Adresse Lausanne ou Genève

bonjour


Je m'appelle François Xavier, âge de 33 ans de nationalité française.   Mon projet est de travailler et m'installer en Suisse.  Je suis chauffeur poids lourds, et super Lourds expérimenté (+ 8 ans).

Je piétine car les agences intérim ou employeurs me font comprendre qu'il faudrait que je réside en Suisse . Difficile lorsqu'on a pas encore de contrat de travail.  Je cherche une solution pour obtenir une adresse en Suisse, une personne qui pourrait m'établir une attestation d'hébergement 

Bonsoir,L'attestation d'hébergement n'existe pas en Suisse. Pour être domicilié, il faut s'inscrire au contrôle des habitants, un point c'est tout. Une agence d'intérim ne demandera pas de permis de travail pour vous. Mais vous avez toute vos chances auprès d'une entreprise de transport: votre métier est recherché... La Suisse romande ne se limite pas à Genève et Lausanne. Sur www.google.ch   (ET NON google.fr) recherchez "Suisse chauffeur routier emploi" , et des tas d'offres apparaissent.Etes-vous en règle de FIMO/FCO ?

bonjour

merci Anne Françoise pour ces précieuses informations, je vais regarder les offres sur Google.ch.


Je suis a jour permis de conduire fimo...

Pour s inscrire au contrôle des habitants il faut présenter un bail je suppose ?


Bonne journée

François

Sur le même sujet, e vous invite à prendre connaissance du fil de discussion suivant:

https://www.expat.com/forum/viewtopic.p … 85#5576695

Je résume:

Une commune ne va pas aller vérifier la nature de votre bail (d'autant qu'en Suisse un contrat oral est réputé valable ... tant qu'il n'est pas contesté) : tout ce qui importe c'est que le Contrôle des Habitants puisse vous enregistrer comme résident-e de la commune et avoir une adresse pour vous convoquer à venir chercher votre permis de séjour et de travail quand il sera disponible dans leurs bureaux.


La municipalité a ainsi l'assurance de toucher la part qui lui revient sur les impôts qui vous seront retenus à la source. Il ne s'agit pas de laxisme, mais de pragmatisme: jusqu'à environ 120 000 CHF annuels de revenus, dans la plupart des Cantons, pour les détenteur d'un permis de travail B, les impôts sont prélevés à la source (environ 11 %) par l'employeur qui verse au Canton, lequel répartit entre l'impôt fédéral direct (IFD), l'impôt cantonal et l'Impôt communal. (Si le contribuable estime qu'il aurait intérêt à faire une déclaration par exemple pour déduire une pension alimentaire, des frais médicaux extra-ordinaires ou des frais de formation, c'est à lui de réclamer pour recevoir une déclaration à remplir, suite à laquelle il sera remboursé du trop perçu s'il y a lieu. )

Les municipalités veillent donc à que vous soyez inscrits comme habitants afin qu'elles perçoivent la part d'impôt à laquelle elles ont droit sur vos revenus.

Et pour le détenteur du permis de séjour ou de résidence, il faut qu'il s'inscrive dans une commune car le Service cantonal de la Population - division Etrangers adressera au Contrôle des Habitants de cette commune le permis obtenu. A ce moment, la commune doit disposer d'une adresse de contact "efficace" pour convoquer le détenteur, lui faire payer les frais dus et lui remettre son autorisation de séjour.

L'obligation d'avoir une adresse relève du contrôle financier, pas policier.

En Suisse on peut se faire adresser gratuitement le courrier en "poste restante" . Ce n'est même pas nécessaire d'indiquer "poste restante" du moment que l'on indique exactement l'adresse du bureau de poste. On peut aussi indiquer plus discrètement "c/o".

De plus à partir de cette adresse, ou de toute autre en Suisse, vous pouvez faire réexpédier le courrier de Suisse en France pour 90 CHF pendant 12 mois maximum...



Les autorités administratives savent bien qu'il est difficile d'avoir un domicile fixe dès l'arrivée dans le pays: notamment par rapport à l'attestation de non-poursuite (financière).


L'essentiel, c'est la domiciliation dans une commune - pour toutes les raisons exposées précédemment. Pour l'annonce à la commune, vous êtes censé-e vous y inscrire dès lors que vous y résidez effectivement depuis plus de 3 mois. Si c'est moins de 3 mois, certaines communes peuvent vous réclamer une taxe de séjour, surtout dans les communes touristiques, mais encore faut-il qu'elles soient averties de votre présence.

Si vous ne vous voyez pas habiter en colocation ou en location de courte durée, sachez que les ville les moins chères du canton de Vaud sont Sainte-Croix (en altitude), Moudon (pas très gai, il est vrai) et Lucens; Bavois pour partie.

Pour rechercher un travail, un numéro de téléphone suisse est aussi utile, sinon nécessaire.

J'ai résidé en Suisse à Vallorbe pendant 12 ans: il y avait là un Centre d'Enregistrement des Requérants d'Asile. Ces derniers semblaient particulièrement friands de Lebara.ch : https://www.lebara.ch/fr/product/lebara_swiss pour appeler leur famille dans le monde.

L'abonnement Coopmobile est au même prix et a l'avantage d'utiliser le réseau Swisscom qui offre la meilleure couverture en Suisse. En activant une option pour 10 euros de plus, on évite le rooming pour les appels de France en Suisse et vice-versa.

Coopmobile existe aussi en version prépayée: https://www.coopmobile.ch/fr/mobile-prepaid


Cela dit, les entreprise suisses sont très informatisées et elles communiquent surtout par e-mail. Essayez d'avoir une adresse mail @.ch ou plus facilement @.com (typ Gmail par ex.). Vous devriez donc, si cela n'est pas déjà (faire) établir un doc. pdf avec votre lettre de motivation, un autre avec votre CV, vos certificats de travail (TRES TRES TRES IMPORTANTS en Suisse) , vos diplômes, votre casier judiciaire, et votre permis de conduire et FIMO; et un troisième réunissant les 2 précédents. Si vous le pouvez, indiquez aussi les coordonnées d'une ou deux personnes de référence qui sont d'accord de dire du bien de vous (vérifiez cela avec elles auparavant).

... En cas de "patron à l'ancienne", appelez pour savoir quand il sera présent et un peu disponible, puis passez lui déposer votre CV papier en mains propres.


Déposez une demande d'emploi sur jobup.ch, indeed.ch. jooble.ch, etc.

Pour avoir une adresse, logement meublé temporaire, airbnb, citypop, apparthotels, camping, couchsurfing... Vous pouvez officiellement rester trois mois dans un logement temporaire. Certains arrivent à y rester plus longtemps sans se faire prendre...

@STEFFIFI


... "Sans se faire prendre" s'ils ne sont pas inscrits au contrôle des habitants, et donc en règle d'autorisation de séjour, sinon la commune n'a rien contre ce type d'adresse - c'est peut-être un peu plus compliqué pour les campings car tous n'acceptent pas les domiciliations à l'année. Néanmoins, il y a des Suisses qui vivent en camping à l'année.

bonjour


Je vous remercie, toutes ces informations sont pertinentes et m'aident à y voir plus clair


François

Encore une précisions: quand vous aurez un emploi et une autorisation de séjour, il faudra échanger


  • votre permis de conduire français contre un permis suisse: c'est une simple formalité, mais il faut quand même fournir un certificat médical d'aptitude visuelle rédigé par un ophtalmologue installé en Suisse.
  • demander le certificat de capacité (OACP), équivalent à votre FIMO française:

https://www.vd.ch/themes/mobilite/autom … s#c2022150


Ne vous étonnez pas que je sois au courant de tout cela: j'ai aidé en 2015 un ami français de 71 ans qui avait tous ses permis PL, mais plus à jour: aujourd'hui il fait les transports scolaires dans le jura vaudois.

Sur le même sujet, e vous invite à prendre connaissance du fil de discussion suivant:
https://www.expat.com/forum/viewtopic.p … 85#5576695
Je résume:
Une commune ne va pas aller vérifier la nature de votre bail (d'autant qu'en Suisse un contrat oral est réputé valable ... tant qu'il n'est pas contesté) : tout ce qui importe c'est que le Contrôle des Habitants puisse vous enregistrer comme résident-e de la commune et avoir une adresse pour vous convoquer à venir chercher votre permis de séjour et de travail quand il sera disponible dans leurs bureaux.
La municipalité a ainsi l'assurance de toucher la part qui lui revient sur les impôts qui vous seront retenus à la source. Il ne s'agit pas de laxisme, mais de pragmatisme: jusqu'à environ 120 000 CHF annuels de revenus, dans la plupart des Cantons, pour les détenteur d'un permis de travail B, les impôts sont prélevés à la source (environ 11 %) par l'employeur qui verse au Canton, lequel répartit entre l'impôt fédéral direct (IFD), l'impôt cantonal et l'Impôt communal. (Si le contribuable estime qu'il aurait intérêt à faire une déclaration par exemple pour déduire une pension alimentaire, des frais médicaux extra-ordinaires ou des frais de formation, c'est à lui de réclamer pour recevoir une déclaration à remplir, suite à laquelle il sera remboursé du trop perçu s'il y a lieu. )
Les municipalités veillent donc à que vous soyez inscrits comme habitants afin qu'elles perçoivent la part d'impôt à laquelle elles ont droit sur vos revenus.
Et pour le détenteur du permis de séjour ou de résidence, il faut qu'il s'inscrive dans une commune car le Service cantonal de la Population - division Etrangers adressera au Contrôle des Habitants de cette commune le permis obtenu. A ce moment, la commune doit disposer d'une adresse de contact "efficace" pour convoquer le détenteur, lui faire payer les frais dus et lui remettre son autorisation de séjour.
L'obligation d'avoir une adresse relève du contrôle financier, pas policier.
En Suisse on peut se faire adresser gratuitement le courrier en "poste restante" . Ce n'est même pas nécessaire d'indiquer "poste restante" du moment que l'on indique exactement l'adresse du bureau de poste. On peut aussi indiquer plus discrètement "c/o".
De plus à partir de cette adresse, ou de toute autre en Suisse, vous pouvez faire réexpédier le courrier de Suisse en France pour 90 CHF pendant 12 mois maximum...


Les autorités administratives savent bien qu'il est difficile d'avoir un domicile fixe dès l'arrivée dans le pays: notamment par rapport à l'attestation de non-poursuite (financière).

L'essentiel, c'est la domiciliation dans une commune - pour toutes les raisons exposées précédemment. Pour l'annonce à la commune, vous êtes censé-e vous y inscrire dès lors que vous y résidez effectivement depuis plus de 3 mois. Si c'est moins de 3 mois, certaines communes peuvent vous réclamer une taxe de séjour, surtout dans les communes touristiques, mais encore faut-il qu'elles soient averties de votre présence.
-@PIRLET Anne Françoise

Bonjour,


Je suis très étonnée par vos conseils qui reviennent ni plus ni moins à encourager la fausse domiciliation dans un Canton Suisse au moyen d'une astuce de poste restante ou d'adresse c/o, qui n'est pas discrète du tout et qui fait partie des éléments analysés lors d'une suspicion de fraude fiscale par exemple… Les risques sont énormes pour la personne en question. Au delà de la domiciliation fictive se pose la question de la fiscalité, de la fraude aux aides sociales, etc. et nous tombons rapidement dans des problèmes encore plus graves… Pour info le Canton de Genève a créé en 2018 une division avec des enquêteurs justement pour débusquer ce type de fraude. Car il s'agit bien de fraude !


Dernier point sur l'impôt à la source, il n'y a pas de limite à 120,000 CHF dans la plupart des cantons romands mais une TOU obligatoire dans certains cantons à partir d'un certain montant de salaire.


Merci de ne pas encourager ce genre de pratique.

Le membre en question ne veut pas frauder: il cherche juste à obtenir un contrat de travail. De plus tant qu'il ne bénéficie pas d'un permis de résidence C, il n'est pas éligible aux aides sociales. Et avec un permis B, s'il perd son travail, il aura droit au maximum à 6 mois de chômage en Suisse, et s'il ne trouve pas de travail pendant ce laps de temps, il perdra son autorisation de séjour et de travail, et il devra retourner en France pour s'y inscrire comme demandeur d'emploi. Quant aux fraudes dont vous parlez sur Genève, elles concernent surtout des Suisses qui sont domiciliés fictivement en Suisse, mais habitent en réalité en France voisine.

@Helene54

Concernant l'impôt à la source et la taxation ordinaire ultérieure obligatoire, ce que vous dites est exact pour le canton de Genève.

Néanmoins, pour ne citer que deux autres Cantons, mes informations sont fondées:


  • Vaud:

Dans certaines hypothèses, les personnes imposées à la source qui sont domiciliées dans le canton de Vaud au regard du droit fiscal font l'objet d'une taxation ordinaire ultérieure obligatoire. Cela est le cas lorsque :

-le revenu annuel brut soumis à l'impôt à la source du contribuable ou de son conjoint, qui vit en ménage commun avec lui, excède le montant de 120'000 fr. ;

-le contribuable perçoit d'autres revenus qui ne sont pas soumis à l'impôt à la source (rente de veuf/veuve, revenu provenant de l'activité lucrative indépendante, revenus immobiliers, etc.) ;

-le contribuable a de la fortune (mobilière et/ou immobilière en Suisse et/ou à l'étranger).

En cas de taxation ordinaire ultérieure obligatoire, la perception à la source est maintenue, les retenues opérées étant imputées de l'impôt qui sera postérieurement calculé selon la procédure de taxation ordinaire.

Un contribuable qui a fait l'objet d'une taxation ordinaire ultérieure reste soumis à ce régime jusqu'à la fin de son assujettissement à l'impôt à la source, et cela même si l'un des motifs de taxation ordinaire ultérieure obligatoire ne devait plus être réalisé.


  • Valais:

5. Taxation ordinaire ultérieure (TOU)

Les modifications suivantes ont été apportées en matière de TOU :

Lorsqu'un résident de Suisse imposé à la source réalise des revenus qui ne sont pas soumis à l'impôt à la source (ou s'il possède une fortune imposable d'après le droit cantonal), une TOU est désormais effectuée (art. 89 al. 1 let. b LIFD et art. 33a al. 1 let. b LHID). La taxation ordinaire complémentaire actuelle ne s'applique plus.

Une TOU obligatoire continue d'être appliquée si la personne soumise à l'impôt à la source réalise

un revenu brut d'au moins 120'000 francs au cours d'une année fiscale (art. 89 al. 1 let. a

LIFD, art. 33a al. 2 let. a LHID et art. 9 OIS 3). La personne reste soumise à ce régime jusqu'à la fin de l'assujettissement à l'impôt à la source.

Lorsqu'il en fait la demande pour le 31 mars de l'année fiscale suivant l'échéance de la prestation, un résident de Suisse imposé à la source dont le revenu annuel n'atteint pas les 120'000 francs est soumis à une TOU (art. 89a LIFD et art. 33b LHID). Une fois qu'une telle demande a été déposée, elle ne peut plus être retirée et l'autorité de taxation procède d'office à une TOU et ce, jusqu'à la fin de l'assujettissement à l'impôt à la source (art. 10 OIS)

@ Anne-Françoise Pirlet


Je me permets d'intervenir sur les réglementations du permis B/C et les aides sociales.


Je travaille dans le social, et ceci dans deux cantons bilingues ( Fr/All) et un canton alémanique.

L‘attribution des aides sociales relève de la compétence des autorités cantonales.


Le permis B est accordé pour les ressortissants de l'EU et EFTA dans les 3 cantons de mon exercice pour 5 ans. Prolongeable une fois pour 5 ans de plus si le détenteur ne réussit pas le premier et ne peut pas passer au permis C (permis d'établissement)

En plus dans les 3 cantons où j'ai exercé, une personne ou famille détenteur de permis B peut très bien percevoir les aides sociales.


Les cas particuliers sont traités précieusement en respectant la douleur et le respect de la dignité humaine  et son droit. La Suisse fait partie de cette instance juridique.

Un pays comme la Suisse ne peut pas refouler un ressortissant EU et EFTA aussi facilement. Le respect de la tolérance nécessite soigneusement une intervention spéciale en premier plan.


Pendant les années de mon exercice, les équipes avec qui j'ai travaillé ont toujours respectées ce principe, et j‘ai jamais vécu un ressortissant EU/EFTA expulsé ou refoulé vers son pays d‘origine. La ligne rouge est toujours la fraude fiscale ou sociale.


Est-Il possible que le canton de Vaud (très SOCIAL!,,) et de Genève qui sont francophones ne respectent pas ce principe et traitent les Français différemment?


Vous pouvez épargner vos liens car dans la pratique, le social ne se passe pas durement comme ça.

@Helene54
Concernant l'impôt à la source et la taxation ordinaire ultérieure obligatoire, ce que vous dites est exact pour le canton de Genève.
Néanmoins, pour ne citer que deux autres Cantons, mes informations sont fondées:
Vaud:
Dans certaines hypothèses, les personnes imposées à la source qui sont domiciliées dans le canton de Vaud au regard du droit fiscal font l'objet d'une taxation ordinaire ultérieure obligatoire. Cela est le cas lorsque :
-le revenu annuel brut soumis à l'impôt à la source du contribuable ou de son conjoint, qui vit en ménage commun avec lui, excède le montant de 120'000 fr. ;
-le contribuable perçoit d'autres revenus qui ne sont pas soumis à l'impôt à la source (rente de veuf/veuve, revenu provenant de l'activité lucrative indépendante, revenus immobiliers, etc.) ;
-le contribuable a de la fortune (mobilière et/ou immobilière en Suisse et/ou à l'étranger).
En cas de taxation ordinaire ultérieure obligatoire, la perception à la source est maintenue, les retenues opérées étant imputées de l'impôt qui sera postérieurement calculé selon la procédure de taxation ordinaire.
Un contribuable qui a fait l'objet d'une taxation ordinaire ultérieure reste soumis à ce régime jusqu'à la fin de son assujettissement à l'impôt à la source, et cela même si l'un des motifs de taxation ordinaire ultérieure obligatoire ne devait plus être réalisé.

Valais:
5. Taxation ordinaire ultérieure (TOU)
Les modifications suivantes ont été apportées en matière de TOU :
Lorsqu'un résident de Suisse imposé à la source réalise des revenus qui ne sont pas soumis à l'impôt à la source (ou s'il possède une fortune imposable d'après le droit cantonal), une TOU est désormais effectuée (art. 89 al. 1 let. b LIFD et art. 33a al. 1 let. b LHID). La taxation ordinaire complémentaire actuelle ne s'applique plus.
Une TOU obligatoire continue d'être appliquée si la personne soumise à l'impôt à la source réalise
un revenu brut d'au moins 120'000 francs
au cours d'une année fiscale (art. 89 al. 1 let. a
LIFD, art. 33a al. 2 let. a LHID et art. 9 OIS 3). La personne reste soumise à ce régime jusqu'à la fin de l'assujettissement à l'impôt à la source.
Lorsqu'il en fait la demande pour le 31 mars de l'année fiscale suivant l'échéance de la prestation, un résident de Suisse imposé à la source dont le revenu annuel n'atteint pas les 120'000 francs est soumis à une TOU (art. 89a LIFD et art. 33b LHID). Une fois qu'une telle demande a été déposée, elle ne peut plus être retirée et l'autorité de taxation procède d'office à une TOU et ce, jusqu'à la fin de l'assujettissement à l'impôt à la source (art. 10 OIS)
-@PIRLET Anne Françoise


Je pense que vous n'avez pas compris mon message et pas non plus compris ce que vous citez. Dans le cas du Canton de Vaud comme dans le Canton du Valais, je vous ai mis en rouge les phrases clés. L'impôt est bien toujours prélevé à la source mais pour les contribuables dont le revenu excède 120,000 CHF, comme je l'ai dit dans mon message précédent, il y a une TOU obligatoire. La TOU est une rectification de l'impôt source. En d'autres termes, les contribuables sont toujours prélevés à la source mais devront tout de même faire une déclaration afin de faire une éventuelle rectification, les barèmes d'impôt source étant calculés avec des montants prédéfinis pour les déductions et ne reflétant pas forcément la réalité.


Concernant votre autre message, je n'ai jamais dit que le membre du forum voulait frauder, je vous ai simplement dit que s'inscrire à l'office des populations avec une adresse en poste restante qu'on fait en plus transférer en France, c'est de la fraude. Qu'on soit Suisse faux résident ou français faux résident en Suisse ne change rien à la question. Le chômage par exemple, est une aide sociale, et n'est pas réservé qu'aux permis C. Il faut de toute façon avoir 1 an de cotisations me semble-t-il pour y avoir droit donc là n'est pas la question. Si la personne veut une adresse en Suisse, il existe des moyens plus simples et moins périlleux . sous-location, adresse (temporaire) dans un hôtel, location via Airbnb. Avoir une fausse adresse n'est pas une option à envisager ni à encourager.