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S’adapter aux défis du quotidien au Maroc

Cheryl

Bonjour à tous,

S’adapter au quotidien au Maroc lors de son expatriation peut être à la fois enrichissant et déroutant : nouvelles habitudes, nouvelles façons de faire, et parfois quelques surprises ! Des gestes simples du quotidien comme payer ses factures, prendre les transports en commun ou interagir avec ses voisins peuvent se révéler différents de ce que vous connaissiez.

Partagez vos expériences et conseils pour mieux appréhender ces changements et aider les autres expatriés :

Quels aspects de la vie quotidienne ont été les plus difficiles à gérer au début ?

Comment avez-vous surmonté ces difficultés ?

Quelles habitudes ou coutumes locales vous ont particulièrement surpris ?

Qu’est-ce qui vous a aidé à vous sentir plus à l’aise dans votre nouvel environnement ?

Avez-vous des anecdotes drôles ou surprenantes à raconter ?

Merci pour votre contribution.

Cheryl
L’équipe Expat.com

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Mithié

Bonjour,


Je vais répondre en partie aux questions posées.


Quels aspects de la vie quotidienne ont été les plus difficiles à gérer au début ?

Rien en particulier. Les démarches administratives sont parfois très simples, parfois un peu compliquées, mais c'est comme en France. Pour le reste, la vie au quotidien se passe très bien.


Quelles habitudes ou coutumes locales vous ont particulièrement surpris ?

C'est la place tellement importante que tient la religion dans la vie des Marocains, chez eux et à l'extérieur. C'est une référence incontournable.


Qu’est-ce qui vous a aidé à vous sentir plus à l’aise dans votre nouvel environnement ?

Au Maroc, il n'y a pas le problème de la langue, le français est facilement utilisé (au moins en ville). Et on arrive toujours à se comprendre, même si l'interlocuteur ne parle que quelques mots. D'autant plus que les marocains sont dans l'ensemble plutôt bienveillants, surtout dans le sud.


Avez-vous des anecdotes drôles ou surprenantes à raconter ?

Un jour, je m'égratigne le front sur une branche. Rien de grave, mais à cet endroit-là, ça saigne beaucoup. Retour forcé à la maison, la main appuyant sur le mouchoir qui devient très vite rouge. Et bien, tout au long du (court) trajet, chaque personne que je connais et qui me voit ainsi propose de l'aide : le gardien de voiture, les commerçants, le menuisier, le laveur de voitures, un des mendiants du quartier, les voisins... Cela a pris beaucoup plus de temps que d'habitude pour rentrer, car il fallait expliquer à chacun ce qui s'était passé ! Mais une telle sollicitude, sincère, je ne l'avais jamais rencontrée en ville en France.

Cheryl

Merci Thierry d’avoir pris le temps de partager votre expérience avec nous, et surtout cette belle anecdote !😊

GuestPoster117

- @Cheryl
  1. Quels aspects de la vie quotidienne ont été les plus difficiles à gérer au début ?

Lors de la première location d'un appartement non meublé est d'avoir été obligé d'acheter nouvelle toute la robinetterie et un chauffe-eau pour la douche…

En Europe, cela fait partie de la location…

  1. Comment avez-vous surmonté ces difficultés ?

Il faut s'adapter, il n'y a rien d'autre à faire… !

  1. Quelles habitudes ou coutumes locales vous ont particulièrement surpris ?

Aucune pour le moment…

  1. Côté voisinage…

L'accueil légendaire à disparu depuis près de vingt ans, les gens restent chez eux, évitent de se mêler avec leurs voisins, alors qu'avant, toutes les portes étaient ouvertes…

Les gens sortaient devant leurs maisons, partageaient des moments avec le voisinage, cela est maintenant disparu dans la plupart des endroits, même les plus populaires…

Maintenant, ont se croirait en Europe où c'est chacun chez soi… 

Salam aleikoum, labess, bèkker, les traditionnelles formules de politesse, c'est tout ce qu'il reste…

  1. Qu’est-ce qui vous a aidé à vous sentir plus à l’aise dans votre nouvel environnement ?

La facilité qu'ont les personnes à communiquer avec les étrangers...

  1. Avez-vous des anecdotes drôles ou surprenantes à raconter ?

Lors d'un accident, nous avons étés secourus par des autochtones qui passaient par là…

Ils nous ont pris en charge ainsi que notre véhicule jusque-là où nous habitions…

Rester dans la région, une sympathie est née entre nous, à chaque fois que je les rencontre, je ne manque pas de les remercier pour leurs gestes…

A contrario, lors d'un séjour dans les hautes montagnes de l'Atlas, dans un douar très reculé, je me suis retrouvé en difficultés, très visiblement en danger et personne n'est intervenu pour me protéger…

Le lendemain, les habitants des douars que j'avais traversés a mes périls ont dit "le gaouri, il a fait une grande aventure… !"

Ce sont les enfants de plusieurs familles qui ont rapporté les propos entendus de leurs parents…

Personne n'était intervenu me voyant en difficultés… 

J'ai été très choqué d'apprendre que j'avais été vu et que personne ne soit intervenu…

On m'a expliqué plus tard que c'est par crainte de l'étranger que personne n'est intervenu dans ses lieux inaccessibles par des moyens de transports conventionnels…

Seuls les mules, les ânes et quelques véhicules appropriés y circulent… 

Mithié

@La rose des vents

"les gens restent chez eux, évitent de se mêler avec leurs voisins, alors qu'avant, toutes les portes étaient ouvertes…

Les gens sortaient devant leurs maisons, partageaient des moments avec le voisinage, cela est maintenant disparu dans la plupart des endroits"


C'est vrai, dans mon quartier où ce sont des maisons individuelles presque toutes avec jardin, donnant sur des ruelles piétonnes,  les gens restent chez eux, autant les familles marocaines qu'européennes. De mon côté, ça ne me dérange pas. Mais il faut noter un point important : par exemple avec mes voisins, on se connait, on discute un peu quand on se croise dehors, et ça s'arrête là. Par contre, si on a un problème, on sait qu'on peut compter les uns sur les autres. et ça, c'est rarement vrai en France.