C'est que l'Afrique n'est plus ce qu'elle était, ma bonne dame ! Celle que j'ai connu (de 1971 à 1984) était alors peuplée de gens charmants (dans les villages, au moins, les grandes villes ne réussissent à personne, africains ou non), ouverts, curieux. Le niveau culturel et de connaissance était très bas mais il ne demandait qu'à s'élever. J'ai d'ailleurs toujours été étonné que, même dans les coins les plus reculés du Sénégal oriental, par exemple, il y avait des bambins qui parlaient parfaitement français. A l'époque j'étais de passage, mais si j'avais proposé à des jeunes d'un village de venir vadrouiller avec moi avec ma toto quatquateuse, la moitié aurait été intéressé.
Bon, faut pas rêver, cette époque est finie ! Maintenant c'est Boko Haram, Al Qaida et autres joyeusetés de cette religion d'amour du prochain. D'ailleurs, en 1971, je mettais en garde mes compagnons africains qui me faisaient confiance : "l'Afrique noire a toujours été l'esclave de l'Afrique blanche". In Salah, au S de l'Algérie était un grand marché aux esclaves et les pays esclavagistes était nombreux et beaucoup continuent. La scission du Soudan s'explique par le fait que ceux, noirs du sud, chrétiens et animistes, en ont eu plus qu'assez d'être les esclaves des blancs musulman de Addis Abeba. Et contrairement au discours gauchiste qui falsifie toujours l'histoire c'est la colonisation qui a supprimé l'esclavage.
L'Afrique est maintenant devenu un tel repoussoir, même l'Afrique du nord, que même les touristes cessent d'y aller. Alors les expatriés... Et dans les pays d'Afrique noire c'est devenu le racket permanent. Rien que pour les derniers touristes qui s'y pointent il faut abouler des dizaines de dollars pour passer une frontière et en sortir.
Il n'y a que deux grandes zones d'expatriation ici bas puisque les exo planètes sont encore un peu difficile d'accès : le SE asiatique et l'Amérique du sud (et un peu en Amérique centrale).