Une nouvelle vie

Niclette est mon prénom, congolaise de Kinshasa, je suis arrivé le Mois de Mai dernier à Sao Paulo, accueilli par des gens sympa qui nous ont aidé à retrouver un membre de ma famille, une journée pleine d'émotion, de joie.aujourd'hui installé chez ce dernier, et cherchant le moyen de prendre mon envol, pas facile lorsqu'on parle pas portugais, souhaitant faire des nouvelles rencontres qui pourraient m'aider à réussir mon intégration dans cette nouvelle société. à kinshasa j'ai travaillé dans une grande entreprise de Télécom au customer care service, j'aimerais parfaire ma formation dans le même ou autre domaine  qui pourrait m'aider à m'epannouir ,je reste flexible tout en gardant mon optique.

C'est vrai que les deux dernières fois que j'ai été à Sao Paulo j'ai vu beaucoup de personne d'originaire d'afrique francophone.

Déjà avez-vous un visa permanent ou autre afin qu'on puisse vous aider.

J'ai pu obtenir un protocole,et le CPF, je crois qu'il reste :carteira de trabalho

résident permanent ou autre?

Le Brésil va limiter sa politique d'immigration qui a été favorable à certains pays d' Afrique et à d'autres comme Haiti, Cuba...La crise de l'emploi que connait le pays est forte, usines qui ferment, supermarché en faillite !! le peuple Brésilien ne peut pas accueillir tout le monde et surtout plus de pauvres qu'il n'en a déjà (dixit les Brésiliens de la rue) et donner l'illusion à des étrangers qu'ils seront mieux au Brésil que dans leurs pays d'origine est une illusion qui se payent très cher quand on connait la vie de ses gens, une fois sur place, à Sao Paulo.

Quand je vois que les petits supérette de quartier ferment une après une.

Je ne jamais vu un pays qui tourne aussi mal. Le SUS  par exemple à BH n'a plus de sous.
Salle d'opération en manque de moyen, bloc opératoire sans oxygéné ou autre.

Le pays s'enfonce de plus en plus, les compagnies aériennes réduisent la voilure au Brésil, mais augmente fortement les prix.

Oui un visa permanent.

Le monde va mal je pense, la situation est chaotique dans beaucoup de pays,une de grande raison qui pousse certaines personnes à quitter leur pays c est le social, chez moi par exemple les gens vivent avec moins d'1$ ,Pendant ce temps les expatriés sont très bien payé que les nationaux,un pays qui a beaucoup de richesse mais qui servent à d'autre,les dirigeants travaillent pour leur propre compte,des guerres civiles,  le peuple ne se retrouve pas, normal que nous cherchions le minimum ailleurs, le diplôme étranger est plus valorisé, ceux qui ont des moyens envoient leurs enfants étudier ailleurs, Moi personnellement si j'ai l'occasion de parfaire ma formation, et gagne une expérience professionnelle,je pourrais retourner au pays pour y travailler.

Après faut arrêter de mettre la faute sur les expatriés. Ici on reconnait le poids de la culture avec dans cette morale collective expatrié gagne très bien sa vie.

Si tu crois qu'au Brésil l'herbe sera meilleur. Prepare toi à la, a une grande déception.

Inégalité noir blanc, salaire, racisme et j'en passe et des meilleures.

Sur l'école c'est la même chose ici. Pour moi le pays est parfois plus corrompu qu'un pays africain.

J ai connu un syrien qui est venu à belo horizonte car à Sao Paulo c'était ultra difficile et chère. A Belo Horizonte il souffre de la mentalité des campagnes.

Après le pays a de bon côté.

Il y a pas un pays où coule le lait et le miel, chaque pays a ses bons et mauvais côté, je sais.l'importance,c'est de savoir ce que l'on veut et ce qu'on cherche, qu'est ce le déplacement peut apporter de positif dans sa vie ,car nous tirons toujours quelque chose.

Venir au Brésil si l'opportunité se présente, pourquoi pas ? ensuite reste le point financier car pour étudier, il faut travailler ou avoir de l'argent pour le quotidien. Ensuite je ne crois pas à l'idée que tu développe, je viens acquérir un diplôme et ensuite je rentre chez moi, car chez toi c'est pire que ce que tu as au Brésil,  même si le Brésil semble ressembler à l'Europe, le pays sera toujours mieux en tout, c'est comme avoir un ordinateur qui met 5 mn pour démarrer et que l'on s'en achète un qui ne mets plus que 1 mn, on ne revient pas en arrière ou très difficilement.. Bon courage pour la suite de ton aventure, et que tu réussisse dans tes projets de diplôme

Niclette, bienvenue sur ce forum, où comme tu l'auras déjà compris, tu ne vas pas trouver beaucoup d'aide "utile". Si tu souhaites te faire un réseau francophone, tu peux toujours aller sur http://saopauloaccueil.org.br/ je ne peux pas t'en dire plus, ne l'ayant pas testé. Je ne sais pas si c'est ce que tu entends pas "intégration à cette société".

Sinon, pour faire des échanges de langue (portugais, français, etc.) ou rencontrer des gens, essayes le site meetup.com/fr-FR/ Il y a plein de groupes pour tous les goûts avec des réunions hebdomadaires. Là non-plus je n'ai pas testé...

Et j'ouvre une parenthèse pour dire que je suis toujours aussi sidéré par certains commentaires et par leur ton condescendant. Ça n'a jamais tué personne mais quand c'est trop, c'est trop.

Bref, ne te laisses pas décourager par les commentaires "tout négatif" du duo dynamique. Chacun a son vécu, son ressenti, ses objectifs et ne fait que relater son immigration et sa vision des choses. Ici plus qu'ailleurs il y a des mondes parallèles et tu auras peut-être la chance de ne pas vivre dans ces univers aussi "horribles".

Alors oui, ici tout n'est pas rose et il te faudra t'adapter aux particularités locales mais après tout, c'est ça l'expatriation. J'espère que tu y trouveras ton compte, c'est un pays formidable. Et sinon, tu auras le choix entre repartir sous des cieux plus cléments comme Chicobrasil ou bien continuer à te plaindre et utiliser ce forum comme exutoire...

Deuxième parenthèse: moi aussi je suis un critiqueur dans l'âme et pas le dernier à pointer les lacunes et les abus qui existent, mais j'essaye avant de me poser la question: Est-ce que ça fait avancer le schmilblik ? Est-ce que ça va servir à mon interlocuteur ou c'est juste pour me défouler? Cela répond à sa question? À ces attentes? Et j'essaye aussi d'éviter de prendre a priori les gens pour des imbéciles ou des enfants en bas-âge qui n'ont pas préparé leur émigration une seule minute et qui vivent sur la planète des bisounours. Vite je vais enfiler ma cape et les sauver d'une expérience terrible. Ici, les anciens ont un peu trop tendance à oublier de donner des conseils pratiques ou à les noyer sous des considérations négativo-dépressives voire de purs jugements de valeur. Ce que X et Y disent du Brésil, en dit souvent plus long sur eux-mêmes que sur le Brésil en lui-même.

Avec ma courte expérience sur place, j'ai effectivement pu constater:

- Qu' être noir est loin d'être un atout, être étranger pas forcément non-plus, cela dépendra dans quels cercles tu évolues et bien sûr de si tu as la "bonne nationalité". Mais là encore je suppose que je ne t'apprends rien.

- Que les diplômes sont très valorisés. Peu de gens ayant l'opportunité de faire des études. Et que les formations sont chères. Mais je n'ai pas beaucoup approfondi le sujet, il doit surement y avoir quelque chose à dégoter.

Et pour finir, São Paulo a probablement tous les inconvénients de Kinshasa, mais c'est aussi une ville très cosmopolite et riche culturellement, je te souhaite d'en profiter un maximum et que ton séjour t'aide à "bien vieillir".

Merci Yann 59000 pour tes conseils, j'en tiendrais comptes

Pour moi les personnes potentiellement qui ont le plus de possibilité de réussir au Brésil, ce sont les personnes d'origine africaines car elles n'ont pas de parachute offert par leur pays d'origine ( sauf si leur famille est liée au pouvoir local, au commerce ou a l'industrie). Elles sont comme ces syro libanais à une autre époque souvent venus sans rien sauf leur cerveau.
Effectivement une seule terrible injustice, le préjugé contre quelques infimes différences résultant de l'ADN.
Bon courage et belle réussite.

Zanzibar, potentiellement est un mot que je n'utiliserai pas, car il n'est point question de parachute ou de sentiment que si l'on échoue, on nous donnera une seconde chance mais plutôt de débrouillardise innée,