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Les élections présidentielles et votre vie d'expat ?

jean luc1

je fait mon mea-culpa , celas enlève rien á mes propos , je fait remarqué que les américains n'hésite pas á s’asseoir sur leur constitution quand celas les arrangent ,ils l#ont fait encore une fois quand ils ont plier bagage 

en Afghanistan , avec 15-20 000 afghans sur la base De Ramstein en Allemagne ,ceux ci sont resté de long mois enfermé sur cette base , au grand dam des allemands .  si on me demande si on peut faire confiance á la police et á la justice américaine , la réponse est non , c'est deux institutions sont racistes , et de classe . en clair un blancs ne seras pas condamnés de la même façon , qu'un noir . idem pour un riche et un pauvre . Trump est un parfait exemple .jean luc 😉

Parenga

Malheureusement, une fois de plus, il y a un écart flagrant entre les actes et les paroles. Toutes les critiques à l’encontre de Trump et de ses affaires sont parfaitement recevables et justifiées, mais son éventuel retour au pouvoir ne changera rien. Quant à Biden, en graciant son fils après avoir promis qu’il ne le ferait pas, et après avoir toujours affirmé que la justice américaine n’était pas instrumentalisée, il vient de démontrer, une fois encore, qu’il ne vaut guère mieux que son ancien rival.


Trump ou Biden, républicains ou démocrates, c’est bonnet blanc et blanc bonnet : les deux sont au pouvoir avant tout pour servir leurs intérêts personnels. Bref, c’est bien triste, mais ne vous inquiétez pas : rien ne changera vraiment à Washington. Avec ou sans Trump, ce ne sera pas l’exemplarité qui dominera, mais bien la corruption. Rien de nouveau sous le soleil…

Pescaraplace

@Parenga Les achats réalisés pour thanksgiving et les places dans les avions pour l’occasion ont battu des records… il faudra alors m’expliquer comment les américains sont passés de ne pouvoir s’acheter des œufs à de fervents consommateurs en 3 semaines????

jean luc1

Bref, c’est bien triste, mais ne vous inquiétez pas : rien ne changera vraiment à Washington. Avec ou sans Trump, ce ne sera pas l’exemplarité qui dominera, mais bien la corruption. Rien de nouveau sous le soleil… - @Parenga

Il y auras peut être pas de changement pour les américains moyens , mais pour les clandestins ,eux vont en prendre plein la gueule , ils sont pas électeurs . idem pour les européens qui devrons faire face a une hausse des taxes douanière de 10% au moins , moi je répondrais par une taxe de 10% sur les produits américains . de refuser l’impôt universel américain et de taxer comme il se doit les américains comme le sont les français. . on est pas électeur non plus . on devrais faire peut être une alliance avec les chinois pour contrer les américains .jean Luc 😉

Parenga

Bref, c’est bien triste, mais ne vous inquiétez pas : rien ne changera vraiment à Washington. Avec ou sans Trump, ce ne sera pas l’exemplarité qui dominera, mais bien la corruption. Rien de nouveau sous le soleil… - @Parenga
Il y auras peut être pas de changement pour les américains moyens , mais pour les clandestins ,eux vont en prendre plein la gueule , ils sont pas électeurs . idem pour les européens qui devrons faire face a une hausse des taxes douanière de 10% au moins , moi je répondrais par une taxe de 10% sur les produits américains . de refuser l’impôt universel américain et de taxer comme il se doit les américains comme le sont les français. . on est pas électeur non plus . on devrais faire peut être une alliance avec les chinois pour contrer les américains .jean Luc 😉
- @jean luc1

Salut Jean-Luc,


Pour ce qui est des clandestins, je peux en parler, car nous en avons accueilli à Chicago, et j’ai participé à plusieurs actions humanitaires pour leur venir en aide. Déjà, à l’heure actuelle, ils en prennent plein la gueule, donc je ne pense pas que ça changera beaucoup. Comme souvent, il y a un fossé entre les paroles et les actions.

Sur le terrain, je dois reconnaître que la ville de Chicago essaie de faire des choses, même si cela crée d’autres problèmes en parallèle, une chose est sure, on peut pas rester comme ca maintenant Trump n est probablement pas la solution c est evident.

Ensuite, je te rejoins complètement : si Trump décide de sanctionner d’autres pays et de fragiliser certains traités commerciaux, il devra en payer les conséquences tôt ou tard. L’Europe serait d’ailleurs dans son droit de se protéger, et si cela pouvait la réveiller — notamment la France — eh bien tant mieux !

Pescaraplace

Le nerf de la guerre pour un pays c'est l'économie et celle ci est dépendante de la disponibilité d'énergie pas chère... et même si les USA disposent toujours pour le moment de larges reserves d'hydrocarbures, l'aspect "pas cher" ne va plus durer encore très longtemps.


On en reparlera dans 10 ans mais à partir de 2030 les choses vont commencer à se compliquer. 😖

jean luc1


Salut Jean-Luc,
Pour ce qui est des clandestins, je peux en parler, car nous en avons accueilli à Chicago, et j’ai participé à plusieurs actions humanitaires pour leur venir en aide. Déjà, à l’heure actuelle, ils en prennent plein la gueule, donc je ne pense pas que ça changera beaucoup. Comme souvent, il y a un fossé entre les paroles et les actions.
Sur le terrain, je dois reconnaître que la ville de Chicago essaie de faire des choses, même si cela crée d’autres problèmes en parallèle, une chose est sure, on peut pas rester comme ca maintenant Trump n est probablement pas la solution c est evident.

- @Parenga

bien sûre qu'il y as un fossé entre les paroles et les actes ,taxé les pays comme le Mexique , c'est aggraver encore plus la situation de ce pays , ce qui provoqueras encore plus de clandestins . La solution est que ces pays lá puissent se développé normalement , et ça les américains ne le veulent pas . quand á l'Europe c'est pas les peuples qui posent problême , mais les dirigeants pro-américain , ils sont incapable de prendre position sans les américains .jean luc 😉

Louvilune

@jean luc1


Il faut venir au Maroc.

Pas de casse-tête avec des élections

😂

jean luc1

tu sait moi je me casse pas la tête avec la politique . mais la société américaine est miné par une nébuleuse conspiratrice inquiétante dominé par le racisme,  les religions , les secte de toutes sortes avec toutes sortes de fausses théories. jean Luc😉   

Pescaraplace

@jean luc1 et la plus visible est l'église evangelique qui excelle dans le nationalisme Chretien.

Les évangéliques sont peut être pour MAGA ce qu'étaient dans les années '20 les SA pour Hitler et je n'exagère pas. 😖

Paulhac

OK pour les SA, mais pour quand la nuit des longs couteaux ?? ou les SS  Trumpistes élimineront les cadres SA vus comme des  ennemis intérieurs .

Je plaisante mais tout est possible dans cette socite Americaine.

jean luc1

@jean luc1 et la plus visible est l'église evangelique qui excelle dans le nationalisme Chretien.
Les évangéliques sont peut être pour MAGA ce qu'étaient dans les années '20 les SA pour Hitler et je n'exagère pas. 😖 - @Pescaraplace

comme je le dit toujours jamais comparer Hitler ,les SA, ou SS avec la réalité d’aujourd’hui , car ses communautés lá iraient tout droit au crématoire . le problême des religions au USA est que tout le monde peut créer une communauté religieuse, que l'on appelleras évangélique , car sans hiérarchie . Ces communautés sont un lieu idéale pour toutes sorte de Théories comme la terre est plate , oú la terre au centre de l'univers , que l'homme ne descend pas du singe , ou de la fin du monde, etc,etc,etc, .moi je fait partis de l’église évangéliste luthérienne d'Allemagne , église officielle regroupé dans une alliance protestantes avec les calvinistes, https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89gli … _Allemagne  . Chez nous aucune théorie du complot .   voir ici les évangéliste américains https://www.amnesty.fr/actualites/aux-e … ts-humains  . jean luc 😉

Pescaraplace

@jean luc1 Je suis d'accord mais on ne peut pas comparer Trump à Hitler, bien que... Trump comme Hitler sont tous les deux élus après avoir organisé un coup d'état qui a avorté.

Pour Hitler c'était le putsch du Beer Hall à Munich de 1923 pour renverser la République de Weimar et pour le Donald, c'était l'attaque du Capitol de 2021 et ce n'est pas le seul point commun comme les tendances raciales de l'un et de l'autre 😖 qui comporte des plans de separation des familles.


Ne pas oublier qu'à Nuremberg, la separation des familles a été ajouté au catalogue des crimes contre l'humanité qui ont été retenus contre les dignitaires du troisième reich pour finir pendus. 😕 

stanford75010

@Pescaraplace

On assiste en France a une secularisation de la pensee morale, meme chez les religieux , la religion ne doit pas interferer sur le politique et reciproquement. Notez que la bible n est pas d inspiration divine, nous sommes incapable de savoir si Dieu existe ou non, , le phénomène de la religion peut s expliquer sans admettre la realite de Dieu. Vous voyez a quelle ecole de pensée j appartiens, , je pense que l on peut  de tout ca, calmement et intelligemment

jean luc1

@Pescaraplace
On assiste en France a une secularisation de la pensee morale, meme chez les religieux , la religion ne doit pas interferer sur le politique et reciproquement. Notez que la bible n est pas d inspiration divine, nous sommes incapable de savoir si Dieu existe ou non, , le phénomène de la religion peut s expliquer sans admettre la realite de Dieu. Vous voyez a quelle ecole de pensée j appartiens, , je pense que l on peut de tout ca, calmement et intelligemment - @stanford75010

La religion et la politique ne font jamais bon ménage , bien que dans de nombreux pays la religion peut être d'état comme dans l’Europe du nord ou dans le monde arabo-musulman . si tu crois pas á l'existance de dieu , tu est non croyant , donc la question ne se pose pas . moi je croit que quelque part il existe , mais la forme que je lui donne est abstraite , et ne correspond pas aux critéres canonique voulus par certain .  Le problême au USA , est que la religion fait parti lá pour rappeler le rôle de la religion . moi je suis pour que les couple puissent choisir de garder ou pas l'enfant , en fonction de leur situation , des circonstances, et si il y as un danger ou pas pour la mère . mais celas n’empêche pas de critiquer le comportement de certaines personnes qui font de l'avortement un moyen de contraception normale  , lá je souligne leur négligence sexuelle , la pilule et le condom éviterais bien des avortement de confort  .jean Luc😉

Pescaraplace

@jean luc1

Je n’ai jamais rencontré une personne de ma vie qui utilisait l’avortement comme moyen de contraception.


Ça c’est de la propagande conservatrice.

Parenga

@jean luc1
Je n’ai jamais rencontré une personne de ma vie qui utilisait l’avortement comme moyen de contraception.
Ça c’est de la propagande conservatrice. - @Pescaraplace

Malheureusement, c’est beaucoup plus courant qu’on ne le croit. C’est même presque banal dans certains endroits en France, bien que ce soit également vrai ailleurs. Bien souvent, la religion ou des traditions culturelles profondément ancrées en sont la cause.


Dans certains quartiers, les jeunes filles n’ont pas accès à la contraception pour des raisons religieuses ou/et familiales. Pire encore, leur éducation sexuelle est souvent inexistante, car le sujet est tabou au sein de nombreuses familles. On leur enseigne que la sexualité est réservée au mariage et qu’en parler, ou même y penser, est une faute.


Cependant, ces jeunes filles, comme tous les jeunes, vivent des histoires d’amour ou, parfois, des relations éphémères. Et lorsqu’elles tombent enceintes, hors mariage, cela peut être vu comme la pire des choses pour elles et leur famille. Cette situation est perçue comme une honte absolue : la jeune fille est considérée comme déshonorée, souillée, et cela déclenche souvent des réactions extrêmement violentes de la part des parents ou de la communauté.


Dans un tel contexte, beaucoup d’entre elles recourent à l’avortement pour éviter la stigmatisation, même si, dans certains cas, elles auraient préféré garder leur enfant. Ce qui peut sembler paradoxal, c’est que beaucoup refusent les moyens de contraception pour des raisons religieuses ou culturelles, mais considèrent l’avortement comme une solution acceptable en dernier recours. Elles se disent que tomber enceinte n’est pas systématique et préfèrent prendre ce risque, tout en gardant l’avortement comme une option ultime.


J’ai été témoin de nombreuses situations de ce genre au cours de mes années en Brigade des Mineurs. Je me souviens particulièrement d’une jeune fille qui, à même pas 20 ans, avait subi une dizaine d’avortements. Elle le faisait pour cacher une relation amoureuse qu’elle entretenait depuis des années avec un jeune homme issu d’une communauté différente. Elle vivait dans la peur constante que cette relation soit découverte, car elle savait que les conséquences pour elle, mais aussi pour sa famille, seraient terribles.


Dans certaines communautés, la pression familiale peut persister bien au-delà de la majorité. L’avortement, dans ces contextes, est rarement un choix librement consenti. Il est souvent subi, imposé par les normes sociales ou les tabous qui pèsent sur les jeunes filles. Dans le département où je travaillais, cette dynamique était si répandue qu’elle constituait la première raison des avortements déclarés.


Tout cela pour dire que le droit à l’avortement est fondamental, mais il peut être facilement, et souvent, détourné de son objectif initial. Ce droit, censé protéger les femmes, peut parfois les briser psychologiquement lorsqu’elles y ont recours pour de mauvaises raisons, souvent sous la pression ou par absence d’autres solutions. Certaines en souffrent profondément, parfois pour le restant de leur vie.


Encore une fois, rien n’est tout blanc ou tout noir. Chaque situation est unique, et les solutions simples sont rares.

Pescaraplace

@jean luc1
Je n’ai jamais rencontré une personne de ma vie qui utilisait l’avortement comme moyen de contraception.
Ça c’est de la propagande conservatrice. - @Pescaraplace
Malheureusement, c’est beaucoup plus courant qu’on ne le croit. C’est même presque banal dans certains endroits en France, bien que ce soit également vrai ailleurs. Bien souvent, la religion ou des traditions culturelles profondément ancrées en sont la cause.
Dans certains quartiers, les jeunes filles n’ont pas accès à la contraception pour des raisons religieuses ou/et familiales. Pire encore, leur éducation sexuelle est souvent inexistante, car le sujet est tabou au sein de nombreuses familles. On leur enseigne que la sexualité est réservée au mariage et qu’en parler, ou même y penser, est une faute.

Cependant, ces jeunes filles, comme tous les jeunes, vivent des histoires d’amour ou, parfois, des relations éphémères. Et lorsqu’elles tombent enceintes, hors mariage, cela peut être vu comme la pire des choses pour elles et leur famille. Cette situation est perçue comme une honte absolue : la jeune fille est considérée comme déshonorée, souillée, et cela déclenche souvent des réactions extrêmement violentes de la part des parents ou de la communauté.

Dans un tel contexte, beaucoup d’entre elles recourent à l’avortement pour éviter la stigmatisation, même si, dans certains cas, elles auraient préféré garder leur enfant. Ce qui peut sembler paradoxal, c’est que beaucoup refusent les moyens de contraception pour des raisons religieuses ou culturelles, mais considèrent l’avortement comme une solution acceptable en dernier recours. Elles se disent que tomber enceinte n’est pas systématique et préfèrent prendre ce risque, tout en gardant l’avortement comme une option ultime.

J’ai été témoin de nombreuses situations de ce genre au cours de mes années en Brigade des Mineurs. Je me souviens particulièrement d’une jeune fille qui, à même pas 20 ans, avait subi une dizaine d’avortements. Elle le faisait pour cacher une relation amoureuse qu’elle entretenait depuis des années avec un jeune homme issu d’une communauté différente. Elle vivait dans la peur constante que cette relation soit découverte, car elle savait que les conséquences pour elle, mais aussi pour sa famille, seraient terribles.

Dans certaines communautés, la pression familiale peut persister bien au-delà de la majorité. L’avortement, dans ces contextes, est rarement un choix librement consenti. Il est souvent subi, imposé par les normes sociales ou les tabous qui pèsent sur les jeunes filles. Dans le département où je travaillais, cette dynamique était si répandue qu’elle constituait la première raison des avortements déclarés.

Tout cela pour dire que le droit à l’avortement est fondamental, mais il peut être facilement, et souvent, détourné de son objectif initial. Ce droit, censé protéger les femmes, peut parfois les briser psychologiquement lorsqu’elles y ont recours pour de mauvaises raisons, souvent sous la pression ou par absence d’autres solutions. Certaines en souffrent profondément, parfois pour le restant de leur vie.

Encore une fois, rien n’est tout blanc ou tout noir. Chaque situation est unique, et les solutions simples sont rares. - @Parenga


Ok je suis d'accord avec toi, cependant ces avortements restent assez exceptionnels, ensuite ils sont réalisés dans la cadre de la loi et pas à 9 mois... 😉

Comme tu dis rien est tout blanc ou tout noir.🤔

jean luc1

@jean luc1
Je n’ai jamais rencontré une personne de ma vie qui utilisait l’avortement comme moyen de contraception.
Ça c’est de la propagande conservatrice. - @Pescaraplace

ma femme était pharmacienne , elle vendu pendant les gardes le soir des pilules du lendemain aux couples qui avaient pas pris leurs précautions . nombre d'avortement pourrais être éviter, avec une bonne éducation sexuelle . Em 2023 230 000 avortements en France contre 109 000 en Allemagne avec des conditions plus restrictives  , mais cela n'explique pas tout.  jean luc😉

Pescaraplace

@jean luc1 Maintenant la pilule du lendemain est elle un avortement?


On peut parler d'avortement à partir du moment où l'on peut déceler le battement du coeur du foetus (5 à 6 semaines).

À mon sens pas vraiment avant. 🤔

Parenga

@jean luc1 Maintenant la pilule du lendemain est elle un avortement?
On peut parler d'avortement à partir du moment où l'on peut déceler le battement du coeur du foetus (5 à 6 semaines).
À mon sens pas vraiment avant. 🤔 - @Pescaraplace

Question toujours difficile mais je rejoins Pesca, la pilule du lendemain, c est quand meme plus proche d'un moyen de contraception que d un avortement, du moins a mon sens.

jean luc1

@jean luc1 Maintenant la pilule du lendemain est elle un avortement?
On peut parler d'avortement à partir du moment où l'on peut déceler le battement du coeur du foetus (5 à 6 semaines).
À mon sens pas vraiment avant. 🤔 - @Pescaraplace

la pilule du lendemain ,c'est un moyen de contraception , mais je dit celas pour seulement indiquer que certain couples sont très immature avec leur sexualité ,  . celas dit l'avortement c'est jamais simple á gérer pour une femme ,et pas une partie de plaisir . simplement je suis pour qu'elle est le choix . Dans un certain nombre de pays l'avortement médicale est aussi interdit , mais là les riche femmes vont à l'étranger pour avorter . C'est une pratique normale dans certains états américain surtout républicain ,il y as pas mal d'hypocrisie chez eux . jean Luc 😉

Louvilune


  la pilule et le condom éviterais bien des avortement de confort .jean Luc😉
- @jean luc1


Permettez-moi de commenter, je ne connais aucun avortement de « confort ».


Et pour info il est tout à fait possible de tomber enceinte malgré la prise de pilule ou la pose d’un stérilet.

Louvilune


Tout cela pour dire que le droit à l’avortement est fondamental, mais il peut être facilement, et souvent, détourné de son objectif initial. Ce droit, censé protéger les femmes, peut parfois les briser psychologiquement lorsqu’elles y ont recours pour de mauvaises raisons, souvent sous la pression ou par absence d’autres solutions. Certaines en souffrent profondément, parfois pour le restant de leur vie.

Encore une fois, rien n’est tout blanc ou tout noir. Chaque situation est unique, et les solutions simples sont rares.

- @Parenga

Droit fondamental, heureusement !


Souvent, détourné de son objectif initial ? Pas tout le temps


Certaines effectivement peuvent en souffrir pour le restant de leur vie, certaine peuvent vivre très bien après un avortement.


Sans forcément y repenser. Choix personnel, circonstances, accidents qui arrivent, malgré une contraception.

Parenga


Tout cela pour dire que le droit à l’avortement est fondamental, mais il peut être facilement, et souvent, détourné de son objectif initial. Ce droit, censé protéger les femmes, peut parfois les briser psychologiquement lorsqu’elles y ont recours pour de mauvaises raisons, souvent sous la pression ou par absence d’autres solutions. Certaines en souffrent profondément, parfois pour le restant de leur vie.

Encore une fois, rien n’est tout blanc ou tout noir. Chaque situation est unique, et les solutions simples sont rares.
- @Parenga
Droit fondamental, heureusement !
Souvent, détourné de son objectif initial ? Pas tout le temps

Certaines effectivement peuvent en souffrir pour le restant de leur vie, certaine peuvent vivre très bien après un avortement.

Sans forcément y repenser. Choix personnel, circonstances, accidents qui arrivent, malgré une contraception. - @Louvilune

C’est précisément ce que je dis. Mon point est que l’avortement est, malheureusement, parfois utilisé par pression exercée sur certaines jeunes filles ou femmes, et non par pur choix. Vous évoquez les cas où une femme tombe enceinte malgré l’utilisation d’un moyen de contraception ou tout simplement parce qu’elle ne souhaite pas avoir d’enfant, et cela représente évidemment des situations classiques qui ne regarde que la personne en question.


Mais ce ne sont pas les seules. Mon témoignage porte sur les jeunes filles ou les femmes qui sont poussées, par des pressions directes ou indirectes, à avorter. Dans de tels cas, cela laisse souvent des séquelles psychologiques. Comme je l’ai mentionné, dans certaines communautés, notamment religieuses (et cela concerne toutes les religions), ce phénomène est beaucoup plus courant qu’on ne le pense. C est pourquoi il est primordiale de bien encadrer le droit a l avortement.

Louvilune

@jean lu. celas dit l'avortement c'est jamais simple á gérer pour une femme ,et pas une partie de plaisir .
- @jean luc1



Désolée mais cela n’est pas forcément vraie que cela ne soit jamais simple à gérer pour une femme.


Dans certains cas, c’est d’ailleurs le choix le plus mature et le plus raisonnable.


Je me répète :

On peut tomber enceinte malgré la prise d’une contraception. On peut continuer à avoir ses règles pendant 4 mois, sans donc savoir qu’on est enceinte. N’avoir aucun signe de grossesse et le découvrir par surprise lors d’un simple séjour à l’hôpital !

En sachant que l’on a pas du tout mené une vie saine pendant ces 4 mois, vu que l’on ignorait être enceinte, et que l’on ferait prendre d’énorme risque au futur enfant en le mettant au monde, il est alors assez simple de prendre la décision d’avorter. Et c’est la décision la plus mure à prendre.


Surtout qu’en en plus de cela ta vie est tellement instable que tu n’aurais pas pu offrir de stabilité à ce futur enfant, qui avait de tout façon 50% de chances de naitre avec moultes tares.


Faudrait aussi que j’explique à ma maman, qui s’est retrouvé enceinte de ma petite sœur alors qu’elle avait un stérilet qu’elle avait une pratique sexuelle immature.😂


Bon, elle n’a pas avorté vu que j’ai une petite sœur.🤣


Sans doute serait-il plus judicieux de laisser les femmes en débattre, ou tout du moins les écouter, car nous sommes tout de même les premières concernées.


Bonne journée à tous.

Louvilune

Vous évoquez les cas où une femme tombe enceinte malgré l’utilisation d’un moyen de contraception ou tout simplement parce qu’elle ne souhaite pas avoir d’enfant, et cela représente évidemment des situations classiques qui ne regarde que la personne en question.
Mais ce ne sont pas les seules. Mon témoignage porte sur les jeunes filles ou les femmes qui sont poussées, par des pressions directes ou indirectes, à avorter. Dans de tels cas, cela laisse souvent des séquelles psychologiques. Comme je l’ai mentionné, dans certaines communautés, notamment religieuses (et cela concerne toutes les religions), ce phénomène est beaucoup plus courant qu’on ne le pense. C est pourquoi il est primordiale de bien encadrer le droit a l avortement. - @Parenga

Vous me semblez être une personne intelligente donc vous avez surement compris que je n’évoquais pas un cas virtuel mais mon expérience personnelle.


Tant pis pour le déballage et je m’en excuse.


Si j’avais choisi de mettre au monde cet enfant, vu ma situation à époque, cela aurait été une catastrophe pour lui.

Donc choix raisonné et raisonnable.


Ce que je ne comprends pas c’est comment on puisse « encadrer » le droit à l’avortement.


Cela impliquerait-il des circonstances dans lequel on aurait le droit d’avorter et des circonstances dans lesquelles on aurait plus le droit d’avorter ?


Trop compliqué à mettre en place, et trop dangereux, avec le risque que des personnes externes puissent refuser ce droit à une femme, qui devrait être la seule à pouvoir prendre cette décision.


Cordialement.

Louvilune

Vu que j’ai commencé, plus aucune honte à justement parlé de mon expérience.


Il y a aussi les discours moralisateurs cherchant à bien culpabiliser les femmes qui choisissent d’avorter de l’ordre :« tu as avorté, as-tu simplement pensé à toutes ses femmes qui ne peuvent pas avoir d’enfants… »


Parfois, expression conne, mais c’est la faute à pas de chance. On peut, sans avoir rien demandé, être hyper fertile, cela existe. It runs in my family !


Mauvais période de ta vie, mauvaise personne. Cela peut être beaucoup plus égoïste dans ce cas de ne pas avorter, et de savoir que tu vas offrir une vie de m… à cet enfant. Pardonnez mon langage.


Puis changement de vie, tu te retrouves de l’autre côté de la barrière, façon de parler.


Tu as rencontré la bonne personne, tu veux fonder une famille avec et la pof, impossible car stérilité de ton partenaire. Du coup, toi qui as avorté dans le passé, tu te retrouves à tout faire, parcours du combattant, car les FIV ne sont également pas une partie de plaisir pour la femme, pour l’homme ce n’est pas trop compliqué !😂


Et tu te demandes, est-ce que je regrette et est-ce que j’en veux à moi-même et à toutes ces femmes qui ont avorté alors qu’on galère à avoir un enfant ?


Et si je l’avais gardé, au moins j’aurai eu un enfant. Pensée beaucoup plus égoïste pour moi que le choix d’avorter. Car on ne fait pas des enfants pour soi, un enfant à tout prix, non.


(Pas quand c’est lui qui va payer le prix de nos mauvais choix de vie. J’aime trop les enfants pour en avoir mis un au monde dans des circonstances qui auraient été plus que néfaste pour lui.)


Ben non, aucun regret, et aucun fondement pour culpabiliser. C’est comme ça, c’est juste la loi de la nature.


C’est la vie.


Heureusement que j’habitais à New York, dans un état ou l’avortement était possible et légal.

Parenga

Vous évoquez les cas où une femme tombe enceinte malgré l’utilisation d’un moyen de contraception ou tout simplement parce qu’elle ne souhaite pas avoir d’enfant, et cela représente évidemment des situations classiques qui ne regarde que la personne en question.
Mais ce ne sont pas les seules. Mon témoignage porte sur les jeunes filles ou les femmes qui sont poussées, par des pressions directes ou indirectes, à avorter. Dans de tels cas, cela laisse souvent des séquelles psychologiques. Comme je l’ai mentionné, dans certaines communautés, notamment religieuses (et cela concerne toutes les religions), ce phénomène est beaucoup plus courant qu’on ne le pense. C est pourquoi il est primordiale de bien encadrer le droit a l avortement. - @Parenga
Vous me semblez être une personne intelligente donc vous avez surement compris que je n’évoquais pas un cas virtuel mais mon expérience personnelle.
Tant pis pour le déballage et je m’en excuse.

Si j’avais choisi de mettre au monde cet enfant, vu ma situation à époque, cela aurait été une catastrophe pour lui.
Donc choix raisonné et raisonnable.

Ce que je ne comprends pas c’est comment on puisse « encadrer » le droit à l’avortement.

Cela impliquerait-il des circonstances dans lequel on aurait le droit d’avorter et des circonstances dans lesquelles on aurait plus le droit d’avorter ?

Trop compliqué à mettre en place, et trop dangereux, avec le risque que des personnes externes puissent refuser ce droit à une femme, qui devrait être la seule à pouvoir prendre cette décision.

Cordialement. - @Louvilune

Bonjour Louvilune,


Encore une fois, je tiens à préciser que je suis favorable à l’avortement, mais dans un cadre bien défini. Je ne remets absolument pas en question votre décision ni ne la critique à aucun moment (j’ai bien compris que vous avez vécu un avortement). Vous avez pu prendre cette décision de manière éclairée, et c’est votre choix. Je respecte cela entièrement.


Mon épouse a également dû subir un avortement, mais dans son cas, ce n’était pas un choix : c’était une obligation médicale. Heureusement que ce droit existe, car il permet aux femmes de prendre des décisions adaptées à leur situation. Cependant, il est essentiel que cette décision reste celle de la patiente, qu’elle soit prise en toute lucidité et dans de bonnes conditions. Malheureusement, ce n’est pas toujours le cas...


Pour ce qui est de l’encadrement, je partagerai mon avis dans un prochain message. Évidemment, chacun a le droit de ne pas être d’accord, car c’est un sujet sensible et profondément personnel pour chacun d’entre nous.

Louvilune



Pour ce qui est de l’encadrement, je partagerai mon avis dans un prochain message. Évidemment, chacun a le droit de ne pas être d’accord, car c’est un sujet sensible et profondément personnel pour chacun d’entre nous. - @Parenga


C’est cette vision d’encadrement qui m’intéresse, enfin qui pique ma curiosité, car je ne pense pas que cela puisse être possible sans dérives.


Car je ne vois pas comment la société puisse « encadrer » un avortement.


Un encadrement de l’avortement, de prime abord, cela infantiliserait la femme, qui ne se retrouverait plus maitre de ses choix.

Son destin malheureusement, juste entre les mains de tierces personnes qui auront décidé pour elle, si cet avortement est « légitime » et légal.


Lois définies et écris par qui ?


Je vais sans doute choquer et aller un peu plus loin, mais je pense qu’aucun homme ne devrait avoir le droit d’ériger quelques lois que ce soit concernant l’avortement.


Puis dans certains pays, comme celui où je vis, l’illégalité totale de l’avortement est désastreuse, pour les femmes.


https://www.amnesty.org/fr/latest/news/ … a%20femme.


Je ne pense pas que cela soit possible de faire les choses à moitié. Avec un « encadrement ».


SI l’on accepte le droit pour chaque femme d’avorter, on doit accepter que chaque femme soit la seule maitre et responsable de sa décision, sans bémol, sans conditions aucune.

Louvilune

la religion ne doit pas interferer sur le politique et reciproquement. Notez que la bible n est pas d inspiration divine, nous sommes incapable de savoir si Dieu existe ou non, , le phénomène de la religion peut s expliquer sans admettre la realite de Dieu. Vous voyez a quelle ecole de pensée j appartiens, , je pense que l on peut de tout ca, calmement et intelligemment - @stanford75010


Je ne vais pas m’en cacher, je suis profondément athée.


Je ne pense pas, contrairement à vous, que l’on soit incapable de savoir si Dieu existe ou pas.


Le phénomène de la religion, d’après mon humble pensée, est juste une façon d’accepter le chaos et donner un sens à une vie un peu extraordinaire qui est juste arrivé par hasard, sans aucun sens, aucun.


Car sans doute est-il plus facile d’inventer un sens ou de justifier notre présence avec un présumé « créateur » que d’accepter que finalement, nous, humains, sommes juste là par le fait d’un grand hasard, heureux ou pas, et d’une simple alchimie et collision d’atomes.


J’ai eu un mari juif, un mari anglican, puis l’actuel et le dernier, musulman.


Jamais je n’ai jugé leur croyance respective, j’ai également toujours respecté le fait qu’ils croient en dieu, même si cela n’avait  ou n'a aucun sens pour moi.


Puis je les ai aimés pour qui ils étaient ou sont,  tout simplement.


Parfois un peu dubitative et jalouse de leurs certitudes.


Car il est plus simple d’accepter la mort quand on pense qu’elle a un sens et que l’on croit à une vie postérieure plutôt que de penser, comme moi, que tu vies, tu crèves, puis c’est tout.


Car il est beaucoup plus aisé d’accepter notre monde et univers en croyant ou en suivant une religion, quel qu’elle soit, que de penser que rien, absolument rien n’a de sens, et que notre seule conscience d’humain nous guide dans notre courte vie, dénuée de sens du coup.


Ce que je n’accepte pas, c’est qu’on puisse penser qu’un athée, qui n’a ou ne suit aucune spiritualité, soit dépravé de toute morale ou conscience.


La morale ou conscience de quelqu’un comme moi, qui ne croit absolument pas en dieu, c’est de croire en l’humanité. Et en l’intelligence de l’homme.


Je ne suis guidée que par ma conscience et mon intelligence, et rien d’autre.


Et je ne suis pas assez bête pour prétendre être un géni ou être exceptionnellement intelligente. 


Je suis consciente de mes limites intellectuelles.


J’aurai aimé, dans une vie, être un peu moins lucide, un peu plus bête. Et croire en Dieu, quoique ?

Je ne serai plus moi.


Et si Dieu existe, bon en fait je ne doute pas, je suis profondément certaine qu’il est une invention de notre cerveau collectif pour nous aider à surmonter la mort et apporter un peu de sens à ce qui n’en a pas. Je serai réellement dans la mouise !


Certaine de bruler éternellement en enfer, car je n’ai pas toujours fait les bons choix, et j’ai juste vécu en suivant mes impulsions.

Parenga

Pour ce qui est de l’encadrement, je partagerai mon avis dans un prochain message. Évidemment, chacun a le droit de ne pas être d’accord, car c’est un sujet sensible et profondément personnel pour chacun d’entre nous. - @ParengaC’est cette vision d’encadrement qui m’intéresse, enfin qui pique ma curiosité, car je ne pense pas que cela puisse être possible sans dérives. Car je ne vois pas comment la société puisse « encadrer » un avortement.Un encadrement de l’avortement, de prime abord, cela infantiliserait la femme, qui ne se retrouverait plus maitre de ses choix. Son destin malheureusement, juste entre les mains de tierces personnes qui auront décidé pour elle, si cet avortement est « légitime » et légal.Lois définies et écris par qui ? Je vais sans doute choquer et aller un peu plus loin, mais je pense qu’aucun homme ne devrait avoir le droit d’ériger quelques lois que ce soit concernant l’avortement.Puis dans certains pays, comme celui où je vis, l’illégalité totale de l’avortement est désastreuse, pour les femmes.https://www.amnesty.org/fr/latest/news/ … a%20femme.Je ne pense pas que cela soit possible de faire les choses à moitié. Avec un « encadrement ».SI l’on accepte le droit pour chaque femme d’avorter, on doit accepter que chaque femme soit la seule maitre et responsable de sa décision, sans bémol, sans conditions aucune. - @Louvilune


Ce n’est pas facile de vous répondre.


Je vois que ce sujet vous tient à cœur, et en vous lisant, on comprend très bien pourquoi, ce qui est tout à fait compréhensible. C’est également un sujet qui me touche profondément, pour de nombreuses raisons. Comme vous avez partagé votre expérience, je vais aussi vous partager la mienne, afin que vous puissiez mieux comprendre ma perspective.

Le sujet est complexe, et je ne suis pas sûr que ce forum soit vraiment l’endroit idéal pour en discuter. Toutefois, il me semble que la question de l’avortement est un enjeu majeur, tant aux États-Unis que dans le monde. Je m'excuse d’avance si mon texte est un peu long, mais je pense qu’il est important de le développer, car le sujet mérite d’être abordé en profondeur et ne peut se résumer en quelques phrases.

Je précise que ce qui suit est mon témoignage et mon opinion.

Ceux que cela n’intéresse pas peuvent choisir de ne pas le lire, car cela risquerait de leur faire perdre leur temps.


Il est important de préciser que je ne juge ni votre expérience ni votre façon de penser sur ce sujet. Il s’agit simplement de mon opinion, qui ne vaut que ce qu’elle vaut.


Pourquoi, selon moi, est-il fondamental que la société encadre l’avortement ?


Plusieurs raisons.Tout d’abord, que l’on choisisse de l’encadrer ou non, des dérives existeront toujours. Oui, encadrer peut engendrer des abus en limitant la liberté de choix des femmes, mais ne pas encadrer peut également conduire à des excès.

Durant ma carrière, j’ai rencontré de nombreuses femmes et jeunes filles qui ont avorté sous la pression extérieure. Ce n’était pas forcément leur choix, mais elles s’y sont résignées par peur de représailles. Pour ces femmes, l’impact psychologique peut être immense, car elles doivent vivre avec une décision qui leur a été imposée.

J’ai également croisé de nombreuses jeunes filles qui ont pris cette décision faute de connaître les options disponibles (je parle ici du contexte français).

Il existe, en France, des associations qui soutiennent les jeunes femmes souhaitant garder leur enfant malgré d’importantes difficultés financières ou le manque de support. Avec toutes les informations à leur disposition, certaines de ces jeunes filles auraient peut-être opté pour d’autres solutions et d ailleurs certaines le fond et ne le regrette pas.

Un autre point rarement abordé est la détresse sociale et psychiatrique. Certaines femmes, comme vous le mentionnez, traversent des périodes de fragilité mentale, d’absence de soutien ou de solutions concrètes. Dans ces conditions, elles peuvent choisir une solution radicale qu’elles pourraient regretter plus tard.

Encadrement rime aussi avec accompagnement. Il s’agit de proposer des options, de comprendre la personne, ses besoins, et de l’aider à prendre une décision la plus éclairée possible, en minimisant autant que possible les impacts négatifs sur son avenir.

Vous avez partagé votre expérience, qui n’est pas discutable. Il est clair que vous étiez en capacité de prendre votre décision en pesant le pour et le contre, et vous assumez aujourd’hui pleinement ce choix, ce qui est remarquable. Vous êtes un exemple que cela peut bien fonctionner.

Honnêtement, au vu des effets néfastes d’une grossesse non désirée, vous avez eu entièrement raison. Avoir un enfant est un investissement, un défi. Si ce n’est pas souhaité, mieux vaut en être conscient et s’abstenir, car c’est l’enfant qui pourrait en souffrir.

C’est pourquoi je comprends et partage votre vision sur certains points. Mais tout le monde n’est pas en mesure de prendre une décision aussi réfléchie au moment où elle s’impose et de l assumer derriere.

Même si vous êtes une femme et que vous avez vécu cette expérience, cela reste votre vécu. Pour une autre femme, cela peut être totalement différent. Les contextes familiaux varient, les états psychologiques diffèrent, et parfois, l’immaturité ou les circonstances rendent cette décision plus aléatoire. Les facteurs sont infinis.

Pour moi, l’encadrement permet (et permet déjà) de fournir à la patiente les éléments nécessaires pour qu’elle prenne une décision en toute conscience et, autant que possible, pour elle-même. Dans le cadre de mon métier, j’ai vu de nombreuses femmes prendre cette décision pour de mauvaises raisons et en souffrir énormément par la suite. D’autres, comme vous, ont vécu cela positivement.

Ce que je veux souligner, c’est que l’encadrement n’est pas nécessairement un frein à la liberté de décision. Au contraire, il peut permettre à la patiente d’être mieux informée et plus avertie. C’est un premier point que je souhaitais développer.


Ensuite, vous me dites que vous êtes pour une liberté totale de choix pour la femme. Très bien, je peux l’entendre, mais j’estime, comme je l’ai expliqué plus haut, que cette liberté de choix peut parfois être une illusion.


Partons du principe d’une liberté totale pour la femme, sans encadrement.


Une autre question fondamentale se pose alors : à quel moment estimez-vous que le foetus devient une personne à part entière ?

Est-ce au moment des premiers battements de cœur, à 5 semaines ?

À 10 semaines, lorsque l’embryon devient un fœtus ?

À 12 semaines, quand la plupart des organes sont formés ?

À 14 semaines, où l’on peut déterminer son sexe ?

Entre 16 et 20 semaines, lorsque l’on peut sentir le bébé bouger ?

À 24 semaines, lorsque le fœtus peut survivre en dehors de l’utérus ?

Ou bien à terme, lors de la naissance ?


C’est une question cruciale. Si l’on estime qu’un bébé devient une personne à part entière uniquement à la naissance, je peux concevoir que la décision de mettre fin à une grossesse appartient exclusivement à la femme.

Par contre, si l’on considère qu’un fœtus est un être à part entière dès 16 ou 24 semaines, cela change tout. À ce moment-là, la décision n’appartient plus seulement à la mère, car le fœtus n’est plus perçu comme un simple amas de cellules, mais bien comme un enfant, un etre a part entiere.

C’est une question difficile, très difficile, et je ne prétends pas avoir la réponse. Mais, selon moi, il est primordial de fixer une limite de temps pour l’avortement, sauf en cas de raisons médicales graves, soit pour protéger la mère, soit en cas de malformation ou de problème majeur du fœtus.

Pour ma part, il m’est difficile d’accepter qu’une mère puisse mettre fin à une grossesse à 6,7 ou 8 mois simplement parce qu’elle a décidé qu’elle ne voulait plus de l’enfant. À ce stade, c’est trop tard. Dans ce cas, l’adoption devrait être envisagée comme une alternative ou d autres options.

Un autre point essentiel concerne la régulation du nombre de semaines, et c’est un aspect dont on parle peu : savez-vous comment se déroule un avortement à différents stades de la grossesse ?

Plus la grossesse avance, plus la procédure devient, disons-le, choquante et barbare.

En parlant d’expérience, j’ai assisté à l’autopsie d’un embryon de près de 8 mois suite a une procedure d avortement clandestine (procedure qui d un point de vue medicale etait selon le legiste standard et bien faite), et c’est quelque chose que je n’oublierai jamais.

Ce que je veux dire, c’est que même si "c’est la décision de la femme" d’avorter, elle ne le fera pas seule. Un avortement, même pour un médecin et une équipe médicale, est un acte extrêmement difficile, qui peut laisser des séquelles. La procédure, en particulier après 14 semaines, est très lourde, et je ne sais pas si c’est sain de faire porter cela à une équipe médicale.

Si l’avortement est pratiqué pour des raisons médicales, cela fait partie du métier des soignants, et c’est compréhensible. Mais si c’est simplement parce que la femme estime ne pas être prête à avoir un enfant, cela devient, selon moi, un fardeau injuste pour les autres surtout quand on depasse un certains nombres de semaines.

Si vous doutez de mes propos je vous invite a vous renseigner sur la procedure d'avortement apres 14 semaines mais attention ca peut choquer.


Et pour finir, sur un dernier point où je suis en désaccord, j’estime que l’homme, le père, devrait aussi avoir son mot à dire. Je vais vous partager mon histoire, puisque vous avez partagé la vôtre, ce qui permet de mieux comprendre ma position.


Avec mon épouse, nous avons dû passer par la FIV. Dix années d’épreuves douloureuses, dix ans de galère, beaucoup d’espoirs, beaucoup de peines, un avortement dû à des complications, un coût financier énorme. Je comprends donc votre douleur et celle de votre conjoint, et j’espère de tout cœur que vous y arriverez. Si cela peut vous donner un peu d’espoir, aujourd’hui, j’ai deux enfants. Mon épouse a failli perdre la vie lors de la naissance du second et ne peut désormais plus avoir d’enfants, mais nous avons réussi. Je vous souhaite sincèrement la même issue heureuse.


Vous avez raison, c’est difficile pour les deux parents, même si c’est encore plus difficile pour la femme, qui subit les procédures, porte les embryons et porte aussi en elle tout cet espoir.

Mais, en tant que père, j’ai également vécu des moments émotionnellement très durs. Quand mon épouse portait nos bébés, ils étaient aussi les miens. Bien avant leur naissance, mon rôle de papa avait déjà commencé, et dès l’instant où j’ai entendu leur cœur battre, j’étais papa – et je le serai toujours.


Un enfant, ça se fait à deux. Je suis donc pour une plus grande responsabilisation des pères. Il est anormal qu’un parent ne remplisse pas son rôle. Dans ma carrière, j’ai rencontré de nombreuses mamans qui, après une séparation, faisaient face à d’énormes difficultés parce que le père ne remplissait ni ses obligations éducatives ni financières. C’est une honte, car c’est l’enfant qui en souffre, et c’est bien trop facile de fuir ses responsabilités, quelles qu’en soient les raisons. Un parent doit protéger son enfant, au moins jusqu’à ce que celui-ci soit en capacité de se protéger lui-même.


Chaque personne a un processus de pensée différent, chaque femme, chaque homme. Certains hommes ne se sentent pas concernés par leur rôle de parent, mais cela ne signifie pas que tous les hommes sont ainsi.

De mon point de vue, il est donc anormal d’exclure complètement les pères du processus de décision concernant un avortement, car c’est aussi une part de nous qu’on détruit.

Bien sûr, il faut, à un moment donné, trancher, et c’est la mère qui doit avoir la priorité. Mais il est très cruel d’exclure totalement le père sous prétexte qu’il ne porte pas l’enfant.


Pour finir, je vais vous raconter la naissance de ma deuxième, ma petite princesse. Quelques minutes après l’accouchement, alors que tout semblait aller bien, mon épouse a fait une hémorragie interne massive. Je me suis retrouvé, complètement désemparé, au milieu de la salle d’accouchement, ma fille dans les bras, à regarder, un peu hébété, quatre médecins s’activer pour sauver la vie de ma femme.

J’ai vu des choses terribles dans ma vie, notamment durant mes années dans la brigade des mineurs – cela marque –, mais je n’ai jamais eu aussi peur. J’ai vraiment cru perdre mon épouse. Pendant que l’équipe de réanimation se battait pour qu’elle reste avec nous, j’ai fait une promesse à ma fille, cette petite princesse que je tenais dans mes bras. Je lui ai promis que, quoi qu’il arrive, son papa serait toujours là pour elle, qu’il la protégerait jusqu’à la fin.

Mon épouse a survécu. Elle ne pourra plus avoir d’enfants et gardera des séquelles à vie. Mais cette promesse que j’ai faite à ma fille, et par extension à mon fils, je la tiendrai toujours. Parce que je suis leur papa – et cela, bien avant qu’ils ne sortent du ventre de leur maman.

Louvilune

Votre réponse est longue mais le l’ai bien lu.


Et je vous en remercie. De votre réponse.


Effectivement ce forum n’est surement pas l’endroit idéal pour en discuter.


Mais on est là.


Après lecture, je ne suis toujours aussi dubitative quant à l’encadrement de l’avortement.


Pour ma part, le fait de ne pas le garder ce n’était pas seulement dû à d’importantes difficultés financières.


Je vais être très transparente du coup, mais quand on découvre qu’on est enceinte de 5 mois et qu’on s’est enfilé pendant toute cette grossesse aveugle :1 gramme de coke par jour, plus des extasies, plus de l’alcool, plus du crack, des cigarettes, des champignons, de l’acide, etc… Je ne vais pas vous faire un dessin, on pense en premier lieu à cet « enfant » en construction qui risquait d’énormes problèmes de santé.


Et je le reprécise, pour certains qui pourraient encore me juger, je prenais la pilule, tous les jours, heure bien précise.


Le fait que je me détruise ne concernait que moi-même, le fait que je puisse potentiellement détruire un autre être vivant, un enfant, non !


C’est vraiment con la vie, mais trop responsable pour mettre au monde un enfant dans de telles conditions. Et avec tellement de risques pour lui.


Pour info, j’ai découvert que j’étais enceinte de 5 mois après être conduite à l’hôpital car mon ex m’avait tabassé et cassé le nez et le bras.


« Fragilité mentale et manque de soutien ? »  Partie à 18 ans, effectivement manque de soutien, quoique. Et fragilité mentale ? Je ne le pense pas.


« Ce que je veux souligner, c’est que l’encadrement n’est pas nécessairement un frein à la liberté de décision."


Au contraire, il peut permettre à la patiente d’être mieux informée et plus avertie. C’est un premier point que je souhaitais développer. »


Du coup une tierce personne peut choisir pour quelqu’un d’autre ?


Respectueusement, je pense que cela n’est ni juste, ni réalisable sans abus de personnes, pères ou autre, qui souhaite imposer à une femme une naissance non désirée.


« Pour ma part, il m’est difficile d’accepter qu’une mère puisse mettre fin à une grossesse à 6,7 ou 8 mois simplement parce qu’elle a décidé qu’elle ne voulait plus de l’enfant. »


Ben comme dans mon cas, je n’ai pas eu le choix d’avorter, à la limite de la légalité.


J’avais juste trop peur d’enfanter un “crak baby”. Surtout peur pour lui.


“Plus la grossesse avance, plus la procédure devient, disons-le, choquante et barbare.”


Je le conçois, j’ai avorté à 6 mois de grossesse. Limite extrême. Même dans le pâté et shooté de médoc du coup je m’en souviens et je me souviens du fœtus, et du cri.


« Si vous doutez de mes propos je vous invite à vous renseigner sur la procédure d'avortement après 14 semaines mais attention ça peut choquer. »


J’ai avorté à 24 semaines donc oui, je le sais et je connais et je pense encore, aujourd’hui, que j’ai pris la bonne décision.


« Et pour finir, sur un dernier point où je suis en désaccord, j’estime que l’homme, le père, devrait aussi avoir son mot à dire. »


Vous avez raison, jusqu’à un certain point. Je pense que les femmes sont assez intelligentes pour prendre leur décision seule, sans le père.


Le père de mon fœtus est mort aujourd’hui, il est décédé à 50 ans, Il aurait incapable d’élever cet enfant.

De lui apporter quoique ce soit.


Puis en prison et déporté, quel père !


“Avec mon épouse, nous avons dû passer par la FIV. Dix années d’épreuves douloureuses, dix ans de galère”


Je compatis et je comprends, j’ai vécu 5 ans de galère avec des FIV, avec Yahia.


Mais cela ne justifie en rien le droit pour une femme de décider seule, en toute conscience, d’avorter.


C’est tout de même moi qui aie subi l’avortement et les FIV.


Je suis réellement heureuse pour vous que vous ayez pu avoir des enfants et merci de votre message que vous espérez de tout cœur pour moi que cela va arriver pour nous.


Mais trop tard pour nous, les FIV n’ont pas fonctionner.


Je l’accepte. C’est la vie.


Bonne soirée à vous


Et embrassez votre princesse, votre fils et votre femme pour moi.


Les enfants sont précieux.


C’est pour cela que j’ai fait ce choix.


Bises

Parenga

@ Louvilune


Comme je l'ai dit, c'est un sujet très complexe, qui n'a pas de solution simple. Je ne cherche pas à vous convaincre, j'accepte que nous ayons des visions différentes. Au final, nous recherchons la même chose : le meilleur pour la maman, l'enfant et, en tant qu'homme, je ne peux pas oublier le papa, bien que je comprenne qu'on puisse ne pas être d'accord.


Merci également pour votre témoignage, c'est très intéressant.

L'essentiel est que, dans votre cas, vous ayez pu choisir la meilleure solution pour vous et votre enfant.

Au vu de ce que vous décrivez, vous avez sûrement pris la meilleure décision, et clairement, je ne remets pas cela en cause.


Je suis sincèrement désolé que la FIV n'ait rien donné pour vous, la vie est parfois injuste.


Merci pour vos bons mots, en espérant que l'avenir vous réserve le meilleur après toutes ces épreuves !

jean luc1


la pilule et le condom éviterais bien des avortement de confort .jean Luc😉
- @jean luc1
Permettez-moi de commenter, je ne connais aucun avortement de « confort ».

Et pour info il est tout à fait possible de tomber enceinte malgré la prise de pilule ou la pose d’un stérilet. - @Louvilune


bien sûre , c'est pour ces raisons que je suis pour le droit á l'avortement . idem pour les mineurs , les viols , inceste, ou pour des raisons médicales par exemple , dans certains milieux défavorisé l’accès à la contraception peut être difficile . mais c'est comme toutes les lois de protection certain en abusent , c'est tout . 230 000 avortement par au en France en 2023 ,210 000 en 1992 , la contraception est gratuite pour les mineurs , remboursé par la sécu pour les autres est pourtant la tendance est á la hausse depuis 30ans , en Allemagne  109 000 en 2023

depuis quelque année la tendance monte aussi surtout depuis 2015  en France 15,1avortement pour 1000 femme en Allemagne 5,9 seulement . Certe les condition sont plus difficile en Allemagne , manque de structures, centre pour la famille pro-vie avec soutient réelle aux femme (aide à long terme ), la religion , mais quand les femmes disent non c'est non  .la grande différence je pense se trouvent dans les cours d'éducation sexuelle á l'école , là mes filles á 12-13 ans savaient tout sur la sexualité , bien plus que nous à leurs âge . Chez moi j'en est souvent discuter avec mes filles ,et je leur toujours dit que si il y avais un problême ,il fallait nous en parler , et que nous trouverions une solution pour les aider .  Si je suis pour l'avortement c'est simplement que dans les années 70  ,une fille qui étais enceinte c'etais la répudiation pur et simple , elles devaient se d’emmerdé seule avec son problême . Alors beaucoup recherché les bon tuyaux ,les bonnes adresses sous le manteaux , résultat plusieurs centaines de morts par an que l'on parler pas , car tabou , toutes étaient issu des milieux modeste ou ouvrier, les riches elles allaient en Hollande , ou Angleterre dans des clinique de riches  . moi je comprend pas la grande différence entre nos deux pays , si ce n'est  l'insouciance française , et peut être aussi une mauvaise information ou prévention sur le sujet . Avec mes parents je n’ai jamais pu parler de la chose comme ils disaient . Au USA beaucoup d'école sont privé ,religieuse ,sectaire, non soumit à un contrôle de l’état , lá je craint beaucoup pour l#information des femmes   .

😉

jean luc   

voir le manifeste des 343 https://fr.wikipedia.org/wiki/Manifeste_des_343

Pescaraplace

@Louvilune Pour ne pas te faire sentir trop seule, pour ma part je suis délibérément athée animé par le même athéisme que celui des hommes du XXéme siècle pour qui le Dieu des écritures était devenu parfaitement inaudible car comment un Dieu soit disant tout amour serait capable d'ignorer le massacre de 20 millions d'européens lors de la 1ere guerre et de 50 millions de terriens lors de la seconde???? et me farcir la gymnastique intellectuelle du libre arbitre comme raison de ce laisser aller est pour moi inadmissible.


Quel père aimant, laisserait tout en sachant très bien ce qui est en train de se tramer, son propre fils devenir Adolphe Hitler alors qu'il aurait le pouvoir en un claquement de doigts de l'en empêcher????   


Il n'y a qu'a se référer au paradoxe d'Epicure pour justement réaliser que l'existence d'un Dieu omniscient (qui sait tout), omnipotent (qui peut tout) et omnibenevolent (qui est tout Amour) est impossible car paradoxale.   

jean luc1

                                                                                                                                                     - @Louvilune

Je pense que tu étais dans le déni de grossesse ,qui est un système de défense , mit en place par la femme sans qu'elle en soit consciente , celas est maintenant très connus par les médecins . Dans ce cas souvent ça se termine par un infanticide á la naissance .  ton ex compagnon étais violent et quelque part tu refusé de mettre au monde un enfants qui pourrais être violent aussi  d’où le refus .  il y as au départ toujours une souffrance phycologie voir physique  . ma femme as fait une IVG thérapeutique suite ´´a une fausse couche , le deuxième fétus était encore lá , Trop petit pour le médecin . Elle risquais une septicémie générale , aussi j'ai dit au médecin de faire le nécessaire pour préserver l'avenir et la santé de ma femme , rien á regretter . dans certain pays même celas est interdit .  donc on as pas á te juger . jean Luc 😉

Louvilune

@Parenga

Comme quoi, on peut être en désaccord et discuter intelligemment, tout en se respectant.


Avoir des idées divergentes mais tenter de comprendre l’autre.


Et je comprends très bien qu’il ne faille pas oublier le papa. C’était juste que dans mon cas, il valait mieux ne pas tenir compte du papa. Me préserver avant tout. Et ne pas mettre au monde un enfant dans de telles conditions, qui avaient de surcroit énormément de risques d’être malformé. Je me répète, je respecte et j’aime trop les enfants pour avoir été responsable d’un syndrome d’alcoolisation fœtal ou pire.


Et je comprends un peu mieux votre point vu, en lisant votre parcours difficile pour avoir eu vos deux enfants. Et la peur de perdre votre femme.


Vous savez, la plupart des épreuves que j’ai traversé étaient directement liées à des mauvais choix de ma part, je ne suis nullement une victime.


Épreuves qui ont découlées de mes propres conneries.


Je n’ai jamais demandé l’aide de personne ou de mes parents, depuis que je suis partie seule, à 18 ans.


Sauf une fois, quand j’ai dû faire venir mon papa de France pour me faire sortir du Metropolitan Hospital de la 96 Street.


Aujourd’hui tout va bien.


J’ai un mari adorable, un très bon boulot à New York, une ferme et une maison d’hôte au Maroc.


Encore, instinct de préservation, j’ai changé de vie, seule.


La vie des ghettos, de Harlem ou du Bronx n’est ni simple ni cool.


Mais je n’y suis pas né. J’avais le choix. J’ai fait de mauvais choix.


Si un jour, l’été, vous vous trouvez dans les Hamptons, je vous invite vous et votre famille dans le restaurant que je gère.


Ou l’hiver au Maroc, dans notre maison d’hôte.


Décalage horaire, je vous souhaite une bonne journée. C’est le matin ici.

Louvilune

@jean luc1


Effectivement, déni de grossesse.


Car je ne suis pas quelqu’un de mal renseigné, sans éducation sexuelle ou autre.


Pas un génie du tout, mais une certaine intelligence tout de même. Je dis « certaine », car l’intelligence peut se trouver sous plusieurs formes.


La mienne est plus scolaire qu’humaine.


Cela fait tout de même bizarre d’apprendre que tu es enceinte de presque 5 mois quand tu es plate comme une limande sans aucun signe de grossesse.


Merci pour le non-jugement et bonne journée à vous.

Louvilune

@Pescaraplace

Vous m’avez donné envie de relire Epicure ! Merci.


Pas si simple d’être athée aux US. Ou athée au Maroc. Quoique.


On peut tout simplement avoir une morale ou je préfère car je n’aime pas trop le mot « morale », conscience humaine.


Aimé et respecter son prochain, pas par peur ou commande, mais par choix.


Quoiqu’on ne soit pas obligé d’aimer les cons non plus.