Retraite en Bolivie

Bonjour à toutes et à tous,

Avez-vous choisi de passer votre retraite en Bolivie ? Quelles sont les raisons qui vous ont poussé à prendre cette décision ?

Quels sont les facteurs que vous avez pris en compte : fiscalité, transfert de votre pension de retraite, qualité des soins médicaux, coût de la vie, climat, etc. ?

Quelles sont les formalités pour pouvoir séjourner en tant que retraité en Bolivie ?

Partagez avec les autres expatriés les avantages et les inconvénients de vivre sa retraite en Bolivie et vos conseils !

Merci,

Priscilla

Avez-vous choisi de passer votre retraite en Bolivie ? Quelles sont les raisons qui vous ont poussé à prendre cette décision ?

Oui.
Des raisons à la fois économiques, climatiques, culturelles.

Raisons économiques :
Nous nous sommes faits profondément arnaquer au Québec par les organismes dits de développement et avons tout perdu. Ne me restant pour vivre que ma petite retraite, il fallait trouver une destination à bas cout.

Raisons climatiques.
Le climat du Québec est tellement agréable que les Québécois en ayant les moyens vont passer l'hiver au sud, généralement en Floride, histoire de rester dans le même système et de ne pas trop s'éloigner des fast food. Les saisons intermédiaires ne sont pas géniales non plus et l'été très favorable aux insectes. Quant aux taxes, c'est toute l'année. Après 20 ans de Guyane, quelle folie d'aller s'encabaner dans un congélateur sinistre !

Raisons culturelles.
Tout bien pesé, nous sommes bien plus latins que les kanuks, redneck et autres matérialistes débridés. Et là, i n'y a pas photo !

Quels sont les facteurs que vous avez pris en compte : fiscalité, transfert de votre pension de retraite, qualité des soins médicaux, coût de la vie, climat, etc. ?

Fiscalité ?
Nous ne sommes pas (pas encore du moins...) imposables en France.

Transfert de pension.
Effectué par l'ambassade de France à La Paz directement sur compte en Bolivie.

Qualité des soins médicaux.
Il est clair que la qualité des soins en Bolivie est perfectible et n'est pas toujours aussi bonne qu'en France. Il n'y a pas de Convention entre la France et la Bolivie et au lieu de faire des selfies et de jouer aux madones des aéroports, nos "représentants" pourraient sans doute se pencher sur la question...
Reste que des cotisations sociales sont prélevées sur nos retraites et ouvrent droits à couverture lorsque nous sommes sur le territoire français.
J'entends les pleureuses de service... Mais quand on fait un bilan les économisées réalisées sur le cout de la vie permettent de s'offrir un billet d'avion en cas de besoin. Ce, d'autant plus que si nous étions en France nous vivrions plus chichement qu'ici.
D'autre part, je ne veux pas passer mon temps à m'inquiéter et où que l'on aille, il y a un mort par habitant, ni plus, ni moins.

Quelles sont les formalités pour pouvoir séjourner en tant que retraité en Bolivie ?

Il suffit de disposer de revenus suffisants pour vivre.

Partagez avec les autres expatriés les avantages et les inconvénients de vivre sa retraite en Bolivie et vos conseils !

Venez en Bolivie et observez la France de loin. Le traitement est radical...

Quand j'ai rédigé ma demande de liquidation de retraite, je résidais au Canada.
Je préciserai tout en restant correct que j'ai trop aimé ma patrie pour vivre ma retraite dans ce qu'elle est devenue. Et les développements récents me confortent dans cette décision.

J'ai rédigé ce texte, court bilan sans prétention de quatre années passées en Bolivie... Ce n'est qu'une expérience personnelle, ça vaut ce que ça vaut...

Bilan de quatre ans de Bolivie…
Après vingt ans de Guyane française, dix de Canada, nous sommes retraités depuis 2005 et fêterons bientôt quatre années de Bolivie.
Mais comment avons-nous atterri en Bolivie, cette destination étant loin d'être courante, encore moins recommandée ? Revenons quelques années en arrière…
Nous avions vendu notre société commerciale en Guyane française et immigré au Québec en tant qu'entrepreneurs. Là-bas, nous avions acheté et aménagé une propriété à seulement une heure d'Ottawa, capitale du second plus grand pays du monde. Investissement moral, financier et physique… Sur la base des alléchants et souriants conseils prodigués par les agents d'organismes dits de développement – en fait des menteurs professionnels - nous avons construit deux chalets de prestige afin de répondre aux besoins d'hébergement des nombreux touristes fréquentant la région. Sur le papier, tout était plus que nickel… Or, de touristes, il n'y en avait qu'en quantités fort réduites. Pire, ces braves menteurs des organismes les dirigeaient préférentiellement vers les cabanes des copains et copines, cousins et cousines. Pas chez les maudits Français… Bref, la résultante de l'abondance de taxes diverses alliées à un très faible taux d'occupation de nos luxueux chalets nous condamna à mettre la clef sous la porte. Il nous fallait quitter les horreurs boréales et trouver un nouvel endroit où poser nos valises…
Bernard, un ami de Guyane nous rendit visite en plein hiver. C'était l'époque des hésitations où, assis près de notre poêle à granules, nous faisions tournoyer un globe terrestre… Après fortes éliminations, nous avions jeté notre dévolu sur l'Amérique du sud, ayant listé Argentine, Uruguay et Chili parmi les destinations possibles. Je me souviens encore de mon cri horrifié à l'attention de notre ami :
-    Surtout pas la Bolivie !
Et de sa réponse étonnamment calme :
-    Mais pourquoi ? J'ai un ancien collègue qui vit là-bas et qui est très satisfait…
-    Ah bon ? Bizarre…
Comme d'habitude, un rien, le hasard d'une discussion, trois petites phrases anodines qui changèrent le cours de nos existences… Bernard nous communiqua les coordonnées de son collègue de Bolivie et contact fut pris. Nous commencions à nous intéresser à ce pays et découvrions peu à peu que sa réalité était aux antipodes de ce qui était colporté sur lui. Dans la foulée nous avons trouvé un Français vivant à Santa Cruz de la Sierra et qui confirma les informations reçues.
Je dois être honnête, faire preuve d'autocritique, plaider coupable et dire que l'Amérique du nord m'avait aveuglé. Retrouvant au Québec un bon niveau de sécurité physique nullement garanti en Guyane, j'avais baissé la garde. C'était sans compter sur la délinquance des cols blancs et autres gratte-papiers larbins d'un système où tout est monétisé… La possibilité théorique de s'enrichir sans limites m'avait pris dans ses filets. Ce n'était que la poursuite du vent… Lorsqu'il fallut se résigner à admettre la perte sèche de plus d'un million de dollars canadiens, je fus curieusement pris d'un élan de philosophie libératrice. Abandonnant luxueuse maison de plus de 500 M² pour deux, chalets, parc d'agrément, étang, nous partîmes sans verser une larme et sans nous retourner. Nos seuls regrets touchaient à la masse de travail accompli, aux amis que nous laissions. Mais l'univers est en expansion et l'avenir devant. Il ne sert à rien de pleurer sur le lait renversé.
Le 23 octobre 2013, Santa Cruz de la Sierra défilait sous l'avion. Adieu, neige, verglas et blizzard ! Sous les ailes je reconnaissais - Ô joie - des manguiers, des cécropias (bois canon) et le forestier que je suis retrouvait déjà un milieu naturel familier. Marcel venait de partir deux heures avant pour la France, mais nous avait prêté son appartement avec piscine. Rien que ce niveau d'hospitalité tranchait avec le Québec radin. La porte de l'avion s'ouvrit sur un air beaucoup moins humide qu'en Guyane. Je revivais littéralement. Maria retrouvait sa langue maternelle.
Nous sommes restés une semaine chez Marcel (prénom modifié) en abusant outrageusement de la piscine et visitant Santa Cruz. Déjà la vie nous apparaissait bien plus simple qu'au Canada, les gens nettement plus chaleureux. Notre destination était Trinidad où Georges  (prénom modifié) vint nous récupérer à l'aéroport. Nous avons passé plus de trois semaines sur son estancia. Mais nous ne voulions pas abuser de son hospitalité et la saison des pluies approchait, rendant difficiles les liaisons sur Trinidad. Quelle différence d'accueil avec le riche Québec où les braves citrons à presser que nous étions avaient été livrés à eux-mêmes ! Avant de trouver une maison, nous avons loué pendant trois mois une chambre à l'hôtel Colonial Anexo et entrepris les démarches d'immigration. Celles-ci sont simples et contrairement à ce que l'on peut entendre à droite à gauche nous n'avons fait l'objet d'aucune demande de bakchich. La corruption, encore un discours émanant de pays à la classe politique blanche comme neige…
Et quel changement au niveau relationnel ! Contrairement au Québec où d'une façon générale (nous y avons néanmoins contracté de solides amitiés) nous ne serons jamais intégrés par les rednecks et autres ploucs américanisés, en Bolivie c'est un honneur de recevoir un étranger. Un ami venu nous visiter déclara ne "détecter aucune agressivité dans le regard des gens".
Nous retrouvons en Bolivie cette noblesse toute hispanique des années soixante en Espagne. Somos nobles… Le Bolivien est à juste titre très fier de son drapeau et de son pays. Ici ce n'est pas la France et on ne siffle pas l'hymne national… Ici c'est comme ça, on est patriote et ça me convient parfaitement. Ici, de parfaits inconnus saluent le "gringo" dans la rue, se précipitent pour l'aider. Ici on est courtois, respectueux des tempes grises. Dans les banques et services, les plus de soixante ans sont prioritaires. Ici il est facile d'engager des conversations, la convivialité est la règle. Toutes les cultures locales s'affirment et témoignent d'une grande richesse.
L'étranger que je reste bénéficie d'un espace de libertés que je n'utilise pas totalement, pour des raisons diverses. Je m'impose un comportement de bon père de famille et peux dire qu'ici j'évolue sereinement en autodiscipline. Je m'applique à moi-même le sain principe selon lequel "à Rome, tu fais comme les Romains" et si ça ne va pas, tu vas voir ailleurs si l'herbe est plus verte. J'ai la sagesse de ne pas me considérer comme un exemple et n'ai pas débarqué ici en grand short surplombé d'un casque colonial. Je ne me mêle jamais de politique, pas plus que des affaires des voisins avec lesquels j'entretiens par ailleurs de très bonnes relations. En Bolivie je ne me sens pas oppressé par une foule de règlements de plus en plus débiles et réducteurs des libertés individuelles, une jungle administrative comme au Canada et maintenant en Europe.
Au plan humain et après dix ans de Canada matérialiste, c'est une douche éminemment salutaire que l'on se prend en Bolivie et qui recadre passablement. Les gens sont souvent humbles, connaissent des difficultés économiques, mais restent d'une gentillesse incroyable. J'aurais bien du mal à lister tous les exemples auxquels j'ai été confronté et tranchant avec l'égoïsme solidement ancré des pays dits développés. C'est cette personne inconnue, pratiquant un commerce de subsistance et m'accordant une ardoise sur un achat que je n'avais pas prévu… Et cet autre me rattrapant dans la rue pour me rendre la monnaie que j'avais oubliée… Et tous ces sourires, ces saluts sur les routes, cette gentillesse naturelle si souvent passée de mode en Occident… À la fois rassurant et impressionnant. Ah, ces petits commerçants, passant de longues heures dans leur échoppe pour quelques bolivianos, comme ils sont admirables de courage ! Et ces populations de l'altiplano vivant dans des conditions difficiles… Pauvres touristes mochileros à la dignité en devenir, ayant encore le toupet de négocier les prix alors même que quelques bolivianos pourraient assurer un repas même frugal à la famille !
En Bolivie on adore faire la fête. La musique est une religion assez souvent poussée à fond… La pratique est globalement acceptée et personne ne viendra vous reprocher de trop monter le volume lors de vos soirées.
C'est vrai qu'en Bolivie on a du mal à s'endormir sur les routes. Les nombreux trous maintiennent le conducteur éveillé. Quant à la signalisation, elle brille souvent par sa "discrétion". Les transports se font via de confortables autobus. C'est la "flota" et ses "bus cama"… Les liaisons aériennes intérieures sont nombreuses.
Avec son cout de la vie relativement bas la Bolivie est une destination de plus en plus choisie par les retraités dont je suis. Des villes comme Santa Cruz sont extrêmement dynamiques et connaissent une croissance impressionnante. Il est aisé à un investisseur étranger de s'intégrer au boom économique.
Malheureusement, la Bolivie pâtit d'une regrettable et incompréhensible désinformation de la part des pays occidentaux. C'est véritablement la parabole de la paille et de la poutre. En quatre ans, nous n'avons jamais connu de situation où notre sécurité était menacée. Nous nous sentons bien plus en sécurité qu'en France ou en Guyane. La question des stupéfiants ? Je ne m'en mêle pas du tout et dirai même que le sujet me laisse totalement indifférent. Il est pour le moins comique que ce soient les pays consommateurs qui critiquent les producteurs… En Bolivie la mastication de feuilles de coca est culturelle et ne provoque pas d'addiction. C'est le chewing-gum local, anesthésiant les gencives, réputé couper faim et sommeil, sans plus ! Les trottoirs boliviens ne sont pas encombrés de junkies et autres épaves comme ceux de Guyane. Alors ?
Alors beaucoup de pâlichons grands amateurs de vie aseptisée et de bonheur sous blister vous diront - sans doute avec quelque raison - qu'en Bolivie, la notion d'hygiène mériterait d'être développée. Ah oui ? Quel pays donneur de leçons vient de connaitre un scandale alimentaire touchant à des œufs contaminés ? Les vaches folles provoquant la maladie de Creutzfeldt-Jakob étaient-elles boliviennes ?
Géographiquement parlant, la Bolivie est grande comme 1,7 fois la France et d'une grande diversité. On part du Pantanal bolivien, le llanos des parties basses, confins de l'Amazonie jusqu'aux neiges éternelles des grands sommets andins en passant par l'altiplano, ses déserts et tous les étages intermédiaires. Le climat, la faune, la végétation et les productions agricoles collent à cette diversité. La Bolivie est le premier pays du monde en termes de richesse de sa faune avicole. Les étals des nombreux marchés croulent sous les produits et nous disposons des fruits et légumes locaux toute l'année à des prix très raisonnables.
Aller, que manque-t-il en Bolivie au Français que je suis resté ? Les bons fromages ? On en trouve dans les grandes villes… Les champignons ? Les cueillettes abondantes de cèpes de Bordeaux au Québec sont au rayon souvenirs…
Des regrets ? Certainement ! Celui de ne pas être venu plus tôt en Bolivie. Et cette hésitation à publier un tel texte, tant est grande l'envie de garder égoïstement pour moi ce dernier coin préservé de notre planète…

Evaluación de cuatro años en Bolivia...

Después de veinte años en Guayana francesa, diez de Canadá, nos retiramos desde 2005 y pronto celebraremos cuatro años de Bolivia.

¿Pero cómo hemos aterrizado en Bolivia, este destino está lejos de ser común, pero menos deseable? Volvamos unos años atrás...
Vendimos nuestra empresa comercial en Guyana francesa y emigramos a Quebec como empresarios. Allí, hemos comprado y convertido una propiedad a sólo una hora de Ottawa, la capital del segundo país más grande del mundo. Fue una gran inversión sentimental, financiera y física... Nos basamos sobre los consejos atractivos y alegres de los agentes de organismos de desarrollo - mentirosos profesionales - y construimos dos chalets de lujo para satisfacer las necesidades de alojamiento de los numerosos turistas que frecuentan la zona. Sobre el papel, todo era perfecto... Pero los turistas eran raros. Peor aún, estos buenos mentirosos de organismos dirigían los pocos turistas preferentemente a las cabañas de sus amigos y primos. No a los "malditos francés"... En resumen, el resultado de diversos impuestos aliados a una tasa de ocupación muy baja de nuestros chalets de lujo nos condenó a poner la llave bajo la puerta. Tuvimos que dejar los "placeres del norte" y encontrar un nuevo lugar para poner las maletas...
Bernard, un amigo de Guyana nos visitó en invierno. Era el momento de vacilación cuando, sentado junto a nuestra estufa de granulados, estábamos girando un globo terrestre... Después de numerosas eliminaciones, echamos la mirada hacia América del Sur. Así habíamos seleccionado Argentina, Uruguay y Chile, entre posibles destinos. Todavía recuerdo mi grito de horror para la atención de nuestro amigo:
- ¡Sobre todo Bolivia, no!
Y su respuesta sorprendentemente tranquila:
- ¿Pero por qué? Tengo un ex colega que vive allí y está muy satisfecho...
- ¿Ah bueno? Extraño...
Como de costumbre, la oportunidad de la discusión, tres pequeñas frases inocuas cambiaron el curso de nuestras vidas... Bernard nos comunico los detalles de su colega de Bolivia e hicimos contacto. Empezamos a interesarnos en este país y poco a poco descubrimos que su realidad era todo lo contrario de lo que se decía. En el proceso nos encontramos con otro francés viviendo en Santa Cruz de la Sierra y quien confirmó la información recibida.

Debo ser honesto, autocrítico, declaro culpable y que las luces de América del Norte me habían cegado. La recuperación en Quebec de un buen nivel de seguridad física, al contrario de Guyana me hizo bajar la atención. No contaba con la delincuencia de cuellos blancos y otros "rascle-papeles" de un sistema en el que todo se monetiza... La posibilidad teórica de enriquecerse sin límite me había agarrado en su red. Fue correr atrás del viento... Cuando tuvimos que resignarnos a admitir la pérdida neta de más de un millón de dólares canadienses, nos encontramos con un extraño y profundo sentimiento de liberación. El abandono de la casa de lujo de más de 500 metros cuadrados para dos, chalets, parque de atracciones, estanque, nos dejó sin derramar una lágrima y sin mirar atrás. Nuestro único pesar fue de pensar a todo el trabajo cumplido, los amigos que dejamos. Pero el universo está en expansión y el futuro por delante. No sirve de nada llorar sobre la leche derramada.
El 23 de octubre de 2013, Santa Cruz de la Sierra pasaba bajo las alas de nuestro avión. ¡Adiós, nieve, hielo y tormentas! Bajo las alas reconocí - Oh alegría - mangos, cecropias y el forestal que estoy ya encontró un ambiente familiar. Marcel había despegado para Francia dos horas antes, y nos había prestado su apartamento con piscina. Sólo este nivel de hospitalidad contrasta con el Quebec cerrado. La puerta del avión se abrió en un aire más seco que en Guyana. Reviví literalmente. María encontró a su lengua materna.
Nos alojamos una semana en la casa de Marcel (cambiado de nombre) aprovechando de la piscina y visitando Santa Cruz. Ya la vida nos parecía mucho más simple que en Canadá, las personas mucho más amigable. Nuestro destino era Trinidad adonde George (no es su nombre real) vino a recogernos al aeropuerto. Pasamos más de tres semanas en su estancia. Pero no queríamos abusar de su hospitalidad y estaba llegando la estación de lluvias, haciendo difícil la comunicación con Trinidad. Antes de encontrar una casa alquilamos durante tres meses una habitación en el Hotel Colonial Anexo y empezamos los trámites de inmigración. Estos son simples y no hemos encontrado cualquier corrupción.
¡Qué cambio al nivel relacional! A diferencia de Quebec, donde en general (no obstante, hemos contratado amistades) que nunca estará integrado por rednecks u otros " sórdidos americanizados", en Bolivia es un honor recibir un extranjero. Un amigo vino a visitarnos y nos comentó que "no había detectado ninguna agresividad en los ojos de la gente."
Encontramos en Bolivia toda la nobleza española. Somos nobles... El boliviano es justamente orgulloso de su bandera y de su país. Aquí no es Francia y no se silba el himno nacional... Eso es patriotismo y me conviene perfectamente. Aquí, las gentes saludan al "gringo" en la calle, corren para ayudarlo. Aquí las personas son amables, respetuosas de los cabellos blancos. En los bancos y servicios administrativos, las gentes de más de sesenta años tienen prioridad. Aquí es fácil de iniciar conversaciones, la convivencia es la regla. Todas las culturas locales se afirman a sí mismos y muestran una gran riqueza.
El extranjero que soy disfruto de un espacio de libertad que no uso por completo, por diversas razones. Me impongo un comportamiento de buen padre de familia y puedo decir que aquí evoluciono con serenidad y autodisciplina. Aplico a mí mismo el principio sano "en Roma, haz como los romanos", y si no me va, voy a otro lugar a ver si la hierba es más verde. Tengo la sabiduría de no pensar en mí mismo como un ejemplo y no he aterrizado aquí en conquistador con un casco colonial. Nunca involucrado en la política, ni los asuntos de los vecinos con los que mantengo también una buena relación. En Bolivia no me siento oprimido por una serie de regulaciones cada vez más ridículas y reduciendo las libertades individuales, una jungla administrativa como en Canadá y ahora en Europa.
En términos humanos, y después de diez años de Canadá materialista, es una ducha muy beneficiosa que tome en Bolivia. La gente a menudo humilde experimentando dificultades económicas, pero siguen siendo increíblemente amables. Sería difícil enumerar todos los ejemplos que he enfrentado y bordes con el egoísmo firmemente arraigado de los países llamados desarrollados. Es esta persona desconocida, de un negocio de subsistencia que me concedió un crédito en una compra que no había planeado... Y el otro me sigue corriendo en la calle para devolverme el cambio que había olvidado... Y todas esas sonrisas, los saludos en las carreteras, la amabilidad natural, detalles que desaparecen poco a poco en Occidente... Tanto tranquilizador e impresionante. ¡Oh, estos admirables pequeños comerciantes, personas viviendo en circunstancias difíciles, pasando largas horas en su tienda buscando unos bolivianos! ¡Pobres turistas mochileros negociando sin vergüenza los precios, incluso mientras algunos bolivianos más podrían permitir a esta familia una comida frugal!
En Bolivia nos gusta salir de fiesta. La música es una religión que cuenta muchos fieles... El sonido alto es la regla y nadie te culpará si subes el volumen en tus fiestas.
Es cierto que viajando en Bolivia es difícil de dormir al volante. Los numerosos agujeros mantienen el conductor despierto. La señalización, a menudo brilla con su "discreción". El transporte se hace a través de cómodos autobuses. Esta es la "flota" y "bus cama" y la mayoría se desplazan de noche... Los vuelos nacionales son numerosos.
Con su relativamente bajo costo de vida Bolivia es un destino cada vez más elegido por los jubilados. Ciudades como Santa Cruz son extremadamente dinámicas y conocen un crecimiento impresionante. Es fácil para un inversor extranjero de integrar el auge económico.
Desgraciadamente, Bolivia sufre de una falta de información objetiva por parte de los países occidentales. Realmente es la parábola de la paja y la viga.
En cuatro años, nunca hemos experimentado una situación en la que se vio amenazada nuestra seguridad. Nos sentimos mucho más seguros que en Francia o en Guyana francesa. ¿El tema de las drogas? Yo no me meto en absoluto e incluso decir que el tema me deja totalmente indiferente. Es algo cómico que se trata de los países consumidores criticando los productores... En Bolivia masticar hojas de coca es cultural y no causa adicción. Es la goma de mascar local que adormece las encías, conocida por sus efectos similares a los del café, no más!
Las aceras bolivianas no están llenas de drogadictos y otros zombis como los de Guyana. ¿Entonces?
Así que muchos autómatas lívidos y aficionas de felicidad bajo blíster dicen - tal vez con alguna razón - que en Bolivia, el concepto de la higiene vale la pena desarrollarse. ¿Ah si? ¿Qué lecciones de los países donantes llegó a conocer un escándalo alimentario relacionado a los huevos contaminados? ¿Las vacas locas que causan la enfermedad de Creutzfeldt-Jakob fueron bolivianas?
Geográficamente, Bolivia es tan grande como 1,7 veces Francia y ofrece una gran diversidad. Partimos del Pantanal boliviano, las llanuras de las partes más bajas, confines de la Amazonia a los campos de nieve de los grandes picos andinos a través de los desiertos del altiplano, y todas las etapas intermedias. El clima, la fauna, la vegetación y los cultivos se adhieren a esta diversidad. Bolivia es el primer país del mundo en términos de su rica variedad de aves. Los puestos de los numerosos mercados están cargados de productos y ofrecen las frutas y verduras locales durante todo el año a precios muy razonables.
¿Vaya, lo que falta en Bolivia al francés que me quedé? ¿El buen queso? Se encuentran en las principales ciudades... ¿Las setas? Las abundantes cosechas de bolets de Burdeos y otros hongos en Quebec son en la estantería de los recuerdos...
¿Excusas? ¡Ciertamente! De no haber llegado antes en Bolivia... Y esta hesitación a publicar este texto, tan grande es el deseo de guardar egoístamente este último pacífico rincón de nuestro planeta...

Bonjour,

Actuellement en séjour a Arica, Chili, après avoir visite les Mapuchos à Valdivia, je pense venir m'installer en Bolivie, pour me reposer et y mourir.

oh la la, que c'est beau...il ne manque qu'une seule chose à votre récit, c'est de pouvoir y introduire les   "frissons"  , tout est vrai et plus encore.... j'y retourne le 4 février, voir mon fils qui a trouvé son équilibre, sa joie de vivre, sa santé et ... une femme et un enfant... un enfant merveilleux, mélange gringo et une superbe bolivienne, çà vous donne .... UN ANGE ...., ce sera un dernier voyage éclair... car par après, en qualité de commerçante et 900 e de pension par mois...( bientôt)  je suis certaine de m'installer pour le meilleur des mondes dans cet endroit paisible, sain, et où je serai proche de mes enfants, de la nature et de la vrai réalité de la vie. :kiss:

Bonne et heureuse année à tout le monde !

Vous avez tout-à-fait raison ! D'ailleurs j'ai du mal à comprendre pourquoi (sauf raisons familiales) les gens s'entêtent à passer leur retraite en Europe, surtout ceux à faibles revenus. Beaucoup d'EHPAD sont de véritables mouroirs sans âme et coûtent la peau des fesses. J'ai un ami disposant d'une structure d'accueil haut de gamme et capable d'offrir des conditions de vie paradisiaques pour je pense aux alentours de 800 € par mois. Eta, avec une foule d'activités annexes.

effectivement, les gens intelligent quittent de plus en plus la France,moi je suis en Belgique, c'est moins courant pour les familles "normales" je veux dire par là, pas les fortunés.. de toute, ils iraient pas en Bolivie,
mais je connais beaucoup d'amis sincères, qui revendent et oups....portugal beaucoup...surtout les retraités.
On discute ici de Monsieur et Madame tout le monde bien sûr...mais ....c'est discutable pour chacun..on veux la facilité, le soleil, la mer..et le même confort que chez soi, à moindre prix. Mais d'autres sacrifient le confort pour la joie de vivre et la terre terre. C'est pas donné à tous.

terre mère , je voulais dire

comment faire pour ajouter des photos..???

Le Français a du mal à quitter la France. Il n'a pas encore compris que si la Terre est ronde, c'est pour qu'on puisse en faire le tour (pensée perso...). Beaucoup s'éloignent un peu en allant au Portugal... Ce faisant, ils restent dans le système dictatorial de l'Union Soviétique Européenne, ensemble géographique où le cout de la vie est à peu près identique partout à quelques exceptions près. Et pourtant, les conditions de vie sont souvent bien meilleures ailleurs. Ils faut croire que la liberté leur fait peur.
Quand je vois la qualité de vie qu'aurait un petit retraité Français résidant au lodge de mon ami (Français également) comparé à la misère en France à revenu égal, c'est sans commune mesure. C'est grand luxe et espaces de liberté incroyables contre survie difficile et enchainé. Je pense que pas mal de gilets jaunes devraient penser sérieusement à cette solution.


Pour insérer une photo il faut qu'elle soit sur Internet et copier son lien.