Casablanca est une ville très étendue : elle couvre 220 km² soit plus du double de Paris. Comme toutes les villes de cette importance, les quartiers y sont très variés.
Pour faire simple, les quartiers populaires sont en périphérie immédiate de la ville, sauf exceptions qui seront évoquées juste après, et les quartiers plus chics plus dans le centre-ville.
Les quartiers les plus prisés de Casablanca
Ainsi, des quartiers comme Sidi Bernoussi, Hay Mohammadi, Al Oulfa, Hay Hassani sont des quartiers plutôt populaires. Au contraire, le triangle d'or est constitué des quartiers Anfa, Racine et Gauthier. Il ne faut pas négliger non plus le potentiel d'attraction pour les expatriés du quartier CIL et Ain Diab (mais les tarifs de ce dernier sont plus élevés). De nouveaux quartiers, qui sont sortis de terres il y a à peine quelques années et qui continuent, sont plutôt huppés, vu les prix pratiqués, mais franchement excentrés. On pense ici à Dar Bouazza/Tamaris et Bouskoura surtout.
D'une manière générale, les quartiers populaires sont plus vivants mais moins sécurisés pour un expatrié qui sera très rapidement repéré. Ce n'est pas non plus l'endroit rêvé pour y vivre quand on s'expatrie à Casablanca : ils sont en général éloignés des établissements scolaires français, ne disposent que de rares espaces verts et l'environnement est plus complexe pour l'adaptation. A contrario, les quartiers les plus huppés sont plus aisés pour l'adaptation (l'élite économique de la ville qui y vit parle français et se fait souvent beaucoup plus discrète dans les relations de voisinage).
Se déplacer en voiture à Casablanca
La circulation dans la ville est une catastrophe si on veut se déplacer en voiture. Les embouteillages règnent et le stationnement est pénible à cause du faible nombre de places. Avoir un parking privé est une nécessité pour son logement, mais c'est quasiment un luxe pour son travail. Les transports en commun sont surtout assurés par des petits taxis et il faut donc souvent faire un choix : vivre près de son travail ou vivre au calme, quand on est à Casablanca.
Les sorties et autres activités culturelles à Casablanca se passent plutôt en centre-ville. Si on vit de manière éloignée, il faut donc prévoir une voiture, et du temps pour se garer. Un certain nombre d'établissements ont des parkings ou des voituriers, mais ce n'est certainement pas systématique pour les galeries d'art ou certains commerces, par exemple.
Le stationnement à Casablanca
À noter que le prix du stationnement en ville (hors horodateurs) est de 3 dhs normalement. Cependant les gardiens chargés du stationnement (reconnaissables à leur blouse avec un badge rouge ou leur gilet fluo) demandent facilement plus. Ainsi, sur la corniche le soir, stationner à moins de 10 dhs est la preuve d'une capacité de négociation hors du commun. Le week-end, on est parfois même à 20 dhs.
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