1. Déjà il faut savoir que le permis de conduite s'achète (légalement) il n'y aucun examen tant théorique que pratique.
2. Règle fondamentale : tout est basé sur l'hyper individualisme de ces gens. Donc la priorité est là où le paraguayen est. Ils ont plus l'air de respecter une priorité à gauche qu'à droite, mais encore ce n'est même pas fiable.
3. Les clignotants ne servent à rien pour la conduite puisque c'est pour les autres. Donc on ne les met pas.
4. Si, pour une raison non déterminée un paraguayen se traîne à gauche d'une deux voies, cela est considéré comme normal par les autres. Seul un gugusse comme moi fait entendre un "Poueeeettt" retentissant en doublant sur la droite.
5. Un paraguayen qui tourne donne toujours l'impression que son volant n'est qu'un tas de rouille ou qu'il est limité dans sa course angulaire comme les vieilles dodoches de mes jeunes années.
6. Un paraguayen qui décide de tourner à gauche va rouler à contre sens à la fois sur la voie qu'il quitte et sur la voie qu'il emprunte. Ca surprend de se les trouver ainsi en-face de soi. Eux aussi d'ailleurs, mais pourquoi ose-je exister devant eux ?
7. Le plus fort est que, le nez dans leur caca, ils vous insultent. Ce qu'il ne faut jamais accepter (déjà que ce n'est pas dans ma nature). Une sortie brutale de ma camionnette en utilisant tout ce que je connais d'insultes en espagnol a pour effet qu'ils se recroquevillent dans leur bagnole. Ce sont des lâches qui ne respectent que la méthode Stroessner.
8. Avec les deux roues c'est pire ! Beaucoup roulent carrément à gauche. Bien sûr avec moi ils ont de grandes frayeurs aggravées par la trompe de Zuzu.
9. Il n'est pas rare d'en voir, sans casque bien évidemment, tripoter leur indispensable smartphone tout en conduisant.
10. La nuit les 2/3 n'ont pas de lumière (et la moitié n'a pas de plaque d'immatriculation)
11 . Ils s'amoncellent à 3, 4, parfois 5 sur leur moto avec des paquets en plus. Les femmes sont souvent assises latéralement (stabilité ???)
12. Les professionnels, camions, bus, ne sont pas meilleur que les particuliers.
13. Autre calamité : les vaches. Elles circulent librement même sur les voies des grandes routes. Je me souviens que sur la ruta 2 en venant de Caaguazú, je suivais un camion roulant à vive allure. lequel camion allait se faire doubler par une voiture. Surgit une vache. Le camion fait une embardée sur la gauche. La voiture aussi et, par chance en phase, On a eu peur de devoir ramasser de la carnaza molida de primera. Faute professionnelle grave du camionneur : dans cette situation on rentre dans la vache et on ne risque pas de provoquer une collision catastrophique avec la voiture qui double. Une nuit sur une petite route, une vache décide de traverser la route. Par chance le bas côté était très large et Zuzu à des pneus d'aventurière.
14. Et, bien sûr, les flics en tout genre, ne se préoccupent nullement de tout ce que je viens d'énumérer mais, quand ils tombent sur un gringo, ils se demandent comment le faire cracher.
Donc, au Paraguay; n'hésitez pas à vous payer une très bonne assurance tous risques avec assistance juridique. La MAPFRE est très bien pour ça.
Conclusion : c'est beaucoup plus cool de rouler en Argentine et dans les zones d'élevages des plaques annoncent qu'il faut appeler la police si on voit du bétail errant. Et encore mieux, au Chili. Outre que les gens conduisent de façon civilisée (un peu comme en Espagne) les flics sont incorruptibles.