Les visas vacances travail sont destinés aux voyageurs âgés de 18 à 35 ans
Les visas vacances travail sont des programmes d'échange à court terme qui permettent aux jeunes de prendre une année sabbatique pour voyager et travailler dans un nouveau pays. Pour financer leur séjour et acquérir une expérience professionnelle, ils peuvent prendre des emplois de courte durée (par exemple, comme serveur, guide touristique, vendeur au détail).
Le Royaume-Uni, la France, l'Irlande, l'Italie, l'Autriche, l'Allemagne, le Danemark, la Nouvelle-Zélande, l'Australie, Israël, le Japon, la Corée du Sud, Hong Kong et l'Argentine proposent tous un programme visas vacances travail de 12 mois. Ces programmes ne sont pas ouverts à tous les jeunes du monde entier : seule une liste restreinte de nationalités est éligible. Par exemple, seuls les citoyens d'Argentine, d'Australie, du Canada, du Chili, du Japon, de la Nouvelle-Zélande et de la Corée du Sud sont autorisés à postuler pour un visa vacances travail au Danemark. Cela signifie qu'un citoyen américain ou indien ne peut pas postuler pour ce programme.
La limite d'âge des candidats varie entre 30 et 35 ans. En Corée du Sud, à Hong Kong, au Japon, en Israël et en Autriche, la limite d'âge est de 30 ans pour tous. Dans les autres pays, la limite d'âge diffère en fonction de la nationalité du candidat, c'est-à-dire, en fonction de tout accord bilatéral spécial existant entre son pays d'origine et le pays d'accueil. Par exemple, les demandeurs portugais d'un visa vacances travail australien peuvent avoir 31 ans, tandis que les demandeurs canadiens, français ou italiens peuvent avoir jusqu'à 35 ans.
Pour citer un autre exemple, les candidats uruguayens, canadiens, slovaques, tchèques et finlandais éligibles au visa vacances travail néo-zélandais ont une limite d'âge plus élevée, qui est de 35 ans, par rapport à la limite d'âge inférieure de 30 ans pour les citoyens des 40 autres pays éligibles. Un demandeur malaisien, belge ou brésilien, bien qu'éligible, ne doit pas avoir plus de 30 ans. La durée du séjour peut également être exceptionnellement plus longue pour certains citoyens. Par exemple, les titulaires d'un visa vacances travail britannique ou canadien peuvent rester en Nouvelle-Zélande pendant 23 mois au lieu des 12 mois habituels.
Les visas de travail permanents en Australie ont une limite d'âge de 45 ans
La population australienne est vieillissante. Actuellement, environ 16 % de l'ensemble des résidents ont plus de 65 ans. Il est logique que le pays veuille privilégier l'immigration des jeunes en âge de travailler plutôt qu'à ceux qui prendront leur retraite dans quelques années et qui pourraient exercer une pression sur les services publics (retraite, services de santé). Les jeunes travailleurs sont également plus susceptibles d'avoir des enfants en Australie, ce qui contribue au taux de natalité du pays.
C'est pourquoi aucun expatrié âgé de plus de 45 ans ne peut demander ces visas de travail permanent qualifiés : le programme de nomination par l'employeur (Sous-classe 186), le visa qualifié nommé (Sous-classe 190) et le visa qualifié indépendant (Sous-classe 189). Les Sous-classes 186 et 190 sont destinées aux expatriés qui ont déjà une offre d'emploi, tandis que la Sous-classe 189 est destinée à ceux qui n'ont pas encore d'offre d'emploi, mais qui possèdent des compétences et une expérience recherchées. Le Regional Sponsored Migration Scheme (Sous-classe 187), par lequel un expatrié peut être désigné par un employeur dans une province australienne spécifique, a également la même limite d'âge.
En outre, le visa de la Sous-classe 190 est soumis à un test à points. Les candidats doivent obtenir au moins 65 points pour obtenir le visa. L'âge est un critère. Les 25-35 ans obtiennent plus de points en fonction de leur âge : 30 points. Les demandeurs âgés de 18 à 25 ans et de 35 à 40 ans obtiennent 25 points en fonction de leur âge. Quant aux 40-45 ans, ils n'obtiennent que 15 points selon de critère âge : la moitié des points de la tranche d'âge préférée.
Les possibilités d'entrées en Australie après l'âge de 45 ans sont très limitées. Les plus de 45 ans peuvent demander des visas d'innovation commerciale et d'investissement, qui n'ont pas de limite d'âge, étant donné que leur principal critère est la capacité financière. Ce visa de la Sous-classe 188 comporte plusieurs volets : Innovation commerciale, Investisseur, et Investisseur important. Le demandeur doit disposer d'au moins 1,5 dollar australien à investir ou être en mesure de créer ou de reprendre une entreprise.
Le Global Talent Visa (Sous-classe 858) n'a pas non plus de limite d'âge. Il est destiné aux personnes possédant des compétences techniques rares (dans des domaines tels que la défense, l'énergie, la fintech ou l'agritech) ou ayant des réalisations exceptionnelles dans un domaine (par exemple, athlètes olympiques, stars de cinéma, etc.). Cependant, le processus de sélection pour les plus de 55 ans est encore plus rigoureux. Les demandeurs doivent réellement prouver que leur talent apportera beaucoup à l'Australie.
Les visas parentaux permettent également aux expatriés plus âgés d'entrer dans le pays si leur enfant est un citoyen australien ou un résident permanent. L'un de ces visas parentaux, le visa parent contributif (Sous-classe 143), est un visa permanent qui, entre autres, donne à l'expatrié plus âgé le droit de travailler en Australie. Ce visa a également une version temporaire appelée le visa de parent contributeur (temporaire) de la Sous-classe 173. Il permet à l'expatrié âgé de travailler pendant une période de deux ans non renouvelable. Après deux ans, il/elle doit demander un visa de la Sous-classe 143.
Limite d'âge de 50-60 ans pour les premiers permis de travail dans le Golfe
L'âge limite pour entrer dans les pays du Golfe en tant que travailleur expatrié varie, mais en général, il est difficile d'obtenir un premier permis de travail après 50 ou 60 ans. Au Qatar, l'âge limite pour la plupart des emplois, notamment les emplois manuels, se situe dans la tranche inférieure : 50 ans. C'est l'âge minimum de la retraite dans la plupart des pays du Golfe, y compris au Qatar. En Arabie saoudite, au Koweït, à Bahreïn et à Oman, les expatriés doivent généralement avoir moins de 60 ans pour obtenir un premier visa de travail. Il n'y a pas de limite d'âge officiel aux Émirats arabes unis, mais il est plus difficile d'obtenir un premier permis de travail après 65 ans.
Aux Émirats arabes unis, les expatriés qui ont déjà un permis de travail peuvent le faire renouveler tout à fait normalement jusqu'à l'âge de 65 ans. Toutefois, entre 60 et 65 ans, ils doivent le renouveler chaque année. Dans des cas exceptionnels, le ministère des Ressources humaines et de l'Émiratisation peut accorder un permis de travail à un expatrié de plus de 65 ans. Cependant, les frais pour les plus de 65 ans sont très élevés : 5 000 AED, soit environ 1 400 dollars américains, tous les deux ans pour continuer à utiliser le permis.
La politique de renouvellement des permis est assez similaire dans les autres pays du Golfe. Par exemple, à partir de début 2022, les expatriés de plus de 60 ans au Koweït sont autorisés à renouveler leur permis de travail, mais ils sont soumis à des frais de traitement plus élevés. C'est l'employeur qui dépose leur demande. Au Bahreïn, par exemple, les employeurs doivent utiliser la plateforme en ligne de l'Autorité de régulation du marché du travail pour demander le renouvellement du permis de leurs employés expatriés de plus de 60 ans.
L'âge est un facteur important dans l'immigration canadienne à points
En 1967, le Canada a été le premier pays à créer un système d'immigration à points. Le Système de classement global (SCG) évalue les candidats en fonction de leur âge, de leurs qualifications, de leur expérience professionnelle, de leur maîtrise de l'anglais et du français, de leur expérience antérieure de vie ou de travail au Canada (considérée comme une capacité d'adaptation culturelle), du nombre de parents vivant déjà au Canada et de toute offre d'emploi dans le pays.
Le score maximum sur le SCG est de 1 200, et les candidats doivent avoir au moins 400 points pour être prioritaires pour l'Entrée Express. Un maximum de 110 points pour l'âge peut être accordé à un seul demandeur, tandis que le maximum pour une personne présentant une demande avec son époux/conjoint de fait est de 100. Les personnes dans la vingtaine obtiennent le plus de points pour l'âge. Les personnes âgées de 20 à 29 ans obtiennent de 100 (mariées) à 110 (célibataires) points pour l'âge. Les candidats âgés de 18, 19, 30 ou 31 ans obtiennent également un score assez élevé : entre 90 et 105.
Chaque année qui passe, le score d'âge dans le SCG diminue de 5 à 6 points. Par exemple, un candidat célibataire de 38 ans obtient 55 points d'âge, tandis qu'un candidat célibataire de 37 ans en obtient 60. Dans cette échelle décroissante, les demandeurs âgés de 45 ans ou plus obtiennent zéro point d'âge. Ils peuvent néanmoins bénéficier de l'entrée express s'ils obtiennent de très bons résultats pour d'autres critères, notamment l'expérience professionnelle et les diplômes. Un doctorat leur donnerait 140-150 points, ce qui pourrait suffire à compenser le manque de points d'âge.
Le SCG n'est pas le seul système de sélection fondé sur des points au Canada. Il existe également le système à 100 points du Programme fédéral des travailleurs qualifiés, le Federal Skilled Workers Program (FSWP). Le SCG est pour l'entrée, mais le FSWP est nécessaire pour la résidence permanente. Ici, les candidats doivent obtenir 67 points sur 100. Un maximum de 12 points peut être accordé pour l'âge. Les personnes âgées de 18 à 35 ans reçoivent tous les points liés à l'âge, tandis que ces points diminuent d'un point par année à partir de l'âge de 36 ans. Par rapport au système CRS, les candidats âgés de 45 et 46 ans reçoivent quelques points d'âge : 2 points et 1 point respectivement. C'est à partir de l'âge de 47 ans que les points d'âge deviennent nuls. Ils sont également nuls pour les demandeurs mineurs.
Pourquoi l'âge est-il un critère ? Comme l'Australie, le Canada a une population vieillissante. L'Institut canadien d'information sur la santé prévoit que la population de personnes âgées du pays augmentera de 68 % au cours des 20 prochaines années. Le pays a également un faible taux de natalité d'environ 1,4 naissance par femme. Il a besoin d'un afflux de jeunes immigrants qui seront en mesure de travailler pendant de nombreuses années et d'élever une famille dans le pays. C'est pourquoi les travailleurs étrangers âgés de 20 à 30 ans sont privilégiés.
