Le marché de l'emploi à Marrakech

Marrakech
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Actualisé 2019-10-07 11:53

Pour travailler à Marrakech, il est indispensable de maîtriser le français, l'anglais et l'espagnol. Même si la connaissance de l'arabe n'est pas obligatoire, elle peut constituer un atout appréciable pour ceux qui souhaitent dynamiser leur carrière dans cette ville du Maroc.

Secteurs dynamiques et niveaux de salaires à Marrakech

Les salaires pratiqués dans la « ville rouge » sont beaucoup plus bas qu'en Europe, par exemple. Toutefois, cela ne concerne que les entreprises marocaines, les filiales françaises ou étrangères implantées localement, gonflant généralement les salaires pour attirer des professionnels hautement qualifiés du monde entier. En termes de recrutement, ces entreprises appliquent la règle de la parité en recrutant autant d'étrangers que de Marocains.

Plusieurs secteurs sont en plein essor à Marrakech. En général, les postes vacants sont à haute responsabilité, la main-d'œuvre étant disponible localement. La création d'emplois est relativement dynamique et concerne des secteurs tels que le tourisme, le commerce, la technologie et la communication, la distribution et les transports.

Le diplômé d'une école supérieure de tourisme ou d'une école supérieure de constitue est le profil type recherché par les entreprises et les hôtels de la ville.

En tout état de cause, les employés étrangers au Maroc sont tenus de soumettre leur contrat de travail au service de l'emploi des migrants du service de l'emploi du ministère marocain de l'Emploi et de la Formation professionnelle.

Quelques exemples de salaires proposés à Marrakech par poste et selon le niveau d'expérience :

  • Secrétaire / opérateur téléphonique : 350-500 euros,
  • Bac 2 secteur informatique débutant : 500-600 euros,
  • Bac 5: Ingénieur débutant en informatique : 800 à 1 000 euros,
  • Ingénieur avec cinq ans d'expérience : 1 800-2 300 euros,
  • Ingénieur avec dix ans d'expérience : environ 4 000 euros,
  • Professeur débutant dans le secteur privé : 700 euros

L'économie de Marrakech

Ces dernières années, l'économie de Marrakech a connu une croissance grâce aux mesures mises en place par le gouvernement marocain, telles que l'organisation du Salon international de l'industrie aéronautique, l'Exposition internationale du film et du Riad Art Expo, qui en font l'une des villes les plus dynamiques en matière d'opportunités professionnelles. Par conséquent, selon les statistiques du tourisme de 2018 publiées par le ministère du Tourisme, 1,21 million de touristes ont utilisé l'aéroport Menara de Marrakech entre le 1er janvier et le mois de juillet de la même année, à des fins professionnelles et touristiques.

Outre le tourisme, Marrakech est également connue pour sa vocation agricole, mais également d'autres secteurs tels que l'industrie et l'artisanat, qui constituent les activités clés de l'économie régionale. Il s'agit d'abord d'exporter différents produits tels que le textile, le cuir, la menuiserie. En d'autres termes, l'artisanat est l'un des atouts économiques de Marrakech dans la mesure où il génère des revenus importants pour environ 40 000 artisans.

Les impôts à Marrakech

Les résidents de Marrakech paient un impôt progressif en fonction de leur salaire. Les barèmes sont les suivants :

  • Jusqu'à 30 000 Dh : 0 %,
  • 30 001–50 000 Dh : 10 %,
  • 50 001 à 60 000 Dh : 20 %,
  • 60 001 à 80 000 Dh : 30 %,
  • 80 001 à 180 000 Dh : 34 %,
  • 180 001 Dh ou plus : 38 %

Le chômage à Marrakech

Le chômage n'épargne pas Marrakech, et touche plus particulièrement les jeunes et les diplômés. Année après année, la question du chômage reste préoccupante en dépit du développement d'un large éventail de stratégies et de programmes. L'évolution du taux de chômage marocain reste proche de 10 % cependant, à Marrakech, il reste l'un des plus bas du pays, avec environ 7,1 %.

Afin de résoudre ce problème persistant, le Royaume a lancé la Stratégie nationale pour l'emploi 2015-2025, qui vise à promouvoir l'emploi décent en renforçant la participation des jeunes et des femmes au marché du travail, consolidant ainsi l'égalité d'accès à l'emploi et la réduction des disparités territoriales. L'objectif principal de cette stratégie est de réduire le taux de chômage national à 8,5 % d'ici 2021.

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