Coup d'état institutionnel

Julien a écrit:

Gouffy, l'administratrice est un administrateur et il n'est pas malgache.

Après la politique, vous vous engouffrez dans la religion. Voilà ce qui nous pousse typiquement à fermer ce genre de fil. Mais bon ...

Le soucis Julien, c'est que politique et religion sont complètement imbriquées et ne vont pas l'une sans l'autre dans certains pays... avec les résultats que l'on connait... quand ces deux pouvoirs s'affrontent ou se cooptent... confortablement installés sur leurs socles que sont la pauvreté et l'ignorance..

Parler de politique c'est forcément parler de religion à Madagascar... comme si Dieu n'avait pas autre chose à faire que se soucier des urnes...

Je n'irai pas plus loin.. j'aimerais savoir la suite des aventures de cette députée qui est, sans nul doute, une bonne chrétienne...

Il semblerait que plusieurs opérateurs économiques se seraient interdit de quitter le territoire le temps de l'enquête....a voir

Je crois qu'il faut savoir une fois pour toutes s'il y a des sujets tabous et de la censure ou de l'auto-censure ( bien-pensance ou "political correctness" ) :  les Occidentaux ne connaissent pas la première ( les  Russes et les Chinois oui ), mais s'infligent de plus en plus la seconde ( appelée bien-pensance, dictature du Bien, Tyrannie du consensus selon les auteurs, quand ce n'est pas la repentance post-coloniale ).

Tous les anthropologues, sociologues, ethnologues vous expliqueront que les religions et croyances ont une influence directe sur les comportements économiques, et il me semble que ce pays ne constitue pas une exception. S'interdire d'en parler, c'est rendre un très mauvais service aux Malgaches et à ceux qui sont installés dans le pays.

Madagascar n'est pas un pays pauvre ( comme par ex. les pays du Sahel ), contrairement à l'idée reçue figurant dans dans toutes les publications ( meme dans le Guide du Routard ! ) mais un pays riche dont les habitants ont une mentalité de pauvres ( plus exactement une mentalité inadaptée à l'économie de marché qui permet seule le développement )