Allemagne : le breton Le Duff se fait une place au soleil

Le groupe créé par Louis Le Duff connaît un succès grandissant en République fédérale. Et, selon lui, ce n'est pas près de s'arrêter. C Les entreprises françaises sont nombreuses à s'être cassé les dents en Allemagne. Les distributeurs et les enseignes de restauration ont particulièrement eu du mal à s'implanter en République fédérale. Une société… bretonne est pourtant parvenue à croquer une jolie partie du premier marché européen sans faire de bruit. Le groupe Le Duff est présent depuis près de trente ans de l'autre côté du Rhin. Sa filiale Bridor fournit à des centaines de restaurants et d'hôtels 4 et 5 étoiles toute une gamme de viennoiseries et de pains.

Il y a près de cinq ans, le leader mondial du secteur, qui possède 1 310 restaurants et sandwicheries dans le monde, s'est associé avec une femme d'affaires munichoise pour ouvrir des points de vente Brioche dorée en Bavière. Le succès de cette enseigne, qui comptera bientôt quinze magasins dans le sud de l'Allemagne, a poussé le fondateur du groupe, Louis Le Duff, à changer d'échelle en rachetant l'entreprise Kamps au fonds Equity Capital Management (ECM) pour un montant confidentiel.
"Un mariage"

Kamps ? Ce nom n'est pas encore très connu en France. Fondée en 1982, cette société est pourtant la première chaîne de boulangeries mono-marque chez notre voisin. Ses 415 points de vente et ses 70 boulangeries gérées par des franchisés, qui génèrent un chiffre d'affaires annuel de plus de 200 millions d'euros, rencontrent un succès grandissant.

La direction en place pilotée par Jaap Schalken a bien redressé le groupe, qui commençait à s'essouffler lorsque le géant italien Barilla a finalement décidé de s'en séparer, en 2010, pour revendre ses parts à ECM. "Il y a sept ans, cette enseigne était déficitaire et elle est aujourd'hui très bénéficiaire, salue Louis Le Duff. Ils ont amélioré leurs produits, ils sont montés en gamme, ils ont mieux géré leurs activités et mis de bons hommes aux bons endroits. Je ne compte d'ailleurs pas changer leurs recettes. Nous allons donc laisser les équipes en place. Ils savent très bien se débrouiller sans nous. Et si nous pouvons les aider avec de nouveaux produits ou avec notre savoir-faire en termes de production notamment, ils peuvent nous demander un coup de main. Mais je ne vais rien leur imposer. J'ai conclu un mariage, pas une absorption."  lire le reste de l'article   jean luc  ;)

moi j'aime cet France qui gagne et qui travaille , j'ai deux points de vente pas loin de chez moi  ;)  . petite remarque aussi dans beaucoup de boulangerie ,on trouve d'exellentes baguette française fait maison , et qui reste croustilliante toutes la journée  .   jean  luc  ;)