Bonjour Pat,
Il n'y a aucune raison que l'on vous fasse un procès sur le fait que grâce à vos recherches,vous tentiez de nous éclairer sur les évolutions de la Tunisie.
Sur le plan financier,certains diront qu'une fois de plus les instances internationales veulent soumettre la Tunisie à un plan d'économie drastique avec comme conséquence une croissance de la pauvreté.
Cette responsabilité incombe aux dirigeants politiques des pays (pas uniquement de la Tunisie) qui font preuve d'une réelle incompétence sur le plan économique et financier.
Il y a quelque temps,vous nous aviez orienté vers une étude d'un universitaire, économiste Tunisien qui attirait l'attention sur la non exactitude du montant de la dette du Pays notamment,sur le fait que les dettes à court terme n'était pas intégré dans le calcul de l'endettement par les organismes officiels.
Or,du fait de la dévalorisation du dinar, face au dollar et à l'euro,la dette s'est accrue mécaniquement de 20% (il faut rappeler que la dette est libellée en $ et en ).
La perspective d'une continuité dans l'érosion du dinar doit être prise très au sérieux,d'autant que certains analystes prédisent un dinar à 2,50 face à l'euro.
A cet effet mécanique s'ajoute les déficits de l'état de ces dernières années.
Tous ces faits, qui sont concordants confirment l'analyse de cet universitaire,l'endettement de la Tunisie aurait donc dépassé le seuil des 100% du Pib.
Un scénario à la Grec, n'est pas à exclure au cours des deux prochaines années.
La banque centrale Tunisienne a engagé des audits du secteur bancaire depuis plusieurs mois,aucune information ne filtre quand à la solvabilité des banques.
Cette fois nous sommes plutôt face à une situation à l'Espagnol,des chantiers de constructions d'immeubles sans réels preneurs.
Tout le monde s'accorde pour dire qu'elles sont gravement malades,l'état n'a pas les moyens de les recapitaliser.
L'effondrement du secteur bancaire n'est pas à exclure,il porterait un coup fatal à l'économie.
Concernant,la réforme de la caisse de compensation, une étude a démontré que 70% de son intervention profitait aux classes les plus aisées.
Ceci étant,les pays qui sont aux commandes des institutions internationales ne peuvent pas être des donneurs de leçons,vu l'état de leurs finances publiques .
Rappel
Usa 17 000 milliards de dollars
Japon 6 000 milliards d'euros (pays le plus endetté de la planète)
France 1 800 milliards d'euros
bonne journée