Élections régionales dans le Bade-Wurtemberg

Allemagne. Élections régionales dans le Bade-Wurtemberg : les Verts défendent dix ans de pouvoir
En Allemagne, le Bade-Wurtemberg vote dimanche 14 mars. Ce scrutin, dans la seule région dirigée par les écologistes, en coalition avec les conservateurs, est un « test » pour tout le pays, à quelques mois des législatives.

Casquette sur la tête, le jeune agriculteur Peter Treiber est intarissable sur le fonctionnement de la centrale de biogaz gérée par les services municipaux de la commune de Fellbach, tout près de Stuttgart. Il explique comment le biogaz produit ici permet de chauffer la ferme voisine, une pépinière mais aussi une école et des habitations alentour.

L’arrivée des Verts au pouvoir aux côtés des conservateurs de la CDU, en 2011, dans sa région du Bade-Wurtemberg, n’a pas vraiment influencé notre travail,​avoue Peter Treiber. P arfois, j’aimerais même un peu moins d’idéologie et un peu plus de pragmatisme ! Le passage de l’agriculture conventionnelle au bio, par exemple, n’est pas aussi simple qu’on voudrait bien le croire…
Un puissant secteur automobile

Les Verts n’ont pas donc pas encore conquis tout le monde à la veille des élections dans cette région, qui seront pourtant scrutées par toute l’Allemagne. Ce dimanche, leur parti Die Grünen, avec 34 % d’intentions de vote selon les sondages, est en bonne voie pour conquérir un troisième mandat dans le Bade-Wurtemberg. Une victoire du président de région, Winfried Kretschmann, viendrait relancer les Verts dans le marathon électoral qui les mènera aux législatives de septembre.

Le score de la CDU, son allié actuel, sera aussi suivi avec attention. Dominants dans cette région de 1953 à 2011, les conservateurs sont tombés à 24 % dans les sondages. Une déconvenue à Stuttgart viendrait fragiliser le nouveau président du parti, Armin Laschet, qui souhaite succéder à Angela Merkel à la Chancellerie, en septembre.


Dans le Bade-Wurtemberg, pourtant, le bilan des Verts semble mitigé. Frank Untersteller, ministre régional de l’Environnement, peut certes se targuer d’un budget de protection des espaces naturels  passé de 30 à 107 millions d’euros en dix ans . Mais, en termes de réductions des émissions de CO2, c’est la crise du Covid-19 qui a permis à la région d’atteindre tout juste ses objectifs de réduction pour 2020.

Même bémol pour les énergies renouvelables. Si elles ont progressé l’an dernier pour s’élever à 38,5 % de la production d’électricité, cela reste largement en-dessous de la moyenne nationale.  Avant 2011, l’énergie nucléaire représentait la moitié de la production régionale. La compensation de la sortie du nucléaire prend du temps », tente de justifier Frank Untersteller. Sans compter que la région a gagné 600 000 nouveaux habitants : « Cela implique une demande grandissante d’électricité, insiste-t-il. N ​ous avons eu dix années excellentes pour notre économie régionale, proche du plein-emploi. »
« Le défi pour le futur : le changement climatique »

Difficile en effet pour les Verts de s’attaquer de front au puissant tissu industriel dans une région très peuplée (11 millions d’habitants), où le secteur automobile emploie plus de 235 000 personnes. Daimler, le fleuron du Bade-Wurtemberg, s’est tout de même mis à investir massivement (70 milliards prévus d’ici à 2025) dans l’électrification et la digitalisation de l’entreprise. La production du modèle électrique EQS devrait prochainement démarrer à Sindelfingen, dans la toute nouvelle  Factory 56  à la devise  digital, flexible, green ​.



À quelques encablures de là, un des fournisseurs de Mercedes, la petite société d’aménagement intérieur Alfred Diess, a depuis longtemps franchi le pas : voitures électriques de service, panneaux photovoltaïques sur le toit, lampes Led, récupération des chutes de bois pour le chauffage…  Ces mesures écologiques répondent à une conviction et nos clients y sont attentifs. Mais surtout, elles valent le coup financièrement », concède le directeur, Wolfgang Rosskopf.

L’argent reste le nerf de la guerre, surtout en pleine crise sanitaire.  Mais le défi majeur pour le futur, c’est le changement climatique, insiste Frank Untersteller. Et, pour cela, il n’y a malheureusement pas de vaccin.
https://www.msn.com/fr-fr/actualite/oth … r-BB1exLQz  .jean luc 

PS: les verts sont divisé en deux branche , les realo-gunen (les verts réaliste ) comme notre ministre présisdent du bade-Württemberg  Winfried Kretschmann (centre droit en France) , et les sociolo-gruen (gauche -extréme gauche en France) . Le gros probléme pour L#energie verte se sont les éoliennes terrestres , ainsi que les pilonnes electrique avec la route electrique pour amener l'electricitée offschort de la mer du Nord vers le sud industrielle . il y as une opposition avec les burgers initiatives contre les éoliennes et les pilonnes (environ 200m de haut) , pour préservé le paysage . Ces burgers initiatives sont contre ,quand celas est dans leurs voisinage , mais pour ailleurs , elle sont contre le nucléaires, le charbon, le gaz , voir le solaire , elle sont contre, mais proposent rien . Alors on fait entérrer le plus possible les lignes electrique , se qui revient trés cher ., contre aussi les booster station , ou serons regrouper des batteries géante https://www.youtube.com/watch?v=GbzykG-a8hY (allemand).jean luc 
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