Votre démarche est louable et tout à fait dans l'air du temps pour des pays développés.
La question de l'écologie n'est pas une préoccupation mauricienne. Il n'y a qu'à voir l'état des plages, des chemins campagnards, la collecte des ordures, etc.
Votre idée peut intéresser des constructeurs de maisons de haut de gamme ou des proprietaires fortunés ; en sachant que tout matériau vient de l'étranger et on connaît bien ici les problèmes d'approvisionnement.
Ce qu'il faut comprendre, c'est que Maurice n'est pas l'Europe et qu'on n'y vit pas comme en Europe.
Passer une année en location ici permet de se rendre compte du contexte.
Bonjour
isoler des murs dans un pays où on vit fenêtre ouverte n a pas pas grand intérêt a mon avis ?
par contre effectivement peindre en blanc les toits plats peut facilement faire gagner un ou deux degrés et ce n est pas très cher …..
cordialement …..
Sans évoquer les questions fort louables de l'écologie et de la préservation de l'environnement, il est clair que l'envolée mondiale des prix de l'énergie et notamment de l'électricité, aboutira progressivement à rendre difficilement supportable le coût de la climatisation en zone tropicale. Si effectivement l'utilisation d'isolants "OCDE" à Maurice peut paraître difficile en termes de résistance des matériaux au climat tropical, on peut cependant penser que l'intérêt des briques monomur* versus les parpaings ou le béton combinées à du double vitrage versus le simple vitrage peu isolant s'imposeront. L'envol des factures d'électricité peut avoir une vertu didactique insoupçonnée... Comme dit ci-dessus, on peut comprendre que ces options restent cependant trop onéreuses pour le salaire moyen mauricien mais il est plus difficile de saisir pourquoi la clientèle aisée des IRS, RES et autres PDS et SCS ne soit pas plus exigeante ? Si les promoteurs notent une significative demande en ce sens leur permettant de se démarquer de la concurrence, on peut espérer une évolution dans ce domaine car comme disait Coluche : "quand on pense que si on ne les achetait pas, ça ne se vendrait pas"...