Vivre en Israël : le guide de l'expatrié

Pour venir ou vous installer en Israël, certaines démarches sont obligatoires, y compris pour les ressortissants français. Les conditions d’entrée et de séjour varient selon votre nationalité, la durée et le motif de votre séjour.

Les ressortissants français peuvent entrer en Israël sans visa pour un séjour touristique de 90 jours maximum. Un tampon d’entrée est apposé sur une feuille volante plutôt que dans le passeport. Pour s’installer durablement, un visa est indispensable. Le visa de travail nécessite qu’un employeur israélien dépose une demande auprès du ministère de l’Intérieur, un processus qui peut prendre plusieurs mois. Il existe également des visas spécifiques pour les étudiants, les bénévoles et les professionnels en mission temporaire.

L’ambassade de France à Tel Aviv et les consulats français à Jérusalem et Haïfa peuvent vous assister dans vos démarches administratives, mais c’est auprès des autorités israéliennes que vous devez effectuer vos demandes de visa et de permis de résidence.

💡 Conseils utiles

1. Anticipez vos démarches plusieurs mois avant votre départ, particulièrement pour les visas de travail
2. Préparez vos documents essentiels en hébreu ou en anglais avec traductions certifiées si nécessaire
3. Conservez toujours des copies numériques et papier de vos documents de voyage et visas
4. Vérifiez les exigences spécifiques selon votre situation sur le site du ministère de l’Intérieur israélien

📍 Pour aller plus loin

Israël bénéficie d’une économie dynamique et innovante, reconnue mondialement comme la « Startup Nation ». Le marché du travail est compétitif mais offre d’excellentes opportunités, notamment dans les secteurs technologiques. L’anglais est largement utilisé dans le monde professionnel international, bien que l’hébreu reste indispensable pour de nombreux postes. Trouver un emploi nécessite souvent du réseau et une bonne préparation.

Créer une entreprise est encouragé par un écosystème entrepreneurial solide, avec des incubateurs, des investisseurs et de nombreux programmes de soutien. Devenir digital nomad en Israël est possible pour de courtes durées, mais un séjour sans visa de travail reste limité à 90 jours maximum dans le cadre du visa touriste, sans possibilité de prolongation pour ce statut.

Les profils recherchés :

1. Ingénieurs logiciels, développeurs et spécialistes en cybersécurité
2. Professionnels du marketing digital et de la croissance
3. Experts en intelligence artificielle et data science
4. Spécialistes en biotechnologie et dispositifs médicaux
5. Cadres commerciaux avec expérience internationale

💡 À retenir

1. Le marché du travail est exigeant, avec un rythme intense et une forte culture de la performance.
2. La semaine de travail s’étend généralement du dimanche au jeudi, le vendredi étant souvent une demi-journée dans de nombreux secteurs.
3. Les salaires dans la tech sont attractifs, mais le coût de la vie, particulièrement à Tel Aviv, est très élevé.
4. L’entrepreneuriat est fortement encouragé, avec un environnement favorable aux startups et à l’innovation.

📍 Pour aller plus loin

Israël attire de nombreux étudiants internationaux grâce à l’excellence académique de ses universités et à son environnement multiculturel stimulant. Le pays compte plusieurs établissements de renommée mondiale, dont l’Université hébraïque de Jérusalem, le Technion à Haïfa, l’Université de Tel Aviv et l’Institut Weizmann.

Pourquoi étudier en Israël ?

Les universités israéliennes sont particulièrement réputées pour leurs programmes en sciences, technologies, médecine et sciences sociales. De nombreux cursus sont proposés en anglais, notamment au niveau master et doctorat, facilitant l’accès aux étudiants internationaux. Étudier en Israël permet de bénéficier d’un écosystème innovant unique, avec des liens étroits entre universités et industrie, particulièrement dans les secteurs technologiques. Le pays offre également une expérience culturelle et historique exceptionnelle. Toutefois, le coût des études peut être élevé, variant d’environ 11 000 ILS (≈ 2 700 €) à 40 000 ILS (≈ 9 800 €) par an pour les étudiants internationaux dans les universités publiques, et davantage dans certains programmes spécialisés. Le coût de la vie, notamment à Tel Aviv et Jérusalem, est élevé et nécessite également un budget conséquent.

💡 Nos conseils

1. Anticipez vos candidatures car les places sont limitées et la sélection compétitive
2. Vérifiez l’équivalence de vos diplômes auprès du Council for Higher Education
3. Préparez un budget logement conséquent car les résidences universitaires sont rares et la demande forte
4. Renseignez-vous sur les bourses disponibles pour étudiants étrangers auprès de votre université d’accueil

📍 Pour aller plus loin

Israël n'est pas une destination de retraite courante pour les français, mais elle attire principalement des retraités ayant des liens familiaux ou personnels avec le pays. La majorité des retraités étrangers sont d’anciens expatriés ayant travaillé sur place. Le pays offre un cadre de vie dynamique, un climat méditerranéen agréable et un système de santé performant, mais le coût de la vie élevé et les tensions sécuritaires nécessitent une réflexion approfondie avant de s’y installer.

3 avantages majeurs

1. Qualité du système de santé : infrastructures modernes et personnel médical hautement qualifié, avec un accès aux dernières technologies médicales.
2. Climat méditerranéen : ensoleillement élevé tout au long de l’année, particulièrement dans le sud du pays, favorable aux activités en extérieur.
3. Vie culturelle intense : richesse historique exceptionnelle, vie sociale active, nombreux musées, sites archéologiques et festivals tout au long de l’année.

💡 À savoir

1. L’âge légal de départ à la retraite en Israël est fixé à 67 ans pour les hommes et augmente progressivement pour les femmes, actuellement autour de 62 à 65 ans selon l’année de naissance.
2. Pour s’installer durablement en tant que retraité, un visa de résidence temporaire renouvelable est nécessaire, généralement via le regroupement familial ou un investissement. Les personnes éligibles à l’Aliyah bénéficient d’un processus simplifié et d’avantages fiscaux durant leurs premières années de résidence.
3. Le coût de la vie, notamment dans les grandes villes comme Tel Aviv et Jérusalem, est très élevé. Pour une personne, il est recommandé de prévoir un budget mensuel d’environ 14 000 à 30 000 ILS (≈ 3 500 à 7 300 €), selon le logement et le mode de vie choisis.
4. Les pensions de retraite françaises ne sont pas imposées en Israël selon la convention fiscale bilatérale, mais restent soumises à l’impôt en France. Après plusieurs années de résidence, il est toutefois possible de devenir résident fiscal israélien

Bien gérer son budget est crucial pour réussir son expatriation en Israël. Le pays présente l’un des coûts de vie les plus élevés au monde, notamment pour le logement et l’alimentation. Le système bancaire israélien est moderne et digitalisé, mais l’ouverture d’un compte peut s’avérer complexe pour les nouveaux arrivants. Le système fiscal israélien est progressif, avec des taux pouvant atteindre 47 % pour les revenus les plus élevés, mais des avantages existent pour les nouveaux immigrants éligibles à l’Aliyah.

💡 Nos conseils

1. Ouvrir un compte bancaire local est indispensable dès votre arrivée. Les principales banques (Bank Hapoalim, Bank Leumi, Discount Bank) exigent généralement un visa valide, un passeport, une preuve d’adresse et parfois une lettre de recommandation de votre banque d’origine. Prévoyez plusieurs rendez-vous et de la patience.
2. Informez-vous sur le système fiscal israélien avant votre installation. Les nouveaux immigrants éligibles à l’Aliyah bénéficient d’une exonération fiscale sur leurs revenus étrangers pendant dix ans, ce qui représente un avantage considérable. Pour les autres, le système est progressif avec des tranches allant de 10 % à 50 %.
3. Anticipez le coût de la vie élevé : les loyers représentent souvent 40 à 50 % du budget mensuel dans les grandes villes. L’alimentation, notamment les produits importés, peut coûter 30 à 50 % plus cher qu’en France. Privilégiez les marchés locaux (shouks) pour les fruits et légumes.
4. Vérifiez la convention fiscale franco-israélienne pour éviter la double imposition. Cette convention permet généralement d’éviter d’être imposé deux fois sur les mêmes revenus, mais les règles peuvent être complexes selon votre statut.
5. Pour les transferts d’argent internationaux, comparez les frais bancaires traditionnels avec les services spécialisés (Wise, Western Union, etc.), souvent plus compétitifs. Les banques israéliennes appliquent des frais relativement élevés sur les transactions internationales.
6. Les cartes bancaires internationales sont largement acceptées, mais avoir un compte local facilite grandement le quotidien, notamment pour payer le loyer, les factures et recevoir votre salaire.

📍 Pour aller plus loin

Le système de santé israélien est considéré comme l’un des meilleurs au monde, combinant excellence médicale, innovation technologique et accessibilité. Il repose sur une couverture universelle obligatoire gérée par quatre caisses de santé (Koupot Holim) : Clalit, Maccabi, Meuhedet et Leumit. Tout résident doit obligatoirement s’affilier à l’une de ces caisses et payer une cotisation mensuelle, généralement prélevée automatiquement (souvent entre 3 % et 5 % du revenu brut). 

Le système public offre des soins de qualité, via un panier de soins défini par la loi. Bien que les délais de certains traitements puissent être longs, nombreux sont ceux qui souscrivent une assurance complémentaire pour accéder à des services premium et réduire les temps d’attente. Les coûts pour les non-résidents ou en privé peuvent être très variables : une consultation privée peut démarrer autour de 250 ILS (≈ 65 €) ou plus pour un généraliste, et bien davantage pour des spécialistes ou une hospitalisation. 

Les expatriés doivent vérifier leur statut : s’ils ne sont pas éligibles à l’Aliyah ou ne disposent pas du statut de résident, l’accès au système public peut demander une couverture privée temporaire.

💡 À savoir

1. Aucun vaccin n’est obligatoirement requis pour entrer en Israël, mais il est fortement recommandé d’être à jour pour les vaccins universels (DT-Polio, hépatites A et B, typhoïde).
2. Le numéro d’urgence unique est le 101 pour le Magen David Adom (équivalent du SAMU), 100 pour la police, et 102 pour les pompiers.
3. Les quatre caisses de santé proposent des services légèrement différents ; Clalit est la plus grande et couvre largement les zones périphériques, tandis que Maccabi et Meuhedet sont réputées pour leurs services modernes et cliniques réservées. 
4. La qualité des soins est excellente, avec des médecins hautement qualifiés et des hôpitaux équipés des technologies les plus avancées. Israël est à la pointe de la recherche médicale, notamment en oncologie, neurologie et médecine de la reproduction.
5. De nombreux médecins parlent anglais, et dans les grandes villes, certains parlent français.

📍 Pour aller plus loin

Le système scolaire israélien est obligatoire et gratuit jusqu'à 18 ans, avec une structure divisée en trois cycles : maternelle, primaire et secondaire. L'enseignement public se décline en plusieurs filières : laïque (Mamlakhti), religieuse (Mamlakhti Dati), ultra-orthodoxe (Haredi) et arabe. Le système est généralement exigeant, avec un fort accent sur les sciences, les mathématiques et la technologie. Pour les expatriés, le choix se porte souvent sur les écoles internationales ou les établissements français, permettant de maintenir une continuité éducative et linguistique.

Choix d'établissements :

1. Écoles publiques israéliennes : gratuites pour les résidents, elles dispensent un enseignement en hébreu dans la filière laïque ou religieuse. L'intégration peut être difficile pour les enfants ne parlant pas hébreu, mais des programmes d'accompagnement linguistique (Oulpan) existent. La qualité de l'enseignement est bonne, avec un accent fort sur les matières scientifiques.
2. Écoles privées locales : elles proposent souvent un enseignement bilingue (hébreu-anglais ou hébreu-français) et suivent parfois des programmes internationaux. Les frais varient de 30 000 à 80 000 NIS par an (environ 7 800 à 20 800 €) selon l'établissement et le niveau scolaire.
3. Écoles françaises : Israël compte plusieurs établissements français homologués par l'AEFE. Le Lycée Français Marc Chagall à Tel Aviv et le Collège des Frères à Jaffa sont les plus réputés. Ces écoles suivent le programme français de la maternelle au baccalauréat et permettent aux élèves de poursuivre leurs études en France sans rupture. Les frais de scolarité sont élevés : entre 23 000 et 40 000 ILS par an (≈ 6 000 à 10 500 €) selon l’établissement et le niveau, avec des frais d’inscription supplémentaires pouvant atteindre 3 000 à 8 000 ILS (≈ 780 à 2 100 €).
4. Écoles internationales : très prisées des expatriés, elles proposent des programmes IB (International Baccalaureate), britanniques ou américains. Parmi les plus connues : Walworth Barbour American International School à Kfar Shmaryahu, Tabeetha School à Jaffa, et Jerusalem American International School. Les frais annuels varient de 74 000 à 148 000 ILS (≈ 18 500 à 37 000 €), auxquels peuvent s’ajouter des frais d’inscription, avec des listes d’attente souvent longues.

💡 Conseils pratiques

1. Anticipez l'inscription dès que possible, surtout pour les écoles françaises et internationales. Les places sont limitées et les listes d'attente peuvent dépasser un an pour certains établissements réputés. Les inscriptions se font généralement entre janvier et mars pour la rentrée de septembre.
2. Vérifiez les exigences linguistiques : certaines écoles demandent un niveau minimum en hébreu, anglais ou français selon le programme. Des tests d'admission peuvent être organisés pour évaluer le niveau de l'enfant et déterminer s'il nécessite un soutien linguistique.
3. Prévoyez un budget conséquent pour les frais annexes : uniformes, fournitures, transport scolaire, activités extrascolaires et sorties pédagogiques peuvent ajouter 5 000 à 15 000 NIS par an (environ 1 300 à 3 900 €) selon l'établissement.
4. Renseignez-vous sur les bourses disponibles. L'AEFE propose des bourses pour les familles françaises résidentes sous conditions de ressources. Les demandes se font généralement entre septembre et janvier pour l'année scolaire suivante.

📍 Pour aller plus loin

Le logement représente l’un des plus grands défis pour les expatriés en Israël. Le marché immobilier israélien est l’un des plus chers au monde, avec des loyers pouvant absorber jusqu’à 50 % du budget mensuel dans les grandes villes. À Tel Aviv, un appartement d’une chambre dans un quartier prisé se loue généralement entre 6 500 et 9 500 ILS (≈ 1 700 à 2 600 €) par mois, et un trois chambres entre 11 000 et 18 000 ILS (≈ 2 900 à 4 900 €). La location reste l’option la plus courante pour les nouveaux arrivants, avec des contrats d’un an renouvelables. Les baux incluent rarement les charges et une caution de un à deux mois est souvent demandée. Le marché est très tendu, notamment à Tel Aviv et Jérusalem, ce qui impose réactivité et flexibilité.

L'achat immobilier est possible pour les étrangers sans restriction particulière, mais les prix sont prohibitifs : comptez en moyenne 2 à 3 millions de ILS (520 000 à 780 000 €) pour un appartement de trois pièces dans les quartiers prisés de Tel Aviv. Les frais d'acquisition représentent environ 8 à 10% du prix d'achat (taxes, avocat, agent immobilier). Les arnaques existent, notamment dans les locations de courte durée ou les sous-locations non déclarées. Il est fortement recommandé de passer par une agence reconnue ou de faire appel à un avocat pour sécuriser la transaction.

📍 Pour aller plus loin

Un déménagement international vers Israël nécessite une préparation minutieuse. Entre le transport de vos biens, les formalités douanières et l’adaptation à un contexte culturel spécifique, mieux vaut anticiper chaque étape pour éviter les complications.

1. Comparez les devis des sociétés de déménagement international en incluant une assurance complète pour vos effets personnels.
2. Préparez un inventaire détaillé en anglais ou en hébreu pour les douanes. Les effets personnels usagés entrent généralement en franchise, mais certains produits sont taxés ou interdits (armes, certaines plantes, certains meubles...).
3. Rassemblez vos documents essentiels traduits en anglais ou en hébreu par un traducteur assermenté : diplômes, actes d’état civil, certificats médicaux, permis de conduire, contrats de travail.
4. Vérifiez la compatibilité électrique : Israël utilise du 230V/50Hz avec des prises de type C et H. Un adaptateur universel est recommandé.
5. Anticipez les délais administratifs : obtention d’un numéro de téléphone israélien, ouverture de compte bancaire, inscription à la caisse d’assurance maladie.
6. Si vous déménagez avec un animal de compagnie, prévoyez au moins quatre mois d’avance. Un permis d’importation est obligatoire, ainsi qu’une puce électronique, un certificat de santé vétérinaire récent et la vaccination antirabique à jour. Aucune quarantaine n’est requise si toutes les conditions sont remplies.
7. Pensez à contacter l’ambassade de France ou les consulats français en Israël pour vous inscrire au registre des Français établis hors de France dès votre arrivée.

📍 Pour aller plus loin

Israël offre une richesse culturelle et des loisirs exceptionnels, entre histoire millénaire, plages méditerranéennes, déserts spectaculaires et vie nocturne animée. Les expatriés apprécient la diversité des activités accessibles toute l’année. Tel Aviv séduit par ses bars branchés, ses restaurants internationaux et son énergie artistique. Jérusalem fascine par son patrimoine unique et son atmosphère chargée d’Histoire.

Le pays permet de pratiquer des activités diverses : de belles randonnées dans le désert du Néguev ou au bord du cratère Ramon, véritable formation géologique à couper le souffle. La plongée en mer Rouge, le surf sur la Méditerranée, et en hiver le ski au mont Hermon, unique station de sports d’hiver d’Israël. La vie culturelle est intense : festivals de musique, expositions d’art contemporain, théâtres et cinémas en version originale.

À découvrir absolument :

1. Les randonnées dans le désert du Néguev et au cratère Ramon : un paysage hors norme, parfait pour les amateurs de nature sauvage.
2. Les marchés locaux comme le marché Carmel à Tel Aviv ou le marché Mahane Yehuda à Jérusalem : véritables institutions de la gastronomie israélienne.
3. Les plages de la Méditerranée et la mer Rouge, avec leurs clubs de plongée réputés et leurs spots de surf prisés des locaux et des expatriés.

📍 Pour aller plus loin

Vivre en Israël, c’est s’adapter à un rythme unique, marqué par la diversité culturelle, les traditions religieuses et un esprit entrepreneurial fort. Le pays est cosmopolite, avec une population variée et multiculturelle mêlant habitants aux origines multiples et expatriés du monde entier. Cette diversité crée une atmosphère vibrante, mais nécessite une ouverture d’esprit et une sensibilité aux différentes coutumes.

À noter :

1. La semaine de travail s’étend généralement du dimanche au jeudi. Le vendredi après-midi et le samedi (Shabbat) constituent le week-end, avec une interruption partielle des transports publics dans de nombreuses zones, particulièrement dans les villes et quartiers religieux.
2. Le coût de la vie est élevé, particulièrement à Tel Aviv, l’une des villes les plus chères au monde. Les loyers, l’alimentation et les sorties pèsent fortement sur le budget.
3. Les transports en commun sont bien développés dans les grandes villes : bus, tramway à Jérusalem et trains entre les principales agglomérations. Des infrastructures nouvelles, dont des lignes de métro, sont en cours de développement.
4. Le téléphone et internet sont performants et abordables. Les forfaits mobiles démarrent autour de 40 à 50 ILS (≈ 10 à 13 €) par mois, et un abonnement internet haut débit en fibre est en moyenne d’environ 109 ILS (≈ 28 €) par mois pour 300 Mbps.
5. L’hébreu est la langue principale, mais l’anglais est couramment utilisé dans les grandes villes et dans le milieu professionnel. L’arabe est également parlé par une partie importante de la population.
6. La garde d’enfants est une préoccupation majeure pour les familles. Les crèches privées sont coûteuses mais de bonne qualité, et de nombreuses familles font appel à des nounous ou à des structures communautaires.
7. Les rencontres amoureuses se font souvent via des applications, mais aussi au travers d’événements sociaux, de bars et de clubs. La communauté expatriée est active et organise régulièrement des sorties et des rencontres.

📍 Pour aller plus loin

Le coût de la vie en Israël figure parmi les plus élevés au monde, notamment à Tel Aviv, régulièrement classée parmi les villes les plus chères. Jérusalem et Haïfa restent légèrement plus abordables, mais les dépenses demeurent conséquentes. Selon votre style de vie et votre lieu de résidence, comptez un budget mensuel d’environ 11 400 à 17 050 ILS (≈ 2 950 à 4 420 €) pour une personne seule, et 37 000 à 65 700 ILS (≈ 9 570 à 17 000 €) pour une famille de quatre.

Voici des repères mensuels estimés pour vous donner une idée du coût de la vie en Israël :