Lecture en République Dominicaine

La RD n'est pas un pays ou ça lit beaucoup, c'est souvent de la lecture obligatoire au collège ou université.
Un fabricant de bibliothèques ne fera pas fortune ici.
Il y a une bibliothèque française et une librairie à la capitale.
En France j'étais pas loin de 50-100€ pas mois en achat.
Avant de partir j'ai donné 5m³ de bouquins.
Comme maintenant je me limite à 35kg de biens, plus de bouquins.
J'ai 6000 documents sur l'ordi dont 2300 livres.
J'ai FBRaider sur mon smartphone qui me donne accès à plein de livres.
En ce moment je lis plus de normes ou thèses que de romans.
Ici le temps est plus agréable, on est moins tenté à rester dans son salon à lire.
Comme je l'ai écrit plus haut, le dominicain n'est pas un lecteur et il se transforme assez vite en casse pieds quand on essaie de lire.
En écrivant ces lignes je m'aperçois que les rares lecteurs que je connais sont ceux avec qui je discute plus de cinq minutes.
J'achète 20-30 livres par an mais c'est de l'assistance scolaire.
Je fais de l'assistance scolaire, j'ai lu l'histoire du pays. Pas trop intéressant c'est une non histoire montée en tête d'épingle. J'ai trouvé plus d'éléments intéressants au niveau historique en Espagne que localement.
Les derniers livres que j'ai lu c'est les mémoires de Vidocq, une relecture je l'avais lu il y a 40 ans.
Je suis un ex drogué de lecture à qui il lui reste 3 livres. Un mémento de régulation, un excellent livre sur les vibrations écrit par mon mentor sur le sujet et un livre de géologie avec plein de descriptions de fossiles.

Récemment ma petite voisine dominicaine de 15 ans, qui était en train de lire une publication Facebook sur son smartphone, m'a demandé:
Que es una viuda (veuve)?
Je n'en suis pas toujours pas revenu...

Comme beaucoup de personnes de ma génération.... et oui, un peu "dinosaure", je n'avais accés dans ma jeunesse qu'aux livres, ceux de mes oncle et tantes, les livres de poche qui avaient rendu accessibles les auteurs.
Nous n'avions pas la télévision, peu de sorties. Pas une journée se passait sans avoir le nez dans un livre. C'était l'ouverture à la vie, à la découverte, le rêve de parcourir le monde, les Kessel, Cousteau, Sartre et tant d'autres.
Comme Phil lorsque j'ai quitté la France j'ai mis sur le trottoir des centaines de livres, j'avais une pièce bibliothèque. Cela n'empêche que j'ai encore ici environ 40 mètres linéaires de livres.
La majorité de mes livres sont en français, beaucoup sur l'art, des biographies, des romans aussi bien sur, J'ai amélioré mon anglais grâce à des romans policiers ou romans tout courts, dernièrement j'ai profité de la féria annuelle des livres à Jumbo pour acheter une dizaine de titres en espagnol. Normalement les livres sont très chers ici, mais au moins lors de cette solde, ils sont nettement plus accessibles, autour de 4 dollars.
C'est certainement un frein pour les Dominicains, les livres représentent souvent au moins deux jours de travail.
J'avoue avoir du mal à lire sur un écran, je préfère lire à la plage ou le soir avant de m'endormir. D'autre part ayant eu des problèmes de rétine, j'évite un peu la "lumière bleue" des écrans.
La difficulté des livres d'art est leur poids, il faut du temps, de la disponibilité pour les regarder.

Mon budget ? Environ 100 ou 150 euros par an, car je profite aussi quelquefois des recommandations de livres qui ont retenu mon attention sur TV5 (il y a souvent des émissions culturelles) et un abonnement F.L. en France. Mes livres sont livrées chez ma soeur qui me les envoient ou que je récupère par des amis ou lorsque l'une ou l'autre vient.
J'achète des livres d'occasion, principalement en anglais sur internet également.
Je suis actuellement tentée aussi par des abonnements en livres à des magazines, cela me manque ici un peu. Mais il est également vrai que le mode de vie tourné plus vers l'extérieur me donne moins l'occasion de rester enfermée à lire.
Enfin, oui, c'est exact, les Dominicains en grande majorité ne lisent pas, la culture s'apprend au lycée ou par les médias.
Autres temps, autres moeurs. Le monde change,

Un peu hors sujet.
Cathy sur mon smartphone il y a un filtre anti bleu.
Sur l'application FBReader je mets en lecture lettres blanches sur fond noir c'est plus reposant surtout que je lis où il fait sombre.

J avais il y a un ou deux ans propose une bibli kindle en espagnol...via wetransfer.
Ils sont toujours dispos.
J ai aussi dispo pas mal d ebook en français, ou en anglais. Mon ordi a planté je n ai pas pu sauver tous mes fichiers à temps. (Films et musique) mais il en reste.
Leur origine n est pas vraiment legale...
A l époque j avais eu peu de demandes

pour moi les livres sont beaucoup plus agréable a lire pour la sensation qu'une liseuse, mais en tant qu' expat, je faisais venir des bouquins par des potes , donc poids dans les valises, cher a l'achat, se les faire envoyer hors de prix, donc j'ai opte pour la liseuse et j en suis ravi, possibilité d' avoir plusieurs centaines de livres, lire en plein soleil sans reflet, légère, c est vraiment l'idéal d'autant que des milliers de livres en téléchargement gratuit, vous aimez ken Follet, Christian Jacq, pas de problème, toute leur bibliographie en un clic, et si quelqu'un pense a me faire culpabiliser, je le renvoie a balcany et consor
Vive la liseuse

Bonjour Gérard.
Mais non, nous n'allons pas te culpabiliser.
Vivre à l'étranger pose quelques problèmes de logistique, pour, par exemple, obtenir des bouquins.
Donc une liseuse est un pis aller.
Cordialement

En fait c'est sans doute très pratique, après il y a le contact physique du livre, quelquefois la beauté de sa couverture, des photos, sans doute les deux sont complémentaires et de plus peut régler le problème de l'espace et du stockage.
J'aime certains titres que je conserve depuis des dizaines d'années, mais au mieux je les lirais 2/3 fois dans la vie, alors pourquoi pas essayer de passer au  numérique...
Promis, un de ses jours je referai l'expérience.