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MERCI BEAUCOUP A VOUS TOUS ABDEL, ENSAIMADA, FRANCKNATHALIE, TARBAIS........ET TOUS LES AUTRES. ON TROUVE TOUJOURS LES R2PONSES A NOS QUESTIONS...
JE SUIS UNE FUTURE IMMIGRANTE. JE VIENS DE DEMARRER MA PROCEDURE AVEC ACCESS CANADA.......
A BIENTOT......ET ENCORE MERCI.

N'oubliez pas rassoul, évitez d'écrire en majuscule, merci.

Harmonie.

Bonjour !

Pardonnez mon immiscion dans cette discussion, je me demandais, combien faudrait il estimer comme loyer pour une maison en location, dans une ville francophone, avec transports en communs mais sans obligatoirement 10'000 magasins à côté ?

Je ne sais pas si vous voyez ce que je veux dire..

Mais une maison composée de 5 chambres, 1 cuisine, 1 ou 2 salle de bain, 1 garage et un jardin potager (50-100m2) Cela existe-t'il ? Si oui plutôt dans quelle région ? Pour quel prix ? (mois/semaine ?!)

Merci !

Graffiti a écrit:

Bonjour !

Pardonnez mon immiscion dans cette discussion, je me demandais, combien faudrait il estimer comme loyer pour une maison en location, dans une ville francophone, avec transports en communs mais sans obligatoirement 10'000 magasins à côté ?

Je ne sais pas si vous voyez ce que je veux dire..

Mais une maison composée de 5 chambres, 1 cuisine, 1 ou 2 salle de bain, 1 garage et un jardin potager (50-100m2) Cela existe-t'il ? Si oui plutôt dans quelle région ? Pour quel prix ? (mois/semaine ?!)

Merci !


Les prix varient très fort de villes en villes.
L'idéal est de parcourir les sites d'annonces pour se faire une idée.
http://www.lespac.com/http://montreal.kijiji.cahttp://location.duproprio.com/

tarbais a écrit:
Graffiti a écrit:

Bonjour !

Pardonnez mon immiscion dans cette discussion, je me demandais, combien faudrait il estimer comme loyer pour une maison en location, dans une ville francophone, avec transports en communs mais sans obligatoirement 10'000 magasins à côté ?

Je ne sais pas si vous voyez ce que je veux dire..

Mais une maison composée de 5 chambres, 1 cuisine, 1 ou 2 salle de bain, 1 garage et un jardin potager (50-100m2) Cela existe-t'il ? Si oui plutôt dans quelle région ? Pour quel prix ? (mois/semaine ?!)

Merci !


Les prix varient très fort de villes en villes.
L'idéal est de parcourir les sites d'annonces pour se faire une idée.
http://www.lespac.com/http://montreal.kijiji.cahttp://location.duproprio.com/


Merci beaucoup Tipaik ! J'vais vite jeter un oeil sur les liens que tu m'a indiqués :)

Bonjour à tous,
Je vais effectuer un stage à Quebec à partir de fin janvier pour six mois. Je cherchais donc une colocation. Je me suis rendu sur le site kijiji où il y a des annonces très intéressantes. Malheureusement, je ne peux pas répondre aux annonces ni en passer (les administrateurs du sites m'ont fait savoir que ceci est impossible pour une personne hors du Canada).
Connaissez vous d'autres sites où ceci est possible?
En vous remerciant,

Tarbais, qui habite Québec, devrait être en mesure de vous aider, car je ne connais pas beaucoup Québec et ses quartiers.

Nous regardons aussi avec ce site:
immobillier

et un autre mais qui est sur Montréal. Bon courage

Bonjour,

J'espère que mon message ne paraitra pas trop hors sujet.

J'arrive à Quebec fin janvier, j'ai pris contact avec les résidences étudiantes "le lauréat, le sommet...". En effet, il est impossible de contacter de l'étranger, par mail, les annonceurs sur les sites de colocation.

Je souhaiterai savoir si vous connaissez ces résidences.

En effet, on me demande 2 mois de caution, à payer avant mon arrivée. Je souhaiterai donc être sûre qu'il ne sagisse pas d'une arnaque (c'est un peu délicat de payer avant d'avoir vu le logement de visu, et surtout de l'étranger)

En vous remerciant pour vos réponses éventuelles,

Je ne suis pas spécialiste en la matière, mais s'il s'agit de résidences pour étudiants, le rapport qualité-prix devrait être bon. Personnellement, je ne m'inquièterais pas.

J'espère que d'autres vous répondront aussi à ce sujet.

lE PLATEAU PERD DE LA VITESSE

Les propriétés se vendent moins vite qu'il y a un an dans le Plateau Mont-Royal, une perte de vitesse que des courtiers attribuent en partie aux politiques de déneigement et de circulation automobile adoptées par l'arrondissement.

«Je l'entends dans les commentaires, et je l'entends aussi chez les nouveaux acheteurs, indique Danielle Landry, courtière chez Re-Max du Cartier. Avant, ils voulaient seulement acheter dans le Plateau, et maintenant, ils regardent d'autres secteurs, car ils n'entendent que du négatif.»

Suzanne Proulx, courtière depuis 1988, dit elle aussi observer un ralentissement au profit des quartiers voisins de Rosemont et Villeray. «On dirait que les gens se lancent moins pour acheter chez nous, ils regardent plus d'autres quartiers qui sont peut-être plus accueillants.»

Le maire d'arrondissement Luc Ferrandez s'est attiré de nombreuses critiques - et certains éloges- depuis qu'il a renversé le sens unique de plusieurs rues du Plateau en mai 2011 afin de réduire la circulation. Le politicien a aussi suscité l'ire des citoyens et commerçants en réduisant la cadence du déneigement l'hiver dernier.


Impossible de dire si ces mesures sont directement responsables de la baisse de cadence observée dans le marché immobilier du Plateau. Mais, chose certaine, les statistiques sont révélatrices.

En février 2011, les condos - le type d'habitation le plus populaire à Montréal - mettaient en moyenne 46 jours à se vendre dans le Plateau Mont-Royal. Un an plus tard, soit le mois dernier, ce délai avait presque triplé pour atteindre 132 jours, révèlent les données fournies par la Fédération des chambres immobilières du Québec.

À titre comparatif, le délai de vente moyen des appartements en copropriété est passé de 73 à 93 jours en février dans l'île de Montréal, tandis qu'il a baissé de 58 à 55 jours dans Villeray-Rosemont.

«Ce que j'ai dans Villeray, ça se vend, je ne peux même pas vous dire à quelle vitesse, affirme Suzanne Proulx. J'ai des choses dans le Plateau qui sont selon moi supérieures en qualité, qui ne se vendent pas aussi vite. C'est quand même curieux, et c'est récent.»

Michel Pelletier, courtier à l'agence immobilière Jutras, remarque lui aussi une certaine baisse de régime dans le Plateau. Comme ses collègues, il refuse de l'attribuer entièrement aux politiques du maire Ferrandez, même s'il juge celles-ci de façon négative.

«Les choix de Ferrandez, c'est sûr que ça a écoeuré le peuple un peu, lance-t-il. Quand on était en visite libre et que Monsieur décidait qu'il ne déneigeait plus la fin de semaine, c'est sûr que ça ne nous aidait pas.»

Une baisse bienvenue, dit Ferrandez

Si les transactions mettent plus de temps à se réaliser, il y en a tout de même plus que l'an dernier dans le Plateau. Quelque 186 propriétés ont changé de main pendant les deux premiers mois de 2012, contre 145 pendant la même période l'an dernier.

Le prix médian des condos vendus le mois dernier était de 298 142 $, contre 320 600 $ en février 2011. La valeur de revente médiane de janvier 2012 a quant à elle atteint 353 500 $, comparativement à 300 000 $ un an plus tôt.

Le marché, même s'il est plus lent, semble donc se maintenir. Mais Luc Ferrandez serait bien content de voir les prix diminuer dans le Plateau. Et tant mieux si ses mesures touchant la circulation et le déneigement aident à les faire reculer, a-t-il dit à La Presse Affaires.

«Si ça peut avoir un effet sur la valeur, c'est tant mieux, parce que c'est devenu indécent, avance M. Ferrandez. Un duplex transformé en condos, c'est 1 million, 1,25 million. Il est vraiment temps que ça diminue. Ça a modifié complètement l'esprit du quartier, le type d'occupants.»

Serge Brousseau, président et propriétaire de la bannière RE/MAX du Cartier, qui emploie 250 courtiers, ne croit pas que les mesures de l'administration Ferrandez ont pour le moment un impact «incroyable» sur la revente. Mais il estime que les choses «doivent changer» à l'arrondissement.

«À force d'en parler, naturellement, ça peut créer un handicap pour ce secteur-là, dit-il. Je peux faire la comparaison avec ce qu'on dit sur le pont Champlain. Il y a peut-être moins de gens qui veulent aller vivre sur la Rive-Sud, car ils se disent: s'il y a un problème là, on va faire quoi?»

Enfin, certains courtiers disent n'observer aucun effet négatif des mesures récentes de l'administration Ferrandez sur le marché immobilier.

«Si des gens se désintéressent, c'est que les prix sont plus chers dans la Plateau qu'à Rosemont ou Villeray, par exemple», tranche Nathalie Clément, directrice de Via Capitale du Mont-Royal.

http://lapresseaffaires.cyberpresse.ca/ … itesse.php

Les transactions mettent plus de temps à se réaliser, mais il y en a eu plus que l'an dernier... ce n'est pas si mal. le Plateau a encore de beaux jours devant lui :) Certains adorent le Plateau, d'autres ne veulent rien savoir de ce quartier, mais il faut de tout pour faire un monde. S'il demeure aussi populaire, il y a bien une raison...ou plusieurs raisons :

- Très près du centre-ville
- Une énorme variété de services et de bons produits à proximité, sans avoir à prendre l'auto
- Un endroit convivial et très animé, qui convient autant aux couples, aux célibataires qu'aux familles avec enfants.

Les propriétés se vendent moins vite qu'il y a un an dans le Plateau Mont-Royal, une perte de vitesse que des courtiers attribuent en partie aux politiques de déneigement et de circulation automobile adoptées par l'arrondissement.
les nouveaux acheteurs voulaient seulement acheter dans le Plateau, et maintenant, ils regardent d'autres secteurs, car ils n'entendent que du négatif.
«On dirait que les gens se lancent moins pour acheter chez nous, ils regardent plus d'autres quartiers qui sont peut-être plus accueillants.»

Le maire d'arrondissement Luc Ferrandez a aussi suscité l'ire des citoyens et commerçants en réduisant la cadence du déneigement l'hiver dernier.

Michel Pelletier, courtier à l'agence immobilière Jutras, remarque lui aussi une certaine baisse de régime dans le Plateau.

Et bizarrement certains courtiers ne voient pas de changement. Les ventes sont en hausses de 10% par rapport à l'an dernier et les prix ont augmenté de 5%. Quand on connait le quartier, on sait que cet allongement du temps de vente, qui finalement ne fait que rejoindre la moyenne de l'île, est attribué à certains logements qui trouvent difficilement preneur par leurs particularités (prix supérieur à 1M$, flip, logements neufs mals pensés...). Les condos classiques continuent à bien se vendre.

Si les transactions mettent plus de temps à se réaliser, il y en a tout de même plus que l'an dernier dans le Plateau. Quelque 186 propriétés ont changé de main pendant les deux premiers mois de 2012, contre 145 pendant la même période l'an dernier.

Finalement, il n'y a pas péril... en la demeure.

Il est normal que les gens prennent plus leur temps, car les quartiers limitrophes offrent aussi des choses avantageuses. Forcément, les gens hésitent davantage, visitent plus. Les prix sont très élevés sur le Plateau, mais ça se vend quand même; tout se vend. Il y aura toujours des acheteurs.

«Si des gens se désintéressent, c'est que les prix sont plus chers dans la Plateau qu'à Rosemont ou Villeray, par exemple», tranche Nathalie Clément, directrice de Via Capitale du Mont-Royal.

Oui, bien sûr que des gens s'en désintéressent et c'est normal; les prix sont prohibitifs. Mais il y en a qui ne jurent que par le Plateau et sont prêts à y mettre le prix. Souvent, aussi, ils ont toujours vécu dans le quartier et ils veulent déménager d'un appartement pour acheter un condo... mais ils tiennent à rester sur le Plateau.

N'empêche que d'autres quartiers tout proches ont de nouveaux lotissements à offrir, sans doute moins chers, et ils vont trouver une clientèle, c'est sûr.

Les logements de plus de 400.000$ sont sur un marché équilibré. Les ventes prennent plus de temps. Par contre, les ventes sont en progression (+8%). Rien d'inquiétant.

Il y a des chiffres plus intéressants comme la chute des ventes en banlieue : Ouest de l'île -3%, Rive Nord -3%, Laval -5%,  Rive Sud -11%. Là on y voit un vrai désintérêt qui contraste avec ce que l'on constatait il y a quelques temps. Ça ne pouvait pas durer.

Des liens! Des liens! SInon, ça vaut pas!

Cherrybee a écrit:

Des liens! Des liens! SInon, ça vaut pas!


Tu relis l'article, tu cherches la source, et tu trouveras. Il faut aller au delà des articles et faire l'effort de chercher les sources si on veut avoir un esprit critique. Faire des copier-coller d'article de presse, ça vaut rien :D

Sans preuves, ça vaut rien. Ce n'est pas à moi de prouver ce que TU écris  :D

Il n'est pas question je pense de partir en guerre contre Montréal ou contre la banlieue, mais il y a tout de même un mouvement qui, tranquillement, s'installe. Bien des familles veulent se rapprocher de Montréal et même revenir y habiter en raison du temps perdu en transport. Habiter St-Constant, se taper les ponts, et revenir le soir dans sa maison de banlieue, ce n'est pas toujours la qualité de vie que les gens recherchent. Finalement, tout dépend de ce que l'on aime dans la vie, et ce qui nous plaisait il y a deux ou trois ans peut nous tomber royalement sur les nerfs maintenant. Il faut l'avoir vécu pour le savoir.

L'article date de 2011, mais me semble encore d'actualité et comme les choses (congestions, travaux routiers) ont empiré depuis ce temps...


Congestion monstre: l'immobilier de la Rive-Sud pourrait écoper

Publié le 17 juin 2011 à 06h36 | Mis à jour le 17 juin 2011 à 06h36


Avec la fermeture partielle du pont Mercier décrétée d'urgence mardi soir, l'incertitude entourant le pont Champlain et les travaux prévus dans le tunnel Louis-H.-LaFontaine, les banlieusards de la Rive-Sud ne sont pas au bout de leurs peines.

Maxime Bergeron

La Presse

(Montréal) Les bouchons de circulation, Robert Hill, courtier depuis 1988 sur la Rive-Sud, en a peu entendu parler pendant sa carrière en immobilier. Mais avec la congestion monstre des derniers jours, l'état d'esprit des acheteurs change, et vite, dit-il.

> Suivez Maxime Bergeron sur Twitter

«Ce matin, des clients en parlaient pendant une inspection, raconte le courtier de Re/Max. C'est nouveau que les gens aient ça dans leur discours. Dans les jours qui viennent, on va en entendre parler encore plus, au point où les gens diront: je m'arrange pour ne pas m'installer à Saint-Constant, à Delson, à Mercier ou à Châteauguay.»

Avec la fermeture partielle du pont Mercier décrétée d'urgence mardi soir, l'incertitude entourant le pont Champlain et les travaux prévus dans le tunnel Louis-H.-LaFontaine, les banlieusards de la Rive-Sud ne sont pas au bout de leurs peines. La congestion actuelle - et à venir - du réseau routier pourrait aussi affecter le marché immobilier de la région, déjà en net recul.


Depuis le début de l'année, le nombre de transactions a baissé de 18% sur la Rive-Sud, comparativement à un repli moyen de 11% dans l'ensemble de la région métropolitaine. Les délais de vente se sont allongés dans certains secteurs, comme à Boucherville et à Saint-Bruno. Dans ces deux villes, les maisons ont mis en moyenne 34 jours de plus que l'an dernier à trouver preneur en mai, indique la Chambre immobilière du Grand Montréal (CIGM).

Aucun des courtiers interviewés par La Presse Affaires n'attribue ces baisses aux problèmes de congestion routière, qui ont pris des proportions catastrophiques seulement depuis quelques jours. Mais, chose certaine, ces embouteillages risquent de peser dans la balance pour les citadins qui songent à s'exiler vers la Rive-Sud.

«Est-ce que ça pourrait faire en sorte que certaines personnes indécises entre deux territoires opteraient pour un autre à cause d'un élément comme celui-là? C'est possible. Mais ça m'étonnerait qu'il y ait un impact significatif, qui ferait dire qu'à cause de ça, le marché a ralenti et les prix ont baissé», avance Patrick Juanéda, président du conseil d'administration de la CIGM.

En parallèle, des banlieusards commencent à quitter la Rive-Sud pour s'installer dans l'île. Louise Duval, courtière chez Re/Max, a reçu avant-hier l'appel d'un client qui vendra sa luxueuse propriété du secteur Collectivité-Nouvelle de Longueuil pour acheter à Mont-Royal. «La maison lui coûtera deux fois plus cher, mais sa qualité de vie était vraiment réduite à cause de la traversée des ponts», explique-t-elle.

Les promoteurs d'un tout nouveau projet immobilier montréalais - les Bassins du Havre dans Griffintown - tentent justement d'attirer les banlieusards exaspérés par la circulation. Leur objectif semble en voie d'être atteint: en une seule journée de prévente, mercredi, 104 des 127 logements de la première phase ont trouvé preneur, a-t-on appris.

3 h 15 pour entrer à Montréal

Les prochains mois diront si les embouteillages plomberont - ou pas - le marché immobilier de la Rive-Sud. Dans l'immédiat, les automobilistes ragent au volant... à toute heure du jour et de la nuit.

Véronique Charland, infirmière à l'Hôpital de Montréal pour enfants, réside à Saint-Chrysostome, sur la Rive-Sud. Comme elle travaille de nuit, son trajet vers l'hôpital prend normalement un maximum de 50 minutes. Il y a deux jours, elle a plutôt mis 3 h 15 pour se rendre au boulot! «Juste pour parcourir à peu près 2 kilomètres entre la sortie 51 et la sortie 53 sur la route 132, ça m'a pris 1 heure 45 minutes.»

Découragée, la jeune mère de famille songe à accepter un poste moins intéressant sur la Rive-Sud, pour éviter de perdre des heures dans sa voiture.

Les cas du genre pourraient contribuer à soutenir le marché de la Rive-Sud, croit Jean-Pierre Bouchard, qui dirige l'agence Royal LePage Tradition à Boucherville. Il soutient que ses affaires sont bonnes ce printemps, en partie parce que la majorité de sa clientèle travaille sur la Rive-Sud, donc se soucie peu des problèmes de transport.

Louise Duval, de Re/Max, dit quant à elle faire de très bonnes affaires dans les quartiers situés près des ponts ou du métro. «On a affiché une maison dans le Vieux-Longueuil la semaine dernière et elle s'est vendue en à peine deux jours, à un couple de Montréal, justement.»

Par secteurs, les délais de vente moyens se sont allongés de 17 jours en mai aux environs de Saint-Constant et à Longueuil, de 10 jours à Brossard/Candiac/La Prairie, de 7 jours à Chambly et de 2 jours à Châteauguay, tandis qu'ils ont raccourci de 2 jours à Beloeil/Mont-Saint-Hilaire et de 10 jours à Sainte-Julie/Varennes. Notons que le délai de vente moyen était de 72 jours en mai pour l'ensemble de la Rive-Sud, ce qui, historiquement, n'est pas très élevé.

En comparaison, le temps moyen pour vendre une maison s'est allongé de 10 jours le mois dernier dans le Grand Montréal (à 74 jours) et de 11 jours dans l'île (à 70 jours).

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18%

Baisse des ventes sur la Rive-Sud depuis le début de l'année*

11%

Baisse des ventes dans le Grand Montréal depuis le début de l'année*

*Comparativement aux cinq premiers mois de 2010

Source: Chambre immobilière du Grand Montréal

http://lapresseaffaires.cyberpresse.ca/ … ecoper.php

Et je pense que les sources de la Chambre immobilière du Grand Montréal sont fiables.

Selon les derniers chiffres de la Chambre immobilière du Grand Montréal (CIGM), Rive-Sud est en recule de -11% des ventes en 2011 comparativement à l'île de Montréal qui recule de -2%. Les propriétés de plus de 400k$ ont même basculé sur un marché d'acheteur. Le manque d'accessibilité de l'île doit beaucoup jouer. Laval, la Pointe Est de l'île et l'Ouest de l'île s'en sortent mieux.

Ensaimada a écrit:

Il n'est pas question je pense de partir en guerre contre Montréal ou contre la banlieue, mais il y a tout de même un mouvement qui, tranquillement, s'installe. Bien des familles veulent se rapprocher de Montréal et même revenir y habiter en raison du temps perdu en transport. Habiter St-Constant, se taper les ponts, et revenir le soir dans sa maison de banlieue, ce n'est pas toujours la qualité de vie que les gens recherchent.


À noter que ce n'est pas moi qui remet le sujet sur le tapis

Ensaimada a écrit:

L'article date de 2011, mais me semble encore d'actualité et comme les choses (congestions, travaux routiers) ont empiré depuis ce temps...


Ben si, il est trop vieux déjà ...

Chronique d'un échec annoncé (février 2012)

Les Montréalais, malgré tous les beaux discours, sont toujours aussi nombreux à quitter l'île pour la banlieue. L'an dernier, 61 000 citadins ont traversé les ponts avec boîtes et enfants, alors qu'à peine 39 000 nouveaux citadins se sont installés en ville.

L'administration Tremblay y voit une fatalité. Il s'agit plutôt d'un échec annoncé...

Le départ d'un nombre aussi élevé de personnes montre, en effet, les limites du Plan d'action famille de Montréal, dont l'échéance est imminente. Adoptée en 2008 par le maire Tremblay, cette politique vise, d'ici la fin de l'année, une réduction du déficit migratoire de 25%.

On espère ainsi limiter la fuite annuelle à 17 870 personnes (entre 2011 et 2012), alors qu'on en a perdu plus de 22 200 (entre 2010 et 2011).


La Ville rétorque qu'il s'agit d'une tendance lourde. Qu'aucune ville canadienne n'y échappe. Et que ces données, dévoilées lundi par l'Institut de la statistique, s'inscrivent dans la moyenne de la dernière décennie.

Reste que l'exode se poursuit, que tous les groupes d'âge, sauf les 15-24 ans, préfèrent encore et toujours grossir les rangs du 450. Et ce, malgré les promesses, les programmes et les incitatifs mis sur pied depuis cinq ans.

Pour Montréal, cela est dramatique.

La métropole se dépeuple, en effet, sous l'effet du départ des jeunes familles, des enfants et donc, de son avenir. Elle perd sa classe moyenne. Et elle est abandonnée par une bonne partie de sa population francophone. Bref, elle se dévitalise, se paupérise et s'anglicise.

La faute, bien évidemment, n'incombe pas à l'administration Tremblay. Mais on peut se demander, en revanche, si cette dernière en fait assez pour contrer la migration de ses habitants? Si ses programmes d'accès à la propriété sont assez généreux? Si elle en fait assez pour convaincre les promoteurs de bâtir autre chose que des condos? Si elle fait suffisamment pression sur Québec pour recevoir sa juste part d'investissements en transport collectif et routier?

Et surtout, si les gestes qu'elle pose au quotidien sont toujours conformes avec ce qu'elle dit être sa priorité, la rétention des jeunes familles? On ne peut en effet hausser continuellement les taxes, augmenter les tarifs de transport en commun et geler les budgets d'arrondissement (on souhaite enfin y mettre fin) sans que cela nuise à la «mise en marché» de Montréal.

Ces questions, l'administration devra se les poser tôt ou tard, car rien ne laisse croire à un essoufflement prochain de cet exode, et ce, malgré le récent Plan métropolitain d'aménagement. Les retraités, en effet, ont beau voir leur nid se vider, ils ne reviennent pas en ville. Et les immigrants sont de plus en plus nombreux à se laisser séduire par la banlieue dès que leur pouvoir d'achat s'accroît.

Certes, Montréal ne pourra jamais retenir ceux qui la quittent par choix, pour l'espace et la tranquillité de la banlieue. Mais il peut certainement en faire plus pour retenir ceux qui partent par dépit.

http://www.cyberpresse.ca/debats/editor … nnonce.php

On parle bien ici de recherche de qualité de vie. Pas du côté pratique d'habiter en ville. La preuve, l'Ile se paupérise.

Personnellement, je ne défends ni la ville, ni la banlieue. J'ai vécu aux deux endroits et j'ai été heureuse autant en banlieue qu'à Montréal. Il faut dire que j'habite la première couronne et que j'ai au moins 4 circuits d'autobus qui me conduisent directement au métro ou un autre qui me mène à Montréal. <

Je n'aurais pas pu vivre plus loin, car je ne conduis pas et l'idée de devoir toujours prendre une auto pour aller acheter un litre de lait est quelque chose que ni mon mari ni moi ne souhaitions. En plus, ayant longtemps travaillé à Montréal, le voyagement était infermal, de sorte que j'ai décidé de trouver du travail plus près de chez moi.

J'ai grandi à Montréal et je n'ai pas souffert de ne pas avoir de cour, mes parents n'ayant jamais eu de maison (même pas de balcon). On allait au parc, tout simplement. Évidemment, c'était une autre époque.

Mais je voudrais voir les tendances dans un an... car il semblerait que bien des familles songent à aller vivre à Montréal, même s'ils vont payer plus cher. Ils estiment qu'ils pourront se passer d'une auto (n'en avoir qu'une seule au lieu de deux) et, de ce fait, économiseront pas mal, en temps et en argent.

En tout cas, c'est quelque chose d'intéressant à suivre.

La première raison du mouvement vers la banlieue est financière. Le centre ville devient de plus en plus limité pour construire de nouveaux logements et les prix grimpent. Ça rejette pas mal de monde en banlieue qui continuera à croître pour cette raison.
La qualité de vie avec les embouteillages, la nature très limitée, et le manque de service de proximité... je ne vois pas. Même sur le plan financier, il faut les moyens de payer 1 ou 2 voitures (coût autour de 8-9000$/an pour une Cobalt selon la CAA) et d'entretenir une maison individuelle. Reste le confort d'une superficie plus grande et de son carré de jardin. Et c'est souvent cet envrionnement limité qui pousse les gens à revenir sur Montréal quand les enfants ont grandi.

Les chiffres du 1er trimestre 2011 vont bientôt sortir, on verra bien si la tendance change.

La première raison du mouvement vers la banlieue est la recherche de la qualité de vie.
" Les services sans les grands centres

Lorsqu'ils fondent une famille, les jeunes couples semblent préférer la banlieue à la ville, tant sur l'île de Montréal qu'à Québec.

«Beaucoup de gens vont à Montréal pour étudier, explique Chantal Girard, démographe à l'Institut de la statistique du Québec. Ils déménagent ensuite dans les couronnes pour fonder une famille.»
Les résidents de Roxton Falls profitent de maisons moins chères tout en disposant des services des villes plus importantes des environs, Granby et Acton Vale. La municipalité a des ententes avec celles-ci, notamment au chapitre des loisirs.

«Sainte-Madeleine est très accessible, il y a toutes les commodités qui existent en ville et c'est moins cher», confirme Sandra Loiselle, maman de Louis, trois ans, et Philip, deux mois

http://tvanouvelles.ca/lcn/infos/region … 44450.html

Je ne milite pas non plus pour la banlieue, c'est un fait constaté

Cherrybee a écrit:

«Beaucoup de gens vont à Montréal pour étudier, explique Chantal Girard, démographe à l'Institut de la statistique du Québec. Ils déménagent ensuite dans les couronnes pour fonder une famille.»
Les résidents de Roxton Falls profitent de maisons moins chères tout en disposant des services des villes plus importantes des environs, Granby et Acton Vale. La municipalité a des ententes avec celles-ci, notamment au chapitre des loisirs.


Le prix abordable des maisons, la proximité de Montréal et l'existence d'infrastructures ont motivé leur choix.


Ça dit l'inverse. La première raison invoquée est toujours une question financière.

Un autre article : http://www.radio-canada.ca/regions/Mont … ieue.shtml

De l'avis de Jean-François Lachance, démographe à l'ISQ, cette tendance est motivée notamment par le coût moins élevé des maisons et des taxes foncières dans ces régions par rapport à Montréal, ainsi qu'à l'amélioration des infrastructures de transport.


Un article intéressant : Spécial immobilier : ville ou banlieue ? .
http://www.lactualite.com/economie/fina … u-banlieue

Malgré les déceptions, Yannick Nantel et sa conjointe, Mélanie Gagnon, refusent de se tourner vers la banlieue, où les options seraient sans doute plus nombreuses et plus abordables. « Ce qu'on économiserait en paiements hypothé­caires et ce qu'on gagnerait en espace, on le perdrait en temps et en qualité de vie », dit cet employé d'une université mont­réalaise, qui se rend au travail en vélo ou en transport en commun, tandis que sa conjointe marche jusqu'à son bureau de psychologue.

Franco-canadien a écrit:
Cherrybee a écrit:

«Beaucoup de gens vont à Montréal pour étudier, explique Chantal Girard, démographe à l'Institut de la statistique du Québec. Ils déménagent ensuite dans les couronnes pour fonder une famille.»
Les résidents de Roxton Falls profitent de maisons moins chères tout en disposant des services des villes plus importantes des environs, Granby et Acton Vale. La municipalité a des ententes avec celles-ci, notamment au chapitre des loisirs.


Le prix abordable des maisons, la proximité de Montréal et l'existence d'infrastructures ont motivé leur choix.


Ça dit l'inverse. La première raison invoquée est toujours une question financière.


Tu relis l'article, tu cherches la source, et tu trouveras. Il faut aller au delà des articles et faire l'effort de chercher les sources si on veut avoir un esprit critique.

«Il y a plusieurs familles sur notre rue. L'été, le lac privé derrière chez nous est plein d'enfants», confirme Martin Murray, également résidant de Saint-Lin-Laurentides et papa d'Andrew, neuf mois." "«Si tu veux bâtir pour l'avenir, c'est avec les jeunes familles, se réjouit son maire, Jean-Marie Laplante. Elles cherchent un milieu plus tranquille, le grand air, l'espace, tant qu'elles ont des services». (Ça s'appelle la qualité de vie)

St-Lin ???? Il doit travailler dans le coin. Si on vit au Lac des Sables et qu'on travaille à St-Jovite, c'est génial, mais si on vit à St-Lin et qu'on travaille à Montréal, bonne chance !

Et puis là on est rendu loin ... Roxton Falls. Ce sont des gens qui ont carrément choisi la campagne (ou presque), mais sont près d'un centre de taille moyenne avec tous les services. Ils n'ont pas à se taper de bouchons, de ponts engorgés... c'est complètement différent. On ne parle plus de la même chose là. Et c'est bien évident que les maisons à Roxton Falls sont moins chères ... !

Et puis faudrait en revenir: c'est PLEIN de familles qui vivent à Montréal, qui ont de jeunes enfants. Sont-ils tous malheureux, les enfants vont-ils tous devenir des délinquants parce qu'ils vivent à Montréal et qu'ils n'ont pas de cour en arrière avec une piscine ? Ils n'ont aucune qualité de vie parce qu'ils vivent à Montréal ?????

J'ai passé mon enfance dans un appartement, sans cour. Est-ce que j'ai été malheureuse ? Mais pas du tout; on avait suffisamment de parcs autour de chez nous et c'est là qu'on allait jouer. Et c'est encore aujourd'hui plein de familles qui amènent leurs enfants jouer dans les parcs de Montréal, dont le parc Laurier, très beau, avec piscine, sur le Plateau.

On peut vivre dans un bel environnement, mais avoir une qualité de vie assez pourrie et vivre dans un environnement modeste et vivre très heureux. Certains trouveront leur qualité de vie à Montréal et d'autres en banlieue. Il y a des gens qui ne veulent rien savoir de la « grande ville », d'autres qui pour rien au monde n'iraient s'installer en banlieue. Chacun à ses goûts... et ses besoins.

Cherrybee a écrit:

Tu relis l'article, tu cherches la source, et tu trouveras. Il faut aller au delà des articles et faire l'effort de chercher les sources si on veut avoir un esprit critique.


Chercher la source de quoi ? :blink: Quitte à replacer une de mes phrases, fais en sorte que ça ait du sens ;)

Cherrybee a écrit:

«Il y a plusieurs familles sur notre rue. L'été, le lac privé derrière chez nous est plein d'enfants», confirme Martin Murray, également résidant de Saint-Lin-Laurentides et papa d'Andrew, neuf mois." "«Si tu veux bâtir pour l'avenir, c'est avec les jeunes familles, se réjouit son maire, Jean-Marie Laplante. Elles cherchent un milieu plus tranquille, le grand air, l'espace, tant qu'elles ont des services». (Ça s'appelle la qualité de vie)


Si tu lis cet article que tu as posté, tu verras que bien avant de parler de l'environnement, il est écrit "Le prix abordable des maisons, la proximité de Montréal et l'existence d'infrastructures ont motivé leur choix.". C'est toujours l'aspect financier qui vient en premier.

Ensaimada a écrit:

!

Et puis faudrait en revenir: c'est PLEIN de familles qui vivent à Montréal, qui ont de jeunes enfants. Sont-ils tous malheureux, les enfants vont-ils tous devenir des délinquants parce qu'ils vivent à Montréal et qu'ils n'ont pas de cour en arrière avec une piscine ? Ils n'ont aucune qualité de vie parce qu'ils vivent à Montréal ?????


Il faut croire que pour certains Montréal se résume au centre ville et au plateau... On reconnaît alors les personnes qui ne connaissent absolument rien de Montréal...

Comme tu dis, Montréal c'est plein de famille! Dans ma rue chaque maison il y a au moins en enfant! Je vis à Montréal etj'ai une maison, un jardin, je peux aller au supermarché à pieds, au magasin de rénovation en vélo, je vis à côté de 3 parcs naturels, ski de fonds, vélo, raquettes, rando, observation de castors, cerfs, chevreuils.... Et oui je suis bel et bien à Montréal!!!
Je vais chercher ma fille en mai à pieds à la garderie, je plante mes légumes....

Et le plus incroyable pour une maison avec un prix comparable à la proche banlieue (ben oui faut chercher quand on veut acheter...)

Alors les préjugés sur la ville et son étouffant béton...

J'ai passé une grande partie de ma vie à Montréal, dans des quartiers comme Rosemont, Côte-des-Neiges, HoMa, dans le coin de Cavendish aussi, sur Côte St-Luc, et j'ai aimé tous ces quartiers. Il y avait des parcs, des piscines, des terrains de tennis, des centres culturels. Pour Cavendish et CSL, j'étais trop jeune, mais dans HoMa, CDN, je pouvais aussi faire toutes mes courses à pied.

J'ai toujours été à l'école à pied, on faisait du vélo dans le quartier, bref, je n'avais pas l'impression de vivre au centre ville, car je n'y étais pas. Oui, il y a autre chose que le centre ville et le Plateau.

Et même tout près du centre ville, il y a un petit quartier absolument charmant qui fait un peu songer à Manhattan avec de vieilles maisons en pierre ou en briques rouges; de là, on a une vue sur les tours de Montréal, mais c'est très tranquille.

Un lien pour les nouveaux arrivants en terme de recherche de logement...

http://www.cmhc.ca/newcomers/french/renting.html

francknathalie05 a écrit:

Un lien pour les nouveaux arrivants en terme de recherche de logement...

http://www.cmhc.ca/newcomers/french/renting.html


Merci beaucoup pour le lien :)

esque le logement dans la compagne et cher que la ville au quebec

lani2 a écrit:

esque le logement dans la compagne et cher que la ville au quebec


Bonjour, on pourrait commencer par cela....

A travers le guide disponible sur le site, vous trouverez des liens qui faciliteront vos recherches.

Votre question est bien trop vague pour y répondre. Néanmoins la réponse est evidente, car cela reste identique absolument partout.

Bonne soirée.