tout laisser derrière ou de la lâcheté pour dénigrer ce que l'on ne vit pas au quotidien sur le sol français ?

Qui sommes nous également pour dire "mon fils, tu seras médecin". Aujourd'hui, plus aucun français accepte de devenir éboueur, vidangeur de fosse septique, balayeur, etc... Car, il parait que ce n'est pas honorable, mal payé, et ça pue !!! Mais qui dit ça ???? Ben les français qui n'acceptent pas de payer plus le passage de nos chers éboueurs qui sont recrutés parmi la population issue de l'immigration. BEN ***** ALORS !!!

Franchement, malgré tout ce qui se passe en bien ou en mal en France, dites vous juste une chose : ÊTES VOUS FIER D'ÊTRE FRANÇAIS ? Si la réponse est non c'est que vous n'avez pas un problème avec le gouvernement mais avec tout ce que vous avez vécu en France depuis tant d'année, là oui on peut dire HONTE A VOUS...

Sérieusement qui ne rêve pas d'être français ?

Ah oui j'oubliais, est ce l'état français qui s'est fait virer de Madagascar ou le colon français qui se comportaient comme un négrier ?

S'il faut retenir une seule chose à cette situation, je dirai : DEVOIR DE MEMOIRE

Origine du DÉBUT du chaos actuel mondial. ACTE 2
ou la fin d'un système financier sain.

(Zone France & Europe)


La loi no 73-7 du 3 janvier 1973 sur la Banque de France ACTE 2

La loi no 73-7 du 3 janvier 1973 sur la Banque de France est une loi française, qui modifie le statut de la Banque de France et précise notamment les conditions autorisant l'État à emprunter à la Banque de France.

Cette loi est également appelée « loi Pompidou-Giscard », « loi de 1973 » ou encore « loi Pompidou-Giscard-Rothschild ».

Cette loi est élaborée à l'initiative conjointe du gouverneur de la Banque de France, Olivier Wormser, et du ministre de l'Économie et des Finances, Valéry Giscard d'Estaing.

Ces dernières années, la loi du 3 janvier 1973 est au cœur d'un débat sur l'endettement public et la création monétaire.

Initiée par Oliver Wormser et Valéry Giscard d'Estaing, la loi de 1973 est une refonte ou réforme du statut de la Banque de France.
L'article 25 qui prévoit que « Le Trésor public ne peut être présentateur de ses propres effets à l'escompte de la Banque de France » est une reformulation et une clarification de l'article 122 des anciens statuts de 1936 de la Banque de France7 qui dispose que « Tous les effets de la dette flottante émis par le Trésor public et venant à échéance dans un délai de trois mois au maximum, sont admis sans limitation au réescompte, sauf au profit du Trésor public ».

Selon la thèse de doctorat d'Eric Monnet, la loi de 1973 définit un nouveau montant maximum d'avances directes de la Banque de France à l'État qui inclut ce qui apparaissait auparavant de manière « cachée » dans le bilan de la banque centrale.

Avant 1973, le Trésor utilisait - en plus des avances directes - l'escompte des obligations cautionnées et des prêts à la construction de la Caisse des Dépôts pour financer son déficit par le moyen des prêts de la Banque de France.

Monnet recalcule cette partie « cachée » du financement, qui représentait quelquefois un montant équivalent aux avances officielles, et montre que le montant total (caché + officiel) correspond bien au nouveau plafond d'avances défini en 1973 (20,5 milliards).

Cette loi prend donc sens dans le contexte de la rationalisation du déficit public mais elle ne diminue pas, en termes nominaux, le financement de la Banque de France à l'État.

Dans l'objectif de mise en conformité du statut de la banque de France avec les obligations issues du traité de Maastricht, la loi a été abrogée par l'article 35 de la loi n°93-980 du 4 août 1993 relative au statut de la Banque de France et à l'activité et au contrôle des établissements de crédit, l'abrogation ayant pris effet à la date d'installation des nouveaux organes de l'institution, soit au plus tard le 1er janvier 1994.

L'article 104 du traité de Maastricht puis l'actuel article 123 du traité de Lisbonne adaptés en la législation française ont donc instauré l'interdiction pour l'État de se financer auprès de la Banque de France, l'État emprunte donc sur les marchés financiers, ce qui se révèle coûteux.

La critique de la « loi de 1973 » s'inscrit en fait dans un débat économique plus large, notamment sur la soutenabilité de la dette publique, de ses conséquences sur les équilibres budgétaires et in fine sur le niveau de dépense publique possible.

Le débat porte donc à la fois sur le rôle de la loi elle-même, sur les responsables de sa promulgation et leurs motivations, et sur les mérites comparés d'un financement par création monétaire face à un financement par l'endettement.

En effet, la France a en 2014 une dette de plus 2 000 milliards d'euros et a payé plus de 1 400 milliards d'euros d'intérêts à ses créanciers depuis quarante ans.

Il est ainsi fait un lien de cause à effet entre la dette existante et les intérêts versés.

Selon les critiques de cette pratique, la classe politique s'est soumise aux marchés financiers qui sont les créanciers de l'État.

Ces créanciers lui dictent ainsi une politique économique avec les agences de notation dont les notes influent sur les taux d'intérêts.

Les "marchés financiers" sont donc désignés comme un agent qui aurait une volonté propre et consciente.

Derrière la critique des marchés financiers, il y a la critique des banques.

Or, la réalité est bien plus compliquée : la dette des États est davantage détenue par des ménages, et en particulier quand ils contractent une assurance-vie, que par des banques.

Les établissements bancaires français détiennent moins de 14% de la dette de l'État.

De plus, la dette de l'État français est surtout détenue par des agents financiers étrangers (banques, assurances, fonds de pension,...).

Ce sont donc des millions de ménages, partout dans le monde, qui détiennent la dette de notre État.

Le débat sur cette loi s'est beaucoup répandu sur internet.

Il a notamment été porté par le bloggeur Étienne Chouard qui a préfacé le livre de l'essayiste altermondialiste André-Jacques Holbecq La dette publique, une affaire rentable, publié en 2008.

Sans nommer la « loi de 1973 », le webdocumentaire L'Argent Dette fustige lui aussi le fait que les États empruntent de l'argent et payent des intérêts, alors qu'ils pourraient créer l'argent.

Étienne Chouard et L'Argent Dette citent tous deux également l'équivalent américain de la loi de 1913 sur la réserve fédérale.

Gabriel Galand et Alain Grandjean, membres de l'association « Chômage et Monnaie », créée en 1992, ont dénoncé cette loi dans un livre de 1996. C'est aussi la lecture de Pierre Khalfa.

Plusieurs partis politiques français ont exprimé leur critique de cette loi dans leur programme pour l'élection présidentielle de 2012.

Nicolas Dupont-Aignan en fait état dans son livre L'Arnaque du siècle. Il affirme : « Comment pouvons-nous accepter d'avoir transféré la création monétaire au secteur privé, c'est-à-dire aux banques privées ?

[…] Est-il normal, pour construire une autoroute, pour financer le haut débit, d'emprunter à 3% à des banques ou par des obligations alors que la banque centrale publique prête à 1%? […]

Alors même que l'on pourrait, comme la France l'a fait jusqu'en 73 […] financer à un taux abordable nos équipements publics?».

«Depuis une loi de 1973, confirmée par les Traités européens, les marchés et les banques ont le monopole du financement de l'État.

Notre dépendance de plus en plus forte vis-à-vis des marchés vient précisément de là ».

Cette affirmation est fausse: il n'y a pas de continuité entre la loi de 1973 et le Traité de Maastricht : l'article 19 de la loi de 1973 permet à l'État de passer des conventions avec la Banque de France, définissant ainsi les montants auquel le Trésor pourra avoir accès ainsi que le taux d'emprunt.

[large]Ce qui est interdit par le Traité de Maastricht.[/large]

Le documentaire franco-allemand d'Arte, La dette, une spirale infernale ?, diffusé le 3 février 2015, s'attaque aussi à ce problème.

La loi en question n'est pas proprement annoncée, mais y est critiqué le pouvoir des banques de créer de l'argent à partir de rien, contre une promesse de remboursement.

Bernard Maris y explique notamment : « L'argent, qui était devenu un bien public – c'est-à-dire que l'État gérait la création monétaire – est redevenu un bien privé, créé par les banques, de grandes puissances autonomes, dans les années 1970, et après ça n'a fait que s'amplifier. [...]
Ça veut dire que la création de l'argent qui vous permet de vivre est soumis à des intérêts privés, donc des gens vont faire du profit sur ce qui normalement devrait vous permettre uniquement de faire des transactions.
Le fait que l'argent ait été privatisé, d'abord cela donne des privilèges exorbitants aux banques, qui peuvent créer à l'infini de l'argent, et ça leur donne une tutelle sur l'économie qu'elles n'avaient pas, puisque c'était plutôt les producteurs qui avaient cette tutelle, et maintenant ce sont les financiers qui l'ont.»


C'est aussi l'avis de Michel Rocard qui estime que cette loi a « interdit à l'État de se financer sans intérêt auprès de la banque de France » et l'a obligé à « aller se financer sur le marché financier privé à 4 ou 5%».

Ceux qui remettent en cause la validité de la critique de la loi ont reçu un accueil mitigé.

On les a accusés de « minimiser » l'importance de cette loi ou de faire un « mauvais procès » à sa critique.!!!

En outre, sur l'argument de l'inflation, les critiques de la loi de 1973 rappellent que les banques privées qui prêtent à l'État créaient elles aussi de l'argent avec le système des réserves fractionnelles.

Selon l'économiste Jacques Sapir, le but de la loi de 1973 n'était pas de juguler l'inflation mais de favoriser le développement du marché inter-bancaire.

Toujours selon lui, si la France sort de l'euro, un financement de sa dette par la Banque de France doit être possible.

Ce serait aussi le cas si au lieu de sortir de l'Union européenne, [large]on supprimait simplement l'article 104 du traité Maastricht voté à l'époque (et dont le contenu a depuis été repris dans l'article 123 du Traité de Lisbonne).[/large]

Des critiques, comme Emmanuel Todd, vont jusqu'à considérer que la dette est illégitime et ne doit pas être remboursée

En définitive, ce n'est qu'en 1993, avec le Traité de Maastricht46, qu'une telle interdiction de principe est énoncée pour la première fois dans son article 104, paragraphe 1 également réécrit à l'article 123 du Traité sur le fonctionnement de l'Union européenne (TFUE)
----------------
Le référendum sur le traité de Maastricht a eu lieu en France le 20 septembre 1992 .
Il visait à ratifier le texte du traité de Maastricht préalablement signé à Maastricht par le Président de la République François Mitterrand et les chefs d'État des onze autres États membres de la Communauté économique européenne.

Référendum français sur le traité de Maastricht
https://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9f% … Maastricht

Super !!!
Rien à ajouter,
Tout est dit !!!
Bonjour chez vous !!!

Salut Mégaston,

Je n'ai pas les moyens de mettre de l'argent de côté !!!
Je vis mon budget à flux continu.
Et je m'adapte !!!
Et les gilets jaunes, en vrais dinosaures ne savent pas s'adapter, ils savent hurler, ... ça marche ou ça casse, ...Et ça va bien casser un jour et nous en ferons tous les frais.
Aujourd'hui ça va encore, mais demain ce sera pire !!!
Bonjour quand même.
JLR

Hello Jean Louis,
Pourquoi ne pas venir à Madagascar où la vie est beaucoup moins chère qu'en France et où le stress est également moindre.
D'autant qu'on laisse ses gilets jaunes en France car ici on n'a que des bidons jaunes et on se bidonne des problèmes en France car ici tout est à faire alors qu'en France tout est à refaire et avant de refaire il faut démolir ce qui a été fait.

Origine du DÉBUT du chaos actuel mondial.ACTE 3
ou la fin d'un système financier sain.
(Zone France & Europe)


La règle passe dans la proposition de constitution Européenne
L'article 123 du traité de Lisbonne reprend mot pour mot le libellé de l'article 104 de traité de Maastricht.


https://effondrements.files.wordpress.com/2012/07/larticle-123-du-traitc3a9-de-lisbonne.png

Origine du DÉBUT du chaos actuel mondial.ACTE 4
ou la fin d'un système financier sain.
(Zone France & Europe)


Sarkozy bafoue 200 ans de démocratie Française :mad:
Le traité de Lisbonne a été adopté en France par Mr Sarkozy le 04 février 2008 alors que le référendum sur la constitution européenne avait été rejeté en 2005 par 53% des Français.



Du 1er janvier 1976 au 31 décembre 2006, la dette de la France s'élève à 1142,7 milliards d'euros après les remboursements déjà effectués. Mais cette dette entraîne des intérêts composés qui la font augmenter à chaque seconde.
Les intérêts totaux de la dette du 1er janvier 1976 au 31 décembre 2006 s'élèvent à la somme de 1142,2 milliards !
Dit autrement, l'Etat doit pour la période du 1er janvier 1976 au 31 décembre 2006,
0,5 milliard au titre du capitalet 1142, 2 milliards au titre des intérêts cumulés de la dette.

Ces intérêts dus continuent à générer des intérêts.

C'est-à-dire que 99,95 % de la dette sont constitués uniquement des intérêts cumulés de 1976 à 2006 et que la France a été incapable de rembourser malgré le taux élevé des impôts durant toute cette longue période (30 ans).

Si la France avait pu continuer à se financer à taux 0 à la Banque de France ou à la BCE, la dette serait…quasi nulle ! :cool:

https://www.agoravox.fr/local/cache-vignettes/L500xH301/dette500-50eb5.png

A la lumière de ce qui précède, on prend conscience que la finance a opéré un véritable coup d'état en substituant avec la complicité de dirigeants politiques le droit régalien des états de frapper leur propre monnaie.
Cela ne s'est d'ailleurs pas fait en un jour, Voir Acte 1, 2 3 & 4.

La gestion des finances publiques!!! :(
Pour être complets, notons que la gestion des finances publiques Françaises a toujours été plus ou moins désastreuse.
Emprunts à taux zéros ou pas, le budget de l'état a pratiquement toujours été en déficit.
Avant 1973 certains disaient qu'emprunter à taux zéro revenait à faire tourner la planche à billets.
Il est exact que cela générait de l'inflation qui réduisait la confiance dans la monnaie.

Cependant entre la situation inflationniste précédente et celle d'aujourd'hui, quelle est la plus catastrophique ?


Le monde financier se procure de la sorte une source de revenue colossale, lui donnant le pouvoir d'influencer (ou de mettre en place) les gouvernements et d'acheter les médias, mettant ainsi à mal notre démocratie.

Cette arnaque monumentale fait la fortune de quelques uns  au détriment de tous les autres.

[large]Elle nous conduira vers une vaste dictature mondiale ![/large]




Compteur de la dette de la France :sick
http://www.dettepublique.fr/

Et pourtant il y a eu tellement de changements en 300 ans par exemple:

https://resistanceinventerre.files.wordpress.com/2019/01/img_20190115_114418.jpg

Entretien explosif avec Juan Branco sur le pouvoir macroniste

Je vous partage cette video qui explique tres bien le mouvement gilet jaune et la politique actuel......

Hé oui ! Pilum n'intervient pas souvent mais quand il le fait ce n'est pas pour de la gnognote...Bravo et merci pour ce lien.
J'ai senti cela depuis fort longtemps qu'on est manipulé par les "élites" de la raie publique qui eux mêmes sont manipulés par les lobbys.
Ceci est un reportage vraiment édifiant et si on ne comprend pas, on repasse la vidéo car elle sera certainement supprimée avant peu.
On n'aime pas que quelqu'un dise la vérité car cela provoque des troubles.

Long mais intéressant...

Ce qui me chiffonne dans cette interview, c'est qu'en aucun cas on ne parle de comment nous en sommes arrivé là.

Qu'est ce qui a fait depuis plus de cinquante ans une telle déchéance politique (les références dont parle JoelQuebec, ça ne me convainc pas) ?

Tout ceci s'arrêtera lorsque les ressources en pétrole seront épuisées...

Il est très simple d'expliquer la révolte des gilets jaunes car il ne faut pas oublier que l'Homo sapiens est le plus grand prédateur que la terre n'ait jamais portée (je ne parle pas de la taille).
L'homme veut tout dominer même la nature et en priorité ses semblables en devenant meneur, chef, représentant, roi, empereur et même représentant de dieu sur la terre.
Face à cette prédation, certains qui se sentaient lésés, assistés et qui avaient l'impression qu'on les menait par le bout du nez ont vu jaune et  comme les syndicats, partis politiques et autres ne leur apportaient pas de solutions car menés par des lobbys ou par ces zélites qui prônaient une mondialisation pour s'enrichir et devenir toujours plus puissants, toute les rancœurs accumulées depuis trop longtemps se sont déversées d'un seul coup dans la rue et il sera impossible de revenir en arrière car même si ce mouvement s'atténue, un jour il renaîtra de ses cendres tel le phœnix.

https://top-citations-proverbes.com/wp-content/uploads/2016/02/Dieu_pourquoi_tu_nas_pas_cree_de_predateur_pour_lhomme_Parce_que_celui-la_je_lai_fait_assez_0307-622x578.jpg