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Question sur des fait de société en Allemagne

jean luc1

L’Allemagne opère un renouveau inédit de son armée. Le 15 juillet 2025, Boris Pistorius a franchi un seuil stratégique en déclarant ouvertement qu’une confrontation directe avec la Russie n’était plus théorique. L’Allemagne assume dorénavant un rôle de première ligne. Son ambition : structurer la Bundeswehr autour d’un socle capacitaire massif, d’une autonomie logistique renforcée et d’une doctrine d’engagement calibrée pour les conflits symétriques à haute intensité.Montée en puissance : des capacités structurées autour de 162 milliards d’euros


D’ici 2029, Berlin vise un budget annuel de 162 milliards d’euros pour sa défense. Cet effort – +70 % sur cinq ans – permet de financer quatre axes majeurs : renouvellement de l’armement conventionnel, projection interthéâtre, modernisation du commandement et interopérabilité OTAN.


Parmi les priorités déclarées : les systèmes C2 (command and control), les chars de nouvelle génération, les drones ISR (intelligence, surveillance, reconnaissance) et l’aviation de supériorité. Le ministre l’a confirmé : « Nous subissons encore des retards dans certains programmes […] mais nous devons obtenir des résultats ».

Un réarmement doctrinal : convergence industrielle et orientation interopérable


Le tournant opéré par l’Allemagne n’est pas seulement matériel. Il est doctrinal. L’approche capacitaire est pensée pour converger avec les besoins OTAN – en particulier à l’Est. La brigade déployée à Vilnius devient un démonstrateur stratégique. Selon Boris Pistorius, « ils savent parfaitement en quoi consiste leur mission ». La doctrine industrielle de l’Allemagne repose désormais sur des partenariats structurants (Lockheed Martin, Anduril, Iceye), une relocalisation tactique (co-production de munitions et missiles) et des engagements d’achat pluriannuels fermes. Cela permet aux industriels d’absorber les pics de production tout en garantissant la disponibilité opérationnelle.

Soutien logistique et projection : nouvelles chaînes, nouveaux rythmes


La transformation s’accompagne d’une révision profonde de la chaîne logistique militaire de l’Allemagne. Les systèmes d’approvisionnement sont désormais déconcentrés et segmentés pour répondre à un impératif : résilience et fluidité des flux en situation de conflit.


Les réformes engagées par l’Allemagne – simplification des procédures, contractualisation longue, financements anticipés – permettent une meilleure projection capacitaire. Rheinmetall, MTU, Renk et Krauss-Maffei Wegmannsont en cours de redéploiement industriel pour absorber les demandes liées aux brigades de l’OTAN à l’Est et à la force de réaction rapide de Berlin.Réforme de la commande publique : efficacité face aux délais critiques


Face à l’inefficacité chronique du système d’acquisition militaire, l’Allemagne a adopté une réforme législative majeure. Un projet de loi, actuellement en examen, instaure des procédures simplifiées, un usage renforcé des clauses de sécurité nationale, et des paiements anticipés, permettant l’entrée rapide de PME innovantes dans les chaînes de production.


L’objectif de l’Allemagne est déclaré : accélérer les renforcements capacitaires, limiter les délais d’homologation et fluidifier les livraisons de munitions, drones ou véhicules blindés. Le tout, sans remettre en cause la nécessité d’un contrôle parlementaire pour les contrats supérieurs à 25 M€. Cette réforme s’inscrit parfaitement dans la logique de la « Zeitenwende » (tournant stratégique), visant à moderniser la Bundeswehr à l’horizon 2029.

Capacités à venir : effectifs, drones, blindés, défense aérienne


Au‑delà du matériel,l’Allemagne prépare une montée en puissance concrète :


・Personnel : un renfort de 50 000 à 60 000 effectifs est prévu pour atteindre 260 000 soldats, alignant la Bundeswehr sur les objectifs OTAN.


・Drones et munitions intelligentes : l’armée s’apprête à acquérir ses premiers loitering munitions (drones-suicide) dès 2025, une première dans l’histoire de la Bundeswehr. Ces systèmes augmenteront la puissance de feu tactique dans les opérations asymétriques.


・Blindés et chars : une commande est en cours pour 123 chars Leopard 2A8, accompagnée d’un programme de développement pour le Leopard 3 (130 mm), en production à partir de 2030. Berlin envisage même une commande totale pouvant atteindre 1 000 chars, incluant Leopard 3 et MGCS.  Réforme de la commande publique : efficacité face aux délais critiques


Face à l’inefficacité chronique du système d’acquisition militaire, l’Allemagne a adopté une réforme législative majeure. Un projet de loi, actuellement en examen, instaure des procédures simplifiées, un usage renforcé des clauses de sécurité nationale, et des paiements anticipés, permettant l’entrée rapide de PME innovantes dans les chaînes de production.


L’objectif de l’Allemagne est déclaré : accélérer les renforcements capacitaires, limiter les délais d’homologation et fluidifier les livraisons de munitions, drones ou véhicules blindés. Le tout, sans remettre en cause la nécessité d’un contrôle parlementaire pour les contrats supérieurs à 25 M€. Cette réforme s’inscrit parfaitement dans la logique de la « Zeitenwende » (tournant stratégique), visant à moderniser la Bundeswehr à l’horizon 2029.

Capacités à venir : effectifs, drones, blindés, défense aérienne


Au‑delà du matériel,l’Allemagne prépare une montée en puissance concrète :


・Personnel : un renfort de 50 000 à 60 000 effectifs est prévu pour atteindre 260 000 soldats, alignant la Bundeswehr sur les objectifs OTAN.


・Drones et munitions intelligentes : l’armée s’apprête à acquérir ses premiers loitering munitions (drones-suicide) dès 2025, une première dans l’histoire de la Bundeswehr. Ces systèmes augmenteront la puissance de feu tactique dans les opérations asymétriques.


・Blindés et chars : une commande est en cours pour 123 chars Leopard 2A8, accompagnée d’un programme de développement pour le Leopard 3 (130 mm), en production à partir de 2030. Berlin envisage même une commande totale pouvant atteindre 1 000 chars, incluant Leopard 3 et MGCS.  ・Véhicules blindés modulaires : la nouvelle flotte inclut 2 500 véhicules Boxer de différents types : transport d’infanterie, appui-feu, défense anti-aérienne (modèle Skyranger 30), avec 150 systèmes JFST additionnels.


・Défense aérienne : Berlin prévoit l’envoi rapide de deux systèmes Patriot (USA), destinés à l’Ukraine, avec la possibilité d’acheter des systèmes Typhon en attendant le développement de la défense longue portée européenne  https://www.msn.com/fr-fr/guerre-et-con … gNewsVerp.  jean luc😉 


ps:alors oui l'Allemagne se prépare á une éventuelle confrontation avec la Russie ,un peu partout sorte de terre des dépôts , centre logistique, ligne de production, á 15 km de chez moi ,un nouveau centre de logistique as vu le jours , il entre en fonction en ce moi ci, sa fonction distribuer les pièces détaché pour moteur d'une usine  Rhein -métal pour camion, tracteur,bus ,et véhicules spéciaux , bien comprendre aussi pour char, blindé , l'usine c'est converti en matérielle militaire . Les infrastructures comme les autoroutes les ponts pouvant servir les militaires sont prioritaire .  jean luc 😉

jean luc1

Etudes de médecine : pourquoi les Allemands préfèrent l’étranger


Le chiffre du jour.


Autriche, Hongrie, Bulgarie… Selon une enquête de “Die Zeit”, de plus en plus de jeunes Allemands choisissent d’étudier la médecine à l’étranger. Un phénomène révélateur d’un système à bout de souffle.

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Face à un numerus clausus strict en Allemagne, de nombreux étudiants se tournent vers des universités étrangères. Selon une étude du Centrum für Hochschulentwicklung (CHE, Centre pour l’enseignement supérieur), citée par le quotidien Die Zeit, au moins 9 100 Allemands sont actuellement inscrits en médecine hors de leurs frontières. Cela représente “au moins un étudiant en médecine allemand sur dix”. L’Autriche, la Hongrie, la Bulgarie ou encore la Pologne figurent parmi les destinations privilégiées. Rien qu’en Autriche, plus de 2 500 étudiants allemands étaient inscrits en médecine en 2022-2023. En Hongrie, ils étaient 2 018.


Le coût des études varie fortement selon les pays : de 3 000 à 29 000 euros par an. En Autriche, les universités publiques ne demandent pas de frais de scolarité, mais “en Hongrie et en Tchéquie, les frais atteignent environ 16 000 euros par an”. Cette charge financière pousse à une réflexion approfondie avant de s’engager, comme le souligne Caroline Friedhoff, coautrice de l’étude.


Mais cette mobilité a un angle mort préoccupant : nul ne sait ce que deviennent ces diplômés. “Même les autorités compétentes pour la reconnaissance et l’homologation des diplômes en Allemagne n’ont quasiment aucune donnée à l’échelle nationale”, déplore Gero Federkeil, responsable des projets internationaux du CHE.


Dans un pays où plus de 5 000 postes de généralistes sont déjà vacants et où un quart des praticiens prévoit de prendre sa retraite d’ici à cinq ans, ces départs inquiètent. Le CHE appelle à une prise en compte systématique des profils formés à l’étranger. En effet, si l’Allemagne veut enrayer la pénurie de médecins, elle devra non seulement augmenter ses capacités de formation, mais aussi mieux accompagner le retour de ces diplômés exilés.

https://www.courrierinternational.com/a … ger_232732 .jean Luc 😉


commentaire: le problême c'est le numerus clausus ,il faut avoir 20/20 au bac pour avoir une place directe dans une universités . donc certains doivent attendre 1ou 2 semestre voire plus . En fait se sont les étrangers qui bénéficie du système ,car pour eux pas de numerus clausus . il suffirais de reduires les places pour les  étudiants étrangers  pour libérer des places pour les allemands .

on peut pas augmenter les places comme celas , il fraudais des dizaines de milliard d'euros . jean luc 😉

jean luc1

Les grands patrons allemands présentent une offensive d'investissements nationaux 

Une soixantaine de grandes entreprises allemandes ont annoncé lundi vouloir investir au moins 100 milliards d'euros en Allemagne dans de nouveaux projets visant à relancer la croissance du pays lors d'une initiative coordonnée avec le gouvernement de Friedrich Merz.


Les géants bancaire et industriel Deutsche Bank et Siemens mènent cette opération baptisée "Made in Germany" visant à promouvoir l'attractivité de la première économie européenne pour les investissements nationaux et étrangers après deux années de récession et des secteurs phares, comme l'automobile, enlisés dans une crise de compétitivité.


Les entreprises membres de cette initiative se sont engagées à investir une enveloppe totale de 631 milliards d'euros "dans la croissance économique de l'Allemagne d'ici 2028", comprenant des dépenses déjà connues ainsi que des nouveaux projets pour un montant d'au moins 100 milliards d'euros, selon un communiqué commun.


"Cet engagement témoigne de la forte confiance dans le potentiel de l'Allemagne" après les "sorties d'investissements importantes auxquelles le pays a été confronté ces dernières années, qui ont atteint des niveaux de plusieurs centaines de milliards d'euros", soulignent les participants, parmi lesquels les principaux noms de la bourse de Francfort, de Volkswagen à BASF en passant par Zalando et Rheinmetall.


"C'est l'une des plus grandes initiatives d'investissement des dernières décennies", a assuré à la presse Friedrich Merz qui y voit "le signal" que "l'Allemagne est de retour".


Le redressement de l'économie allemande, qui stagne depuis plus de sept ans, est l'une des priorités de la coalition entre conservateurs et sociaux-démocrates au pouvoir depuis début mai.


Les industries clés du pays, notamment l'automobile, la chimie et les machines-outils, sont confrontées à des coûts énergétiques élevés par rapport à leurs concurrents étrangers, ainsi que, selon leurs dirigeants, à une bureaucratie coûteuse à laquelle le gouvernement a promis de s'attaquer.


L'initiative "Made for Germany" dit soutenir "le programme de réforme et d'investissement" du chancelier conservateur, familier des milieux financiers pour avoir présidé le conseil de la filiale allemande du gestionnaire d'actifs américain BlackRock.


Outre des baisses de taxes et un allègement de la réglementation, le gouvernement Merz mise sur un effort budgétaire conséquent, avec une enveloppe de plusieurs centaines de milliards d'euros programmée pour moderniser la défense et les infrastructures du pays. Il a pour cela brisé un tabou en assouplissant les règles nationales strictes encadrant les déficits publics.

https://www.boursorama.com/actualite-ec … cbdbb8d344  .jean Luc😉

jean luc1

Allemagne : les hommes de 18 ans seront soumis à un test d’aptitude pour l’armée



L’Allemagne prévoit de soumettre, à partir de 2028, tous les garçons âgés de 18 ans à un test d’aptitude au service militaire dans le cadre des efforts pour renforcer ses capacités de défense, ont indiqué jeudi 24 juillet des sources du ministère de la défense.


Face à la menace russe accrue depuis l’invasion de l’Ukraine en février 2022, l’Allemagne a entrepris de moderniser et étoffer son armée.


Dans un pays où la conscription a été suspendue en 2011, la coalition gouvernementale associant conservateurs et sociaux-démocrates veut établir un nouveau service militaire, plus attrayant, basé pour le moment sur le volontariat.



En 2026 et 2027, tous les jeunes hommes de nationalité allemande auront l’obligation de remplir un questionnaire sur leur volonté, leur aptitude et leur disponibilité pour servir dans l’armée : une manière rapide de recenser les forces disponibles et d’inciter d’éventuels candidats à passer des tests. Pour les femmes, remplir ce questionnaire sera basé sur le volontariat.

Projet de loi sur le « nouveau service militaire »


À partir de 2028 — le délai nécessaire pour mettre en place une telle opération – tous les jeunes hommes de 18 ans et de nationalité allemande seront soumis obligatoirement à des tests d’aptitude au service militaire, notamment sur le plan médical, même s’ils décident finalement de ne pas servir sous les drapeaux.


Il s’agit des principales mesures d’un projet de loi sur « le nouveau service militaire » que le gouvernement présentera fin août, ont indiqué les sources du ministère de la défense.




Alors que les effectifs de l’armée tournent autour de 180 000 personnes actuellement (plus 49 000 réservistes), le gouvernement estime les besoins à environ 460 000, soit au minimum 260 000 soldats d’active et environ 200 000 réservistes.


Pour attirer les jeunes, l’armée promet un service militaire où ils pourraient acquérir des qualifications supplémentaires comme le maniement de nouvelles technologies (tels les drones) ou des cours de langues par exemple.


À ce stade, le gouvernement espère étoffer ses effectifs en misant sur le volontariat. Si ce n’était pas suffisant, le projet de loi envisage une conscription obligatoire qui ne pourrait être activée que si « la situation sécuritaire » l’exigeait et que le Bundestag, la chambre basse du parlement, donnait son accord.




L’Allemagne dit s’inspirer du modèle de la Suède, qui a réintroduit la conscription en 2017. Dans les faits, seuls quelques milliers de Suédois effectuent leur service, selon les besoins de l’armée. Mais, en cas de crise, tous les jeunes sont susceptibles d’effectuer un service civil pour concourir à la défense du pays.


Cette année, 15 000 jeunes Allemands effectuent leur service militaire volontaire. Berlin table sur une augmentation de 3 000 à 5 000 par an pour atteindre jusqu’à 40 000 à partir de 2031.

https://www.la-croix.com/international/ … e-20250724  jean luc 😉

jean luc1

"Inégal et déséquilibré": après l'accord conclu entre l'UE et Trump, Clément


"Inégal et déséquilibré": après l'accord conclu entre l'UE et Trump, Clément Beaune appelle les Européens à ne pas être les "Télétubbies du commerce international"

https://www.bfmtv.com/economie/inegal-e … 80189.html . jean Luc 😉


commentaires : c'est une capitulation complète de la commission de Bruxelles et de sa présidente von der leyen , dans les prochaines élections grande victoire pour les partis anti -européen . le premier ministre Bayroud estime que cette accord est mauvais





Le Haut-commissaire à la Stratégie et au Plan déplore un accord "inégal et déséquilibré" alors que les États-Unis et l'Union européenne se sont entendus sur des droits de douane à 15%.


Le compte n'y est pas (encore). Invité de Franceinfo ce lundi 28 juillet, le Haut-commissaire au Plan et à la Stratégie, Clément Beaune, a considéré que l'accord sur les droits de douane, conclu entre les États-Unis et l'Union européenne dimanche, était "inégal et déséquilibré" et appelé les Européens à ne "pas être les Télétubbies du commerce international".


Alors que Donald Trump menaçait d'augmenter les taxes à 30% dès le 1er août, Bruxelles et Washington ont enfin conclu un accord commercial prévoyant des droits de douane de 15% sur les exportations européennes en direction des États-Unis.


Clément Beaune, lui, voit "le verre un quart plein et trois quarts vides". Il souligne d'abord quelques aspects positifs, notamment "la stabilité que va permettre cet accord". "Beaucoup d'entreprises disaient avoir besoin de savoir pour investir, pour commercer avec les États-Unis", a-t-il ajouté.

L'aéronautique préservé


Le Haut-commissaire au Plan s'est aussi félicité "de la "fermeté", dont la France a fait preuve vis-à-vis de la Commission européenne.


    "Nous avons des intérêts directs qui ont été préservés, je pense à l'aéronautique, qui est un de nos produits d'exportation majeurs vers les États-Unis. Là, il n'y a, semble-t-il, pas de droits de douane imposés à l'industrie aéronautique, ce qui est une bonne nouvelle".


"L'Europe n'a pas assumé sa force"


Passées la fin des incertitudes et la préservation de certains secteurs clés, Clément Beaune ne mâche pas ses mots envers la commission européenne. "L'Europe n'a pas assumé sa force. Nous sommes la première puissance commerciale mondiale. Nous sommes plus important comme marché, comme nombre de citoyens et de consommateurs que les États-Unis", a-t-il appuyé.


Le Haut-commissaire à la Stratégie et au Plan dénonce même "un acte de faiblesse" de la Commission européenne. "L'Europe a tardé dans les négociations, elle a peut-être été moins crédible que d'autres dans les représailles", a-t-il considéré.


Considèrant que "ce n'est pas la fin de l'histoire", Clément Beaune espère que l'Europe pourra sévir, notamment sur "la question des services qui va évidemment, je l'espère, faire l'objet de négociations". "Sinon on regardera les États-Unis comme un grand-frère à qui il faut céder", a-t-il alerté. "Il faut que l'Europe accélère, se bouge parce qu'on ne peut pas être les Télétubbies du commerce international", a-t-il conclu.


Caroline Robin

jean luc1

"Inégal et déséquilibré": après l'accord conclu entre l'UE et Trump, Clément
"Inégal et déséquilibré": après l'accord conclu entre l'UE et Trump, Clément Beaune appelle les Européens à ne pas être les "Télétubbies du commerce international"
https://www.bfmtv.com/economie/inegal-e … 80189.html . jean Luc 😉

commentaires : c'est une capitulation complète de la commission de Bruxelles et de sa présidente von der leyen , dans les prochaines élections grande victoire pour les partis anti -européen . le premier ministre Bayroud estime que cette accord est mauvais




Le Haut-commissaire à la Stratégie et au Plan déplore un accord "inégal et déséquilibré" alors que les États-Unis et l'Union européenne se sont entendus sur des droits de douane à 15%.

Le compte n'y est pas (encore). Invité de Franceinfo ce lundi 28 juillet, le Haut-commissaire au Plan et à la Stratégie, Clément Beaune, a considéré que l'accord sur les droits de douane, conclu entre les États-Unis et l'Union européenne dimanche, était "inégal et déséquilibré" et appelé les Européens à ne "pas être les Télétubbies du commerce international".

Alors que Donald Trump menaçait d'augmenter les taxes à 30% dès le 1er août, Bruxelles et Washington ont enfin conclu un accord commercial prévoyant des droits de douane de 15% sur les exportations européennes en direction des États-Unis.

Clément Beaune, lui, voit "le verre un quart plein et trois quarts vides". Il souligne d'abord quelques aspects positifs, notamment "la stabilité que va permettre cet accord". "Beaucoup d'entreprises disaient avoir besoin de savoir pour investir, pour commercer avec les États-Unis", a-t-il ajouté.
L'aéronautique préservé

Le Haut-commissaire au Plan s'est aussi félicité "de la "fermeté", dont la France a fait preuve vis-à-vis de la Commission européenne.

  "Nous avons des intérêts directs qui ont été préservés, je pense à l'aéronautique, qui est un de nos produits d'exportation majeurs vers les États-Unis. Là, il n'y a, semble-t-il, pas de droits de douane imposés à l'industrie aéronautique, ce qui est une bonne nouvelle".

"L'Europe n'a pas assumé sa force"

Passées la fin des incertitudes et la préservation de certains secteurs clés, Clément Beaune ne mâche pas ses mots envers la commission européenne. "L'Europe n'a pas assumé sa force. Nous sommes la première puissance commerciale mondiale. Nous sommes plus important comme marché, comme nombre de citoyens et de consommateurs que les États-Unis", a-t-il appuyé.

Le Haut-commissaire à la Stratégie et au Plan dénonce même "un acte de faiblesse" de la Commission européenne. "L'Europe a tardé dans les négociations, elle a peut-être été moins crédible que d'autres dans les représailles", a-t-il considéré.

Considèrant que "ce n'est pas la fin de l'histoire", Clément Beaune espère que l'Europe pourra sévir, notamment sur "la question des services qui va évidemment, je l'espère, faire l'objet de négociations". "Sinon on regardera les États-Unis comme un grand-frère à qui il faut céder", a-t-il alerté. "Il faut que l'Europe accélère, se bouge parce qu'on ne peut pas être les Télétubbies du commerce international", a-t-il conclu.

Caroline Robin - @jean luc1

voir encore ici https://www.lemonde.fr/economie/article … _3234.html

jean luc1

Pour cet expatrié irlandais, l’Allemagne s’est “dégradée”, mais il y a de l’espoir



Dans “The Irish Times”, ce directeur marketing installé à Düsseldorf explique comment il a vu les choses évoluer depuis son arrivée d’Irlande, il y a près de trente ans. Il espère que les investissements annoncés par le nouveau gouvernement allemand auront des effets positifs, notamment pour les infrastructures du pays.

Stephen Hurley, directeur marketing installé à Düsseldorf depuis 1996, estime que l’Irlande a rattrapé son retard sur l’Allemagne, voire l’a dépassée sur plusieurs points.

Stephen Hurley, directeur marketing installé à Düsseldorf depuis 1996, estime que l’Irlande a rattrapé son retard sur l’Allemagne, voire l’a dépassée sur plusieurs points. photo Ansgar Scheffold/UNSPLASH


Lorsqu’il est arrivé de son Irlande natale en Allemagne, il y a presque trente ans, Stephen Hurley était déjà germanophone. Il remercie ses parents de l’avoir “exposé dès son enfance aux langues européennes. […] D’aucuns diront que je suis désormais pleinement assimilé” à la culture allemande, plaisante-t-il dans The Irish Times.


Installé à Düsseldorf (dans l’ouest de l’Allemagne), ce directeur marketing évolue entièrement “dans le cosmos allemand”. “C’est très important de parler la langue si vous voulez faire partie de la société allemande. Être bilingue est un vrai avantage”, estime-t-il, même si l’anglais gagne toujours plus de terrain outre-Rhin.


Cette connaissance profonde de la langue et le temps passé en expatriation permettent à Stephen Hurley d’être critique envers son pays d’adoption. À son arrivée, en 1996, il était “impressionné par les infrastructures et l’efficacité apparente, en comparaison avec l’Irlande à la même époque”, écrit le journal irlandais. Mais depuis, il estime que son pays natal a largement rattrapé son retard, voire a dépassé l’Allemagne sur plusieurs points.

Austérité et sous-investissements


En cause, selon Stephen Hurley, dont The Irish Times résume ainsi le propos : de “longues années de politiques d’austérité et de sous-investissements [qui] ont vu les standards des infrastructures décliner autant que ceux de l’éducation”. D’après le cadre, “la plupart des ponts qui traversent le Rhin sont délabrés. […] Les choses se sont nettement dégradées” en Allemagne.


Après le “frein à l’endettement” des années Merkel, le nouveau chancelier conservateur Friedrich Merz a engagé son gouvernement de coalition sur un endettement inédit de 846,9 milliards d’euros d’ici à 2029 pour financer les investissements. Dans une situation économique difficile, l’Allemagne pourrait même “devenir ‘l’homme malade de l’Europe’”, met en garde pour sa part Oliver Bäte, directeur général d’Allianz, dans les colonnes du Financial Times. “Notre système de santé pourrait s’effondrer d’ici une décennie”, prévient le grand patron.


Stephen Hurley est tellement intégré à la société allemande qu’il en partage même le pessimisme, s’amuse-t-il par ailleurs dans The Irish Times. Le journal dublinois résume ainsi sa vision des choses : “Les Allemands sont enclins à voir les choses en noir et à regarder en arrière, mais en réalité les choses ne vont pas si mal. Le niveau de vie est très élevé pour la plupart des gens et l’économie est robuste. L’espoir est que le nouveau gouvernement tiendra ses promesses ambitieuses en matière d’investissements et améliorera les infrastructures.”

https://www.courrierinternational.com/a … oir_233346

   jean Luc 😉

commentaires : tout est dit il as raison

jean luc1

Pakistan: des réfugiés afghans en danger d'expulsion attendent l'asile promis par l'Allemagne



Des milliers d'Afghans réfugiés au Pakistan s'étaient vus promettre l'asile en Allemagne, dans le cadre d'un plan d'accueil. Mais le gouvernement allemand a depuis adopté des positions plus strictes sur l'immigration et le Pakistan pensent à expulser les réfugiés menacés par le régime de Kaboul.





Activistes, artistes, journalistes... Plus de 2 000 Afghans attendent toujours au Pakistan leur évacuation vers l'Allemagne. Parmi eux, certains sont même des anciens salariés de l'armée allemande, qui avaient été engagés dans l'opération de maintien de la paix au côté des Américains, jusqu'au retour des talibans au pouvoir voici quatre ans. Désormais, toutes ces personnes sont menacées par le régime de Kaboul. Et l'inquiétude s'installe très sérieusement concernant leur sort bien incertain, puisque dorénavant, Islamabad menace de les expulser.


Pourtant, tous ont reçu du gouvernement Scholz la promesse d'obtenir l'asile en Allemagne, rappelle notre correspondante à Berlin, Nathalie Versieux. Et tous attendent toujours leur évacuation, se terrant au Pakistan, sans revenus, dans l'attente des papiers qui leur permettraient de rejoindre l'Allemagne. Un espoir vain, car Berlin a changé d'avis ; le nouveau chancelier Friedrich Merz, surfant sur le discours anti-migrants de l'extrême droite, a décidé la suspension des évacuations d'Afghans dès son arrivée au pouvoir.


Selon des activistes, 280 Afghans en théorie protégés par l'Allemagne ont été arrêtés par les autorités pakistanaises au cours des derniers jours, et 35 auraient déjà été expulsés vers Kaboul. Deux ONG ont annoncé porter plainte contre deux ministres allemands, leur reprochant de mettre en danger des Afghans qui risquent d'être persécutés de retour dans leur pays. Dans un communiqué, les organisations accusent les ministres des Affaires étrangères, Johann Wadephul, et de l'Intérieur, Alexander Dobrindt, de non-assistance à personnes en danger.



« Les Afghans expulsés risquent d'être victimes d'emprisonnements, voire d'exécutions »


« Les Afghans expulsés par les autorités pakistanaises risquent d'être victimes d'emprisonnements arbitraires, de mauvais traitements, voire d'exécutions », a déclaré Wiebke Judith, porte-parole de l'ONG PRO ASYL. Face au scandale, le ministre allemand des Affaires Étrangères assure négocier avec le Pakistan. Islamabad a prévu d'expulser trois millions d'Afghans dans les prochains mois.


Après la prise de pouvoir des talibans en août 2021, le gouvernement allemand avait lancé un programme d'accueil pour 45 000 Afghans, dont ceux qui avaient travaillé sur place pour Berlin ainsi que leur famille. Mais avant les législatives de février, une série d'attaques meurtrières commises en Allemagne par des étrangers, notamment afghans, a poussé le gouvernement du chancelier conservateur Friedrich Merz à céder aux sirènes des discours anti-immigration.


En juillet, 81 criminels avaient été expulsés vers l'Afghanistan. Dans leur accord de coalition conclu au printemps après les élections, les conservateurs et les sociaux-démocrates étaient convenus de mettre fin « dans la mesure du possible » à ces programmes d'accueil.

https://www.rfi.fr/fr/asie-pacifique/20 … -allemagne  jean luc😉


PS:Scholl n'est plus au pouvoir depuis  Frévrier 2025, la situation as changer en Allemagne . Depuis que le pays as accueilli des milliers de réfugier afghans  , ceux ci se sont livré as des centaines d'attaques au couteau , avec une dizaine de    morts, des dizaines de blessé, certains á vie , sans compter les viol, et autre attaques ,ils sont perçus par la population comme un danger ,et ne veut plus les accueillir . un points c'est tout .

jean luc1

Allemagne : les Ukrainiens devraient pouvoir rester même en cas d'accord de paix, selon les Verts

Zara Riffler

7–9 Minuten


On est encore loin du compte, mais l'espoir n'a jamais été aussi grand : des négociations de paix directes entre l'Ukraine et la Russie pourraient bientôt avoir lieu. Lors de la nuit historique de lundi, le président américain Donald Trump a évoqué la possibilité de négociations dans les "deux prochaines semaines". Les garanties de sécurité pour l'Ukraine sont avant tout décisives.


Si la paix est possible, cela concerne également l'Allemagne. En effet, 1,26 million de citoyens ukrainiens y vivent - la plupart sont des personnes déplacées par la guerre. Beaucoup d'entre eux sont considérés comme bien intégrés et engagés dans le bénévolat.


Mais l'Agence fédérale pour l'emploi a recensé en avril environ 701.000 Ukrainiens qui perçoivent l'allocation citoyenne. Cela suscite des débats. Par an, cela représente environ 6 milliards d'euros. 502.000 d'entre eux sont aptes au travail. Certes, le nombre d'Ukrainiens ayant un emploi soumis à l'assurance sociale (272.000) a augmenté par rapport à l'année précédente. Mais au total, seuls 33 % des ressortissants ukrainiens vivant en Allemagne ont un emploi.


D'un point de vue juridique, l'affaire est claire, a souligné jeudi Heiko Teggatz à Euronews (en allemand): "Lorsque la paix sera revenue, tous les bénéficiaires de l'allocation citoyenne d'Ukraine devront retourner dans leur pays ! En principe, presque tous les Ukrainiens déplacés par la guerre devraient rentrer".


La différence avec la Syrie, par exemple, est que "l'Ukraine est sans aucun doute un pays d'origine sûr", selon le chef du syndicat de la police fédérale.


Le parti d'opposition, les Verts, voit les choses différemment. Interrogée sur la question de savoir si les Ukrainiens déplacés par la guerre et bénéficiant de l'allocation de citoyenneté doivent quitter l'Allemagne en cas de paix, Filiz Polat (Verts), responsable de la politique intérieure, souligne à Euronews : "Actuellement, il n'y a pas lieu de débattre si la protection des Ukrainiens* devrait être retirée".


*De nombreux réfugiés ukrainiens arrivés depuis 2022 n'ont apparemment pas pu être intégrés dans le marché du travail. Souvent, la barrière bureaucratique est élevée pour les entreprises ou les agences de placement. Toutefois, des cas isolés de fraude sociale ont également été recensés : parmi eux, des Ukrainiens enregistrés en Allemagne et recevant des allocations de citoyenneté, mais ne résidant pas du tout en République fédérale. Par exemple, une famille a reçu 40.000 euros d'allocations alors qu'elle est retournée en Ukraine après quelques mois.

La politicienne des Verts plaide pour un "titre de séjour de longue durée


La secrétaire parlementaire des Verts, Filiz Polat, souligne : "Une approche commune des États membres de l'UE est à saluer - il ne faut pas faire cavalier seul ou prendre des décisions hâtives". Des recommandations pour une "transition coordonnée" sont déjà en cours d'élaboration au niveau de l'UE.


La priorité serait de soutenir l'Ukraine "le mieux possible dans sa défense et dans les négociations". Cela implique que "les réfugiés ukrainiens en Allemagne continuent à bénéficier d'une protection et puissent également participer à la société".


A la question d'Euronews de savoir si, en cas de fin de la guerre, les bénéficiaires ukrainiens de l'allocation citoyenne devraient quitter l'Allemagne et les employés ukrainiens rester, Polat répond : "Ce qu'il faut, c'est une stratégie clairvoyante avec des solutions non bureaucratiques et pragmatiques pour la transition vers des titres de séjour à long terme et des possibilités de retour volontaire et autodéterminé".


De nombreuses personnes originaires d'Ukraine ont commencé une formation en Allemagne, y ont trouvé un emploi, y ont construit un environnement social, y ont appris l'allemand ou y ont été scolarisées, poursuit Mme Polat. "Afin de leur donner un peu de sécurité et d'éviter qu'ils ne perdent à nouveau leur foyer, il faudrait permettre un changement simple au cours du séjour".

Conseiller régional SPD : "Si les motifs d'asile disparaissent, il faut quitter le pays"


Les deux conseillers régionaux SPD de Thuringe, Marko Wolfram et Matthias Jendricke, ont récemment présenté un concept qui prévoit d'accorder l'allocation citoyenne aux réfugiés uniquement sous forme de prêts sans intérêts.


L'objectif est le suivant : les personnes qui arrivent en Allemagne et qui n'ont jusqu'à présent rien versé ne doivent plus recevoir de prestations sociales que sous forme de prêt sans intérêt. A l'instar du modèle Bafög, il y aurait des réductions pour les bénéficiaires qui prennent un travail soumis à l'assurance sociale et qui remboursent les prestations.


A la question de savoir si les bénéficiaires ukrainiens de l'allocation citoyenne doivent quitter l'Allemagne, le conseiller régional Marko Wolfram (SPD) déclare à Euronews : "C'est précisément pour cela que le bilan est utile. Il est un indice de la volonté d'intégration. Si les motifs d'asile disparaissent, on doit quitter le pays, ou bien on saisit l'occasion et on fait une demande de naturalisation. Dans ce cas, le bilan est pris en compte".


Wolfram explique ainsi son concept de bilan : "Avec mon collègue de Nordhausen, Matthias Jendricke, je plaide pour un compte de bilan des prestations. L'État donne d'abord les prestations nécessaires à la subsistance. Ainsi, nous sommes également conformes à la Constitution".


En contrepartie, des points bonus seraient accordés pour les étapes importantes sur le chemin de l'intégration : « Les diplômes scolaires des enfants, la réussite des cours de langue et l'accès à l'emploi.» Avec des règles claires et transparentes, il y aurait « une incitation à l'intégration : quiconque n'est pas intéressé est obligé de partir ! »


Wolfram souligne qu'il était "juste", au début de la guerre, de faire bénéficier les réfugiés d'Ukraine de l'allocation de citoyenneté, car "le système d'asile aurait sinon été débordé". Mais maintenant : "Nous avons besoin d'un système transparent qui crée des incitations positives à l'intégration et qui montre les conséquences pour ceux qui ne veulent pas. Cela ne vaut d'ailleurs pas seulement pour les réfugiés d'Ukraine".

La secrétaire des Verts réclame des "programmes de soutien" pour les rapatriés


La députée verte Feliz Polat souligne que l'Allemagne devrait soutenir clairement aussi bien un retour volontaire des Ukrainiens que la reconstruction de l'Ukraine.


Elle demande : "L'Allemagne devrait soutenir activement la reconstruction et accompagner les personnes qui décident d'un retour autodéterminé".


Cela implique des "programmes de soutien ciblés" ainsi qu'une "meilleure mise à disposition d'informations sur les possibilités disponibles", selon la directrice parlementaire des Verts.


Heiko Teggatz, président du syndicat de la police fédérale (membre de la CDU), a déclaré jeudi : "S'il n'y a plus de guerre, ils ne sont plus juridiquement des déplacés de guerre. Le règlement de l'UE ne s'appliquera alors plus. Toutes les personnes déplacées devront alors retourner dans leur pays d'origine".


Les personnes originaires de la région du Donbass, qui est "réclamée" par Poutine comme une des conditions pour les négociations de paix, pourraient continuer à vivre ailleurs en Ukraine en toute sécurité.


Teggatz précise encore son point de vue : "Celui qui est salarié ici peut bien sûr rester ici tant qu'il a du travail en Allemagne". Mais s'il perd son travail, "il doit rentrer chez lui avant de se retrouver sur l'allocation chômage".

https://fr.euronews.com/my-europe/2025/ … lon-les-ve  jean luc😉


commentaires:les verts sont bien gentil pour s'occuper des ukrainiens ,mais ils ont rien fait pour les allemands pauvre quand il étais au pouvoir ,2poids ,2 mesures . une précision  il y as beaucoup d'enfants et de femmes parmi les ukrainiens

jean luc1

@jean luc1

Allemagne : l’expatriation devient un choix de société

L’envie de partir ne relève plus d’une fantaisie passagère. En Allemagne, l’expatriation est devenue une véritable tendance, rappelle le Handelsblatt. “Pour des dizaines de milliers de citoyens allemands, le mécontentement est très profond. Ils luttent non seulement contre le mauvais temps, mais aussi contre la mauvaise humeur, les perspectives d’avenir limitées et parfois même contre la situation politique.” En d’autres termes, ce n’est plus seulement la grisaille hivernale qui pousse à lever l’ancre, mais un malaise plus fondamental.


Les chiffres confirment ce basculement. En 2010, environ 141 000 Allemands quittaient le pays. En 2024, ils étaient près de 270 000. Et 2025 pourrait marquer un nouveau record. Dans le même temps, les retours restent moins nombreux, signe que l’expatriation n’est pas un simple détour, mais souvent un choix durable.

Un phénomène qui touche toutes les générations


Cette quête d’ailleurs ne se limite pas à une génération précise. Qu’il s’agisse de familles à la recherche de perspectives plus sereines, de retraités attirés par le soleil ou de travailleurs qualifiés cherchant un meilleur équilibre entre coût de la vie et qualité de l’emploi, le spectre est large. Les destinations privilégiées reflètent cette diversité : Espagne et Italie pour la douceur de vivre, Scandinavie pour la stabilité, Afrique de l’Est pour une vie radicalement différente.


Certains, pourtant, finissent par revenir. Comme ce couple qui, après des années d’expatriation à Londres, a regagné le Bergisches Land. Mais ils constituent l’exception plus que la règle. Car à l’heure où les conseillers en mobilité vantent des fiscalités avantageuses et des permis de séjour simplifiés, l’idée de rester “coincé” en Allemagne semble à beaucoup moins séduisante.


La tentation est telle qu’elle traverse aussi les rédactions. L’auteur de l’article, le journaliste Christian Rickens, raconte comment un collègue, séduit par les allègements fiscaux italiens, a fini par déclarer : “Je m’en vais !” Était-ce vrai ? “Je crois qu’il plaisantait. Mais je n’en suis pas tout à fait sûr.”


L’expatriation allemande s’apparente donc de moins en moins à une fuite improvisée et de plus en plus à une recomposition assumée des trajectoires de vie.

https://www.courrierinternational.com/a … ete_234484  jean luc 😉


PS: les allemands ont toujours été des grands voyageurs , beaucoup reste en Europe pour travailler dans le pays des vacance qu'ils ont connus . ma grande fille est partie avec son maris en nouvelle -Zélande pour travailler, elle as passer 9 mois á courir le pays pendant un congé sabbatique , quand elle est revenue en Allemagne , elle as été contacter par un responsable d'une filiale étrangère du groupe oú elle travaille , elle óu elle était , elle  était bloquer car elle est une femme ,la filiale allemande est encore très conservatrice , en plus il y avais la routine , elle étais comme consultante pour le E-commerce du groupe , maintenant elle est responsable pour le E-commerce pour la nouvelle Zélande , elle as plus de responsabilité, moins de bureaucratie , l'aspect fiscale n'as pas jouer un grand rôle , pour son maris lui cherche encore du travail depuis 18 mois  ,pas facile pour lui . jean luc 😉

jean luc1

Allemagne : l’“Abendbrot”, un dîner froid qui n’a plus la cote

Frankfurter Allgemeine Zeitung

~4 Minuten


“Das letzte Abendbrot” (“Le dernier Abendbrot”), écrit, dans une référence au dernier repas du Christ – “letztes Abendmahl” en allemand – la Frankfurter Allgemeine Zeitung (Faz) dans son édition du 3 septembre. En une du quotidien, une tranche de charcuterie en forme d’ours déposée sur une tranche de pain. Un symbole de l’Abendbrot – littéralement “le pain du soir” –, repas traditionnel allemand pris en famille en fin de journée constitué de pain de seigle, de gouda, d’un peu de beurre ou de margarine, le tout accompagné de viandes froides.


Le journal conservateur analyse dans ses pages les nouvelles habitudes culinaires des Allemands. Et le bilan est clair : “Les repas à heures fixes et les traditions culinaires ne sont plus dans l’air du temps”. Et donc le fameux l’Abendbrot, si cher à la Faz.

Diversification


“Les tables allemandes ont profondément changé. Là où, il y a une vingtaine d’années, les repas à heures fixes, régis par des rituels précis et le respect d’un certain nombre de normes communes, faisaient partie du quotidien, aujourd’hui, c’est la flexibilité et l’optimisation individuelle, selon les préférences de chacun, qui dominent les pratiques alimentaires”, résume le titre en se basant sur une étude intitulée “L’alimentation en Allemagne : entre désirs et réalité, hier, aujourd’hui et demain”, réalisée par la fondation Heinz-Lohmann.


Si jusqu’alors, “le contenu de l’assiette était guidé par certains plats et rituels traditionnels”, désormais, la diversité des régimes alimentaires règne. “Les repas n’ont pas plus vocation à procurer plaisir ou satiété, mais à nous assurer une vie longue, réussie et en bonne santé”, remarque le quotidien.


Végétarien, flexitarien, végan, riche en protéines : il y a désormais autant de variantes de régime alimentaire que d’individus, avance la Faz. Ce qui rend bien plus difficile la préparation d’un menu unique pour toute la famille. “Résultat, de nombreux consommateurs doivent jongler entre les goûts et les désirs de chacun”, délaissant ainsi la tradition conviviale de l’Abendbrot, trop difficile à concilier avec cette individualisation des repas et des régimes.https://www.courrierinternational.com/une/une-du-jour-allemagne-l-abendbrot-un-diner-froid-qui-n-a-plus-la-cote_234720  jean Luc 😉


PS :beaucoup d'allemand mangent au bureaux un casse-croûte sur le pouce , donc le soir il font un vrais repas ,chez moi c'est abendbrot

jean luc1

Pourquoi l’Allemagne vit-elle une crise économique majeure (et pourquoi cela va aller mieux ensuite) ?

Anne-Laëtitia Béraud

5–6 Minuten


Alors que « la France est devenue l’homme malade de l’Union européenne », selon le président de la Fédération bancaire Daniel Baal, que l’état de la dette empoisonne le débat national, l’Allemagne, championne économique européenne, est loin d’être dans une situation brillante.


Son économie souffre « d’une période de stagnation économique prolongée, comprenant des phases de récession en 2023 et 2024, et des perspectives de croissance plutôt faible », analyse Eileen Keller, chargée de projet et responsable de l’axe « Economie » au Deutsch-Französisches Institut (DFI).

Barre des trois millions de chômeurs franchie


Le nombre de chômeurs a passé la barre de trois millions et atteint 6,4 %, « ce qui représente le plus haut niveau depuis 2015 », rappelle la chercheuse. « C’est une situation éprouvante pour l’économie allemande, qui n’a pas connu ces difficultés depuis trente ans », renchérit Andreas Eisl, chercheur senior en politique économique européenne à l’Institut Jacques Delors.


L’entreprise allemande Lufthansa, premier groupe aérien européen, a annoncé lundi supprimer 4.000 postes d’ici 2030, soit près de 4 % de ses effectifs globaux, quand l’équipementier Bosch va mettre fin à 13.000 postes, soit un dixième de ses effectifs en Allemagne. Début septembre, Ford a fait savoir qu’il allait supprimer jusqu’à 1.000 postes dans son usine de Cologne, dédiée à l’électrique.

Une crise multifactorielle, entre énergie chère et concurrences


« Les annonces de suppressions d’emplois se succèdent, notamment dans des secteurs clés comme l’automobile, où les constructeurs allemands et leurs sous-traitants font face à une transition du véhicule thermique au véhicule électrique insuffisamment anticipée, souligne Marie Krpata, chercheuse au Comité d’études des relations franco-allemandes à l’Institut français des relations internationales (Ifri). Quelque 800.000 emplois directs sont concernés par cette transition ».


Au-delà du secteur automobile, la crise que vit de l’économie allemande est liée à plusieurs facteurs. La hausse des coûts de l’énergie liés à la guerre en Ukraine pèse sur les industries qui l’utilisent de manière intensive. Elles souffrent aussi de la concurrence chinoise, dont le savoir-faire technologique s’est développé, et des répercussions des droits de douane américains sur les exportations européennes qui ont instillé « une sorte de guerre froide commerciale », selon le chercheur Andreas Eisl. « Cela est d’autant plus un handicap pour l’Allemagne qui est fortement exposée au commerce international par son modèle économique basé sur l’exportation, selon la chercheuse Marie Krpata de l’Ifri. En résulte un recul de la compétitivité des produits "Made in Germany" à l’international ».

Verrou du déficit débloqué et plan de 500 milliards d’euros


Cependant, si l’Allemagne vit une crise, son avenir s’annonce sous de meilleurs auspices. Cela est lié, notamment, à la bonne situation de ses finances publiques. Alors que la dette publique outre-Rhin est de 64 %, elle est de 114 % en France. L’Etat fédéral, qui a beaucoup économisé ces dernières années, va pouvoir soutenir son économie avec de l’argent public grâce à un fonds de 500 milliards d’euros pour moderniser son infrastructure. Et il a engagé une révolution des esprits en rompant avec le dispositif du frein à l’endettement, pour éviter que le déficit structurel n’excède 0,35 % du PIB. Cela doit permettre, notamment, une modernisation de l’appareil militaire allemand.


« Ces investissements vont soutenir la croissance économique. Mais la question n’est pas tranchée sur la direction qu’ils devraient prendre, relève le chercheur Andreas Eisl. Quels secteurs protéger, ceux où investir, et ceux abandonner ? », questionne le spécialiste des politiques européennes.

Une perspective d’un endettement européen qui effraie


Pour la chargée de projet à l’institut DFI Eileen Keller, l’Allemagne vit « une période de transition ou toutes les forces politico-économiques doivent faire preuve de lucidité pour faire les ajustements nécessaires dans un contexte géo-économique bouleversé. »

https://www.20minutes.fr/monde/4175844- … ller-mieux  . jean luc 😉

jean luc1

Merz veut redonner confiance à l'est, 35 ans après la réunification allemande

A l'approche des 35 ans de la réunification allemande, Friedrich Merz a affirmé jeudi vouloir redonner confiance à ses concitoyens de l'est, angoissés par leur déclassement, une peur qui profite à l'extrême droite dans ces régions de l'ex-RDA communiste.


"Nous sommes confrontés, particulièrement à l'est, à la peur du déclassement et nous avons la responsabilité de veiller à ce que la confiance revienne", a affirmé le chancelier conservateur après une rencontre à Weimar avec des dirigeants des Etats régionaux de l'est de l'Allemagne.


Arrivée deuxième aux législatives de février, l'Alternative pour l'Allemagne (AfD, extrême droite) ne cesse de progresser à l'est: selon les derniers sondages, elle est en tête dans les cinq régions d'ex-RDA.


En Saxe-Anhalt, prochain Land de l'Est où se tiendront des élections régionales, en septembre 2026, sa popularité atteint 39%, son meilleur score. Pour la première fois de son histoire, l'AfD pourrait arriver au pouvoir dans un État régional.


"L'Est a besoin d'une plus grande attention du gouvernement de Merz, qu'il prenne en compte ses problèmes", estimait Benjamin Höhne, politologue à l'université technique de Chemnitz (est), dans un entretien à l'AFP.


Il citait notamment le manque de représentation des gens originaires de ces régions aux postes de direction dans l'administration, la justice, l'économie et la politique.


- "Citoyens de seconde zone" -


Les Allemands de l'Est "ont l'impression d'être des citoyens de seconde zone", avait expliqué à l'AFP Hans Vorländer, professeur en sciences politiques à l'université technique de Dresde (est).


Après sa rencontre avec les Etats régionaux de l'est, M. Merz a tenté de prouver que la situation économique des habitants d'ex-RDA n'était pas si catastrophique, en faisant une comparaison avec la France.


Selon lui, le revenu moyen par habitant est plus élevé dans l'ensemble des régions de l'est de l'Allemagne qu'en France, si l'on ne tient pas compte des capitales (Berlin et Paris).


Or, Berlin est particulièrement pauvre tandis que Paris concentre les richesses en France.


Lors de la réunion jeudi à Weimar ont été abordées les questions de compétitivité, de développement des infractructures énergétiques et de transports, ainsi que d'investissement dans l'industrie de la défense.


La déléguée du gouvernement en charge des Länder d'ex-RDA, Elisabeth Kaiser, s'est réjouie du projet du gouvernement allemand d'implanter aussi à l'est des sites spécialisés dans les technologies de sécurité et dans l'industrie d'armement, pour aider à la défense de l'Allemagne face à la menace russe accrue depuis l'invasion de l'Ukraine en février 2022.


Une question néanmoins particulièrement sensible dans cette partie de l'Allemagne.


"Beaucoup de citoyens de l'est entretiennent une proximité avec la Russie", souligne auprès de l'AFP Nora Seitz, députée conservatrice de Chemnitz.


Les anciens Allemands de l'Est ont appris la langue russe, sa culture, ont étudié en Union soviétique ou ont participé à la construction de l'oléoduc Droujba, qui transportait du pétrole de l'Oural vers les raffineries de Pologne et d'Allemagne.


-- "Prototype de l'Allemand de l'ouest" --


Jeudi, Friedrich Merz qui n'avait visité jusqu'ici que deux fois depuis son entrée en fonction en mai l'est de l'Allemagne, a promis de revenir: le 3 octobre, pour les 35 ans de la réunification, il a convié à une discussion des citoyens de Halle.


De l'avis de plusieurs experts, le chancelier souffre d'un déficit de confiance dans cette partie de l'Allemagne.


"Il incarne pour ainsi dire le prototype de l'homme politique ouest-allemand. Il appartient à une élite financière qui a gagné beaucoup d'argent dans une société d'investissement et n'a pas le charisme d'un politique terre-à-terre soucieux du bien-être de ses concitoyens", estime M. Vorländer.


Quelques mois avant la réunification de l'Allemagne fin 1990, le chancelier Helmut Kohl (1982-1998), conservateur comme Friedrich Merz, avait promis aux Allemands de l'Est "des paysages florissants".


Mais 35 ans après, les différences persistent toujours entre Est et Ouest, comme par exemple dans la répartition du patrimoine, les implantations industrielles et les transports.

https://actu.orange.fr/monde/merz-veut- … kT2Mg.html  .jean luc  😉

jean luc1

Le gouvernement allemand adopte un agenda de modernisation pour réduire la bureaucratie

Reuters

2–3 Minuten


Le cabinet fédéral allemand a adopté mercredi ce que l'on appelle l'agenda de modernisation visant à réduire la bureaucratie.


Ce plan prévoit de diminuer de 25 % les charges administratives au cours des prochaines années, permettant ainsi d'économiser 16 milliards d'euros. Présenté par le ministre du Numérique, Karsten Wildberger, l'agenda comprend 23 « projets leviers » destinés à apporter rapidement un allègement concret. Parmi ces mesures figure la centralisation de l'immatriculation numérique des véhicules sur une plateforme unique, alors qu'il en existe actuellement 400 au niveau régional. Par ailleurs, la création d'entreprises en 24 heures sera rendue possible, ce qui devrait fusionner, selon le ministère, près de 6 000 variantes de procédures. Une agence numérique « Work-and-Stay » facilitera également l'immigration des travailleurs qualifiés.


L'introduction de mécanismes de contrôle et d'aides à la décision basés sur l'intelligence artificielle est également prévue pour l'administration et les tribunaux. Cela devrait accroître l'efficacité et la sécurité juridique, notamment lors des procédures judiciaires et de délivrance de visas. Les services administratifs seront eux aussi systématiquement numérisés et évalués à l'aide de l'IA. L'administration fédérale sera rationalisée, l'informatique centralisée et uniformisée. La réalisation des objectifs s'accompagne de calendriers contraignants.


« La décision d'aujourd'hui concernant l'agenda de modernisation constitue une avancée majeure pour alléger la charge pesant sur les citoyens et les entreprises », a déclaré le ministre du Numérique, Karsten Wildberger. « Cet agenda servira de base de travail pour la législature, avec des projets concrets qui doivent désormais être mis en oeuvre de manière durable et progressive. »

https://www.zonebourse.com/actualite-bo … d9db8ff423  jean luc 😉

  commentaires mieux vaut en rire 🤣🤣🤣🤣🤣

jean luc1

Expulsions de migrants : l’Allemagne finalise un accord avec les talibans pour renvoyer des demandeurs d’asile afghans dans leur pays d’origine

Selon le ministre allemand de l’Intérieur, Alexander Dobrindt, les négociations avec les talibans seraient sur le point d’aboutir.





L’Allemagne négocie avec les talibans pour relancer les expulsions d’Afghans, y compris par vols commerciaux. Ce durcissement migratoire, voulu par Friedrich Merz pour séduire l’électorat de droite, suscite des critiques humanitaires et diplomatiques face à un régime répressif non reconnu.


L’Allemagne s’apprête à franchir une ligne rouge diplomatique par un accord avec les talibans pour reprendre les vols d’expulsions vers Kaboul. Une décision politiquement explosive, symbole du virage sécuritaire impulsé par le chancelier Friedrich Merz.


Selon le ministre allemand de l’Intérieur, Alexander Dobrindt, les négociations avec les talibans seraient sur le point d’aboutir. «Les discussions sont très avancées, si bien que nous pouvons supposer que nous aurons très bientôt un accord», a-t-il affirmé lors d'un débat au Bundestag. L'objectif est d'«effectuer des renvois réguliers», non seulement par vols charters, mais aussi par vols commerciaux.


Ces propos confirment le durcissement annoncé par le chancelier conservateur Friedrich Merz, en fonction depuis mai, a rappelé l'AFP. Ce dernier avait promis d’accélérer l’expulsion des ressortissants afghans condamnés pour crimes en Allemagne. Deux vols avaient déjà été organisés, en juillet 2023 et à l’été 2024, pour un total de 109 personnes. Jusque-là, ces opérations passaient par le Qatar, intermédiaire entre Berlin et le régime taliban.

Le retour du dialogue avec les talibans


Mais depuis septembre, l’Allemagne négocie désormais en direct avec les autorités de Kaboul. Des représentants du ministère de l’Intérieur se sont rendus sur place début octobre pour mener des «discussions techniques» sur la logistique de ces renvois, selon Dobrindt. Le ministre dit être prêt à «aller à Kaboul si cela est nécessaire» et souhaite appliquer la même méthode à la Syrie, autre pays sous régime autoritaire.

La tentation sécuritaire


Ce changement de cap est d’autant plus controversé que l’Allemagne ne reconnaît toujours pas le gouvernement taliban, arrivé au pouvoir en 2021 après la chute de Kaboul. Pour de nombreuses ONG, relancer les expulsions vers un pays où les droits fondamentaux sont bafoués reviendrait à ignorer les principes humanitaires défendus par Berlin depuis deux décennies.


Le durcissement de la politique migratoire allemande intervient dans un contexte politique tendu. Face à la poussée de l’AfD, désormais au coude-à-coude avec les conservateurs dans les sondages, Friedrich Merz cherche à reprendre la main sur les thèmes de l’immigration et de la sécurité.


En liant politique intérieure et diplomatie de l’expulsion, le gouvernement allemand prend le risque politique majeur de normaliser un dialogue avec un régime que l’Europe continue de condamner pour son oppression des femmes, ses exécutions sommaires et son soutien à des réseaux terroristes.

https://www.cnews.fr/monde/2025-10-11/e … ibans-pour  .jean luc 😉


PS : La Totalité de ceux qui sont ou serons renvoyer dans le pays ,sont des criminel ou des délinquants condamnés par les tribunaux , ils ont pas respecter l'hospitalité du pays

jean luc1

On revient á la sévérité des loi Harzt IV, maintenant quand on etez au chômage , si le 2eme rendez-vous n'est pas honorer -30% des aides sociales sont supprimé , aux 3eme c'est 100% des aides sociales qui sont supprimé . il y auras plus d’indemnité chômage ,si vous avez pas cotiser , pour avoir le harztIV , votre patrimoine seras pris en compte pour le calcul ,en clair pas de harzt IV si vous avez une maison ,pas de d’allocations sociales , les Ukrainiens perdent le burgergeld la raison est simple si 52% d'entre eux  travaillent ,dans les pays oú il y as moins d'allocation ,ils sont 70% á travailler , plus on verse d'allocation plus moins on travaille  . il y as 2 millions de place inoccupé ,et 3 millions de chômeurs . Cette réforme as été obtenue en une nuit de négociation entre les partenaire de la coalisions et voter par plus de 450 députés de tous les partis contre 133 . il s'agit de remettre les gens au travail  ,voilà toutes les raisons invoquer par la coalisions en place . celle-ci ne reflète pas nécessairement mon opinion .


jean luc 😉

jean luc1

Une idée "macabre"? L'Allemagne qui veut avoir "l'armée la plus puissante d'Europe" réfléchit à introduire un tirage au sort pour forcer les jeunes à faire le service militaire




Le Bundestag s’attaque à une réforme majeure du service militaire, entre volontariat et tirage au sort, pour répondre à la crise de recrutement que connaît la Bundeswehr.


Le Bundestag a entamé l’examen d’une importante réforme du service militaire en Allemagne, au cœur d’un vif débat politique. Face aux difficultés de recrutement et à l'ambition d'augmenter les effectifs de la Bundeswehr, la coalition à la tête de l'Allemagne s'interroge sur la possibilté d'intéger un mécanisme de tirage au sort pour le service militaire.


Le projet prévoit qu'à partir de 2026, tous les jeunes hommes âgés de 18 ans devront répondre à un questionnaire en ligne obligatoire évaluant leur motivation et leurs compétences pour le service militaire. Mais la CDU, parti essentiel de la coalition, pousse pour introduire un ajout au projet de loi: si le nombre de volontaires est insuffisant, un tirage au sort sera organisé pour atteindre le nombre de recrues nécessaires.


Cette mesure, inspirée du modèle danois où le service militaire est obligatoire mais où seulement un homme sur cinq est appelé à servir, vise à garantir un nombre suffisant de soldats tout en assurant une certaine équité. Une idée "macabre" selon le leader du parti de gauche Die Linke, Jan Van Aken, selon qui avec ce système "ceux qui n'ont pas de chance devront aller à la guerre et mourir".

La coalition se déchire


La réforme fait controverse au sein de la coalition au pouvoir. Les sociaux-démocrates se montrent sceptiques, dénonçant un système injuste qui ne prendrait pas en compte les aptitudes individuelles et les réels besoins. Le ministre de la Défense Boris Pistorius a par exemple durement critiqué cette idée. À l'inverse, les alliés conservateurs de la CDU/CSU défendent l’idée d’un tirage au sort comme levier indispensable pour atteindre les objectifs militaires ambitieux, notamment dans un contexte géopolitique tendu dû à la menace russe et au repli américain en Europe.

La Bundeswehr vise en effet à augmenter ses effectifs d'ici 2035, avec 260.000 soldats actifs contre 180.000 aujourd'hui. Une hausse qui s'inscrit dans le cadre d’une volonté affichée de Friedrich Merz, chancelier allemand, de renforcer l’armée allemande pour la faire devenir "la plus puissante d’Europe".


Cependant, l’armée peine à rester attractive auprès des jeunes, dont une majorité est opposée au service militaire obligatoire, le considérant comme une atteinte à leurs droits fondamentaux. Selon un sondage Greenpeace, 57 % des jeunes allemands sont contre le retour du service militaire obligatoire.

https://www.bfmtv.com/economie/internat … 70275.html  . jean luc 😉

PS:  Il S'agit de discutions les socialiste veulent passer par le volontariat et si nécessaire par la conscription l'armée choisissant les profils qui L’intéresse ,la CDU veut elle passer pour le volontariat et faire une loterie pour compléter les besoin de l'armée ,les jeunes eux sont contre á 63% parlant de leurs droits fondamentaux en oubliant les devoirs fondamentaux envers le pays . mais 52% des allemands sont pour le retours du service militaire .

Par exemple les jeunes pourrons passer le permit de conduire gratuitement ,peut aussi être prioritaires pour les études pas de numerus clausus , avoir la priorités pour les aides de crédit étudiants BAFLÖG , celas reste a déterminer par le bundestag

jean luc1

Le Smic va bondir de presque 14 % en deux ans en Allemagne

Le Parisien avec AFP

~3 Minuten


Une hausse totale de 13,9 %. Le gouvernement allemand a adopté mercredi la plus importante hausse du salaire minimum depuis sa création il y a dix ans, cependant légèrement moins ambitieuse qu’attendue par les sociaux-démocrates, membres de la coalition au pouvoir.


Actuellement à 12,82 euros bruts de l’heure, il passera à 13,90 euros au début de l’an prochain, puis à 14,60 euros au 1er janvier 2027. Soit une hausse de 13,9 %.


D’après le ministère allemand du Travail, environ six millions de travailleurs profiteront de cette augmentation.

Une augmentation légèrement moindre que prévue


Le gouvernement a suivi les recommandations formulées en juin par une commission indépendante où siègent les représentants des employeurs et des salariés. Cette augmentation est légèrement moindre que celle prônée par les sociaux-démocrates, membres de la coalition au pouvoir du chancelier conservateur Friedrich Merz. Ces derniers auraient souhaité une hausse à 15 euros dès 2026.


Newsletter L'essentiel du matin


Un tour de l’actualité pour commencer la journée


Selon l’office statistique allemand Destatis, le salaire minimum allemand est actuellement le quatrième plus élevé dans l’UE, derrière le Luxembourg, l’Irlande et les Pays-Bas.


En 2022, l’ex-chancelier social-démocrate Olaf Scholz était passé outre cette commission, relevant le salaire minimum au-delà de ses préconisations.

Un Smic plus important qu’en France


Le gouvernement allemand sous la houlette de la chancelière conservatrice Angela Merkel, alors à la tête d’une coalition avec des sociaux-démocrates, a décidé à l’été 2014 d’introduire un salaire minimum en Allemagne. Il est entré pour la première fois en vigueur le 1er janvier 2015, fixé au départ à 8,50 euros bruts de l’heure.


À l’époque, c’était une petite révolution car l’Allemagne avait une tradition sociale bien ancrée de non-ingérence de la puissance publique dans les relations salariales. Les sociaux-démocrates avaient réussi à convaincre les conservateurs d’Angela Merkel du bien-fondé de cette mesure, au nom de la justice sociale et devant le développement d’un large secteur de bas salaires.


En France, le Smic a été à plusieurs reprises revalorisé ces dernières années, car indexé sur l’inflation. Son montant brut horaire est à 11,88 euros, soit 1 801,80 euros mensuels sur la base de la durée légale du travail de 35 heures hebdomadaires.

https://www.leparisien.fr/international … VCDPSI.php   .jean luc 😉


PS . les entreprises ont déjas beaucoup de mal ,celas va pas arranger leurs affaires . le Smic augmente , l'inflation aussi , il y as un risque aussi de nivellement par le bas des salaires  comme en France . il seras plus intéressent aux Smicard français (frontalier) de venir travailler en Allemagne . je pense aussi que c'est une façon d’acheter la paix sociale ,et de paralysé le mécontentement vers l'AFD  .

jean luc1

L'Allemagne un jour à la tête de l'OTAN ?

7–8 Minuten


L'ambassadeur américain auprès de l'OTAN, Matthew Whitaker, a exprimé un souhait lors de la conférence de Berlin sur la sécurité : que l'Allemagne assume à l'avenir le rôle de leader de l'OTAN.


"J'attends avec impatience le jour où l'Allemagne viendra dire aux Etats-Unis qu'elle est prête à assumer la position de commandant suprême des alliés", a déclaré Whitaker. S'il a reconnu que "nous en sommes encore loin", il se réjouirait néanmoins de ces discussions, comme le rapporte le Telegraph britannique.


Selon Whitaker, les Etats-Unis aimeraient voir les forces militaires de l'Europe égales à celles des Etats-Unis. Il a qualifié cet objectif d'"ambitieux que nous devrions tous attendre avec impatience".


Une source américaine proche de la situation a déclaré à Euronews que Whitaker "est quelqu'un qui défend les vues américaines traditionnelles sur l'OTAN", ce qui rend sa déclaration surprenante pour cette source. Néanmoins, "l'administration Trump l'avait déjà laissé entendre il y a quelques mois".


Euronews apprend également des milieux de l'OTAN que "les propos de l'ambassadeur sont en accord avec les déclarations des Américains selon lesquelles la sécurité de l'Europe est entre les mains des Européens".

Risques d'un retrait précoce face à l'Ukraine


Le "plan de paix" en 28 points récemment divulgué par les Etats-Unis et la Russie, qui doit esquisser une fin possible de la guerre d'agression russe, est considéré comme un indice supplémentaire de la volonté des Etats-Unis de réduire en perspective leur rôle de leader au sein de l'OTAN.


L'experte en sécurité Claudia Major a qualifié cela de "désaméricanisation de l'OTAN" dans le talk-show "Caren Miosga" de la chaîne ARD, car les Etats-Unis apparaissent dans le document moins comme un allié actif que comme un médiateur entre l'OTAN et la Russie.


La source américaine déclare à Euronews que cette vision est "difficile à réfuter d'un point de vue purement théorique", mais qu'elle pourrait même "avoir du sens" dans des conditions à long terme. Mais elle a en même temps averti qu'étant donné la "volatilité" et la "folie" de la guerre en Ukraine, ce n'était pas le bon moment actuellement pour un retrait américain de l'OTAN.


Selon l'expert en sécurité et professeur à l'université de la Bundeswehr à Munich, le professeur Dr Carlo Masala, le désir des Américains de "se retirer progressivement de leur rôle de leader" est à l'origine de cette décision.


"Il faut d'abord dire que la déclaration était orientée vers la perspective et non pas selon le principe que les Allemands devraient prendre le relais de préférence demain, mais sur une période plus longue", explique Masala à Euronews.

Un SACEUR allemand


Traditionnellement, le rôle de direction du Supreme Allied Commander Europe (SACEUR) - c'est-à-dire le commandant suprême des forces armées de l'OTAN en Europe - est occupé depuis la création de l'Alliance par un général ou un amiral américain. Il ne s'agit toutefois pas d'une directive ou d'une loi, mais plutôt d'un accord politique et historique.


L'actuel SACEUR est le général de l'armée de l'air américaine Alexus G. Grynkewich qui, en plus de son rôle de leader de l'OTAN, est également le commandant en chef des forces américaines en Europe. Selon Masala, la logique derrière un SACEUR américain était qu'"il est 'double-headed', c'est-à-dire qu'il commande à la fois les forces américaines en Europe et les forces de l'OTAN, y compris les forces américaines.


Dans le cas d'un SACEUR allemand - ou plus généralement européen - ce pouvoir de commandement sur les troupes américaines n'existerait évidemment plus, selon Masala.


Selon le commandement européen des forces armées américaines, environ 78.000 soldats sont actuellement stationnés en Europe. Le mois dernier, une réduction des troupes américaines en Roumanie de 4.000 à environ 1.000 soldats avait déjà été annoncée.


Lors du premier mandat de Trump, les troupes en Europe devaient déjà être réduites. "Curieusement, le nombre de troupes américaines stationnées en permanence en Allemagne avait alors augmenté", explique l'officier de l'armée américaine Ben Hodges, ancien commandant en chef des forces américaines en Europe, dans un entretien accordé à Euronews (en allemand).


"Aujourd'hui, le gouvernement semble plus déterminé à procéder à cette réduction. Ce que l'armée conserve en Europe n'est pas nécessaire dans le Pacifique, mais pourrait tout de même être réduit afin de libérer de l'argent et des ressources", poursuit Hodges.

L'Allemagne, moteur du réarmement européen


Depuis la guerre d'agression russe de 2022 et le retour de Trump au pouvoir, l'Europe est confrontée à une vague massive de réarmement. Les futures dépenses de défense supérieures à un pour cent du produit intérieur brut (PIB) de l'Allemagne sont exclues du frein à l'endettement et, à partir de janvier 2026, les jeunes hommes devront à nouveau être réquisitionnés.


La Bundeswehr doit ainsi être rendue "apte à la guerre". Une exigence qui a déjà été exprimée à plusieurs reprises par le ministre de la Défense Boris Pistorius (SPD).


Masala est d'avis que l'Allemagne est actuellement le seul pays d'Europe à pouvoir faire avancer "toute cette politique d''armement' des forces armées européennes", en raison des moyens financiers disponibles.


"Nous entrons d'une manière ou d'une autre dans un nouveau rôle de politique militaire", affirme l'expert en sécurité, qui reconnaît toutefois que Berlin ne l'a, selon lui, "pas encore tout à fait compris".


Au sein de l'OTAN, un tel scénario n'est pour l'instant pas discuté, comme l'a appris Euronews. "Nous ne discutons pas de la manière dont cela fonctionnerait, car cela n'a tout simplement aucune importance", dit-on.


Selon Masala, un SACEUR allemand n'aiderait toutefois pas à l'européanisation de l'OTAN, "parce que toute cette fonction de gestion, qui est en effet exercée par l'OTAN, en vue de forces armées européennes, est en grande partie gérée par les Américains".


"Cela signifie que changer seulement quelqu'un au sommet n'aiderait pas si les Américains se retiraient vraiment successivement de l'OTAN, également en ce qui concerne leur personnel", ajoute Masala. Il faudrait toujours un Etat capable de remplacer les Etats-Unis. Selon lui, il ne resterait que la Grande-Bretagne et l'Allemagne.


"Mais au final, on peut dire que cette déclaration - ce souhait - est un peu un regard vers l'avenir. Les Américains vont réduire leur engagement - je pense qu'il faut s'y attendre", a déclaré Masala.


On ne s'attend pas à un retrait général de l'OTAN de la part des Etats-Unis, comme l'a également appris Euronews de la part de cercles du ministère lituanien de la Défense. Les Etats-Unis continueraient à avoir besoin de l'influence globale, dit-on. La pression sur l'Europe pour qu'elle en fasse plus pour sa défense reste néanmoins intacte.

https://fr.euronews.com/2025/11/26/lall … e-de-lotan  . jean Luc 😉