- @Cheryl
- Quels aspects de la vie quotidienne ont été les plus difficiles à gérer au début ?
Lors de la première location d'un appartement non meublé est d'avoir été obligé d'acheter nouvelle toute la robinetterie et un chauffe-eau pour la douche…
En Europe, cela fait partie de la location…
- Comment avez-vous surmonté ces difficultés ?
Il faut s'adapter, il n'y a rien d'autre à faire… !
- Quelles habitudes ou coutumes locales vous ont particulièrement surpris ?
Aucune pour le moment…
- Côté voisinage…
L'accueil légendaire à disparu depuis près de vingt ans, les gens restent chez eux, évitent de se mêler avec leurs voisins, alors qu'avant, toutes les portes étaient ouvertes…
Les gens sortaient devant leurs maisons, partageaient des moments avec le voisinage, cela est maintenant disparu dans la plupart des endroits, même les plus populaires…
Maintenant, ont se croirait en Europe où c'est chacun chez soi…
Salam aleikoum, labess, bèkker, les traditionnelles formules de politesse, c'est tout ce qu'il reste…
- Qu’est-ce qui vous a aidé à vous sentir plus à l’aise dans votre nouvel environnement ?
La facilité qu'ont les personnes à communiquer avec les étrangers...
- Avez-vous des anecdotes drôles ou surprenantes à raconter ?
Lors d'un accident, nous avons étés secourus par des autochtones qui passaient par là…
Ils nous ont pris en charge ainsi que notre véhicule jusque-là où nous habitions…
Rester dans la région, une sympathie est née entre nous, à chaque fois que je les rencontre, je ne manque pas de les remercier pour leurs gestes…
A contrario, lors d'un séjour dans les hautes montagnes de l'Atlas, dans un douar très reculé, je me suis retrouvé en difficultés, très visiblement en danger et personne n'est intervenu pour me protéger…
Le lendemain, les habitants des douars que j'avais traversés a mes périls ont dit "le gaouri, il a fait une grande aventure… !"
Ce sont les enfants de plusieurs familles qui ont rapporté les propos entendus de leurs parents…
Personne n'était intervenu me voyant en difficultés…
J'ai été très choqué d'apprendre que j'avais été vu et que personne ne soit intervenu…
On m'a expliqué plus tard que c'est par crainte de l'étranger que personne n'est intervenu dans ses lieux inaccessibles par des moyens de transports conventionnels…
Seuls les mules, les ânes et quelques véhicules appropriés y circulent…