Bonjour monsieur !
Oui cela résume sa pensée et pas celle seulement de Fernando Pessoa car je pourrais vous citer jusqu'à demain matin des écrivains, des souverains, des hommes des arts mais aussi bien de simples concitoyens...
Vous l aurez compris c'est une affaire culturelle.
Les questions que vous soulevez ne sont pas inintéressantes, mais elles placent un regard ethnocentrique qui biaise à mon avis les choses. Vous parlez de bienveillance, de charité, de aide mais pardonnez moi mais j ai l impression d avoir une synthèse entre un "maître et ses vassaux"...
Et même quand bien je devrais vous donner raison, pensiez vous que en parlant une langue étrangère, vous vous sentirez rattachés à une communauté. Je pense qu'il s agirait là d un jugement bien hâtif...
Car, la bienveillance peut cacher bien souvent des choses qui sont peu ou pas du tout visibles, palpables et pour en avoir le cœur net il faut comprendre au mieux son interlocuteur. La langue ne serait pas là le meilleur outil. Vous parlez de "frappologie" peut être mais vous savez on ne domine jamais parfaitement une langue et c'est peut-être cela le plus beau. Mais seriez vous capable de retranscrire votre texte en portugais ?
L épée est une arme à double tranchant et la langue lui est tout aussi semblable.
Bien à vous,
Afonso Albuquerque