Question sur des fait de société en Allemagne
L'Allemagne expulse des Afghans, une première depuis le retour au pouvoir des Taliban .
Pour la première fois depuis le retour des Taliban en Afghanistan, le gouvernement allemand a annoncé vendredi l’expulsion de ressortissants afghans condamnés par la justice. Cette mesure intervient alors que le gouvernement vient d'annoncer, jeudi, des mesures plus strictes contre l'immigration illégale et les demandeurs d'asile criminels après plusieurs crimes récents imputés à des migrants.
L'Allemagne a annoncé vendredi 30 août l'expulsion de ressortissants afghans condamnés par la justice, une première depuis le retour au pouvoir des Taliban en août 2021."Il s'agit de ressortissants afghans, tous condamnés par la justice et sans droit de rester en Allemagne et qui ont fait l'objet d'ordres d'expulsion", a précisé le porte-parole du gouvernement Steffen Hebestreit dans un communiqué.Un avion charter de Qatar Airways à destination de Kaboul a décollé vendredi avant 5 h GMT de l'aéroport de Leipzig, dans l'est de l'Allemagne, avec 28 Afghans à son bord, selon le magazine Der Spiegel, citant des sources de sécurité."Notre sécurité compte, notre État de droit agit", a déclaré la ministre de l'Intérieur, Nancy Faeser, dans un bref communiqué publié après le décollage de l'avion.
L'opération s'est déroulée dans le plus grand secret après deux mois de négociations au cours desquelles le Qatar a joué le rôle d'intermédiaire entre le gouvernement des Taliban et Berlin, a ajouté Der Spiegel.Il n'y a "pas eu de discussions directes" avec le gouvernement des Taliban, que Berlin ne reconnaît pas, a précisé un représentant du ministère des Affaires étrangères.
Steffen Hebestreit a simplement indiqué que l'Allemagne avait "demandé à des partenaires régionaux clés un soutien pour faciliter les expulsions".À voir aussiL'Allemagne serre la vis sur sa politique migratoireMesures plus strictes sur l'immigration Après le retour des Taliban au pouvoir à Kaboul en 2021, l'Allemagne avait complètement stoppé les expulsions vers l'Afghanistan et fermé son ambassade dans la capitale afghane.Les expulsions de vendredi surviennent alors que le gouvernement vient d'annoncer jeudi des mesures plus strictes contre l'immigration illégale et les demandeurs d'asile criminels après plusieurs crimes récents imputés à des migrants.
L'Allemagne reste choquée après l'attentat au couteau il y a une semaine à Solingen, dans l'ouest du pays, où trois personnes avaient trouvé la mort.L'auteur présumé est un Syrien de 26 ans, soupçonné de liens avec le groupe État islamique. Il était arrivé en Allemagne en décembre 2022. Il faisait l'objet d'une mesure d'expulsion vers la Bulgarie, où son entrée avait été enregistrée et où il aurait dû déposer sa demande d'asile. Mais il avait disparu au moment où les autorités allemandes avaient voulu l'expulser.
En mai, un Afghan de 25 ans avait perpétré une autre attaque au couteau à Mannheim, dans l'ouest du pays, tuant un policier et blessant cinq personnes.Jeudi, la ministre allemande de l'Intérieur, Nancy Faeser, avait affirmé "travailler pour parvenir rapidement au renvoi de criminels dangereux vers l'Afghanistan et la Syrie".L'inquiétude sur les ratés de l'immigration a mis particulièrement sous pression le gouvernement du chancelier social-démocrate Olaf Scholz, alors que deux élections régionales se tiennent dimanche dans l'est de l'Allemagne.
Le parti d'extrême droite, l'Alternative pour l'Allemagne (AfD), devrait y triompher, selon les sondages.
Avec AFP https://www.msn.com/fr-be/actualite/mon … ngNewsVerp
La question est vous les résidents en Allemagne vous en pensez quoi exactement de cette affaire . petite précision les personnes expulser ont été condanné pour meurtre, viol , attaque à main armée . jean Luc
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Avec la victoire régionale de l'AFD on ne sait vraiment pas à quelle sauce on va être mangé dans les prochaines années. Dieu nous assiste
les allemands ne sont pas des cannibales , on mange plus les hommes depuis longtemps . tu habite á Dresde en ce moment? . 30-32% c'est beaucoup , mais c'est pas la majorité . Mais il faut en tenir compte . ce n'est pas les noirs qui posent problème , jean Luc
retours aux contrôle aux frontières .
Le gouvernement allemand a été contraint à multiplier les initiatives en matière de politique migratoire. Car le pays a subi une attaque meurtrière d’un islamiste syrien fin août à Solingen, en Rhénanie-du-Nord-Westphalie, tout comme il a été marqué des élections régionales garantissant le succès de l’extrême-droite. Dernière en date lundi 9 août, l’annonce par Berlin de contrôles aux frontières pour lutter contre l’immigration illégale et refouler des migrants.
De notre correspondant à Berlin,
La ministre de l’Intérieur Nancy Faeser a annoncé que l’ensemble des 37 000 km de frontières du pays feront l’objet de contrôles à partir de lundi 16 septembre, et ce, pour six mois. De tels contrôles existent déjà avec la Pologne, la République tchèque, l’Autriche et la Suisse. Objectif : réduire l’immigration illégale de personnes qui n’ont pas de papiers et ne déposent pas de demande d’asile.
La ministre qui a longtemps rejeté de tels contrôles en raison de la libre circulation au sein de l’Union européenne s’est félicité que ceux en place depuis l’automne dernier aient permis le renvoi de 30 000 personnes.
La libre circulation prévue dans les accords de Schengen mise à mal
Les autorités européennes ont été informées de ces nouvelles mesures qui dérogent aux règles de libre circulation dans l'espace Schengen. L’Allemagne veut faire en sorte que les passages quotidiens le long de ces frontières pour les résidents soient aussi peu perturbés que possible. Ces mesures annoncées le lundi 9 septembre s’ajoutent à de nombreuses autres adoptées dans l’urgence qui soulignent la pression à laquelle le gouvernement allemand est soumis. près l’attaque de Solingen, la coalition s’est mise d’accord sur un paquet de mesures dans l’urgence : les aides aux demandeurs d’asile qui ont déposé un dossier dans un autre pays de l’UE avant de se rendre en Allemagne seront supprimées. Ils devront retourner dans ce pays. Des demandeurs d’asile qui ont voyagé dans leur pays perdront leur statut. Les expulsions pour les criminels doivent être facilitées. Les autorités doivent obtenir des compétences supplémentaires.
Le gouvernement allemand sous pression
La vague d’émotion après l’attaque de Solingen, les succès de l’extrême-droite aux deux régionales du 1er septembre, un scrutin régional le 22 septembre, poussent le gouvernement Scholz à agir dans l’urgence. Les mesures devraient être présentées dès cette semaine au Parlement.
Le gouvernement craint en effet une nouvelle sanction des électeurs. Il cherche à trouver un accord avec les chrétiens-démocrates dans l’opposition. Ces derniers plaident pour une politique migratoire encore plus ferme pour contrecarrer la concurrence de l’extrême-droite. CDU et CSU ont posé des conditions pour une nouvelle rencontre entre le gouvernement et l'opposition et exigent que tous les migrants soient refoulés à la frontière même s’ils demandent l’asile politique. Une proposition difficile à accepter pour le gouvernement, surtout pour les verts. Des organisations engagées dans l’aide aux migrants dénoncent une remise en cause du droit d’asile, un des principes fondateurs de l’Allemagne d’après-guerre après le nazisme. https://www.msn.com/fr-fr/actualite/mon … r-AA1qjQ95 . jean Luc
Commentaire: il est dommage que l'on arrive lá , mais celas devient nécessaire 9000 attaques aux couteaux en an ayant entraîner nombres de morts et de blessée graves , celas ne peut plus durer . Et celas porte préjudices aux immigrants qui respect la loi , car les bons payent pour les mauvais . le droit d'asile date de 1945 , on est en 2024 , les conditions ont changer , á l'époque l'Allemagne devais pouvoir accueillir tous les allemands venant d'Europe centrale et fuyant les régimes communistes ,ce n'est plus le cas actuellement . depuis les contrôles rétabli sur la frontiére est allemande , 30 000 personnes ont été refoulés . autre volet celui de la criminalisé organisée , comme les bandes de marocains qui traversent la frontiére avec la hollande et vont faire sauter des distributeurs automatique de billets (trafic de drogue) le long des autoroutes , je suis á 200km de toutes frontiére , 600km de la hollande , celas c'est produit dans ma région . les contrôles aux frontières vont provoquer des bouchons ,et aussi des contrôles au faciers , donc cibles sur certaines personnes , mais celas me semble nécessaire pour la sécurités de tous le monde. je précise bien que je suis favorable aux immigrants qui respectent la loi ,mais ceux qui la respecte pas , eux doivent être renvoyé chez eux . y compris si il y as de graves conséquences pour la personnes elle même . je suis contre AFD . c'est mon opinion personelles, vous avez le droit de ne pas être d'accord .jean luc
voir le paradoxe avec les accords bilatéraux pour les travailleurs qualifier https://www.expat.com/forum/viewtopic.php?id=1079782 . jean Luc
bilan une semaine après le rétablissement du contrôle des frontières , 10 passeurs arrêter 28 reconduites á la frontiére ,114 personnes recherché par la justice arrêter , pour moi le bilant est positif . dommage d'en arriver lá , mais a qui la faute ???? jean luc
L’Allemagne ajoute des exceptions à son projet de durcissement de la politique d’immigration.
Le texte modifié, qui maintient la suppression des aides pour les demandeurs d’asile entrés dans un autre pays de l’UE mais seulement si leur départ dans ce pays « est juridiquement et effectivement possible », doit être débattu d’ici vendredi au parlement.
Le chancelier allemand Olaf Scholz s’exprime lors d’une session de la chambre basse du parlement Bundestag, à Berlin, Allemagne, le 10 octobre 2024.
Le gouvernement d’Olaf Scholz a atténué son projet de durcissement de la politique d’accueil des demandeurs d’asile décidé après des d’attentats meurtriers au couteau qui avaient choqué l’Allemagne, selon un document obtenu samedi 12 octobre par l’Agence France-Presse (AFP). L’une des mesures phares de ce texte, présenté fin août, prévoit la suppression des aides pour les demandeurs d’asile entrés dans un autre pays de l’Union européenne (UE) avant de venir en Allemagne. Si cette disposition est maintenue, les partis de la coalition du social-démocrate Olaf Scholz (SPD), formée avec les Verts et les Libéraux, ont ajouté des exceptions.
Une suppression complète sera ainsi possible seulement si le départ des demandeurs d’asile dans le pays de l’UE où ils sont arrivés en premier « est juridiquement et effectivement possible », selon ce document. Elle est également exclue dans le cas où des enfants sont concernés.
« Nous ne voulons pas provoquer de sans-abrisme ou de paupérisation des demandeurs d’asile dont la responsabilité incombe à un autre Etat membre » de l’UE, expose le député du SPD Dirk Wiese dans une lettre à ses collègues du groupe parlementaire, dont l’AFP a également obtenu copie. Selon le « règlement de Dublin » sur lequel se sont entendus les pays de l’UE, le premier pays de l’Union dans lequel entre un étranger clandestin est responsable de sa demande d’asile. Le texte modifié doit être débattu d’ici vendredi au parlement.
Le gouvernement avait présenté son projet en août dans la foulée du triple meurtre au couteau imputé à un Syrien soupçonné de liens avec l’organisation Etat islamique lors d’une fête dans la ville Solingen. En juin, une autre attaque au couteau, imputée à un Afghan lors d’un rassemblement anti-islam à Mannheim, avait fait un mort, un policier qui s’était interposé.
Ces drames ont nourri la progression du parti d’extrême droite AfD, hostile aux migrants, qui a remporté un scrutin régional pour la première fois en septembre et réalisé des scores historiquement élevés dans deux autres.
Le « paquet Sécurité » du gouvernement prévoit aussi de faciliter l’expulsion de réfugiés ayant fait usage d’armes, une limitation du port d’armes blanches, et un élargissement des compétences pour les autorités. Les mesures avaient été jugées insuffisantes par l’opposition conservatrice. Un de ses députés, Thorsten Frei, a critiqué le texte modifié, estimant auprès du journal Rheinische Post samedi que des réfugiés, dont l’Allemagne n’est pas responsable, « vont pouvoir continuer à se cacher derrière de prétendues exceptions ». https://www.lemonde.fr/international/ar … _3210.html . jean Luc😉
ps: c'est une constance dans cette coalisions , le chancelier est un homme mou ,sans volonté ,moins d'aides sociales réduirez l'immigration illégale , enfants ou pas . Quand un allemand ne peut pas fournir un papier , il touche rien . On les loge , les nourris, on étudie leurs cas , oui , car se sont des êtres humains , mais on as pas a faire des passe droit pour eux . jean luc 😉
La traite des êtres humains est quotidienne en Allemagne
Chaque jour, trois cas de traite des êtres humains sont constatés en Allemagne. C'est ce qui ressort du premier rapport complet sur la traite des êtres humains en Allemagne, que l'Institut allemand des droits de l'homme a présenté à l’occasion de la Journée européenne contre la traite des êtres humains de ce vendredi à Berlin. L'Institut a, selon ses propres indications, "pour la première fois regroupé et évalué toutes les données disponibles des autorités fédérales et régionales ainsi que des organisations de la société civile" sur la traite des êtres humains. L'étude porte sur la période allant de 2020 à 2022.
"La traite des êtres humains a lieu tous les jours en Allemagne, par exemple dans les soins, le ménage, la prostitution, l'agriculture, l'industrie de transformation de la viande ou le bâtiment", a déclaré la directrice de l'Institut, Beate Rudolf. Malgré la diversité des secteurs, "ils nécessitent beaucoup de personnel et n'exigent ni qualifications spéciales ni connaissances linguistiques". L’Institut poursuit : "les employés de ces secteurs travaillent plus longtemps que le temps de travail autorisé par la loi, ne sont pas ou peu payés, sont mal logés, subissent des violences physiques ou psychologiques et sont contraints de rester dans ces conditions".
L'exploitation par la mendicité, la commission de délits ou le prélèvement d'organes sont tout aussi fréquents que les mariages forcés, les adoptions illégales et la maternité de substitution. Les Allemands comme les migrants sont concernés. De nombreuses personnes concernées restent cachées parce qu'elles ont honte, sont menacées ou craignent représailles.
Les femmes sont les plus touchées
Selon l'enquête, 3 155 victimes de la traite des êtres humains ont été identifiées par les autorités d'enquête au cours des trois années étudiées. Deux tiers des personnes concernées étaient des femmes, plus d'un quart des victimes étaient mineures. Dans le domaine de l'exploitation sexuelle, plus de 90 % des personnes concernées sont des femmes, dans le domaine de l'exploitation du travail, plus de la moitié sont des hommes. Parallèlement, 3 704 personnes "soupçonnées de traite ou d'exploitation d'êtres humains" se sont rendues dans des centres de consultation correspondants.Selon le rapport de l'Institut, entre 2020 et 2022, plus de deux mille suspects ont été identifiés dans le pays, mais seulement 509 personnes ont été condamnées. D’après les experts, il y a trop d'obstacles à l'application de l'article du code pénal sur la traite des êtres humains. Les personnes concernées devraient en outre avoir la possibilité de s'adresser à des enquêteurs sans devoir elles-mêmes s'attendre à une sanction.
Plus de protection et de droits sont nécessaires
De l'avis de l'Institut, les victimes de la traite des êtres humains devraient bénéficier de plus de protection et de droits. Ainsi, des hébergements de protection pour les personnes concernées sont nécessaires sur l'ensemble du territoire. Jusqu'à présent, seuls huit Etats-régions ont financé de tels hébergements spéciaux. En outre, les personnes concernées devraient se voir accorder un droit de séjour, indépendamment de leur volonté de coopérer dans le cadre de procédures pénales, et elles devraient avoir accès sans obstacle aux prestations sociales.
Le premier centre de conseil pour les mineurs victimes de la traite des êtres humains vient d'ouvrir à Berlin. Sur la base de l'expérience de la capitale, tous les Etats-régions devraient envisager la mise en place d'un tel service, estiment les experts.
Lors de la présentation de l'enquête, il est prévu d’examiner à l'avenir tous les deux ans comment l'Allemagne progresse dans la lutte contre la traite des êtres humains et si elle parvient mieux qu'aujourd'hui à protéger les personnes concernées et à sauvegarder leurs droits.
Le gouvernement fédéral s'est engagé à se pencher sur la question. Il entend adopter au printemps 2025 "le premier plan d'action national global contre la traite des êtres humains", ont indiqué plusieurs ministères. "Il comprend un grand nombre de mesures de lutte contre la traite des êtres humains, allant de la prévention et de la répression au soutien des personnes concernées et à la coopération au niveau international." https://www.msn.com/fr-xl/actualite/afr … ngNewsVerp jean luc 😉
commentaire : moi je suis pas étonner , la clandestinité conduit vers la traite des être humains ,de nombreux clandestin doivent payer pendant des années les passeurs qui les exploitent en les faisant travailler au noir , moi je suis pour que les personnes qui dénoncent ces réseaux mafieux soit protéger , et régulariser . le problême est que si elle dénonce un réseaux , elle pourrons être poursuit elle même pour fraude. Mais la police sait faire la part des choses , mais une bonne loi qui met clairement les choses au point ,c'est mieux .
"Avec mes nouveaux papiers, j'espère pouvoir enfin vivre ma vie" : en Allemagne, la loi facilitant le changement de genre entre en vigueur
Ce texte, qui figurait au programme de la coalition d’Olaf Scholz, permet de changer librement de genre et de prénom. La nouvelle loi est considérée comme une avancée majeure en faveur des droits des personnes transgenres. En Allemagne, la loi sur l’autodétermination de genre entre en vigueur vendredi 1er novembre. Le pays rejoint ses voisins européens qui ont avant lui adopté le principe de l’autodétermination : la Belgique, le Luxembourg, le Danemark, ou encore l’Espagne et l’Irlande.
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Désormais en Allemagne, il suffira de remplir un formulaire pour changer de prénom et de genre. La procédure de changement d’état civil, d'un montant de 15 à 50 euros de frais administratifs selon les régions, durera trois mois (le délai de réflexion prévu par la loi) et celle-ci est largement simplifiée. "Avant il fallait convaincre un juge et deux psychiatres, et ces psychiatres pouvaient poser des questions très personnelles, concernant la masturbation, la sexualité. C'était humiliant", explique René Rain Hornstein, membre d’une association de conseils aux personnes trans, intersexes et non-binaires. Le processus pouvait auparavant durer un an ou plus, "c'était long et ça coûtait cher, plus de 1 000 euros et donc décourageant" résume le bénévole, ravi de cette simplification.
La demande se fait auprès du bureau d'état-civil local, après avoir choisi entre quatre possibilités: féminin, masculin, divers ou "pas de mention de genre".
"Jusqu’à présent, je ne pouvais pas faire les choses de la vie courante"
À terme, les autorités s’attendent à 4 000 demandes de modification d’état-civil chaque année. Mais dès ce vendredi, 15 000 personnes ont prévu de demander un changement de genre. Parmi elles, Maximilian, homme transgenre de 41 ans, ne s’identifie pas à son état-civil. Il a débuté un traitement hormonal de substitution à la testostérone, et affirme être constamment confronté à des incompréhensions sur son identité, entre son apparence et ses papiers sur lesquels figure un prénom féminin. "Jusqu’à présent, je ne pouvais pas faire les choses de la vie courante, aller à la poste y récupérer un colis ou souscrire un contrat de téléphone. J'espère que quand je recevrai mes nouveaux papiers, je pourrai enfin vivre ma vie", se réjouit d'avance Maximilian.
Pour Kerstin Thost, la porte-parole de l’association LSVD+ pour la diversité queer en Allemagne, cette nouvelle loi aurait dû voir le jour depuis bien longtemps. "Pour la première fois, le législateur considère les personnes trans, inter et non binaires comme des êtres humains et leur accorde leurs droits fondamentaux à l’autodétermination. Maintenant, les gens peuvent enfin décider eux-mêmes qui ils sont. Avant, ils étaient considérés comme hors norme," souligne Kerstin Thost qui exprime aussi son soulagement : "La communauté s’est battue pendant des décennies pour que cela arrive enfin et nous sommes reconnaissants au gouvernement fédéral d’avoir tenu sa promesse de l’accord de coalition."
"C’est un pas vers la démocratie et le respect des droits de l’homme. Et nous espérons que cela inspirera d’autres pays".
Kerstin Thost, de l'association LSVD+
Pour les associations, la nouvelle loi n’est pas encore parfaite et comporte des lacunes. René Rain Hornstein, de l’association de conseils aux personnes trans, intersexes et non-binaires, considère que le délai de trois mois est encore trop long. Autre point négatif : la loi ne s’applique pas à tout le monde de la même manière, les personnes sans titre de séjour par exemple ne peuvent pas y recourir, ce qui représente une lacune selon René Rain Hornstein.
oi-facilitant-le-changement-de-genre-entre-en-vigueur_6872270.html jean luc 😉
Le texte n’est sans doute pas parfait mais "il a au moins le mérite d’exister", estime Kerstin Horst, la porte-parole de l’association LSVD+. La loi efface des tablettes le texte archaïque et plus que désuet de 1980 qui considérait la transidentité comme une maladie psychique.
Depuis 2019, l'OMS a enlevé le "trouble de l’identité de genre(Nouvelle fenêtre)" de sa liste de maladies.
https://www.francetvinfo.fr/monde/europ … 72270.html jean luc 😉
Travail. Le paradoxe allemand : plus d’heures, moins de résultats
En Allemagne, malgré un record d’heures travaillées en 2024, la productivité chute, explique la “Süddeutsche Zeitung”. La cause : une mauvaise organisation du travail, avec des réunions inefficaces et une “surcharge collaborative”.
En Allemagne, le volume de travail atteint des sommets inédits : 14,6 milliards d’heures ont été travaillées entre avril et juin 2024, dépassant les chiffres record enregistrés en 2019, avant les crises successives. Cependant, malgré cette hausse d’heures travaillées, la productivité recule. Ce paradoxe s’explique par une organisation inefficace du travail, qui entraîne une baisse continue de la productivité horaire, tombée de 0,4 % cette année, explique la Süddeutsche Zeitung, qui résume : “Les gens perdent beaucoup de temps au travail. Mais pas parce qu’ils sont paresseux.”
La cause est plutôt une mauvaise organisation du temps, qui à son tour fait augmenter l’absentéisme. Selon une étude menée par Stepstone auprès de 5 800 salariés à plein temps, plus d’un jour de travail par semaine est “gaspillé” dans des tâches inutiles. Les employés passent en moyenne 8,7 heures par semaine dans des réunions superflues ou en processus de coordination, que 58 % des sondés jugent “trop complexes”. Adam Grant, psychologue américain, qualifie ce phénomène de “surcharge collaborative”, où la coopération excessive mine l’efficacité individuelle.
La multiplication des réunions, qui durent en moyenne plus d’un tiers du temps de travail pour les cadres supérieurs et manquent souvent de préparation et de structure, crée un climat de travail “moins supportable qu’un rendez-vous chez le dentiste”.
Face à cette situation, la classe politique allemande reste divisée. Alors que la majorité des salariés souhaitent une semaine de quatre jours, certains partis et employeurs prônent une augmentation du temps de travail. La journaliste s’interroge : “N’est-il pas plus urgent de permettre aux employés de mieux utiliser leur temps de travail ?”
https://www.courrierinternational.com/a … ats_224331 jean luc 😉
PS:bienvenus au pays de la bureaucratie inutile
Hausse des coûts de l’énergie due à l’augmentation de la taxe sur le CO2 en Allemagne. Principaux renseignements
La taxe sur le CO2 en Allemagne va presque doubler, passant de 30 euros par tonne en 2023 à 55 euros par tonne en 2025.
Les ménages et les entreprises qui dépendent de l’essence, du diesel, du mazout ou du gaz naturel sont confrontés à des difficultés financières considérables en raison de l’augmentation de la taxe.
L’AfD est le seul parti d’opposition qui s’oppose systématiquement à la taxe sur le CO2.
À la fin de l’année 2025, la taxe allemande sur le CO2 devrait passer de 45 euros par tonne à 55 euros. Cette augmentation aura un impact significatif sur les coûts énergétiques des consommateurs et des entreprises. En deux ans seulement, la taxe sur le CO2 aura presque doublé, passant de 30 euros par tonne en 2023.
Le poids de la TVA
Cette augmentation n’est pas la seule charge financière. La taxe sur le CO2 est en outre soumise à une taxe sur la valeur ajoutée (TVA) de 19 pour cent. Par conséquent, les ménages et les entreprises qui dépendent de l’essence, du diesel, du mazout ou du gaz naturel sont confrontés à des défis financiers considérables. Le litre d’essence coûtera 4,3 centimes de plus en raison de la taxe sur le CO2, tandis que le prix du diesel augmentera de 4,7 centimes par litre. Les coûts de chauffage connaîtront également une hausse spectaculaire : chaque kilowattheure de gaz augmentera de 0,21 centime, soit une hausse totale de 1,21 centime par rapport aux niveaux antérieurs à la taxe sur le CO2. Les prix du mazout de chauffage augmenteront de 17,5 cents par litre, ce qui affectera de nombreux ménages.
Ramifications politiques
Ces hausses de prix substantielles sont susceptibles de diminuer encore la popularité de l’actuelle coalition gouvernementale SPD-Verts-FDP, qui doit faire face à un vote de défiance dans le courant du mois. Si la motion de censure est acceptée, le parlement sera dissous, ce qui déclenchera de nouvelles élections dans les 60 jours. Bien que le parti CDU de Friedrich Merz soit actuellement en tête des sondages, il n’est pas certain qu’un nouveau gouvernement dirigé par ce parti change de cap en ce qui concerne la taxe sur le CO2. L’AfD est le seul parti d’opposition qui s’oppose systématiquement à la taxe.
Coût de l’énergie et recettes mondiales
La taxe sur le CO2 devrait atteindre 65 euros par tonne en 2026, ce qui risque de créer un écart insoutenable en matière de coûts énergétiques entre l’Allemagne et les autres pays. Les citoyens et les entreprises allemands sont de plus en plus mécontents face à la flambée des prix de l’énergie. Entre-temps, l’administration Trump a exprimé sa ferme volonté de rendre l’énergie plus abordable aux États-Unis.
Recettes publiques
La taxe sur le CO2 génère des recettes importantes pour le gouvernement. Rien qu’en 2023, plus de 18 milliards d’euros sont entrés dans les caisses de l’État, dont 10,7 milliards d’euros issus du système national de quotas d’émission pour le chauffage et les transports. Les recettes dans ce secteur ont augmenté de 67 pour cent par rapport à 2022, tandis que les recettes du système européen d’échange de quotas d’émission ont augmenté de 12 pour cent pour atteindre 7,7 milliards d’euros. https://www.msn.com/fr-be/finance/%C3%A … ngNewsVerp . jean Luc 😉
commentaire: il y as plus de coalisation SPD,vert,libéraux .Seul AFD est contre cette taxe , elle prend effect au 1-1-2025 , on va voter le 27-2-25 , une chose est certaine plus on taxe ,plus AFD va monter . il y as une crise économique très grave en Allemagne , dû en grande partie à une énergie très cher . beaucoup de pauvre ne pourrons plus se chauffer . Cette coalisions auras réussit une chose á propulser l'AFD vers les sommets
L’Allemagne, un Etat multilatéraliste toujours accablé par le poids de l’Histoire
On avait cru qu’avec la Zeitenwende de 2022, le tournant par lequel le pays allait investir plus de 100 milliards d’euros dans sa défense, l’Allemagne avait définitivement tourné la page du passé, affranchie de son sentiment de culpabilité. Le changement de cap à Berlin était d’autant plus impressionnant que l’Allemagne avait longtemps rechigné à envoyer des troupes à l’étranger, acceptant finalement de le faire dans le cadre de forces multilatérales en Afghanistan, au Liban, au Soudan ou encore au Mali et au Niger. Après l’invasion de l’Ukraine par la Russie, notre voisin du nord a cependant été confronté à un vrai dilemme: entretenir, comme Angela Merkel le souhaitait, une relation acceptable avec la Russie ou apporter, selon Olaf Scholz, un soutien substantiel à l’Ukraine, mais avec des limites: pas de livraisons de missiles longue portée Taurus et réticence à une accession de l’Ukraine à l’OTAN.
L’Allemagne d’aujourd’hui reste très préoccupée par la perspective d’une nouvelle guerre et de toute escalade. D’où la difficulté pour le chancelier de trancher. S’il a récemment repris langue avec le président russe Vladimir Poutine, il s’est rendu peu après à Kiev pour réitérer auprès du président Volodymyr Zelensky le soutien ferme de son gouvernement.
Tiraillements manifestes
La guerre de Gaza est un autre cas de figure. Elle pose la question ultrasensible de l’Etat d’Israël créé au lendemain de la Shoah. Les douloureux tiraillements allemands entre son soutien jusqu’ici indéfectible à la Cour pénale internationale et sa responsabilité historique envers l’Etat hébreu sont manifestes. Berlin semble hésiter à exécuter le mandat d’arrêt de la CPI si le premier ministre israélien Benyamin Netanyahou et son ex-ministre de la Défense Yoav Gallant devaient se rendre en Allemagne.
Vu de l’extérieur, il paraît évident que le choix devrait être celui du droit, seul à même de lutter contre l’impunité et d’assurer une paix future. Et on pourrait se dire que l’Allemagne devrait enfin assumer le présent et non seulement le passé. Avec la montée de l’extrême droite outre-Rhin, certains saluent pourtant les réserves allemandes même si elles paraissent indéfendables au vu de la justice internationale.
Biberonnée par les Etats-Unis et aidée par le plan Marshall après la Seconde Guerre mondiale, l’Allemagne a accompli un énorme travail historique sur elle-même. Et l’une des principales leçons qu’elle en a tirées est simple: le devoir d’inscrire son développement et sa prospérité dans un cadre multilatéral. Au sein de la Genève internationale, l’insistance allemande sur les bienfaits du multilatéralisme dans lequel Berlin investit massivement est touchante. La quête de compromis est un quasi-devoir moral. Les réserves allemandes par rapport au mandat d’arrêt contre Netanyahou sont tout à fait regrettables, mais elles ne doivent pas occulter le souci permanent de Berlin d’œuvrer collectivement au bien commun.
https://www.letemps.ch/monde/l-allemagn … l-histoire jean luc 😉
PS commentaire: il faut pas confondre le gouvernement ,et le peuple .
les jeunes surtout ont tourné la page de la 2eme guerre mondiale. eux regarde vers l'avenir ,la 2eme guerre mondiale celas ne les intéressent pas . Réduire l'Allemagne as cette période de l'histoire , énervent les allemands . quand á moi je dit que la France regarde son histoire notablement Vichy, Pétain , son histoire coloniale on verras lá aussi que c'est pas joli-joli .
https://www.msn.com/fr-fr/actualite/mon … r-AA1qjQ95- @jean luc1
«40 000 personnes ont été refoulées» : l’Allemagne veut prolonger ses contrôles aux frontières pour lutter contre l’immigration clandestine
Face aux succès actuels de la lutte contre l’immigration illégale en Allemagne, le gouvernement d’Olaf Scholz a annoncé, lundi 30 décembre, son intention de prolonger les contrôles aux frontières du pays, au-delà de l’échéance prévue en mars 2025. Depuis le début de l’opération en septembre dernier, « environ 1 800 passeurs ont déjà été arrêtés et environ 40 000 personnes ont été refoulées aux frontières », s’est félicitée la ministre de l’Intérieur allemande, Nancy Faeser, dans les colonnes du journal Augsburger Allgemeine, relayé par franceinfo.L’élue social-démocrate a estimé que la prolongation de ces contrôles était nécessaire « jusqu’à ce que la protection des frontières extérieures de l’Union européenne soit clairement renforcée ». La Commission européenne avait pourtant rappelé que ces mesures « devaient rester strictement exceptionnelles » et « proportionnées » car, en principe, ces contrôles sont interdits dans l’espace Schengen. Leur application est possible de manière limitée, deux ans maximum, en cas de menaces pour l’ordre public ou la sécurité.
De plus en plus d’expulsions
Par ailleurs, le nombre d’expulsions d’étrangers en situation irrégulière a augmenté de 50% au cours des deux dernières années. La ministre se targuant que le gouvernement ait fait de l’Allemagne, le seul pays d’Europe à avoir « expulsé pour la première fois des dangereux criminels vers l’Afghanistan ». Un bilan qui arrive à moins de deux mois de nouvelles élections législatives, après une année marquée par la percée du parti nationaliste AfD dans les élections régionales et le vote de confiance perdu par Olaf Scholz. https://www.msn.com/fr-fr/actualite/mon … ngNewsVerp .jean Luc 😉
Ps : dommage d'en arriver là,mais les frontières sont devenus de véritable passoire , le bilant est très positif , si ces gens là arrivent en Allemagne , c'est que les autres pays n'ont pas fait leurs boulots , ce bilant ne prend pas en compte les criminels qui font des attaques de banque , ou qui sont rechercher par d'autres polices . certes certains frontalier protestent , mais moi aussi j’étais ,moi aussi j’étais frontaliers pendant 2ans 6 mois tous les jours je traversais la frontiére dans le sens Allemagne -France á KHEL dans un temps òu les contrôles était permanent , je suis jamais arriver en retard au boulot , par contre je prenais toujours le soins de ne pas me trouver derrière une voiture occupé par des noirs ,des arabes,ou des musulman turcs , car la police française pratiquais le contrôle au faciès. Jean-Luc😉
certains vont trouver que je suis extrême droite ,simplement je voit la réalité en face . L'Allemagne as ouvert son marché du travail aux étrangers ,il y as plus de barrière , voire ici https://www.expat.com/forum/viewtopic.php?id=1069036 . le but de l'Allemagne est de favorisé l'immigration légale , au détriment de l'e#immigration clandestine . pour moi il y as plus de raison de venir illégalement en Allemagne . jean Luc 😉
Allemagne : Les salariés n’ont jamais été aussi peu investis (Gallup Engagement Index Germany) Selon une étude publiée le 24 mars 2024 et menée par l’entreprise de conseil en management Gallup Engagement Index Germany chaque année depuis 2001, seuls 14 % des salariés allemands se disent très attachés à leur entreprise en 2023.
Allemagne : Les salariés n’ont jamais été aussi peu investis (Gallup Engagement Index Germany)
Selon une étude publiée le 24 mars 2024 et menée par l’entreprise de conseil en management Gallup Engagement Index Germany chaque année depuis 2001, seuls 14 % des salariés allemands se disent très attachés à leur entreprise en 2023.
Allemagne : la motivation des salariés est au plus bas
Ce que révèle l’étude
Dans le détail, l’étude révèle notamment que :
Une tendance négative se poursuit avec plus de 7,3 millions de salariés allemands « activement désinvestis ». Cela signifie qu’ils ne se sentent pas émotionnellement connectés à leur employeur et effectuent le minimum de travail possible, précise l’étude ;
14 % des salariés allemands sont très investis, contre 13 % en 2022;
Un record de salariés, soit 45 %, sont à la recherche d’un emploi ou ouverts à de nouvelles opportunités, contre 42 % en 2022 ;
Alors qu’en 2018 65 % des personnes affirmaient qu’elles voulaient continuer à travailler pour leur employeur actuel dans trois ans, ce chiffre n’a cessé de baisser au fil des années pour atteindre 40 % en 2023 ;
71 % considèrent qu’il est temps de chercher un nouvel emploi contre 81 % en 2022. Parmi eux, 25 % déclarent avoir reçu une offre d’emploi au cours des 12 derniers mois, contre 31 % en 2021 et 27 % en 2022 ;
Moins de la moitié (40 %) ont pleinement confiance dans l’avenir financier de leur employeur, contre 55 % en 2020.
Ce désinvestissement n’est pas seulement un problème pour la performance et la compétitivité des entreprises mais aussi pour l’économie allemande. Ainsi, en 2023, le coût économique estimé causé par le désinvestissement des salariés et la perte de productivité est estimé entre 132,6 milliards et 167,2 milliards d’euros, selon l’étude.
« Une négligence dans la gestion des ressources humaines »
Dans un contexte de pénurie de main-d’œuvre en Allemagne, le recrutement devient de plus en plus complexe et coûteux, indique l’étude.
« Le mauvais management commence à avoir des conséquences sur la réussite des entreprises », analyse Marco Nink, directeur de recherche chez Gallup dans le rapport de l’étude.
Pour le directeur de recherche, les managers négligent souvent la gestion des ressources humaines face à la gestion des coûts et des crises. Le facteur déterminant dans la volonté des salariés de changer d’emploi est leur expérience avec le management.
En effet, seuls 22 % des salariés sont pleinement satisfaits de leur manager direct, contre 25 % en 2022. Les salariés n’ont pas l’impression que les managers reconnaissent et valorisent leurs forces : seuls 27 % déclarent que leur manager se concentre sur leurs points forts au quotidien.
Sur ce point, les résultats de l’étude montrent en effet que :
40 % des salariés qui sont chez leur employeur depuis moins de 12 mois sont prêts à partir.
Parmi eux, 15 % recherchent activement un nouvel emploi, tandis que 25 % sont ouverts à nouvelles opportunités.
Parmi les nouvelles recrues, moins de la moitié (48 %) ont pleinement l’intention de continuer à travailler avec leur employeur actuel dans un an.
Seulement 29 % d’entre eux recommanderaient leur entreprise à des amis ou à des membres de la famille.
L’investissement lié à une bonne intégration dans l’entreprise
Une intégration inadaptée peut être un facteur contribuant à ces résultats, précise l’étude. En effet, seuls 22 % des salariés évaluent le processus d’intégration de leur employeur comme « excellent ».
« Une bonne intégration augmente non seulement la productivité des nouveaux salariés, mais elle leur permet également de créer dès le départ un lien émotionnel avec l’organisation. Cela a des conséquences sur les nouvelles recrues qui restent plus longtemps et qui recommanderont plus volontiers l’entreprise. Malheureusement, de nombreux managers ne s’impliquent pas suffisamment dans ce processus important », regrette Marco Nink. https://www.republik-rh.fr/strategie/in … rmany.html . jean Luc😉
Ps . celas est vrais je connais un grand groupe industrielle qui as arrêter un projet pour économiser les frais professionnelle , des dizaines de salariers impliqué as travers le monde , environ 50-60 filiales des centaines de milliers d'euros investi , 20 mois de travail , tout celas pour rien . L’actionnaire principale prétextant la situation économique générale , donc chute des bénéfices pour ne pas investir dans l'avenir . les salariers concernée ne seront plus motiver pour leur entreprise . jean Luc😉
Chez la Gen Z, on se lève tous et on se barre
Après le Covid-19, les entreprises américaines s’inquiétaient du désengagement des cadres de moins de quarante ans. Ce chroniqueur du “Guardian” se réjouit que sa génération reprenne la main au travail et qu’une “grande démission” 2.0 gagne enfin le continent européen.
Je discutais récemment avec une connaissance parisienne, un cadre supérieur d’une cinquantaine d’années qui travaille pour une entreprise française du secteur de l’éducation. Il se plaignait du manque de constance et de motivation des plus jeunes membres de son équipe – pour la plupart milléniaux et de la génération Z [nés du début des années 1980 au début des années 2010]. Je suppose que cet homme est un bon manageur, en tout cas, c’est une personne sympathique et conciliante, qui m’a assuré qu’il distribuerait des augmentations à tour de bras si ça ne tenait qu’à lui. Alors je n’ai rien dit. Mais, au fond de moi, j’avais envie d’acclamer tous ces sous-fifres prêts à quitter un poste qui ne leur convient pas ou qui réclament davantage de souplesse dans leurs conditions de travail.
Mauvaise réputation
La notion de quiet quitting [la “démission silencieuse”, expression qualifiant la faible implication au travail] est apparue dans l’Urban Dictionary [bible anglophone de l’argot] en mai 2022, mais la mauvaise réputation des milléniaux, ces employés prétendument “difficiles” à gérer, est bien plus ancienne. Aujourd’hui, dans le sillage de la “grande démission” survenue aux États-Unis après le Covid-19, Internet fourmille de rumeurs sur l’émergence d’une grande démission 2.0, sans doute nourrie par ces entreprises comme Amazon, qui obligent leurs salariés à retourner au bureau tous les jours de la semaine en 2025, alors que beaucoup d’entre eux préféreraient poursuivre le travail hybride.
Lire aussi : Travail. Amazon sonne la fin du télétravail aux États-Unis
D’après une enquête réalisée par LinkedIn et Microsoft, les salariés seraient encore plus nombreux à vouloir changer de poste aujourd’hui qu’en 2021. Sur les 31 000 personnes interrogées dans 31 pays, 46 % envisagent de démissionner au cours de l’année à venir – contre 40 % après la pandémie. (Il y a évidemment un gouffre entre rêver de claquer la porte et avoir les moyens de le faire.)
Consommer le monde du travail
Même constat du côté de Gallup, dont un récent sondage confirme que les milléniaux seraient plus ouverts à la recherche et à l’acceptation d’un nouvel emploi, moins investis dans leur travail et plus enclins à envisager de démissionner. Une réflexion intéressante se glisse d’ailleurs dans les commentaires adossés à l’enquête : “Les milléniaux sont des consommateurs du monde du travail.”
Je suis certain que cette remarque se voulait légèrement désobligeante. Après tout, si les entreprises sont désormais habituées à ce que leurs plus jeunes collaborateurs aient la bougeotte, “ça ne les arrange absolument pas”, dit Vanessa Forslev, consultante en ressources humaines à Minneapolis et elle-même milléniale. “C’est une source de perturbations, former une nouvelle recrue coûte cher, et le départ d’un salarié nuit au moral des troupes.”
Lire aussi : Société. En Pologne, la génération Z opte pour le travail manuel
Mais est-ce si étonnant que les milléniaux soient devenus des “consommateurs du monde du travail” ? Cela fait des années que les entreprises nous consomment. Le glissement d’un capitalisme à long terme au capitalisme axé sur la recherche effrénée de profits à court terme accentue le stress et la malveillance. Et conduit à la réduflation, au gonflement injustifié des prix, aux frais supplémentaires à gogo… Chez les compagnies aériennes, on en voit qui tentent de grappiller le moindre centime en dégradant la qualité de leurs services de base afin de pouvoir facturer des suppléments aux passagers désireux d’être traités avec la dignité la plus élémentaire. Et je ne vous parle même pas de l’enshittification généralisée d’Internet [la “merdification”, concept inventé par l’auteur canadien Cory Doctorow].
Plombés par la crise financière et la pandémie
La vie des milléniaux est loin d’être un long fleuve tranquille. Ils sont entrés sur le marché du travail au beau milieu d’une crise financière et ont subi de plein fouet le Covid-19 dix ans plus tard. Piégés entre le remboursement de leurs prêts étudiants et les prix exorbitants de l’immobilier, ils sont dans l’impasse. Que se passe-t-il quand on a les moyens de s’offrir du café d’exception et des activités inoubliables, mais pas un prêt immobilier ? On veut adapter sa carrière en conséquence pour rétablir l’équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle. Pas étonnant que 76 % des milléniaux et de la Gen Z rêvent d’être leur propre patron.
Lire aussi : Tendance. En Asie, les jeunes salariés disent non au culte du travail
Il ne s’agit pas d’un laïus contre les entreprises, ni d’une tentative d’alimenter les clichés qui collent à la peau de trentenaires prétendument pleurnichards et trop gâtés. La plupart d’entre nous veulent trouver du sens à leur travail et évoluer dans un environnement professionnel bienveillant, sans que toute notre vie tourne autour du boulot – d’où le succès de la semaine de quatre jours expérimentée par de nombreuses entreprises. Nadia Edwards-Dashti, chasseuse de têtes à Londres, observe :
“Les entreprises qui encouragent la mobilité interne et aident leurs salariés à évoluer ont tout compris.”
Mes félicitations à tous les milléniaux (et aux autres) qui ont trouvé ce type d’espace de travail. Quant aux autres, s’il y a bien une chose dont je suis fier à propos de ma génération, c’est notre exigence vis-à-vis de nos employeurs – et notre capacité à mettre les pieds dans le plat lorsque c’est nécessaire.
Même dans certains secteurs très prisés de la tech, les entreprises “ont l’art d’exploiter les disparités régionales”, souligne un chef de projet chez un géant du secteur. Lorsqu’il a quitté l’Europe après avoir été muté aux États-Unis, son salaire a augmenté de 80 % pour le même poste – tout en restant inférieur à ceux des Américains, car il ne pouvait pas faire jouer la concurrence en tant qu’étranger soumis à un visa lié à son employeur. Et le nombre d’actions offertes à l’embauche était en moyenne dix fois plus élevé que pour un poste équivalent en Europe.
Cette entreprise est peut-être tellement tentaculaire et dotée d’un tel vivier de candidats qu’elle peut se permettre de ne pas accorder beaucoup d’importance au bien-être de ses salariés. Mais si je travaillais dans l’un de ses bureaux européens, ce genre de discriminations géographiques me donnerait envie de partir à toute vitesse* – et à mes collègues aussi, j’espère. Du reste, ce sont les démissions en cascade qui ont permis d’enfin tirer les salaires vers le haut aux États-Unis, même chez les ouvriers.
En août dernier, au beau milieu de ses vacances en Amérique du Sud, Gabrielle, la petite trentaine, a décidé de démissionner. Elle n’en pouvait plus de son poste de conceptrice de produits dans une entreprise française de travaux publics. À la mi-octobre, elle avait retrouvé un emploi et s’y épanouissait bien plus. Après tout, c’est peut-être l’Europe qui donnera le coup d’envoi de la grande démission 2.0. Chère Gabrielle, et vous tous qui êtes sur le point de démissionner : chapeau !
https://www.courrierinternational.com/a … v2-oK39503 . jean Luc😉
PS: l'Allemagne traverse une crise économique majeur , depuis 2 ans l#économie est en récession ,le secteur automobile va très mal , les plans sociaux succèdent aux plan sociaux , VW va supprimé 30 000 emplois d'ici 2030 , 150-200 000 emplois devrais être supprimer dans les prochaine années , cette crise pourrais changer la donne, car ici les allocations chomage ne sont pas généreuse
Quelles sont les religions dominantes en Allemagne et dans le monde ?
Christianisme, islam, hindouisme… À quoi ressemble le paysage religieux en Allemagne, et dans le monde ? Réponses en image.

Cette infographie a été publiée dans Die Zeit, le 24 décembre, à la veille de Noël, l’importante fête chrétienne qui célèbre la naissance de Jésus-Christ. Le christianisme est majoritaire en Allemagne : 50 % de la population allemande dit y appartenir, et 47 % de cette portion se considèrent même comme étant assez, voire très, croyants. Pour autant, 15 % seulement des chrétiens d’Allemagne affirment assister à au moins un office religieux par mois.
Cette représentation permet également de voir que la deuxième religion en Allemagne est l’islam (8,5 % de la population). Néanmoins, plus d’un tiers des Allemands disent n’appartenir aucune religion, ce qui fait que l’absence de religion y arrive en deuxième position, juste derrière le christianisme. Ce chiffre est bien plus élevé qu’à l’échelle mondiale, pour laquelle 16 % seulement de la population se dit sans religion.
À l’échelle de la planète, ce sont les religions chrétienne et musulmane qui dominent, suivies des “sans religion”, puis des hindous et des bouddhistes. Si l’on exclut les areligieux, l’ordre est identique à celui qu’on observe en Allemagne, mais les proportions diffèrent.
En France, en revanche, c’est la part des “sans religion” qui est la plus importante. Selon les dernières données disponibles de l’Insee, en 2019-2020, 51 % des 18-59 ans disaient appartenir à cette catégorie. La première religion y est aussi le christianisme, avec une majorité de catholiques (29 %) et d’autres branches du christianisme (9 %). L’islam arrive en deuxième position : 10 % des 18-59 ans affirment y appartenir sur la période 2019-2020.
https://www.courrierinternational.com/g … nde_226575 jean Luc 😉
commentaires: les allemands quittent la religion sous le prétexte des scandales de pédophilie de l'église catholique , en vérité ils quittent la religion pour pas payer l’impôt de l'église 8-9%
Législatives en Allemagne : la coalition “GroKo” en embuscade
À deux semaines des élections législatives allemandes du 23 février, le chancelier social-démocrate Olaf Scholz adopte un ton de plus en plus dur sur l’immigration. Pour “Die Tageszeitung”, il entend ainsi préparer le terrain pour une éventuelle alliance avec la droite chrétienne.
Dans son habitat naturel, il a parfois l’air menaçant, avec ses yeux reptiliens et ses rangées de dents pointues. Mais le crocodile affiché à la une de Die Tageszeitung, ce mardi 11 février, est un animal factice, qui paraît bien inoffensif. Une bouée passablement dégonflée qui apparaît presque comme une métaphore de la vie politique allemande, à deux semaines des élections législatives anticipées du 23 février. “GroKo à nouveau en vue”, titre malicieusement le journal de gauche, jouant avec la sonorité du mot “croco”.
La GroKo, ou Grosse Koalition, est la coalition qui regroupe les deux grands partis traditionnels de l’échiquier politique allemand, à savoir l’union de droite chrétienne (CDU-CSU) et le Parti social-démocrate (SPD). Avant l’arrivée du gouvernement d’Olaf Scholz regroupant les sociaux-démocrates, les Verts et les libéraux, c’était cette “grande coalition” qui dirigeait la République fédérale. Et d’après le titre berlinois, une telle alliance pourrait à nouveau voir le jour à l’issue du scrutin à venir.
“Aussi ferme” que Merz
Dans un article d’analyse, la Tageszeitung estime que la CDU-CSU et le SPD, respectivement premier et troisième partis dans les sondages, se comportent tous les deux comme s’ils souhaitaient une telle entente. Elle donne en exemple le premier débat télévisé entre le chancelier social-démocrate sortant et Friedrich Merz, patron de la droite chrétienne et favori des sondages.
Lundi 10 février, “Scholz semblait vouloir convaincre les téléspectateurs, Friedrich Merz, et lui-même qu’il pouvait se montrer au moins aussi ferme que son adversaire”. Il s’est notamment vanté des expulsions organisées pendant son mandat et a évoqué la mise en place de camps pour demandeurs d’asile en dehors de l’Union européenne. Des propos qui le rapprochent des positions de son opposant politique.
“Merz, quant à lui, semblait d’ores et déjà décidé à faire alliance avec le SPD en cas de victoire”, considère le titre berlinois.
“Un partenaire à qui il confierait le lissage de la politique sociale et les portefeuilles de second plan, tandis que son propre parti fixerait les grandes lignes de la politique gouvernementale.”
À l’issue du scrutin, les options qui s’offriront au patron de la CDU pour former un gouvernement risquent de ne pas être nombreuses. Si son parti a récemment voté de concert avec l’AfD pour faire passer un plan restreignant l’immigration, il exclut toujours de s’allier avec la formation d’extrême droite pour diriger le pays. Et ce même si elle est créditée d’environ 20 % d’intentions de votes. https://www.courrierinternational.com/u … ade_227564 jean Luc 😉
Ps: C#est une des coalisions possible CDU-CSU -SPD ,mais aussi CDU-CSU GRUNEN , SPD -GRUNE -BSW , aucun partis veut faire alliance avec l'AFD , le 17% des interroger sont favorable pour une alliance avec l'AFD , normale car ce partis tourne autours de 20% des votes .
43 % en faveur d’une GroKo
Dans le même temps, la CSU bavaroise ne cesse de désigner les Verts comme les ennemis à abattre. Or la CDU-CSU risque de ne rafler qu’environ 30 % des voix, et elle ne devrait pas être en mesure de gouverner seule.
À deux semaines des élections, un sondage mené par l’institut Forsa pour le magazine Stern et le groupe RTL estime que l’option de la GroKo est la préférée des électeurs : 43 % des personnes interrogées y sont favorables, contre 33 % en faveur d’une alliance CDU-CSU-Verts. Mais 17 % des répondants voient aussi d’un bon œil une alliance entre la CDU-CSU et la formation d’extrême droite AfD.
À Munich, un “probable attentat” à la voiture-bélier fait 28 blessés, selon un bilan provisoire
Une voiture a foncé dans une foule de manifestants, ce jeudi 13 février, dans la ville allemande de Munich, faisant au moins 28 blessés dont certains très gravement. L’incident, qualifié de “probable attentat” par le ministre-président de Bavière, intervient un jour avant l’ouverture de la Conférence sur la sécurité internationale.
“Les rues sont encombrées de voitures de police, dont les gyrophares illuminent la rue de bleu ; le chemin allant de Dachauer Straße à Seidlstraße est bloqué par les policiers, leurs véhicules et un ruban de signalisation.” Dans le centre-ville de Munich, tout indique qu’un événement tragique vient de se produire, assure un reporter de la Süddeutsche Zeitung.
Ce jeudi 13 février, “une voiture a foncé dans la foule, dans le centre-ville de Munich”, explique BR24. Au moins 28 personnes ont été blessées par le véhicule, dont plusieurs grièvement. Selon un témoin interrogé par le média bavarois, le conducteur se serait intentionnellement jeté sur les piétons, qui participaient à une manifestation. En visite sur place, le ministre-président conservateur de Bavière, Markus Söder, a quant à lui parlé d’un “probable attentat”.
La police de Munich a annoncé sur le réseau social X avoir appréhendé le conducteur, ajoutant qu’elle avait tiré sur le véhicule pour l’arrêter.
D’après les informations du Spiegel, le conducteur est un Afghan de 24 ans, arrivé en Allemagne à la fin de 2016 et connu des forces de police. Il est soupçonné d’avoir posté des “messages à caractère islamiste” en ligne. “L’Office fédéral pour la migration et les réfugiés avait rejeté sa demande d’asile, assure l’hebdomadaire. Mais par la suite, l’Afghan avait obtenu un statut spécifique lui permettant de rester malgré tout sur le territoire.”
Les personnes blessées, elles, étaient présentes dans le cadre d’un rassemblement organisé par le syndicat Ver.di. “Les forces de l’ordre enquêtent pour savoir si la manifestation était explicitement visée”, a assuré à BR24 le porte-parole de la police, Thomas Schelshorn. Selon la Süddeutsche Zeitung, la sécurité avait été renforcée ces derniers jours à Munich en raison de la tenue, du 14 au 16 février, de la Conférence sur la sécurité internationale.
Le 20 décembre 2024, une autre attaque à la voiture-bélier, cette fois commise sur le marché de Noël de Magdebourg (Saxe-Anhalt, dans le centre de l’Allemagne) par un médecin saoudien, avait fait six morts et 299 blessés. La Bavière avait déjà été endeuillée, le 22 janvier dernier, lorsqu’une attaque au couteau, perpétrée par un Afghan en situation irrégulière, avait fait deux morts et trois blessés dans la ville d’Aschaffenbourg.
https://www.courrierinternational.com/a … ses_227689 jean Luc😉
Ps : je crois que les arabes musulmans nous ont déclarer la guerre . moi je suis pour le renvois des délinquants étrangers dés le premiers délit tolérance zéros pour eux .
Bienvenue chez les “GemÖk”, ces Allemands qui partagent tous leurs revenus
Deux couples d’amis, la petite trentaine, qui se retrouvent dans une colocation du quartier de Neukölln, à Berlin… Jusque-là, rien d’anormal. Comme toutes les six semaines, Laura et Madru ont rendez-vous chez Jana et Luka – ils ne donneront que leur prénom, pour ne pas être reconnus de leurs clients et patients respectifs.
“On s’est décidés, pour le voyage aux Galápagos”, annonce Jana. La nouvelle ne suscite ni félicitations, ni interrogations, Laura et Madru se contentent d’acquiescer. Il faut dire qu’ils en savent déjà beaucoup sur ce périple en Amérique latine, qui durera trois mois au total. Notamment sur son coût. Car ils vont contribuer à son financement – même s’ils ne seront pas du voyage.
Les quatre amis partagent toutes leurs ressources et leurs dépenses. À chaque début de mois, ils virent leurs salaires sur un compte commun, qu’ils ponctionnent en fonction des besoins, indépendamment du montant apporté par chacun. Laura, Madru, Jana et Luka n’ont rien inventé, il s’agit d’un concept né dans les milieux de gauche, baptisé “gemeinsame Ökonomie” [“économie commune”], ou “GemÖk”.
Ces collectifs peuvent rassembler de deux à plus d’une dizaine de membres, qui, souvent, ne vivent pas ensemble. Contrairement aux communautés classiques, ils ne partagent pas leur quotidien, seulement leur argent.
Les pionniers des années 1990
Difficile de savoir exactement combien de jeunes se tournent vers ce modèle, en quête de sécurité financière – il n’existe pas de réseau structuré qui les regroupe. Mais au fil des dernières années, une dizaine au moins de collectifs dans ce genre sont apparus en Allemagne, d’après l’un des membres de la toute première GemÖk, la “Coopé financière”, créée au sein d’une colocation étudiante à Göttingen, à la fin des années 1990. Aujourd’hui encore, ses sept membres continuent à partager leurs ressources. En 2019, ils ont même publié un livre pour présenter leur concept.
Ce mode de fonctionnement radical offre en théorie une certaine sécurité financière grâce au soutien de la communauté, et un rapport différent, plus solidaire, à l’argent. Une stabilité qui a de quoi faire rêver, à l’heure où les crises se succèdent, et où la perspective d’une retraite correcte semble tout aussi improbable que celle de devenir propriétaire.
C’est grâce à un podcast consacré à la Coopé financière de Göttingen que Jana et Luka ont eu l’idée de mutualiser leurs revenus avec Laura et Madru, il y a deux ans. “On était curieux, se souvient Laura. On se demandait quel effet ça faisait de partager comme ça, si ça fonctionnait vraiment.” Peu de temps après, les quatre amis se sont réunis dans le parc de Tempelhof [à Berlin]. Chacun avait apporté une liste de ses ressources et dépenses, et ils ont “tout additionné”. Tout simplement. Ils ont ensuite ouvert un compte commun et, après une phase de test de six mois, ils ont décidé de poursuivre l’aventure.
Veto et “tour d’émotions”
Dès le début, ils savaient que leurs revenus finiraient par diverger de plus en plus. Laura et Jana travaillent dans le social, Madru est ergothérapeute, et Luka médecin, bientôt psychiatre. Puisqu’il n’a pas encore fini de payer ses études, chacun contribue à peu près à parts égales pour le moment, mais dans quelque temps Luka devrait gagner largement plus que le reste du groupe. Les GemÖk doivent évidemment résister à ce genre de disparités, mais c’est aussi et surtout leur raison d’être. À condition de savoir les gérer correctement.
Nos quatre amis ont beau souligner qu’ils ont “simplement mis en commun” leur argent, à l’essai, ils ont tout de même instauré quelques règles. Celle des 100 euros, notamment : tout achat d’un montant supérieur doit être approuvé par le groupe au préalable. Un droit de veto existe contre les achats jugés superflus – une nouvelle machine à café, une paire de chaussures supplémentaire –, mais il n’a encore jamais été utilisé. Les frais de santé, une visite chez le dentiste, par exemple, ne nécessitent jamais d’accord, contrairement aux projets de vacances comme le voyage aux Galápagos.
En deux ans, Laura, Jana, Madru et Luka ont mis quelque 15 000 euros de côté, et peuvent désormais vivre pendant plusieurs mois avec deux salaires en moins, comme pendant le futur périple de Jana et Luka. Sous réserve, bien sûr, que tout le monde soit d’accord. Ce genre de décisions se prend lors des “assemblées” organisées toutes les six semaines. Et ces réunions ne tournent pas seulement autour de l’argent. En général, les quatre amis commencent par un “tour d’émotions”, sorte de bilan durant lequel chacun partage son état d’esprit du moment, ses joies et ses peines.
Ensuite, seulement, ils parlent argent. Ce jour-là, à Neukölln, une fois le voyage de Jana et Luka approuvé – budget : environ 2 500 euros par mois –, Madru prend la parole. Il voudrait réduire son temps de travail, ce qui représenterait un manque à gagner de 300 euros par mois. “Ah oui, tant que ça ?” répond Jana.
Ces moments de crispation font partie intégrante du modèle économique. La gestion d’un budget collectif, plutôt qu’individuel, repose sur des arbitrages permanents : jusqu’où se faire plaisir, quand s’arrêter pour en laisser aux autres ? Les réponses sont rarement évidentes à trouver. Pour ce faire, les membres d’une GemÖk doivent échanger au quotidien sur leurs véritables besoins – et décider ensemble de ce qui est équitable ou non.
Nos quatre Berlinois semblent s’en sortir à merveille. C’est en tout cas ce qu’ils affirment, et ce que semble confirmer l’“assemblée” de ce jour-là. Les chiffres et les envies fusent, et pourtant, ils parviennent toujours à tomber d’accord. La taille restreinte de leur groupe et la proximité géographique sont des atouts, expliquent-ils. Il est d’autant plus facile, dans ces conditions, de garder un aperçu des dépenses et de se retrouver régulièrement pour discuter.
Tout repose sur la confiance
Tout n’est pas aussi simple dans la GemÖk de Robin. La jeune femme de 25 ans travaille également dans le social et vit à Berlin. Elle aussi souhaite conserver en partie l’anonymat, car elle participe régulièrement à des occupations avec des associations de défense de l’environnement. Les six autres membres de son groupe sont éparpillés dans toute l’Allemagne, de Berlin à la Ruhr, en passant par la Hesse et la Basse-Saxe. Ils se sont rencontrés dans la forêt de Dannenrod [à une centaine de kilomètres au nord de Francfort], occupée par des activistes en octobre 2019 pour protester contre sa destruction partielle dans le cadre d’un chantier autoroutier.
Photo
Dessin de Medi, Albanie
Compte tenu de leur éloignement géographique, les sept membres du groupe, répartis dans quatre Länder différents, ont dû imaginer un système de partage adapté à la distance. Dès le début, ils ont décidé que chacun garderait son propre compte bancaire, et que la GemÖk fonctionnerait grâce à un outil numérique. Robin nous montre le site Internet programmé par le groupe pour l’occasion, une sorte de logiciel comptable où sont listés les différents postes budgétaires. Chacun renseigne le montant de ses revenus et de ses dépenses, et la somme totale est répartie automatiquement entre les différentes enveloppes. Près de 90 % des ressources sont consacrées aux dépenses quotidiennes, 2,5 % sont mis de côté chaque mois pour les voyages.
La nature des dépenses varie fortement d’une personne à l’autre. Grâce au soutien de sa GemÖk, Robin a pu terminer ses études sans avoir à travailler en parallèle. Un autre membre du groupe a pu entamer une thérapie, un troisième se payer un ordinateur à 1 000 euros. Mais outre l’argent, leur communauté repose sur une deuxième ressource indispensable : la confiance. Rien d’autre ne leur garantit qu’aucun d’entre eux ne ment sur ses revenus ou ne disparaîtra un jour avec la caisse. Car ils n’ont pas signé de contrat, rappelle Robin. Mais la GemÖk a renforcé leurs liens :
“Nous ne sommes pas de la même famille, mais plus que de simples amis. On ne partage pas de relations amoureuses non plus. On forme un groupe.”
Ces liens permettent aussi de surmonter les tensions inhérentes aux questions d’argent. Les membres de la GemÖk débattent souvent de leurs habitudes de consommation respectives, sans se sentir bridés pour autant, d’après Robin. Ces échanges collectifs lui ont notamment fait comprendre que l’achat d’un billet d’avion pouvait aussi se justifier, dans certains cas.
La jeune femme vit modestement, et la chambre où elle loge au sein d’une colocation en atteste. La pièce ne doit pas faire plus de 9 m2. La majeure partie de l’espace est occupée par le lit, au-dessus duquel sont accrochées quelques photos des membres de sa GemÖk, dans la prairie suisse où ils se sont réunis une fois pour discuter de leurs finances. Sur le mur d’en face trônent deux guitares. Robin compose ses propres morceaux, l’été dernier elle a joué dans les cafés, les centres culturels, les appartements et les rassemblements écologistes. Une tournée de deux mois qui aurait été impossible sans le soutien de sa communauté.
“Un sentiment de sécurité”
Cette liberté est l’une des raisons d’être de leur GemÖk, explique-t-elle. La solidarité financière qui les unit permet à chacun d’entreprendre des activités qui lui tiennent à cœur sans avoir à s’inquiéter en permanence de ses revenus. “Ça peut être un travail rémunéré, une activité militante ou une pause de six mois pour préparer une reconversion.” Cet esprit d’entraide a toutefois ses limites. L’un des membres du groupe vient justement de faire défection. Il avait proposé de mettre de l’argent de côté pour acheter collectivement une ferme dans quelque temps, et l’idée n’a pas plu à tout le monde.
Les discussions de fond comme celles qui ont animé la GemÖk de Robin ces derniers temps sont indispensables pour établir les possibilités offertes par le modèle, mais aussi ses limites. Car ces groupements ne sont généralement pas à durée déterminée. “En principe, nous nous organisons ensemble pour toujours”, explique Luka. L’exemple de Göttingen a montré que les GemÖk pouvaient survivre à des évolutions fondamentales comme la perte de revenus ou l’arrivée d’un enfant. Mais même après trente ans, les membres de la Coopé financière cherchent toujours une vraie solution pour affronter leurs vieux jours.
Du reste, le partage des ressources n’est pas la seule motivation qui a poussé Robin, nos quatre amis berlinois, et les autres à rejoindre une GemÖk. Outre la stabilité financière, ce mode de vie procure un sentiment de sécurité au moins aussi important, expliquent ses adeptes. “Le plus important à mes yeux, c’est de savoir que ce groupe sera toujours là pour moi”, confie Robin. Au bout du compte, ce sont les expériences partagées depuis la mise en commun de leurs ressources qui soudent véritablement le groupe, abonde Luka. Il se remémore souvent leur première soirée en tant que GemÖk, après le rendez-vous au parc de Tempelhof. “C’était un super moment, retirer pour la première fois 200 euros du compte commun et aller faire la fête ensemble.”
https://www.courrierinternational.com/a … s_225887_1 jean luc 😉
PS: pas pour moi , non merci . je fait rarement confiance aux autres en matière d'argent
@jean luc1
Allemagne : A quoi ressembleront les nouvelles règles migratoires sous le gouvernement de Friedrich Merz ?
Xavier Regnier
3–4 Minuten
Défense de passer. Alors que les règles migratoires étaient l’un des principaux points de tension des négociations pour former un nouveau gouvernement en Allemagne, les discussions ont fait pencher la balance en faveur du durcissement. Les sociaux-démocrates ont concédé du terrain aux conservateurs de Friedrich Merz sur ce sujet, dans un projet d’accord long de onze pages.
Parmi les mesures envisagées, figurent « des refoulements aux frontières communes » de migrants sans papiers « y compris pour les demandes d’asile […] en accord avec nos voisins européens », a déclaré le chef des conservateurs devant la presse à Berlin. « Dès le premier jour de notre gouvernement commun, nous allons renforcer massivement les contrôles aux frontières et, grâce à ces contrôles, nous allons aussi augmenter considérablement le nombre de refoulements », a-t-il ajouté.
Une campagne marquée par des agressions impliquant des migrants
« Nous voulons prendre toutes les mesures légales nécessaires pour réduire la migration irrégulière dans son ensemble », a insisté le conservateur, dont le camp a remporté l’élection législative du 23 février. L’immigration avait largement dominé la campagne électorale, après plusieurs attaques meurtrières impliquant des étrangers, dont certains étaient en situation illégale en Allemagne et souffrant souvent de troubles psychiques. Ces agressions, qui ont bouleversé l’Allemagne, ont profité à l’essor du parti d’extrême droite anti-migrants Alternative pour l’Allemagne (AfD), qui a décroché le meilleur score de son histoire avec quelque 20 % au scrutin.
La première économie européenne a accueilli plus d’un million de réfugiés, dont de très nombreux Syriens et Afghans, lors de la crise migratoire de 2015-2016, quand Angela Merkel était chancelière. Le pays a depuis cherché à limiter le nombre de demandes d’asile, y compris sous le mandat du chancelier sortant Olaf Scholz qui voulait aussi accélérer les expulsions d’étrangers auteurs d’infractions.
Veuillez fermer la vidéo flottante pour reprendre la lecture ici.
Friedrich Merz répète à l’envi que seule une politique très restrictive dans le domaine migratoire peut efficacement freiner l’essor de l’AfD. Samedi, il a aussi annoncé que son futur gouvernement suspendrait le regroupement familial pour les personnes ayant droit à une protection subsidiaire, c’est-à-dire les demandeurs d’asile déboutés qui ne peuvent pas être expulsés parce que leur pays d’origine est considéré comme dangereux. Il a également déclaré que la police fédérale serait habilitée à détenir les étrangers tenus de quitter le pays afin d’assurer leur expulsion Allemagne : A quoi ressembleront les nouvelles règles migratoires sous le gouvernement de Friedrich Merz ?
Xavier Regnier
3–4 Minuten
Défense de passer. Alors que les règles migratoires étaient l’un des principaux points de tension des négociations pour former un nouveau gouvernement en Allemagne, les discussions ont fait pencher la balance en faveur du durcissement. Les sociaux-démocrates ont concédé du terrain aux conservateurs de Friedrich Merz sur ce sujet, dans un projet d’accord long de onze pages.
Parmi les mesures envisagées, figurent « des refoulements aux frontières communes » de migrants sans papiers « y compris pour les demandes d’asile […] en accord avec nos voisins européens », a déclaré le chef des conservateurs devant la presse à Berlin. « Dès le premier jour de notre gouvernement commun, nous allons renforcer massivement les contrôles aux frontières et, grâce à ces contrôles, nous allons aussi augmenter considérablement le nombre de refoulements », a-t-il ajouté.
Une campagne marquée par des agressions impliquant des migrants
« Nous voulons prendre toutes les mesures légales nécessaires pour réduire la migration irrégulière dans son ensemble », a insisté le conservateur, dont le camp a remporté l’élection législative du 23 février. L’immigration avait largement dominé la campagne électorale, après plusieurs attaques meurtrières impliquant des étrangers, dont certains étaient en situation illégale en Allemagne et souffrant souvent de troubles psychiques. Ces agressions, qui ont bouleversé l’Allemagne, ont profité à l’essor du parti d’extrême droite anti-migrants Alternative pour l’Allemagne (AfD), qui a décroché le meilleur score de son histoire avec quelque 20 % au scrutin.
La première économie européenne a accueilli plus d’un million de réfugiés, dont de très nombreux Syriens et Afghans, lors de la crise migratoire de 2015-2016, quand Angela Merkel était chancelière. Le pays a depuis cherché à limiter le nombre de demandes d’asile, y compris sous le mandat du chancelier sortant Olaf Scholz qui voulait aussi accélérer les expulsions d’étrangers auteurs d’infractions.
Veuillez fermer la vidéo flottante pour reprendre la lecture ici.
Friedrich Merz répète à l’envi que seule une politique très restrictive dans le domaine migratoire peut efficacement freiner l’essor de l’AfD. Samedi, il a aussi annoncé que son futur gouvernement suspendrait le regroupement familial pour les personnes ayant droit à une protection subsidiaire, c’est-à-dire les demandeurs d’asile déboutés qui ne peuvent pas être expulsés parce que leur pays d’origine est considéré comme dangereux. Il a également déclaré que la police fédérale serait habilitée à détenir les étrangers tenus de quitter le pays afin d’assurer leur expulsionAllemagne : A quoi ressembleront les nouvelles règles migratoires sous le gouvernement de Friedrich Merz ?
Xavier Regnier
3–4 Minuten
Défense de passer. Alors que les règles migratoires étaient l’un des principaux points de tension des négociations pour former un nouveau gouvernement en Allemagne, les discussions ont fait pencher la balance en faveur du durcissement. Les sociaux-démocrates ont concédé du terrain aux conservateurs de Friedrich Merz sur ce sujet, dans un projet d’accord long de onze pages.
Parmi les mesures envisagées, figurent « des refoulements aux frontières communes » de migrants sans papiers « y compris pour les demandes d’asile […] en accord avec nos voisins européens », a déclaré le chef des conservateurs devant la presse à Berlin. « Dès le premier jour de notre gouvernement commun, nous allons renforcer massivement les contrôles aux frontières et, grâce à ces contrôles, nous allons aussi augmenter considérablement le nombre de refoulements », a-t-il ajouté.
Une campagne marquée par des agressions impliquant des migrants
« Nous voulons prendre toutes les mesures légales nécessaires pour réduire la migration irrégulière dans son ensemble », a insisté le conservateur, dont le camp a remporté l’élection législative du 23 février. L’immigration avait largement dominé la campagne électorale, après plusieurs attaques meurtrières impliquant des étrangers, dont certains étaient en situation illégale en Allemagne et souffrant souvent de troubles psychiques. Ces agressions, qui ont bouleversé l’Allemagne, ont profité à l’essor du parti d’extrême droite anti-migrants Alternative pour l’Allemagne (AfD), qui a décroché le meilleur score de son histoire avec quelque 20 % au scrutin.
La première économie européenne a accueilli plus d’un million de réfugiés, dont de très nombreux Syriens et Afghans, lors de la crise migratoire de 2015-2016, quand Angela Merkel était chancelière. Le pays a depuis cherché à limiter le nombre de demandes d’asile, y compris sous le mandat du chancelier sortant Olaf Scholz qui voulait aussi accélérer les expulsions d’étrangers auteurs d’infractions.
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Friedrich Merz répète à l’envi que seule une politique très restrictive dans le domaine migratoire peut efficacement freiner l’essor de l’AfD. Samedi, il a aussi annoncé que son futur gouvernement suspendrait le regroupement familial pour les personnes ayant droit à une protection subsidiaire, c’est-à-dire les demandeurs d’asile déboutés qui ne peuvent pas être expulsés parce que leur pays d’origine est considéré comme dangereux. Il a également déclaré que la police fédérale serait habilitée à détenir les étrangers tenus de quitter le pays afin d’assurer leur expulsion https://www.20minutes.fr/monde/allemagn … drich-merz .jean luc 😉
Le nouveau Bundestag se constitue
Auswärtiges Amt
4–5 Minuten
La 21e législature a officiellement débuté à Berlin. Trente jours tout juste après les élections législatives anticipées, le nouveau Bundestag s’est constitué mardi 25 mars. L’une de ses premières décisions a été d’élire à sa présidence l’ancienne ministre chrétienne-démocrate Julia Klöckner.
Le député Die Linke Gregor Gysi présidait la séance en tant que doyen. Fort de plus de 30 années passées sur ses bancs depuis 1990, l’ancien avocat âgé de 77 ans a balayé l’actualité pendant une quarantaine de minutes. Il a appelé ses collègues au respect dans les débats. « Si nous voulons gagner en crédibilité auprès de la population, nous devons user d’un langage mesuré et ne pas toujours attribuer les pires intentions à ceux qui pensent différemment », a-t-il plaidé.
Julia Klöckner élue présidente du Bundestag, plaidoyer pour des débats respectueux
L’ancienne ministre de l’Agriculture Julia Klöckner (2018-2021) a été élue présidente du Bundestag par 382 voix contre 204 et 31 abstentions. À 52 ans, l’élue de Rhénanie-Palatinat est la quatrième femme à devenir le deuxième personnage de l’État après Annemarie Renger (1972-1976), Rita Süssmuth (1988-1998) et Bärbel Bas (2021-2025).
En s’installant au perchoir, elle a demandé aux députés de la « bienséance » et un « comportement approprié les uns envers les autres ». « Nous devons mener, tolérer et préserver la controverse. Et ce, avec des règles, des procédures et des majorités claires. Je veillerai à ce que nous cultivions des interactions civilisées. Dans les débats, le style compte. Le respect dans le comportement envers les autres », a-t-elle déclaré.
« La démocratie est, au sens noble, une exigence », a-t-elle ajouté. « Ayons le courage de nous écouter mutuellement et d’accepter la diversité des points de vue dans le cadre fixé par notre Constitution ».
Le profil des députés évolue peu
La nouvelle assemblée compte 630 sièges. C’est 103 de moins que le Bundestag précédent, élu avant la réforme du code électoral. Six partis sont représentés dans l’hémicycle : l’Union chrétienne-démocrate (CDU) et l’Union chrétienne-sociale (CSU) bavaroise, qui forment un seul groupe, le Parti social-démocrate (SPD), les Verts, Die Linke à la gauche de l’échiquier politique et l’AfD à son extrême droite. 230 élus font leur entrée au Parlement.
Le profil des députés a peu évolué par rapport à la précédente assemblée. Moins d’un sur trois (32,4 %) est une femme. Le chiffre est en baisse de 2,4 %. L’âge moyen est quasi-stable (47,1 ans), tout comme la proportion de députés issus de l’immigration (11,6 %). Le groupe le plus nombreux en termes d’âge est celui des quinquagénaires (186 élus).
Concernant l’origine professionnelle, « l’organisation des entreprises, le droit et l’administration » est la catégorie la plus représentée (459 élus), devant le secteur médico-social et éducatif (45 élus) et les professions liées à la « langue, la littérature, la société, l’économie, les médias et la culture » (44 élus).
Le gouvernement d’Olaf Scholz expédie les affaires courantes
L’ouverture la 21e législature marque le début de la phase de transition gouvernementale. Le président fédéral, Frank-Walter Steinmeier, a congédié le chancelier Olaf Scholz et son gouvernement. Il leur a rendu hommage : « Vous avez souvent eu à agir très vite et avec détermination. Vous avez dû vous engager dans des situations inédites et chercher de nouvelles voies », notamment après le début de la guerre d’agression russe contre l’Ukraine, a-t-il souligné. « Cette action de votre gouvernement mérite le respect ».
Les Unions chrétiennes (CDU/CSU) et le SPD mènent actuellement des négociations pour former une nouvelle coalition sous la houlette de Friedrich Merz, tête de liste de la CDU aux élections et probable futur chancelier. En attendant, le gouvernement d’Olaf Scholz expédie les affaires courantes.
https://allemagneenfrance.diplo.de/fr-f … 86-2707486 .jean luc 😉
@jean luc1
Drones, missiles, cyberdéfense : l’Allemagne prépare la guerre
Courrier international
~3 Minuten
Alors que l’Europe s’engage dans une montée en puissance militaire sans précédent, Der Spiegel s’interroge : la paix peut-elle être garantie par l’armement massif ? Depuis l’invasion de l’Ukraine par la Russie, les budgets de défense explosent, dopés par une crainte existentielle. L’Allemagne, autrefois réticente, investit désormais des milliards dans son armée, un changement qualifié de “tournant historique”. “Les vulnérabilités sont énormes : l’Europe est largement dépourvue de missiles, de défense aérienne, de cyberdéfense et de satellites. Pendant des décennies, pratiquement tout a été négligé, ignoré ou laissé aux Américains”, résume le magazine. Il a d’ailleurs choisi de consacrer son dossier de Une à ces questions et de représenter Ursula von der Leyen, la présidente de la Commission européenne, au côté de Friedrich Merz, qui devrait être le prochain chancelier allemand, tous les deux en treillis militaires.
Berlin, longtemps frileux sur les questions militaires, a basculé dans une logique de réarmement à marche forcée. L’Allemagne s’apprête à consacrer 100 milliards d’euros à sa Bundeswehr, une somme inédite. Les autres nations européennes suivent cette dynamique, renforçant leurs arsenaux dans un climat de tensions croissantes avec Moscou. “Les fabricants d’armes se préparent à la plus grande explosion des armements depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale”, prévient Der Spiegel.
Retards accumulés et manque d’unité européenne
Alors que Berlin et ses alliés débloquent des milliards, la stratégie reste incertaine. “L’Allemagne a besoin d’une stratégie pour les drones”, insiste Marco Gumbrecht de chez Airbus. Les militaires hésitent entre avions pilotés et essaims de drones autonomes, tandis que le programme européen FCAS, censé révolutionner l’aviation de combat, piétine.
À Bruxelles, Ursula von der Leyen pousse à une défense commune : “Nous devons créer un marché européen de l’armement.” La Commission propose des financements pour inciter les États à acheter ensemble, mais les rivalités persistent.
L’Union européenne, tiraillée entre la nécessité de se défendre et l’héritage pacifiste d’après-guerre, se trouve à un carrefour historique. “Derrière toute cette agitation actuelle se cache une question bien plus fondamentale. Tout cela ne contredit-il pas l’essence même de cette république, engagée depuis si longtemps en faveur de la paix : créer la paix – par les armes ?” se demande Der Spiege https://www.courrierinternational.com/a … rre_229324 jean luc😉
PS: tu veut la paix ,prépare la guerre . finit l'époque de l’insouciance oui l'Allemagne doit se réarmer , elle doit commander du matérielle allemands, fait en Allemagne par des allemands . elle doit investir dans les casernes et les hommes ou femme . le jour de la fête nationale , il doit y avoir des parades militaires pour montrer la force de l'armée.elle doit acquérir l'arme atomique pour la dissuasion nucléaire , car la Russie se réserve le droit d'utiliser l'arme nucléaire contre un pays qui en as pas . le rétablissement du service militaire obligatoire deviendras une nécessité absolue . jean Luc😉
Gregor Gysi, le député allemand de Die Linke qui condamne le « chèque en blanc pour l’armement »
Stéphane Sahuc
~3 Minuten
Gregor Gysi, figure historique de Die Linke et député, va prononcer, ce 25 mars, le discours d’ouverture du nouveau Bundestag élu le 23 février. Il dénonce le « chèque en blanc pour l’armement » qui va peser très lourd sur la mandature qui démarre.
Au privilège de l’ancienneté de ses 9 mandats de député, c’est lui, Gregor Gysi, 77 ans, qui va prononcer, ce 25 mars, le discours d’ouverture du Bundestag élu le 23 février. Ironie du sort, la figure historique de Die Linke va inaugurer une assemblée qui vient de se faire déposséder d’un débat essentiel sur la révision du frein à la dette, verrou constitutionnel de la plus stricte austérité budgétaire.
Adoptée in extremis par l’ancien Parlement, celle-ci vise à booster comme jamais les dépenses militaires de la République fédérale. Ce « chèque en blanc pour l’armement » va peser très lourd, observe Gregor Gysi, sur la mandature qui démarre, en particulier sur tous les autres budgets qui, eux, hormis celui des infrastructures, resteront prisonniers des engagements à la rigueur la plus extrême.
Course à l’économie de guerre
L’humour caustique de l’orateur est attendu. Car c’est son parti a condamné cette manœuvre au fumet si peu démocratique. Une très grande coalition allemande défendant l’émergence d’une Europe surarmée, allant du futur chancelier chrétien-démocrate, Friedrich Merz, jusqu’au SPD et aux Verts a ainsi voulu s’éviter la minorité de blocage des pacifistes de Die Linke dans la nouvelle chambre basse du Parlement.
Cette course à l’économie de guerre, la poussée de l’extrême droite et les nouvelles dérégulations sociales annoncées sont autant de signes que « notre société est en danger », analyse le député, qui n’est plus rassuré que par une seule évolution : la performance et la jeunesse retrouvée d’un parti, le sien. « Ils célébraient déjà, dit-il, la disparition de l’espoir. Manque de chance. Nous sommes toujours là. »
Être le journal de la paix, notre défi quotidien
Depuis Jaurès, la défense de la paix est dans notre ADN.
Qui informe encore aujourd’hui sur les actions des pacifistes pour le désarmement ?
Combien de médias rappellent que les combats de décolonisation ont encore cours, et qu’ils doivent être soutenus ?
Combien valorisent les solidarités internationales, et s’engagent sans ambiguïté aux côtés des exilés ?
Nos valeurs n’ont pas de frontières. https://www.humanite.fr/monde/bundestag … -larmement jean luc 😉
commantaires : cette article ne correspond pas á mes opinions . je suis pour la paix ,mais il faut une bonne armés pour la défendre .on est plus en 1914 , ou en 1939 , L'Allemagne n'est plus une dictature ou un régime militariste ,c'est une démocratie qui doit être défendu . contrairement a ce qu'affirme l'article dans le nouveaux Bundestag la gauche n'avais pas la majorité de blocage seule , il aurais fallu avoir aussi l'AFD pour cette minorité de blocage .la gauche radical comme l’extrême droite sont contre le réarmement du pays car tout deux largement financé par la Russie de Poutine . avec ses deux partis c'est soit Hitler ou Staline , non merci pour moi .jean Luc 😉
Reportage international - En Allemagne, un bilan mitigé pour la dépénalisation partielle du cannabis, un an après
Par :
3–4 Minuten
C’était l’une des principales réformes de société promises par le gouvernement Scholz. Il y a un an, l’Allemagne dépénalisait la consommation et la culture du cannabis à des fins récréatives. 150 clubs de consommateurs ont depuis ouvert à travers le pays. Les cannabis sociaux clubs, comme on les appelle dans le pays, sont la base de la réforme, censés garantir la qualité des produits distribués légalement tout en luttant contre le marché noir.
De notre envoyée spéciale à Erfurt,
Nous sommes mercredi, jour de distribution dans le Cannabis Social Club d’Erfurt, en Allemagne. Deux sortes de fleurs de cannabis sont proposées par le club, cultivées par les membres sous strict contrôle sanitaire. La première récolte, en janvier, a donné 30 kilogrammes, la distribution, deux jours par semaine, est limitée à 20 grammes par membre et par mois, à raison de cinq euros le gramme, c’est deux fois moins que sur le marché noir. Les membres sont satisfaits.
« Je suis tout à fait satisfait. Super bon goût et effet très agréable », apprécie l'un d'entre eux. « L'avantage, c’est qu’on ne doit pas se fournir sur le marché noir. On n’a plus l’impression de faire quelque chose d’interdit. On peut acheter de la bonne qualité. Et le prix est beaucoup plus avantageux qu’au marché noir », estime un autre. « Alors la quantité distribuée pourrait être un peu plus élevée. Souvent, ça m’est arrivé, surtout quand j’avais mon cancer, de me faire arrêter par la police. J’avais du cannabis sur moi. Et qu'ont-ils fait ? Bien sûr, ils me l’ont confisqué ! Je me sens bien plus libre maintenant, clairement », confie un membre.
En Allemagne, 450 clubs ont déposé une demande d’autorisation, dont les deux tiers des dossiers sont toujours sans réponse. Hermann Klatt, le président du Cannabis Club d’Erfurt, se souvient des difficultés rencontrées. « Il faut avoir les gens qui s’y connaissent, et qui sont prêts à investir leur temps, beaucoup de temps. On a dû rassembler 250 000 euros de fonds privés, sans banques, sans soutien, rien », se remémore-t-il.
Mais la légalisation très encadrée est encore fragile. À Berlin, les partis conservateurs ont promis un retour à la prohibition sous le gouvernement Merz. « Nous, dans le gouvernement régional bavarois, on a dit dès le départ que la légalisation du cannabis est une erreur et nous n’avons pas changé de position », affirme Joachim Herrmann, membre de la très conservatrice CSU bavaroise.
À Erfurt, l’inquiétude est palpable. « Le vrai danger, c’est que dans les négociations de coalition, le SPD ne laisse tomber les consommateurs de cannabis, pour obtenir des concessions des conservateurs sur d’autres questions. Vous voyez bien, les gens qui viennent ici s’approvisionner en cannabis, ce ne sont pas des criminels. Mais si on revenait à la prohibition, ils seraient tous criminels », s'exclame-t-il. Selon les estimations, 17 % des adultes consomment en Allemagne du cannabis
À écouter aussiAccents d'Europe: quel bilan pour le cannabis légal en Allemagne?
https://www.rfi.fr/fr/podcasts/reportag … apr%C3%A8s . jean Luc😉
PS: commentaires
quelle conneries qu'on fait les sociales-démocrates allemands et les verts . c'est un echect complet
94 % d’Allemands tournent le dos à Tesla : les chiffres qui font mal . https://www.msn.com/fr-fr/auto/voitures … ngNewsVerp . jean Luc😉
PS: a quand le dépôt de bilant ??? le gouvernement devras t'il nationalisé Tesla Allemagne . voila ce qui en coûte de faire campagne pour Trump et les fachos
vraiment bordélique le site en ce moment voir ici pour Tesla https://www.msn.com/fr-fr/auto/voitures … ngNewsVerp jean Luc 😉
Friedrich Merz ouvre la porte à la livraison de missiles Taurus à l’Ukraine
Dans une interview accordée dimanche 13 avril au soir à la chaîne publique allemande ARD, Friedrich Merz a confirmé qu’il était ouvert à la livraison de missiles longue portée de type Taurus à l’Ukraine pour l’aider à se défendre contre la Russie.
“Oui, je le dis comme je le pense. Ce n’est pas que nous prenons nous-mêmes part à la guerre, mais plutôt que nous fournissons des armes à l’Ukraine”, a déclaré le très probable futur chancelier, cité par la Süddeutsche Zeitung. Et le conservateur de préciser : “[La décision] doit être approuvée [au niveau européen], et si elle l’est, l’Allemagne devra participer.”
“Bientôt un renversement de position ?” sur cet épineux dossier, s’interroge le tabloïd populaire Bild. De telles livraisons marqueraient une rupture avec le précédent gouvernement dirigé par le socialiste Olaf Scholz, qui s’était toujours refusé, au nom du risque d’escalade du conflit, à fournir ces armes capables de toucher des cibles en territoire russe à Kiev. Le patron de la CDU a, quant à lui, toujours assuré soutenir un appui plus large à l’Ukraine, passant notamment par l’acheminement de Taurus.
Soutien d’une partie de l’opposition
Alors que la droite chrétienne de la CDU-CSU vient à peine de signer un contrat de coalition avec les sociaux-démocrates du SPD pour gouverner, ces derniers n’ont pas encore indiqué leur position. Bild rappelle que leur programme électoral comprenait une motion de soutien à la décision de Scholz de “ne pas livrer le missile de croisière Taurus issu des stocks de l’armée allemande”.
En revanche, Friedrich Merz a reçu le soutien d’une partie de l’opposition au Bundestag. Interrogé par Bild, Robin Wagener, porte-parole des Verts, a déclaré :
“L’Ukraine doit pouvoir se défendre de la terreur qui trouve ses origines dans des bases russes, derrière la ligne de front.”
Une déclaration qui a provoqué une réponse du Kremlin, dénonçant un risque d’“escalade” du conflit ukrainien. Friedrich Merz “soutient diverses mesures qui peuvent conduire et conduiront inévitablement à une nouvelle escalade de la situation autour de l’Ukraine”, a déclaré le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov.
“Hanté par le souvenir de son père, qui a servi dans la Wehrmacht d’Hitler, le futur chancelier Fritz Merz propose aujourd’hui de s’attaquer au pont de Crimée”, a, de son côté, frontalement attaqué sur X l’ancien président russe et proche de Vladimir Poutine Dmitri Medvedev, cité par la Berliner Zeitung. Une référence à une hypothèse émise par Merz de frapper le pont de Kertch, reliant la péninsule de Crimée à la Russie, déjà bombardé par l’armée ukrainienne en octobre 2022.
https://www.courrierinternational.com/a … ine_229894 jean luc 😉
PS: la décision seras prise avec les responsables de l'Otan , donc des américains . Décision qui devras avoir l'accord du SPD . petit rappelle les russes ne se gêne pas pour bombarder les civils avec des engins qui viennent de Corée du nord , d'Iran . si il y as décision les taurus qui ont une portée de 500km ,devrons cibler uniquement les cibles militaires ,pas comme les russes qui bombardent les centres villes. jean luc 😉
pour ceux qui connaissent pas l'AFD Le parti d'extrême droite allemand AfD porte plainte après avoir été classé "extrémiste"
Cette classification confère aux autorités d'importants moyens de surveillance et de contrôle, s'ils sont jugés nécessaires, y compris des communications privées de responsables du parti.
Le parti Alternative pour l'Allemagne (AfD), actuellement en tête de certains sondages nationaux, a annoncé lundi 5 mai, une action en justice contre la décision du renseignement intérieur de le classer comme parti "extrémiste" de droite pouvant représenter un danger pour l'ordre démocratique. Une requête contre la décision de l'Office fédéral de protection de la Constitution a été déposée devant le tribunal administratif de la ville de Cologne, a déclaré un porte-parole de l'AfD.
L'idéologie "dévalorise des groupes entiers de la population en Allemagne et porte atteinte à leur dignité humaine", ce qui n'est "pas compatible avec l'ordre démocratique" du pays, a jugé vendredi le renseignement intérieur pour expliquer son verdict. Cette classification confère aux autorités d'importants moyens de surveillance et de contrôle, s'ils sont jugés nécessaires, y compris des communications privées de responsables du parti.
La décision a relancé le débat sur une éventuelle interdiction de l'AfD, un des premiers dossiers chauds pour Friedrich Merz, qui doit encore être élu au poste de chancelier mardi. Elle a aussi fait vivement réagir aux Etats-Unis. Le vice-président américain, J.D. Vance, a accusé l'Allemagne de reconstruire un "mur de Berlin", tandis que le secrétaire d'Etat, Marco Rubio, a qualifié cela de "tyrannie déguisée" et a estimé que "l'Allemagne devrait inverser sa décision".
Le renseignement intérieur "opère de manière autonome" et sa décision résulte d'"un examen exhaustif et neutre", s'est défendue la ministre de l'Intérieur, Nancy Faeser. Créé en 2013, l'AfD a réalisé une percée historique lors des élections législatives du 23 février en arrivant deuxième avec plus de 20% des voix, doublant son score précédent. Depuis, le parti a même dépassé dans certains sondages l'Union chrétienne-démocrate (CDU) de Friedrich Merz. jean Luc😉
PS :'Office fédéral de protection de la Constitution est une agence charger de défendre la constitution sur les menées de certains partis politique .
Allemagne : Merz ne parvient pas à obtenir la majorité requise au premier tour du vote sur le poste de chancelier
- Le leader allemand ne recueille pas les voix nécessaires malgré le soutien de l'alliance conservatrice CDU/CSU et de son partenaire de coalition, le Parti social-démocrate (SPD)
C’est la première fois dans l’histoire d’après-guerre de l’Allemagne qu’un candidat échoue à être élu au premier tour. Le conservateur devra se soumettre à un second tour, qui se tiendra dès mardi après-midi.
Friedrich Merz réagit après avoir échoué à être élu chancelier au premier tour par les députés allemands, au Bundestag, à Berlin, le 6 mai 2025.
A la surprise générale, le conservateur Friedrich Merz a échoué, mardi 6 mai, à être élu par les députés chancelier allemand, alors qu’il disposait sur le papier d’une majorité suffisante des élus de son camp et des sociaux-démocrates avec lesquels il entend gouverner en coalition. M. Merz n’a obtenu que 310 voix sur 621 exprimées et 630 députés au total, a dit la présidente du Bundestag, le parlement allemand. Il lui en aurait fallu 316 pour être élu.
Jamais dans l’histoire d’après-guerre de la République fédérale d’Allemagne un candidat chancelier a ainsi échoué à être élu dès le premier tour. Friedrich Merz va désormais se soumettre à un deuxième tour de vote, à l’issue duquel, s’il n’obtenait pas à nouveau de majorité absolue, une majorité relative des députés lui serait suffisante. Après des heures de discussions entre les partis représentés au Bundestag, ce deuxième tour se déroulera mardi après-midi. Le parlement dispose de quatorze jours au maximum pour élire son chancelier.
« J’espère que nous aurons [mardi] soir un chancelier qui s’appelle Friedrich Merz », avait dit plus tôt le secrétaire général de l’Union chrétienne-démocrate (CDU), Carsten Linnemann, aux télévisions allemandes, Phoenix et NTV. Sur X, la CDU avait appelé à la tenue d’un second tour « rapidement », assurant M. Merz du soutien du groupe parlementaire et affirmant que ce dernier avait reçu « une ovation » lors d’une réunion du groupe.
L’AfD réclame de nouvelles élections
C’est un faux départ pour le vainqueur des élections législatives de février, attendu avec espoir en Europe et qui assure que « l’Allemagne est de nouveau sur les rails ». Il illustre sa position politique d’emblée fragile. Il est peu populaire dans l’opinion et contesté dans une partie de son propre camp conservateur pour avoir récemment assoupli les règles nationales très strictes en matière de déficit public, afin de pouvoir financer son programme de réarmement national et de modernisation du pays.
« Non reçu », a immédiatement réagi le journal populaire Bild, le comparant à un étudiant passant un examen. Le parti d’extrême droite Alternative pour l’Allemagne (AfD) en a profité pour réclamer de nouvelles élections législatives. « Nous sommes prêts à assumer la responsabilité gouvernementale (…). M. Merz devrait démissionner immédiatement et la voie devrait être ouverte à de nouvelles élections dans notre pays », a déclaré Alice Weidel, codirigeante de ce parti arrivé en deuxième position aux législatives du 23 février et qui fait actuellement jeu égal dans les sondages avec les conservateurs.
Dans le nouveau Bundestag, conservateurs et sociaux-démocrates disposent d’un total de 328 voix. Mais le chef de l’Union démocrate-chrétienne (CDU) n’a pas fait le plein dans ces deux camps, qui avaient scellé lundi leur accord de coalition gouvernementale. Si M. Merz obtient la majorité relative, il sera dans la foulée confirmé dixième chancelier de l’Allemagne moderne par le président Frank-Walter Steinmeier, qui le recevra au palais présidentiel de Bellevue.
https://www.lemonde.fr/international/ar … _3210.html jean Luc😉
PS: décidément l
Allemagne as plus d'homme politique que le pays as besoin , si l'AFD gagne un jour les élections,se seras la faute exclusive des partis républicains normale . les allemands vont finir par voter AFD uniquement pour balayer les partis au pouvoir , responsable de la crise que traverse le pays CDU-CSU, SPD, Grunen,serons pointer du doigt .jean Luc 😉
immigration tour de vis contre les demandeurs d'asile ,les clandestins voir ici https://www.expat.com/fr/forum/europe/a … ml#6047477 .jean Luc😉
Les ingénieurs indiens font fortune en Allemagne
En Allemagne, les expatriés indiens brillent par leur réussite professionnelle, explique Die Zeit. Selon l’Institut allemand de l’économie (IW), ils touchent en moyenne 5 359 euros brut par mois, soit plus que les salariés allemands (3 945 euros) et bien plus que les autres immigrés. Un phénomène que résume le titre sans détour du quotidien : “Plus de 65 000 euros par an ? Ce n’est pas rare.”
Cette réussite tient à un cocktail de qualifications pointues, de secteurs porteurs (informatique, ingénierie) et d’une politique migratoire favorable. La blue card, qui facilite l’accès au marché du travail pour les diplômés bien rémunérés, est attribuée en priorité aux Indiens. “Cette sécurité de l’emploi est importante pour moi”, confie Sumit Naza, ingénieur automobile à Munich, qui apprécie autant les 30 jours de congés payés que les horaires encadrés.
Des discriminations qui perdurent
Mais le tableau n’est pas exempt d’ombres. Arjun Gupta, cadre très bien rémunéré dans la tech, souligne que “parler ouvertement de salaire peut poser problème”. Dans un pays où la politique migratoire se veut accueillante, les discriminations restent latentes. “À l’aéroport, je suis souvent celui qu’on contrôle”, témoigne-t-il.
Compte tenu du ralentissement de l’économie allemande et la montée de l’extrême droite, certains songent à repartir. D’autant qu’en Inde, les géants allemands investissent massivement, tandis que les expatriés y sont courtisés. Le retour est parfois planifié dès l’arrivée : Gupta espère économiser 1 million d’euros avant de rentrer acheter une maison.
Reste que l’Allemagne continue d’attirer. Les universités, peu coûteuses et réputées, séduisent des milliers d’étudiants indiens – première nationalité étrangère sur les campus. Pour la spécialiste Seeta Sharma, c’est une stratégie nationale : “L’Inde a trop d’ingénieurs et d’experts IT”. Exporter ses talents, c’est aussi renforcer sa réputation mondiale.
https://www.courrierinternational.com/a … gne_230409 jean luc 😉
PS:65000€ par an c'est pas rare en Allemagne quand on exerce dans un métiers rare comme IA ou comme expert IT , ils sont payer comme les allemands de même niveau . je trouve anormale de faire des comparaisons entre salariers de niveau différent pour faire un millions d#économie il faut travailler 25-30 ans d'ici lá . pour moi leur salaire n'est pas extraordinaire au vu de leurs qualifications
Retraite : l’Allemagne pense à faire participer les enfants dès 6 ans pour sauver son système
La France n’est pas le seul pays où la question des retraites agite le débat public. Nos voisins allemands, eux aussi, doivent trouver des solutions pour assurer la pérennité financière de leur système de retraite face au vieillissement de la population. Tous les moyens pour y parvenir sont envisagés, même les plus surprenants.
Épargner pour sa retraite dès 6 ans
Fraîchement élu, le chancelier Friedrich Merz réfléchit à l’instauration d’un système de "pension anticipée", rapportent les médias germaniques cités par Courrier International. Concrètement, l’État se chargerait de verser sur un "compte individuel de retraite" 10 euros par mois à chaque enfant scolarisé à partir de ses 6 ans jusqu’à sa majorité. Ce dispositif, financé à 100% par l’État, permettait à chaque Allemand d’avoir 2 100 € sur son compte à ses 18 ans en se basant sur des intérêts à 6%. Si le titulaire du compte venait à continuer à verser, par lui-même, 10 € par mois jusqu’à son départ à la retraite, il porterait son capital à 70 000 €. Si une telle mesure était appliqué, les fonds ne pourront être débloqués qu’à l’âge légal de départ à la retraite, fixé à 67 ans à l’horizon 2029.
Une entrée en vigueur en 2026 ?
Questionné sur coût d’un tel projet (environ 84 millions d’euros par an), Friedrich Merz a rétorqué que cette idée coûtera toujours "moins cher que les subventions fédérales toujours plus importantes versées à l'assurance retraite".
Le nouvel homme fort de l’Allemagne estime aussi que cette mesure inciterait la jeune génération à savoir bien gérer leurs finances personnelles pour convaincre les jeunes "qu'ils doivent épargner et, surtout, qu'épargner en vaut vraiment la peine". Pour que cette proposition ne reste pas vaine, le chancelier doit maintenant trouver un accord avec sa coalition. Problème : le clan social-démocrate (SPD) de cette collation sera difficile à convaincre. Si un accord est trouvé, ce dispositif pourrait entrer en vigueur dès l’année prochaine.
https://consent.yahoo.com/v2/collectCon … 41bb5c0bd0 jean Luc 😉
PS: moi je reste sceptique ,les taux d’intérêts sont á 3% en ce moment, et ont jamais atteint les 6% par an. en plus qui l
est le cons qui va payer ,c'est le contribuables ,moi en conséquence .jean Luc😉
En Allemagne, une lettre ouverte pour demander des quotas de personnes de l’Est
“Faut-il donc des quotas pour défendre les intérêts est-allemands ?” Cette question, posée par le journal conservateur Die Welt, est à nouveau d’actualité en Allemagne depuis la publication d’une lettre ouverte signée par les acteurs Milan Peschel, Fritzi Haberlandt et Pierre Sanoussi-Bliss ainsi que les écrivains Jakob Hein et Torsten Schulz.
Ces artistes demandent entre autres l’obligation d’embaucher 20 % d’Allemands de l’Est “aux postes à responsabilité dans le secteur du cinéma et de la télévision” et “davantage de productions fictionnelles vraiment réalisées dans l’est du pays”. Selon eux, des interlocuteurs pour les Allemands de l’Est doivent être nommés dans les institutions culturelles et des commissions mises en place pour favoriser leur embauche.
Une région “truffée de néonazis”
Dans le domaine de la culture, le profil des salariés a son importance, argumentent les auteurs de la tribune. Les écrivains, scénaristes ou encore journalistes sont susceptibles de véhiculer des clichés et des fantasmes qui ne correspondent pas à la complexité de la réalité.
Par exemple, celui selon lequel “toute l’Allemagne de l’Est est truffée de néonazis, de cliques d’anciens de la Stasi, etc.”, énumère Torsten Schulz dans une longue interview accordée au quotidien berlinois. “Il n’y a pas moyen de venir à bout [de ces clichés], ce qui n’est pas étonnant quand un auteur de Cologne [dans l’ouest] passe trois semaines à Dessau [une ville située entre Magdebourg et Leipzig] à faire des recherches, puis écrit un scénario qui se déroule en Saxe-Anhalt [dans un autre Land].”
Torsten Schulz rappelle que des politiques similaires sont menées pour augmenter la part de femmes dans certains secteurs. S’il a été critique de ces dispositifs par le passé, il considère que “les injustices semblent ici suffisamment massives et enracinées pour lever son scepticisme à l’égard des quotas”.
D’après les auteurs de la lettre ouverte, seuls 8 % des dirigeants des secteurs culturel et médiatique peuvent être considérés comme des Allemands de l’Est, alors que ces derniers représentent 20 % de la population. Pour eux, “l’Allemand de l’Est est une personne [allemande] qui n’est pas née, ou dont l’un des parents n’est pas né, avec la nationalité attribuée par la République fédérale d’Allemagne”.
https://www.courrierinternational.com/a … est_231278 jean Luc😉
commentaire: la culture est du ressort des länder ,pas du fédérale.si les länder de l'est ne pèse pas de tout leur poids ,alors quoi faire . les chaînes ARD-ZDF sont á Cologne , mais les länder y sont représenter , alors c'est lá qu'il faut faire pression, il y as beaucoup de fiction qui ont 35-40ans d'âge que les téléspectateurs regardent beaucoup . qu'un scénariste de Cologne ,va regarder une ville dans le land de Thuringe et que le film se fasse en Saxe-Anhalt (EX RDA) ,il y as rien d’étonnant , il y as des discutions entre les länder et les villes pour savoir qui feras la meilleurs offre financière pour financer le film . il reste encore beaucoup á faire car la RDA reste dans beaucoup de têtes. jean Luc😉
Le chef de l’armée allemande ordonne une expansion rapide des capacités de guerre .Le chef d’état-major des armées, Carsten Breuer, a demandé à l’armée allemande d’être totalement équipée avec des armes et d’autres matériels militaires d’ici 2029, selon un document consulté dimanche par Reuters.
Le texte, nommé « Directives prioritaires pour le renforcement de l’état de préparation », a été signé par Carsten Breuer le 19 mai dernier et indique que le gouvernement allemand atteindra l’objectif de financement grâce à la réforme historique du frein à l’endettement approuvée en mars. Dans sa directive, Carsten Breuer érige en priorité l’achat en armement, faisant écho aux objectifs de l’Otan, et demande à ce que l’armée allemande renforce sa défense aérienne, notamment pour l’interception de drones.
Selon le chef d’état major des armées et des militaires de haut rang de l’Otan, la Russie aura reconstitué ses forces pour attaquer un pays membre de l’alliance d’ici 2029.
Le ministère allemand de la Défense n’a pas répondu dans l’immédiat à une demande de commentaire de la part de l’agence Reuters.
Conscription
Par ailleurs, l’Allemagne pourrait envisager de rétablir la conscription militaire dès l’année prochaine si elle n’attirait pas suffisamment de volontaires pour ses forces armées, a déclaré le ministre de la Défense Boris Pistorius au Frankfurter Allgemeine Sonntagszeitung dans un entretien publié samedi.
L’Allemagne s’efforce effectivement de grossir les rangs de son armée depuis l’invasion de l’Ukraine par la Russie mais elle peine toutefois à recruter les 100 000 soldats dont elle a besoin dans les années à venir.
Les conservateurs, qui dirigent une coalition à laquelle appartiennent les sociaux-démocrates (SPD) dont Boris Pistorius est issu, ont augmenté les dépenses militaires et se sont montrés ouverts à un service obligatoire dans les forces armées, qui a été abandonné en 2011. « Notre modèle est basé sur la participation volontaire », a déclaré Boris Pistorius dans l’interview accordée au journal dominical, tout en précisant que le service militaire obligatoire pourrait être rétabli si les hommes venaient à manquer dans les rangs de l’armée allemande. 
jean luc😉
PS: c'est un vrais virage ,je me demande si c'est pas un peu . les jeunes eux ne n'ont pas envie de faire l'armée , la patrie , c'est pas leurs tasse de thé , ils ont été biberonner depuis 30ans par les discourt lénifiant des pacifistes des verts ,link,etc,etc .moi aussi j#ai ma part de responsabilité il y 40 ans j’étais membre du mouvement de la paix contre les armes nucléaires , je le suit toujours mais la situation as changé avec poutine ,dommage
jean Luc 😉
Fini les blocages, Dernière Génération appelle à créer un conseil citoyen pour le climat
Le 31 mai, une grande tente était installée sur la pelouse qui borde le bâtiment du Reichstag, où siège le Parlement allemand. À l’intérieur, des personnalités du monde de la culture et de la politique, comme le député social-démocrate Marco Bülow, l’autrice Kübra Gümüsay ou encore l’héritière et philanthrope autrichienne Marlene Engelhorn.
Tous avaient été invités pour parler de lutte contre le dérèglement climatique. “Avec ce rassemblement, Dernière Génération voulait fêter son grand retour, rapporte la Tageszeitung. Le mouvement s’appellera désormais Nouvelle Génération.”
Début 2024, les membres de la section allemande de Dernière Génération avaient annoncé renoncer aux blocages des autoroutes et aux autres actions chocs menées par le mouvement écologiste. Ils souhaitent désormais créer ce qu’il nomme un “parlement du peuple”, une sorte de conseil citoyen destiné à porter des actions immédiates pour lutter contre le dérèglement climatique. “L’idée derrière, c’est que si les simples citoyens pouvaient enfin être aux manettes, sans l’influence des lobbys économiques et des tactiques politiciennes, alors l’Allemagne pourrait lutter efficacement contre la crise climatique.”
Est-ce vraiment le cas ? se demande le journal de gauche berlinois. Un conseil citoyen constitué de personnes tirées au sort peut-il fonctionner dans l’Allemagne de 2025 ?
“Un entre-soi de gauche”
L’idée a émergé au sein du mouvement au moment des législatives de 2021, lorsque des militants avaient organisé une grève de la faim pour mettre le sujet au cœur des débats politiques. À l’époque, les manifestations pour le climat rassemblaient des centaines de milliers de personnes et le social-démocrate Olaf Scholz se présentait comme “le chancelier du climat”.
Depuis, la guerre en Ukraine, la politique migratoire et l’inflation semblent préoccuper davantage les politiques. Et le parti d’extrême droite Alternative pour l’Allemagne, une formation qui n’est pas connue pour son programme écologique, a le vent en poupe.
Les militants interrogés par la Tageszeitung en sont conscients. “À mon avis, parce qu’ici nous partageons tous les mêmes opinions politiques, on imagine qu’il suffit de mettre les citoyens lambda au pouvoir pour que tout soit résolu, analyse Pauline Schumacher, l’une des participantes présentes à Berlin. Mais, selon moi, ce n’est pas un reflet fidèle de notre société.” Le média est du même avis. Il n’y a qu’à voir le profil des personnes rassemblées sous la tente pour s’en convaincre, “ce ‘parlement du peuple’ est un entre-soi, un entre-soi de gauche”.
Néanmoins, les militants entendent renouer avec le reste de la société en opposant leur “parlement du peuple” à ce qu’ils appellent le “parlement du profit”, à savoir le Bundestag.
“C’est l’opposition entre les tentes blanches entourées par la foule et l’imposante façade du Reichstag.” L’idée est de redonner de la légitimité aux militants, qui se présentent comme “le porte-voix de celles et ceux qui ne veulent pas accepter plus longtemps le statu quo”.
https://www.courrierinternational.com/a … mat_231795 .
jean Luc 😉
PS: emmerder les gens qui vont au travail ,c’était suicidaire . maintenant il y as la guerre en Europe , les problême migratoires, l'inflation ,la crise économique , alors les gens ont autre chose á penser , Fridays for Future ne fait plus recette non plus , pas plus chez les jeunes .
“Mère corbeau” vs “maman poule” : deux visions opposées de la maternité et du travail
Alors que le chancelier allemand exhorte ses concitoyens à “travailler plus et surtout plus efficacement”, un constat reste absent du débat : en Allemagne, près de 70 % des mères actives le sont à temps partiel, contre moins de la moitié en France. Dix ans après la naissance de leur premier enfant, les mères allemandes gagnent 40 % de moins qu’avant d’avoir eu un enfant. Dans un article très détaillé, la Frankfurter Allgemeine Zeitung analyse ce fossé économique et culturel.
Dès la grossesse, les femmes allemandes sont confrontées à une norme sociale rigide. Clémence, une Française installée à Francfort, découvre vite le mot “Rabenmutter” – littéralement “mère corbeau”, une insulte pour désigner celles jugées trop carriéristes. En France, c’est l’inverse : les “mamans poules” qui refusent de faire garder leurs enfants suscitent l’ironie. Résultat : les mères françaises travaillent en moyenne cinq heures de plus par semaine que leurs homologues allemandes.
L’écart s’explique aussi par des choix politiques. Dès 1965, la France autorisait les femmes à travailler sans l’accord de leur mari. L’égalité salariale est inscrite dans la loi depuis 1972. En Allemagne, l’héritage du nazisme et l’influence persistante de l’Église ont conforté un modèle plus patriarcal. “Lorsque la main-d’œuvre est devenue rare, la République fédérale n’a guère fait appel aux femmes, mais a plutôt recruté des hommes à l’étranger”, rappelle d’ailleurs l’historien Magnus Brechtken.
Le système français privilégie une reprise rapide du travail : les crèches accueillent les bébés dès 10 semaines, avec des horaires étendus (de 8 heures à 19 heures), et l’école commence à 3 ans. À l’inverse, “nous ne rendons pas suffisamment attrayant le travail à temps plein pour les femmes”, constate l’économiste Ulrike Malmendier. En cause : manque de places en crèche, impôts désavantageux pour les seconds revenus (souvent féminins), minijobs peu incitatifs.
Le coût est élevé car “l’économie perd beaucoup de talents”, comme le déplore l’économiste Nicola Fuchs-Schündeln. À l’heure où l’économie allemande stagne et où les pénuries de main-d’œuvre s’aggravent, ce modèle semble en réalité de plus en plus contre-productif.
https://www.courrierinternational.com/a … ail_231403 jean luc 😉
PS: je rassure les femmes françaises , elles se serons pas insulter de rabenmutter , car la société as changé . mais il est vrais que certaines difficulté existe comme le manque de crèche , de cantine scolaire, d'horaire d'ouverture in-adapter , de manque de personelle spécialise , ou du manque de volonté politique des communes car les conseils municipaux sont dominé par les hommes , en plus beaucoup de communes sont financièrement étranglé par l'aide aux réfugiers 30% des frais sont assumer par les communes . le systéme actuelle est trés pénalisant pour les femmes les 2/3
des retraité pauvre sont des femmes -.
En Allemagne, les hommes retraités touchent en moyenne un montant de retraite plus élevé que les femmes. En 2023, la pension de vieillesse moyenne pour les hommes était d'environ 1 348 euros, tandis que pour les femmes, elle était significativement plus basse, à environ 908 euros, selon FINBER et Gazeta Express. Cette différence s'explique en partie par des carrières plus courtes et des interruptions plus fréquentes pour les femmes, souvent liées à des responsabilités familiales.
Détails:
Disparité salariale et impact sur les retraites:
Les femmes allemandes gagnent en moyenne 18% de moins que les hommes, ce qui a un impact direct sur le montant de leurs pensions.
Facteurs influençant la retraite des femmes:
Les interruptions de carrière pour élever les enfants, le travail à temps partiel, et les carrières moins linéaires contribuent à une pension plus faible pour les femmes, selon Gazeta Express, Challenges et Expatriation Allemagne.
Moyennes de retraite par sexe:
En 2018, la retraite moyenne brute pour les hommes était de 1362 euros, tandis que pour les femmes, elle était de 991 euros.
Exemple concret:
Une personne ayant travaillé 45 ans à temps plein et cotisé régulièrement pourrait espérer environ 1620 euros nets par mois. Cependant, en réalité, la plupart des retraités touchent moins, et les femmes, en particulier, sont souvent en dessous de cette moyenne.
Il est important de noter que les chiffres peuvent varier légèrement selon les sources et les années, mais la tendance à un écart significatif entre les retraites des hommes et des femmes en Allemagne est bien établie, selon la Sécurité Sociale.
La guerre après la guerre : l'Allemagne en fait-elle assez pour ses anciens combattants ?
Le 15 juin, l'Allemagne célèbrera pour la première fois la journée des vétérans. Il s'agit de "reconnaître ceux qui, en dernier ressort, sont prêts à donner le maximum pour les autres et qui mettent leur corps et leur vie au service de notre pays", a déclaré le ministre de la Défense Boris Pistorius (SPD).
Cette journée a toutefois fait l'objet d'un long combat. "Cela fait maintenant près de 15 ans que nous réclamons cette journée des vétérans", explique Andreas Eggert, secrétaire général de l'association des vétérans, à Euronews.
Selon lui, il doit y avoir quelque chose où les vétérans sont reconnus pour ce qu'ils ont accompli. Mais pour en arriver là, l'association des vétérans a dû travailler à la réintroduction du terme en Allemagne.
Le terme était fortement chargé de la Seconde Guerre mondiale, ajoute David Hallbauer, vice-président fédéral de l'association. On a voulu créer une nouvelle compréhension : Que la Bundeswehr en Allemagne avait développé sa propre tradition, dont découlait une culture des vétérans à part entière.
Lorsqu'ils ont fondé l'association des vétérans allemands en 2010, ils ont été confrontés à de nombreux vents contraires. "On nous comparait à des personnes d'un autre âge", explique Hallbauer.
"Nous avons alors dû expliquer qu'il s'agissait ici de personnes qui avaient rendu un service particulier à la société pour l'Allemagne dans l'armée fédérale".
La guerre après la guerre
Pour l'association des anciens combattants allemands, il ne s'agit cependant pas seulement de reconnaissance et d'estime, mais aussi de prendre soin de ceux qui ont subi des dommages en opération.
La Journée nationale des anciens combattants permettrait également d'attirer l'attention sur ces thèmes et de mettre en évidence les dysfonctionnements qui doivent encore être améliorés.
La santé mentale et le soutien des soldats qui souffrent d'un trouble de stress post-traumatique (PTSD) en font également partie. Pour obtenir de l'aide, les personnes concernées doivent souvent attendre des années. Le cas le plus long connu, selon Eggert, est de 13 ans.
"Nous avons le problème que la bureaucratie qui y est liée retarde énormément les choses", ajoute Hallbauer. Pour les personnes concernées, cela ressemble à une guerre après la guerre.
"On pourrait éviter cela en accélérant les processus de décision. Si quelqu'un attend douze ans avant d'être reconnu, cela ne favorise pas les choses", dit-il.
Dans la procédure, il faut déterminer s'il existe un lien de cause à effet entre l'engagement et la maladie. "Il faut d'abord prouver que l'on était en mission. En tant que personne lésée, il faut prouver que l'on était sur place et que l'on a vécu une expérience qui a détruit sa santé", explique Hallbauer.
Eggert ajoute qu'en Allemagne, on vérifie en outre si l'événement traumatique remplit tous les critères pour justifier une thérapie ou des soins.
La procédure dite d'indemnisation du service militaire permet de déterminer le degré de préjudice - d'où découlent ensuite les éventuels droits à l'assistance.
"La procédure donne souvent l'impression qu'il s'agit avant tout de repousser les revendications. C'est pourquoi tous les cas sont schématiquement traités de la même manière", explique Eggert.
Les aspects biographiques tels que les expériences vécues dans l'enfance sont également pris en compte - ce qui, du point de vue de l'association des anciens combattants, ne mène à rien : "Au lieu d'aborder les empreintes personnelles indépendamment du traumatisme, l'accent devrait être clairement mis sur l'accident opérationnel et les contraintes qui y sont liées. Un renversement de la charge de la preuve serait ici un véritable progrès : ce n'est pas à la personne concernée de prouver que l'intervention l'a rendue malade - mais à la Bundeswehr de prouver que ce n'était pas le cas. C'est exactement ce qui manque jusqu'à présent - et ce n'est apparemment pas ce que l'on cherche à faire", a déclaré le secrétaire général de l'association allemande des vétérans des missions (Bund Deutscher Einsatz Veteranen e.V.).
"Il serait souhaitable qu'un soldat puisse partir en mission avec la conscience tranquille, car il sait qu'il sera bien soigné en cas de blessure", explique Hallbauer.
Selon lui, cette sécurité n'existe pas actuellement en Allemagne.
Plus d'argent pour la défense. Et qu'en est-il des vétérans ?
Depuis l'invasion à grande échelle de la Russie, le thème de la défense est revenu sur le devant de la scène dans de nombreux pays européens. En Allemagne, l'ancien chancelier Olaf Scholz (SPD) a annoncé un"changement d'époque". Depuis, les dépenses de défense ont également augmenté afin de rendre l'Allemagne à nouveau "apte à la guerre".
Pour rendre un pays apte à se défendre, on met bien sûr d'abord l'accent sur le réarmement, selon Eggert.
"Nous manquons de matériel et de personnel. Beaucoup d'argent y est consacré. Il aurait été souhaitable de prendre environ 10 millions sur les 100 milliards pour bien s'occuper de ceux qui sont blessés, mutilés ou malades en mission". https://fr.euronews.com/my-europe/2025/ … ombattants . jean Luc😉
PS: depuis la seconde guerre mondiale , être militaire c'est considérer comme une tare , donc ceux qui sont blesser ou qui ont des problèmes lier aux opération militaires , les gens ont en rien á faire , mais depuis 2022 le regard commence á changer sur les militaires . Les usines d'armements poussent comme des champignons en ce moment . jean Luc 😉
Super-Agence : l’Allemagne veut accélérer l’accueil des expatriés
Dans un contexte de pénurie croissante de main-d’œuvre, l’Allemagne cherche à séduire davantage de travailleurs qualifiés venus de l’étranger. Mais selon un article de Die Welt, l’accueil et l’intégration des expatriés sont bien moins fluides que ce que les discours politiques laissent entendre.
La ministre du Travail, Bärbel Bas, récemment nommée, promet une réforme ambitieuse : la création d’une Super-Agentur (“Super-Agence”) qui regrouperait toutes les étapes administratives liées à la migration de travail au sein d’une seule entité. Objectif : accélérer les procédures, réduire la paperasse et rendre l’Allemagne plus attractive. “Avec une agence numérisée pour les travailleurs qualifiés, nous garantirons plus de rapidité et moins de bureaucratie”, a-t-elle annoncé devant le Bundestag.
De un à trois ans pour aller travailler en Allemagne
Mais la tâche s’annonce colossale. Actuellement, les démarches pour un expatrié souhaitant travailler en Allemagne impliquent jusqu’à sept autorités différentes et peuvent durer de un à trois ans. Résultat : “La moitié de ceux qui souhaitent travailler en Allemagne abandonne finalement leurs projets et cherche une alternative”, rappelle le quotidien en citant une étude de l’OCDE.
L’idée d’une Super-Agence n’est pas nouvelle. Une étude de faisabilité menée lors de la précédente législature faisait déjà observer les avantages d’un tel guichet unique. “Pour les immigrants, cela est particulièrement intuitif et transparent, parce que toutes les autorités pertinentes sont regroupées sous un même toit”, soulignent ses auteurs. Mais elle avertissait aussi que créer une nouvelle structure de toutes pièces serait coûteux, risqué et mettrait des années à se concrétiser.
En parallèle, l’Allemagne attire un nombre record d’étudiants étrangers – près de 500 000 –, mais elle peine à les retenir. En effet, leur visa ne leur permet pas de rester pour travailler après leurs études, sauf à obtenir un contrat et à recommencer un lourd processus administratif. “Les politiciens se plaignent de la pénurie de travailleurs qualifiés, mais ils ont créé des obstacles qui entravent l’arrivée sur le marché du travail”, dénonce Christoph Meinel, fondateur d’une université numérique privée à Potsdam qui tente de combler ce vide structurel.
Malgré les annonces, le budget fédéral ne prévoit aucun financement pour cette nouvelle Super-Agence. Et les signaux politiques restent ambigus : la limitation récente de l’immigration en provenance des Balkans entre en contradiction avec les objectifs affichés. Pour les expatriés, la promesse d’une Allemagne ouverte, efficace et accueillante reste donc, pour l’heure, largement théorique, se désole Die Welt.
https://www.courrierinternational.com/a … ies_232351 jean Luc 😉
ps: La bureaucratie étouffe le pays tout est long ,rien ne va vite ,ca fait 10 semaines que les travaux de ma salle de bain sont finit ,j'ai toujours pas ma factures finale ,celas fait perdre beaucoup d'argents á l'entreprise, dans les administration c'est encore pire
Lutte contre les agressions sexuelles en Allemagne : une campagne d’affichage provoque une polémique .
À Büren, dans l’ouest de l'Allemagne, une campagne d’information contre le harcèlement sexuel suscite la controverse. Certains dénoncent le fait qu'elle mette en scène des agresseurs blancs qui s'en prennent à des victimes noires.
Pour sensibiliser les enfants et adolescents au harcèlement sexuel, une piscine en plein air de Rhénanie-du-Nord-Westphalie a lancé une campagne d'information baptisée "Eté-soleil-sécurité". Mais le choix des affiches n'est pas du goût de tout le monde.
Sur l'une des affiches, on voit une femme blanche toucher les fesses d'un petit garçon noir et qui porte une prothèse à la jambe, avec ce slogan : "Stop ! Interdiction de toucher !" Sur une autre affiche, un homme blanc force la porte du vestiaire dans lequel une femme noire est en train de se changer. Les victimes sont invitées à prononcer le mot "Tiki" pour donner l'alerte en cas d'agression sexuelle et un message rappelle que "personne n'a le droit de te toucher sans ton consentement".
Sur les réseaux sociaux, une internaute dénonce "une campagne absurde contre le harcèlement sexuel". Un autre s'interroge : "Quel esprit pervers peut inventer de telles inepties ?" Certains reprochent à la municipalité de fausser la réalité. "En déformant les faits, on ridiculise la bonne volonté".
Le 22 juin, plusieurs jeunes Syriens ont agressé sexuellement huit adolescentes de 11 à 17 ans dans une piscine en plein air de Gelnhausen, près de Francfort. Cité par le journal Bild, un ministre de la région de Hesse ne cache pas son incrédulité. "Après les incidents que nous avons connus récemment, cette représentation est une moquerie envers les personnes concernées", dénonce-t-il.
L'été dernier, une campagne similaire avait déjà été lancée dans les piscines municipales de la ville de Cologne. Le vice-président du syndicat allemand de la police, Manuel Ostermann, avait critiqué des visuels très éloignés de la réalité et qui renvoient une image erronée des agresseurs. "Appelons un chat un chat : il s'agit principalement d'hommes originaires des principaux pays des demandeurs d'asile", a-t-il écrit sur la plateforme X.
Dans un communiqué publié sur le site internet de la commune de Büren, la mairie affirme prendre très au sérieux les critiques et se défend : "Nous n'avons jamais eu l'intention de discriminer des personnes ou de rejeter la faute sur elles. Si telle a été l'impression, nous tenons à présenter nos excuses". Burkhard Schwuchow, le maire conservateur (CDU), explique encore avoir voulu "mettre en évidence la diversité et éviter de manière ciblée les stéréotypes". Après la polémique, la ville promet à l'avenir de réévaluer ses campagnes d'information. https://www.franceinfo.fr/monde/europe/ … ents-embed .jean Luc😉
commentaires : se sont les femmes qui sont les victimes , et pas le contraire .
campagne complètement idiote
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