Ce guide complet s'adresse à toute personne qui souhaite travailler au Québec et se demande par où commencer. Dans les lignes qui suivent, vous trouverez des repères clairs et des conseils pratiques pour mieux comprendre le marché du travail québécois et maximiser vos chances de réussite.
Le Québec est une des provinces les plus dynamiques du Canada. Le nombre et le poids des personnes immigrantes augmentent d'année en année dans la société québécoise. Votre niveau d'anglais et de français, votre persévérance, votre réseau et vos qualifications vous permettront de faire la différence sur le marché du travail québecois.
Montréal et Québec concentrent le plus grand nombre d'offres d'emploi, mais vous pouvez également trouver un poste dans l'une des différentes régions de la Belle Province. Trois-Rivières, Sherbrooke, Saint-Hyacinthe, Drummondville, Lévis, Blainville-Sainte-Thérèse, Granby, Chicoutimi et Rimouski, par exemple, sont des villes dynamiques, de taille moyenne, dans lesquelles la concurrence pour trouver un emploi est moins rude qu'à Montréal et à Québec.
Le permis de travail au Québec
Vous trouverez ici l'essentiel à savoir sur les permis de travail au Québec. Pour une explication complète et détaillée, consultez notre article dédié : Visas et permis de travail au Québec.
Pour venir travailler temporairement au Québec, vous devez obtenir une offre d'emploi d'une entreprise établie dans la province. Votre employeur et vous devrez ensuite entreprendre des démarches pour obtenir l'autorisation légale de travailler au Québec. Le Programme des travailleurs étrangers temporaires (PTET) permet aux employeurs canadiens de vous embaucher comme travailleuse ou travailleur étranger temporaire, mais vous et votre employeur devez respecter certaines conditions. Au préalable, votre futur employeur doit demander une étude d'impact sur le marché du travail (EIMT) auprès des services de l'Immigration et de la Citoyenneté du Canada et payer les frais afférents. Votre futur employeur doit également obtenir une évaluation positive des effets de l'offre d'emploi sur le marché du travail au Québec auprès du gouvernement du Québec. Vous devez simultanément transmettre votre demande d'évaluation de l'impact sur le marché du travail (EIMT) au gouvernement du Canada et au gouvernement du Québec et envoyer les documents requis. Votre demande d'EIMT est traitée conjointement par les deux gouvernements. Si les deux études de marché confirment qu'aucun Canadien ou résident permanent n'est disponible pour le poste qui vous est offert, vous pourrez demander votre permis de travail. De façon générale, vous devez obtenir un Certificat d'acceptation du Québec (CAQ), délivré par le gouvernement du Québec, ainsi qu'un permis de travail, délivré par le gouvernement du Canada pour venir travailler dans la Belle Province temporairement.
À noter qu'en 2025, certaines restrictions temporaires s'appliquent : la réception de nouvelles demandes d'EIMT pour des postes à bas salaire (moins de 32,96 CAD/h) est suspendue dans les régions de Montréal et Laval jusqu'au 30 novembre 2025, sauf pour les secteurs de la santé, de l'éducation, de la construction, de l'agriculture et de la transformation alimentaire, ainsi que pour les emplois à l'extérieur de ces régions ou pour les postes à haut salaire. Si votre poste est concerné par cette suspension, la demande d'EIMT ne sera pas traitée.
Renseignez-vous, sur le programme de Mobilité francophone, si vous parlez français, ou sur le permis Jeunes Professionnels (voir ci-dessous). De plus, certaines personnes qui occupent des professions spécialisées, telles que les artistes de la scène, peuvent venir travailler au Canada sans permis de travail, sous certaines conditions. Enfin, vous n'aurez pas besoin d'avoir une offre d'emploi si vous demandez un Permis Vacances-Travail (PVT) ou un permis post-diplôme. Pour en savoir plus, consultez la section immigration et citoyenneté du site du gouvernement canadien.
Dans la majorité des cas, la demande de permis de travail doit être déposée en ligne sur le site du gouvernement du Canada. Après avoir déposé votre demande, vous pouvez vérifier les délais de traitement sur cette page.
Les demandeurs qui obtiennent un permis de travail fermé sont autorisés à travailler pour un seul employeur prédéterminé. Certains demandeurs peuvent toutefois obtenir un permis de travail ouvert sans restriction quant à l'employeur : c'est le cas des conjoints et époux d'une personne qui vient étudier ou travailler au Canada avec un permis valide. Dans ce cas de figure, l'époux ou le conjoint n'a pas à trouver de travail avant le départ. Si vous souhaitez prolonger votre séjour au Québec vous devez renouveler votre statut au moins 30 jours avant l'expiration de votre permis de travail actuel.
Important :
Depuis le 21 janvier 2025, seuls les conjoints de travailleurs occupant certains emplois hautement qualifiés (TEER 0, 1, et certains TEER 2 ou 3 en forte demande) peuvent obtenir un permis de travail ouvert. Les autres membres de la famille, y compris les enfants à charge, ne sont généralement plus admissibles à un permis de travail ouvert.
Bon à savoir :
Selon votre pays d'origine, vous pourriez avoir à demander un visa de visiteur ou une autorisation de voyage électronique (AVE) en plus de votre permis de travail. Si vous considérez la résidence permanente au Québec, notez que toutes les provinces et les territoires canadiens, sauf le Québec, peuvent sélectionner dans le bassin d'Entrée Express les candidats qui les intéressent. Il vous faudra donc songer à une autre option si vous désirez vivre et travailler au Québec en tant que résident permanent.
Expérience internationale Canada (EIC)
Si votre pays de citoyenneté a conclu un accord avec le Canada et que vous êtes âgé de 18 à 30 ans (35 ans pour les Français), vous pourriez venir travailler au Québec par le biais d'un des trois programmes EIC disponibles : le Permis Vacances-Travail (PVT), le permis Jeunes Professionnels et le permis Stage Coop International. Les procédures d'EIC sont plus simples que la voie classique d'obtention d'un permis de travail et les délais sont plus courts.
Vous devez au préalable vous inscrire au bassin de candidats sur le site du gouvernement du Canada. Vous pouvez signaler votre intérêt pour plusieurs programmes. L'organisme invite régulièrement les candidats du bassin à présenter une demande. Notez que ces programmes sont limités à un certain nombre de bénéficiaires par an. Les invitations cessent donc lorsque les quotas annuels sont atteints.
Le permis vacances-travail vous permet de voyager au Canada pendant une période d'un an ou deux maximum, en travaillant pour financer votre voyage : vous pouvez donc changer d'employeur à votre guise. En revanche, le permis Jeunes Professionnels ne vous autorise à travailler que pour un seul employeur, à trouver avant votre départ, dans un domaine lié à vos domaines d'études. Ce permis, d'une durée maximum de deux ans également, a pour vocation de vous permettre d'obtenir une première expérience professionnelle au Canada.
Enfin, le permis Stage Coop International vous intéressera si un stage est nécessaire à la poursuite de vos études dans votre pays, et que vous avez une offre d'un employeur au Canada.
Bon à savoir :
Le PVT étant un programme très en demande, les candidats sont tirés au sort. Vos chances de venir au Canada seront plus importantes si vous postulez dans les catégories Jeunes Professionnels ou Stage Coop International.
Chercher un travail au Québec
Une fois vos autorisations de travail pour le Québec en poche, vous pouvez vous lancer dans votre recherche d'emploi. Certains organismes communautaires et gouvernementaux proposent des aides à la recherche d'emploi. En voici un aperçu :
Centres locaux d'emploi (CLE)
Quelque 150 CLE sont répartis dans tout le Québec. Ces centres, qui dépendent du ministère du Travail, de l'Emploi et de la Solidarité sociale du Québec, offrent toute une gamme de services aux résidents du Québec en recherche d'emploi. Au CLE le plus proche de votre domicile, vous pourrez consulter des offres d'emploi et des ressources sur différents métiers, mais aussi utiliser les ordinateurs, téléphones, télécopieurs et imprimantes disponibles. Des conseillers vous aiguilleront si vous avez besoin d'aide pour rédiger votre CV et pour utiliser les différents outils. Des séances d'informations en groupe et des ateliers sur diverses thématiques sont aussi régulièrement organisés. Le personnel du CLE peut vous référer à d'autres organismes d'aide à la recherche d'emploi, selon votre profil. Sachez qu'il existe des programmes gouvernementaux permettant de subventionner des emplois pour certaines catégories de travailleurs, comme les jeunes, les minorités visibles et les nouveaux résidents permanents.
Organismes d'aides aux nouveaux arrivants
Il existe plus d'une centaine d'organismes communautaires chargés d'accueillir et d'aider les nouveaux arrivants au Québec. Si vous ne savez pas où les trouver, vous pouvez contacter la mairie de votre ville de résidence ou utiliser l'outil de recherche du ministère de l'Immigration du Québec.
Les compétences de ces organismes sont multiples : les conseillers peuvent vous aider à trouver un logement, inscrire vos enfants à l'école, offrir des ateliers sur la vie au Québec et, bien sûr, vous soutenir dans votre recherche d'emploi. Leurs services sont gratuits et généralement ouverts à tous. À Montréal, certains ne réservent leurs services qu'à une seule catégorie d'immigrants, comme les femmes, ou à une seule problématique, comme la recherche d'emploi.
Par vos propres moyens
Pour décrocher un contrat de travail au Québec depuis l'étranger ou pour entreprendre des démarches par vous-même, sachez que des sites Québec Emploi et Guichet-Emplois sont les références au Québec pour trouver un travail. Notez que les offres d'emploi affichées ne sont pas toujours destinées aux travailleuses et travailleurs étrangers. Vous pouvez toutefois les explorer pour vous aider à identifier des employeurs québécois qui pourraient être intéressés par des candidatures spontanées. À partir du 18 juin 2025, pour accéder à la plateforme Québec emploi et consulter ou postuler aux offres d'emploi, les chercheurs d'emploi devront obligatoirement s'identifier à l'aide du Service d'authentification gouvernementale du Québec. Ce service sécurisé permet de vérifier votre identité et de protéger vos informations personnelles lors de l'utilisation du site.
Vous pouvez également consulter les sites Internet classiques d'annonces tels qu'Indeed, LinkedIn et les sites des chambres de commerce et d'industrie et des missions économiques de votre pays implantées au Québec. N'hésitez pas à déposer votre CV en ligne auprès des cabinets de recrutement spécialisés.
Le site officiel du gouvernement québécois conseille certaines démarches pour optimiser votre recherche d'emploi au Québec. Vous pouvez poser directement votre candidature aux activités de recrutement Journées Québec, et consulter les sites d'entreprises québécoises.
Bon à savoir :
Le Portail employeurs est un outil en ligne qui permet aux employeurs du Québec de rechercher des travailleuses et des travailleurs étrangers correspondant à leurs besoins de main-d'œuvre. Si vous avez rempli une déclaration d'intérêt à venir au Québec et que vous avez consenti à venir y occuper un emploi temporaire, votre profil pourra apparaître dans les recherches réalisées par les employeurs dans l'interface du Portail employeurs.
À Montréal et à Québec, mais aussi dans des villes plus petites comme Trois-Rivières et Sherbrooke, vous trouverez des agences de placement dans lesquelles vous pouvez déposer votre CV en main propre. Vous pouvez également utiliser l'annuaire d'entreprises 411.ca ou vous promener dans votre ville de résidence et repérer les entreprises pour lesquelles vous aimeriez travailler. N'ayez pas peur d'entrer pour déposer votre CV ou pour demander le contact de la personne en charge des recrutements : ceci est courant au Québec.
Bon à savoir :
Le site gouvernemental Emplois d'avenir offre des informations sur les emplois qui recrutent et vont recruter dans les prochaines années au Québec. Certains services peuvent varier selon votre statut d'immigration (travailleur temporaire, résident permanent, étudiant, etc.). Par exemple, les demandeurs d'asile ont accès à des services plus limités. Pensez aussi à participer à des événements de réseautage organisés régulièrement pour les nouveaux arrivants, qui facilitent l'intégration professionnelle et sociale.
Développer son réseau au Québec
La meilleure façon de décrocher un emploi reste le « réseautage ». En effet, 20 % des offres d'emploi au Québec sont diffusées dans la presse ou sur Internet. Les 80 % des offres restantes passent par le bouche-à-oreille, les candidatures spontanées ou le démarchage direct auprès des entreprises.
Développez votre réseau en faisant part de votre situation auprès de vos amis et de vos voisins et participez à différents événements dans votre ville, pour rencontrer du monde. Certains organismes communautaires proposent également de vous trouver un mentor qui travaille dans votre domaine afin de vous aider à développer votre réseau et vos connaissances du milieu. Faire du bénévolat est également un bon moyen de creuser son trou : vous vous ferez de nouveaux amis et les employeurs québécois apprécieront que vous ayez déjà une expérience au Québec. N'hésitez pas à laisser vos coordonnées dès que vous en aurez l'opportunité. Si un employeur est intéressé, il vous rappellera.
Postuler au Québec
En ce qui concerne votre CV, adaptez-le aux normes québécoises. Le CV québécois suit le modèle anglo-saxon : il est détaillé et peut s'étendre sur deux, voire trois pages. Il est également recommandé d'y inscrire les coordonnés d'anciens employeurs ou d'anciens professeurs.
Bon à savoir :
On ne met pas de photo sur un CV au Canada !
Demandez une évaluation comparative des études effectuées hors Québec auprès du ministère de l'Immigration de la Francophonie et de l'Intégration (MIFI) ou essayez de faire concorder votre parcours scolaire et universitaire aux standards québécois.
Aperçu du marché de l'emploi québécois
Au Québec, le marché du travail se porte plutôt bien. En mai 2025, le nombre d'emplois s'établit à 4 628 600, soit une baisse de 17 000 postes par rapport au mois précédent. Le taux de chômage s'établit à 5,8 %, en léger recul par rapport à avril (6,0 %), selon les données de l'Enquête sur la population active publiées par le gouvernement du Québec et Statistique Canada. Malgré cette stabilité, il n'y a eu pratiquement aucune croissance nette de l'emploi depuis janvier 2025, et le marché demeure plus difficile pour les jeunes et les étudiants, dont le taux de chômage reste élevé.
Les métiers de service à la clientèle (vendeur, caissier, cuisinier, serveur, etc.), les métiers administratifs, les métiers de la santé (infirmier et aide-soignant) et les métiers auprès des enfants, personnes handicapées et personnes âgées sont ceux pour lesquels le plus de postes sont disponibles. Vous pouvez également consulter la liste des métiers d'avenir établie par le gouvernement du Québec.
Les candidats à l'expatriation qui sont francophones et hautement qualifiés auront plus de facilité à trouver un travail au Québec. En effet, certaines entreprises doivent parfois faire face à une pénurie de main-d'œuvre : c'est le cas, par exemple, pour les machinistes-opérateurs et certains postes dans l'informatique tels qu'administrateur réseaux et analyste programmeur.
Parmi les secteurs d'activité les plus importants au Québec, on trouve l'aérospatiale, l'agroalimentaire, les technologies de l'information et de la communication, la microélectronique, le transport, les sciences de la vie, les mines et le multimédia. Chaque région a ses spécificités. Par exemple, Montréal abrite de nombreuses entreprises spécialisées dans les jeux vidéo, tandis que le nord de la province s'est développé autour de l'exploitation des ressources naturelles.
Les bassins de l'emploi du Québec
Sur le plan géographique, Montréal et Québec attirent beaucoup d'immigrants, car elles offrent de nombreuses perspectives professionnelles. Hors des agglomérations et des principaux bassins de population, les « régions » québécoises ont également besoin de cette main-d'œuvre étrangère qualifiée et proposent parfois des conditions très favorables aux nouveaux résidents. Certaines offrent même les services d'un conseiller en immigration qui se chargera de vous accompagner personnellement dans toutes vos démarches, y compris pour trouver une crèche ou une école pour vos enfants.
Les conditions de travail au Québec
Au Québec, la durée normale du travail pour un poste à temps plein est de 40 heures par semaine, sauf dans certains domaines spécifiques comme le secteur agricole, par exemple. Vous pouvez également trouver des postes à 35 h, voire 32 heures par semaine. Les heures supplémentaires sont autorisées et largement répandues. Au-delà de 40 h/semaine, ces heures doivent être payées à un taux horaire majoré de 50 %.
Les employeurs québécois n'ont aucune obligation de vous remettre vos horaires à l'avance. Dans certains secteurs, comme la restauration ou la sécurité, vous pouvez travailler 15 heures une semaine et 40 heures la semaine d'après. Si vous postulez à une offre pour un emploi « sur appel », sachez que vous devrez être disponible en tout temps et que vous n'aurez aucune garantie quant au nombre d'heures qui vous seront proposées.
Le salaire minimum au Québec est de 16,10 CAD, sauf pour les serveurs qui touchent un salaire minimum de 12,90 CAD auquel ils peuvent ajouter des pourboires. Un salarié a droit à au moins 30 minutes de pause, non payées, au bout de cinq heures de travail. Si votre employeur accorde des pauses café supplémentaires, celles-ci devront être rémunérées.
Le salarié bénéficie de deux semaines de congés payés par an, capitalisables lors de la première année d'embauche, et de trois semaines après trois années en poste au sein d'une même entreprise. Votre employeur peut vous demander de ne pas prendre toutes vos semaines en même temps. Le nombre de jours de maladie sera à convenir avec l'employeur lors de l'embauche.
Voici la liste des jours fériés du Québec :
- le 1er janvier ;
- le Vendredi saint ou le lundi de Pâques, au choix de l'employeur ;
- le lundi qui précède le 25 mai - Journée nationale des patriotes ;
- le 24 juin - fête nationale ;
- le 1er juillet. Si cette date tombe un dimanche : le 2 juillet - fête du Canada ;
- le 1er lundi de septembre - fête du Travail ;
- le 2e lundi d'octobre - Action de grâce ;
- le 25 décembre - Noël.
Si vous travaillez pendant l'un de ces jours fériés, votre employeur devra décider entre vous offrir une indemnité ou un congé compensatoire.
Connaître vos droits au travail au Québec
En tant que travailleur étranger temporaire, vous avez les mêmes droits et obligations en matière de travail que tous les travailleurs au Québec.
La Commission des normes, de l'équité, de la santé et de la sécurité du travail (CNESST) est l'organisme gouvernemental responsable d'assurer l'application des lois du travail du Québec. Vous trouverez plusieurs renseignements utiles sur le site de la CNESST. Consultez la section Je suis une ou un travailleur étranger temporaire qui présente vos droits et obligations en matière de travail et regroupe les publications pertinentes, comme le document Ce que vous devez savoir en matière de travail.
Pour les travailleuses et les travailleurs agricoles, des publications concernant les normes du travail agricole au Québec et la prévention des risques de blessures en agriculture sont aussi disponibles.
Par ailleurs, la Charte des droits et libertés de la personne du Québec protège vos droits fondamentaux et interdit la discrimination. Pour en savoir plus, consultez le site de la Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse (CDPDJ).
Le contrat de travail au Québec
Il est possible que vous décidez oralement, avec votre employeur, de vos conditions de travail et de vos tâches. Dans la Province, le contrat de travail peut être oral ou écrit. Toutefois, tout contrat écrit doit être rédigé en français, sauf si le salarié a reçu la version française et a expressément consenti à une autre langue. Une période d'essai de quelques semaines à plusieurs mois pourra être décidée. N'ayez pas peur de poser vos questions à votre employeur. La hiérarchie est moins pesante au Québec et dans le reste du Canada que dans bien d'autres pays.
On peut embaucher rapidement au Québec, mais on peut licencier également très rapidement. Selon la Loi sur les normes du travail, le préavis minimum de licenciement est généralement d'une semaine pour moins d'un an d'ancienneté, deux semaines entre 1 et 5 ans, quatre semaines entre 5 et 10 ans, et huit semaines au-delà de 10 ans. En dessous de deux ans d'ancienneté, il est très facile pour un employeur de licencier. Le préavis de démission doit respecter une durée raisonnable, qui s'évalue également en fonction de l'ancienneté et du poste. En pratique, cette durée est d'une semaine.
Bon à savoir :
Certaines professions sont réglementées et gérées par des ordres professionnels qui ne reconnaîtront peut-être pas vos diplômes ou votre formation. C'est le cas pour les professions médicales ou dans l'enseignement. Avant de chercher un travail au Québec, vérifiez, pour votre profession, s'il existe un ordre professionnel et un accord de reconnaissance mutuelle (ARM) entre le Québec et votre pays.
Liens utiles :
Commission des normes du travail - Québec
Canada.ca - Guichet-Emplois Québec
Emploi-Québec - Guide pratique de recherche d'emploi, aide à la rédaction de CV et offres d'emploi
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