Devenir propriétaire au Québec

Il faut de tout pour faire un monde. Et ce qui est offert à Montréal et en banlieue apporte vraisemblablement satisfaction à la plupart des propriétaires. Chacun a des motivations différentes pour justifier ses choix.
Certaines personnes veulent vivre là où se trouvent ce qu'ils estiment être la vraie vie. Un centre urbain, cosmopolite, à proximité (ou pas) du travail, un endroit vivant, qui bouge.
Beaucoup de jeunes vont à Montréal pour étudier
D'autres, jeunes familles, préfèreront, dès que les enfants arrivent, retourner en banlieue pour leur offrir un milieu de vie plus agréable, un vrai jardin individuel dans lequel jouer dans des maisons moins chères.
TVANouvelles-20120130
Ils ont appris à fonctionner en binôme pour ce qui concerne la garde des enfants et les corvées (récupération à l'heure à la garderie, confection des repas, ménage).
Il n'y a qu'à voir le taux de natalité qui explose dans certaines villes de banlieue.
JournalMontréal20120129
D'autres encore ne voient aucun inconvénient à s'éloigner un peu  juste pour avoir plus de tranquillité, plus d'espace et  des prix de maisons plus raisonnables.
J'ai une collègue qui a fait pendant des années 1 heure de route pour venir travailler et une amie  qui s'apprête à le faire à partir de l'été prochain.

Vivre en banlieue, ce n'est pas vivre en région. Il y a un flux vers la banlieue des jeunes familles qui souhaitent quand même acquérir une maison individuelle. Mais il existe aussi le mouvement inverse quand les gens s'aperçoivent des contraintes de la banlieue comme le dit Ensaimadia. Par exemple, quand tu fais de la route et que tu te tapes les embouteillages des ponts, il n'y a aucune tranquilité.

Il faut de tout pour faire un monde. Et ce qui est offert à Montréal,en banlieue et en région apporte vraisemblablement satisfaction à la plupart des propriétaires. Chacun a des motivations différentes pour justifier ses choix.

Un article d'une blogeuse québécoise sur les différences Montréal/banlieue. La banlieue permet d'avoir une maison et son carré de jardin mais l'urbanisme est complétement à revoir.

Réflexion sur Montréal et ses banlieues :
http://blog.yannou.com/2006/10/rflexion … ieues.html

J'ajouterais que l'on peut vraiment apprécier son choix de vie une fois qu'on l'a expérimenté, et selon aussi que l'on arrive seul, avec un conjoint, avec des enfants, etc. Si on a des contacts sur place qui peuvent vraiment nous guider, ça peut très certainement aider, mais ce qui convient à l'un qui voudra suivre les traces de l'autre, ne fera peut-être plus son affaire au bout d'un certain temps.

Je prends l'exemple d'un couple d'amis sans enfant; ils ont fin trentaine et début quarantaine. Ils ont acheté une maison à Ste-Julie qu'ils ont rénovée et qui était fort belle. Coup de théâtre : ils nous annoncent que ça ne leur plaît plus cette vie. Une fois rendus à la maison, eux qui aiment sortir prendre un verre, voir des amis, aller voir des spectacles, se sentent loin de tout, un peu isolés, et se rendent compte qu'ils vivent déjà comme de « vieux banlieusards ». Pas le goût de partir à Montréal à 8 heures le soir, surtout lorsque les deux ont un horaire qui les oblige à se lever aux aurores.

Ils louent un appartement aux abords du Plateau. Ils en profitent à fond et sortent beaucoup; ils se défont également d'une automobile. Mais au bout de presque deux ans, ils constatent que c'est très bruyant, qu'ils entendent les voisins, que ce n'est pas toujours très propre autour, pas toujours sécuritaire (le type, en trois mois, a stoppé deux fois des gens qui voulaient lui voler son auto en face de chez lui !!!).

Ils font un autre « move » et déménageront au printemps dans la région de l'Estrie. Lui a déjà un boulot et a été transféré tout de suite. Sa compagne va suivre, mais veut s'orienter dans un autre domaine. Pour eux, c'est en quelque sorte une nouvelle vie qui commence, un nouveau tournant. Et ce n'est que dans un, deux, trois ans qu'ils pourront dire s'ils ont fait un bon choix.

Franco-canadien a écrit:

Un article d'une blogeuse québécoise sur les différences Montréal/banlieue. La banlieue permet d'avoir une maison et son carré de jardin mais l'urbanisme est complétement à revoir.

Réflexion sur Montréal et ses banlieues :
http://blog.yannou.com/2006/10/rflexion … ieues.html


C'est très intéressant cette réflexion sur la ville et la banlieue. La banlieue n'est plus ce qu'elle était. Si elle est près de Montréal, les commerces existent près de chez soi, les centres commerciaux pas trop loin de la maison (c'est mon cas et je l'apprécie énormément). Mais plus on s'éloigne, plus il devient difficile d'alimenter toutes ces banlieues avec des services de proximité, sauf, comme me le disait une collègue : un dépanneur, une station d'essence et un resto de fast food :)

Dans certaines banlieues ou certains secteurs (même Brossard), il est impossible de faire ses courses à pied; il faut impérativement une auto. Et pour optimiser les choses, on construit des méga centres commerciaux qui drainent les banlieusards.

Et ce n'est pas propre aux villes de banlieue. Les rues principales de Sherbrooke, comme King ou Wellington, sont mortes. Elles n'ont plus d'âme. Tout a fermé ou presque. Ils ont tout « rameuté » dans un centre commercial aux abords de la ville, Le Carrefour de l'Estrie.

Lorsque nous sommes passés à Sherbrooke, par un samedi d'été chaud et ensoleillé, les quelques touristes qui vagabondaient au centre ville se demandaient où étaient les gens !!!??? Un type leur a répondu : « Ils sont tous au Carrefour de l'Estrie ». Voilà comment une ville perd son âme.

Le texte soumis par cette dame vaut une relecture, de même que les réponses. C'est une très bonne analyse. Merci d'avoir déniché ça Franco-Canadien. ;)

Franco-canadien a écrit:

Un article d'une blogeuse québécoise sur les différences Montréal/banlieue. La banlieue permet d'avoir une maison et son carré de jardin mais l'urbanisme est complétement à revoir.

Réflexion sur Montréal et ses banlieues :
http://blog.yannou.com/2006/10/rflexion … ieues.html


Merci pour le partage Franco-canadien.

« Mais moi je me sens déphasée ici. Pas chez moi. Un je-ne-sais-quoi d'inconfort. Je vois bien que c'est la vie pratique pour les enfants, avides d'espace et de sécurité » …
« Lisez-moi bien, j'ai beaucoup apprécié mon été banlieusard; entre les BBQ et la picsine, mon terrassement et les oiseaux, les parties de foot au parc et les marches à la rivière, le skate park et le ciné en plein-air. Je ne rejette pas tout en bloc: je questionne. »


Dans mon secteur professionnel, sur 22 personnes, 6 habitent à proximité de leur lieu de travail. Les autres sont en banlieue plus ou moins éloignée.

Cherrybee a écrit:

Dans mon secteur professionnel, sur 22 personnes, 6 habitent à proximité de leur lieu de travail. Les autres sont en banlieue plus ou moins éloignée.


Il faut préciser que tu travailles pour le gouvernement provincial, ce qui donne une certaine sécurité d'emploi, et ton lieu de travail se touve en banlieue. Du coup, en vivant en banlieue et en travaillant en banlieue, tu évites la contrainte des transports vers Montréal. C'est appréciable pour peu d'aimer avoir un cadre de vie uniquement en banlieue (vie personnelle + professionnelle). Tu peux même te permettre de vivre en banlieue éloignée comme toi.
Pour celui qui vit en banlieue et travaille à Montréal, il y a la contrainte des transports qui vont s'aggraver de plus en plus avec la vétusté des infrstructures routiéres et l'augmentation de la population vivant en banlieue.

Franco-canadien a écrit:
Cherrybee a écrit:

Dans mon secteur professionnel, sur 22 personnes, 6 habitent à proximité de leur lieu de travail. Les autres sont en banlieue plus ou moins éloignée.


Il faut préciser que tu travailles pour le gouvernement provincial, ce qui donne une certaine sécurité d'emploi, et ton lieu de travail se touve en banlieue. Du coup, en vivant en banlieue et en travaillant en banlieue, tu évites la contrainte des transports vers Montréal. C'est appréciable pour peu d'aimer avoir un cadre de vie uniquement en banlieue (vie personnelle + professionnelle). Tu peux même te permettre de vivre en banlieue éloignée comme toi.
Pour celui qui vit en banlieue et travaille à Montréal, il y a la contrainte des transports qui vont s'aggraver de plus en plus avec la vétusté des infrstructures routiéres et l'augmentation de la population vivant en banlieue.


Peut importe où je travaille, c'est un témoignage à prendre en compte au même titre que les autres. Il faut de tout pour faire un monde. Et ce qui est offert à Montréal,en banlieue et en région apporte vraisemblablement satisfaction à la plupart des propriétaires. Chacun a des motivations différentes pour justifier ses choix.

Cherrybee a écrit:

Peut importe où je travaille, c'est un témoignage à prendre en compte au même titre que les autres. Il faut de tout pour faire un monde. Et ce qui est offert à Montréal,en banlieue et en région apporte vraisemblablement satisfaction à la plupart des propriétaires. Chacun a des motivations différentes pour justifier ses choix.


Oui mais il y a un contexte à préciser. Si je regarde sur mon lieu de travail, je n'aurai pas du tout le même retour.

Je ne rentrerai pas dans les détails. Si,quand même; une ou deux précisions: il y a quelqu'un qui habite loin dans Montréal et qui fait la traversée tous les jours depuis 30 ans. Et ce qui est offert à Montréal lui apporte vraisemblablement toute satisfaction. D'autre part, pratiquement toutes les personnes dont je parle sont en couples. Ridicule, donc de tabler sur un seul membre du couple. Il faut de tout pour faire un monde.  Chacun a des motivations différentes pour justifier ses choix.

Le contexte est important pour comprendre les choses. Ce n'est pas toujours un choix, surtout quand il faut composer avec une famille. Il serait justement intéressant de connaître les motivations pour comprendre les choix.

Je me suis passé exactement la même réflexion. Si monsieur a un emploi dans l'industrie pharmaceutique, dans le West Island, qu'il aime, où il très bien payé, a d'excellentes conditions, et que madame en a un sur la rive-sud où elle a d'aussi bonnes conditions, il faut trancher et habiter un peu entre les deux. Il y en a donc un qui devra se taper les ponts matin et soir.

Souvent, aussi, il faut faire avec les familles « décomposées » ou « recomposées »; pas une mince affaire parfois, surtout lorsque les enfants sont encore jeunes et vont à l'école ou qu'il y en a encore à la garderie ! Ce doit être un sacré casse-tête ! Et à une époque où les père revendiquent leur rôle (avec raison d'ailleurs !) et veulent voir leurs enfants plus souvent et ne pas être limités à 4 jours par mois, il faut faire des arrangements et des compromis.

Donc, il y a énormément de facteurs qui entrent en ligne de compte et qui font que l'on ne vit pas nécessairement toujours où l'on voudrait, mais qu'on doit bien y rester en raison de certaines contraintes.

Ensaimada a écrit:

Je me suis passé exactement la même réflexion. Si monsieur a un emploi dans l'industrie pharmaceutique, dans le West Island, qu'il aime, où il très bien payé, a d'excellentes conditions, et que madame en a un sur la rive-sud où elle a d'aussi bonnes conditions. Il y en a donc un qui devra se taper les ponts matin et soir.


C'est certain. Apparemment,cela ne dérange guère les 160 000 véhicules qui empruntent un des ponts tous les jours.

Ensaimada a écrit:

il faut trancher et habiter un peu entre les deux.


Pas forcément. Ils devront effectivement faire un choix; habiter un peu entre les deux, habiter d'un côté ou habiter de l'autre. Heureusement que les valeurs québécoises assurent aux personnes le droit, entre autres, de choisir librement leur style de vie. Nous n'avons pas individuellement la réponse universelle. Il faut de tout pour faire un monde

Cherrybee a écrit:

Heureusement que les valeurs québécoises assurent aux personnes le droit, entre autres, de choisir librement leur style de vie.


Que c'est beau le Québec... Choisir son style de vie... Je ne vois pas ce que viennent faire les valeurs québécoises ici... Tu vas dans n'importe quel pays civilisé tu pourras faire exactement les mêmes choix...

pigkiller a écrit:
Cherrybee a écrit:

Heureusement que les valeurs québécoises assurent aux personnes le droit, entre autres, de choisir librement leur style de vie.


Que c'est beau le Québec... Choisir son style de vie... Je ne vois pas ce que viennent faire les valeurs québécoises ici... Tu vas dans n'importe quel pays civilisé tu pourras faire exactement les mêmes choix...


Et quand on y regarde de près, nos choix supposément libres ne sont pas tellement des choix. Les Québécois travaillent là où on veut bien les embaucher et pas forcément là où ils veulent; ils mettent leurs enfants dans la première garderie qui leur offre une place, pas dans celle qu'ils préfèrent. Ils prennent leur voiture parce que même sur l'île, les choix en transports en communs sont limités, mal adaptés aux horaires, etc. Et pour la plupart d'entre nous, nous habitons la maison que nos moyens nous permettent de payer et nous y restons parce qu'en acheter une autre suppose d'autres dépenses que nous ne pouvons pas nous permettre. Alors là, le libre choix et les valeurs québécoises, ma foi ...

pigkiller a écrit:
Cherrybee a écrit:

Heureusement que les valeurs québécoises assurent aux personnes le droit, entre autres, de choisir librement leur style de vie.


Que c'est beau le Québec... Choisir son style de vie... Je ne vois pas ce que viennent faire les valeurs québécoises ici...


Tout simplement recopié depuis le site officiel d'Immigration Québec. Disons que je trouve un peu facile (pas pour tout le monde, j'en conviens) d'aimer croire qu'on est victime de son destin. Il y a effectivement des choses que l'on ne maîtrise pas, mais on est essentiellement maître de ses choix de vies.

Kweli a écrit:
pigkiller a écrit:
Cherrybee a écrit:

Heureusement que les valeurs québécoises assurent aux personnes le droit, entre autres, de choisir librement leur style de vie.


Que c'est beau le Québec... Choisir son style de vie... Je ne vois pas ce que viennent faire les valeurs québécoises ici... Tu vas dans n'importe quel pays civilisé tu pourras faire exactement les mêmes choix...


Et quand on y regarde de près, nos choix supposément libres ne sont pas tellement des choix. Les Québécois travaillent là où on veut bien les embaucher et pas forcément là où ils veulent; ils mettent leurs enfants dans la première garderie qui leur offre une place, pas dans celle qu'ils préfèrent. Ils prennent leur voiture parce que même sur l'île, les choix en transports en communs sont limités, mal adaptés aux horaires, etc. Et pour la plupart d'entre nous, nous habitons la maison que nos moyens nous permettent de payer et nous y restons parce qu'en acheter une autre suppose d'autres dépenses que nous ne pouvons pas nous permettre. Alors là, le libre choix et les valeurs québécoises, ma foi ...


C'est vrai, mais comme je disais plus haut, on reste maître de ses choix de vies. On a à la base le choix de faire certaines études plutôt que d'autres, on a le choix de faire des enfants, ou pas; beaucoup ou pas. On a le choix de chercher un logement près de son travail ou d'accepter de faire des minutes supplémentaire de voyage pour aller travailler mais retrouver la qualité de vie qu'on a choisie le soir et le week-end. On a le choix de partir en vacances dans des destinations lointaines ou de profiter tout simplement de son chez soi. Quant au travail, j'ai été stupéfaite d'entendre ce commentaire : " ma fille va partir en vacances avec moi. Si on ne lui accorde pas ses vacances, elle quittera la job, partira en vacances et en trouvera une autre à son retour". Ça aussi, c'est un choix.

Cherrybee a écrit:

Si on ne lui accorde pas ses vacances, elle quittera la job, partira en vacances et en trouvera une autre à son retour". Ça aussi, c'est un choix.


Même si ça existe, là on part dans l'exagération.

Cherrybee a écrit:
pigkiller a écrit:
Cherrybee a écrit:

Heureusement que les valeurs québécoises assurent aux personnes le droit, entre autres, de choisir librement leur style de vie.


Que c'est beau le Québec... Choisir son style de vie... Je ne vois pas ce que viennent faire les valeurs québécoises ici...


Tout simplement recopié depuis le site officiel d'Immigration Québec. Disons que je trouve un peu facile (pas pour tout le monde, j'en conviens) d'aimer croire qu'on est victime de son destin. Il y a effectivement des choses que l'on ne maîtrise pas, mais on est essentiellement maître de ses choix de vies.


Dans le guide de la ville de gatineau pour les immigrants, on les invités aussi à se laver pour éviter les odeurs corporelles... C'est beau le Québec et ses guides de valeurs...

pigkiller a écrit:
Cherrybee a écrit:
pigkiller a écrit:


Que c'est beau le Québec... Choisir son style de vie... Je ne vois pas ce que viennent faire les valeurs québécoises ici...


Tout simplement recopié depuis le site officiel d'Immigration Québec. Disons que je trouve un peu facile (pas pour tout le monde, j'en conviens) d'aimer croire qu'on est victime de son destin. Il y a effectivement des choses que l'on ne maîtrise pas, mais on est essentiellement maître de ses choix de vies.


Dans le guide de la ville de gatineau pour les immigrants, on les invités aussi à se laver pour éviter les odeurs corporelles... C'est beau le Québec et ses guides de valeurs...


Aucun rapport!  Quoique ... Quelquefois ...

Cherrybee a écrit:
Kweli a écrit:
pigkiller a écrit:

Que c'est beau le Québec... Choisir son style de vie... Je ne vois pas ce que viennent faire les valeurs québécoises ici... Tu vas dans n'importe quel pays civilisé tu pourras faire exactement les mêmes choix...


Et quand on y regarde de près, nos choix supposément libres ne sont pas tellement des choix. Les Québécois travaillent là où on veut bien les embaucher et pas forcément là où ils veulent; ils mettent leurs enfants dans la première garderie qui leur offre une place, pas dans celle qu'ils préfèrent. Ils prennent leur voiture parce que même sur l'île, les choix en transports en communs sont limités, mal adaptés aux horaires, etc. Et pour la plupart d'entre nous, nous habitons la maison que nos moyens nous permettent de payer et nous y restons parce qu'en acheter une autre suppose d'autres dépenses que nous ne pouvons pas nous permettre. Alors là, le libre choix et les valeurs québécoises, ma foi ...


C'est vrai, mais comme je disais plus haut, on reste maître de ses choix de vies. On a à la base le choix de faire certaines études plutôt que d'autres, on a le choix de faire des enfants, ou pas; beaucoup ou pas. On a le choix de chercher un logement près de son travail ou d'accepter de faire des minutes supplémentaire de voyage pour aller travailler mais retrouver la qualité de vie qu'on a choisie le soir et le week-end. On a le choix de partir en vacances dans des destinations lointaines ou de profiter tout simplement de son chez soi. Quant au travail, j'ai été stupéfaite d'entendre ce commentaire : " ma fille va partir en vacances avec moi. Si on ne lui accorde pas ses vacances, elle quittera la job, partira en vacances et en trouvera une autre à son retour". Ça aussi, c'est un choix.


Libre de faire les études que l'on veut ? Pas vraiment; certains qui voudraient aller dans tel secteur d'activité n'ont pas la cote R nécessaire. Pour certaines études très longues, ça prend de l'argent et beaucoup de parents n'auront jamais les moyens d'aider leurs enfants et ce n'est pas en travaillant au McDo que l'on va devenir riche !

Pour les enfants, parlons-en aux femmes qui essaient désespérément d'avoir des enfants et ne peuvent pas. Parlons-en à ceux qui aimeraient en avoir plus, mais dont le salaire limité ne pourra pas leur permettre de vivre convenablement ou d'avoir une maison un peu plus grande (ou avoir une maison, tout simplement !).

Le choix de partir vers des destinations lointaines ? Il y a plein de familles québécoises qui n'ont pas d'autres chois que de rester chez eux durant leurs vacances, car ils n'ont pas assez d'argent pour partir (ici, on appelle cela passer ses vacances à « Balcon Ville ». J'ai donné assez longtemps à un organisme qui permettait justement à des enfants vivant dans des familles pauvres pour savoir que pour eux, ces petits montants d'argent étaient la seule façon de sortir de la ville et de voir un bout de campagne !

On peut faire des choix dans la vie, mais nous ne sommes jamais complètement maîtres de tout; il y a énormément de choses sur lesquelles nous n'avons aucun contrôle.

Et ce sont nos valeurs québécoises qui sont à l'origine de ce que les personnes âgées vivent dans les CHSLD ?

Ensaimada a écrit:

Et ce sont nos valeurs québécoises qui sont à l'origine de ce que les personnes âgées vivent dans les CHSLD ?


Très probablement, gang de sans coeurs :P

Ça serait bien de se calmer et de revenir au sujet .

Cherrybee a écrit:
Ensaimada a écrit:

il faut trancher et habiter un peu entre les deux.


Pas forcément. Ils devront effectivement faire un choix; habiter un peu entre les deux, habiter d'un côté ou habiter de l'autre. Heureusement que les valeurs québécoises assurent aux personnes le droit, entre autres, de choisir librement leur style de vie. Nous n'avons pas individuellement la réponse universelle. Il faut de tout pour faire un monde


Mon propos portait sur le fait qu'on n'est pas OBLIGÉ d'habiter à un endroit à cause du travail. On a le choix d'habiter où on veut, dans la mesure de ses moyens.

Hum... si je trouve un boulot à Gaspé, je pense que je vais être obligée de déménagée... bon... je sors...:P;)

Tout ce résume en un choix de vie moi je ne me vois pas habiter en ville,en France je fais 80km pour travailler mais quand je suis en repos c parfait et descendre en ville quand j ai besoin ,pour emmener les enfants au sport ou faire des courses

sylvain58 a écrit:

Tout ce résume en un choix de vie moi je ne me vois pas habiter en ville,en France je fais 80km pour travailler mais quand je suis en repos c parfait et descendre en ville quand j ai besoin ,pour emmener les enfants au sport ou faire des courses


C'est exactement la même chose ici. Ce que j'ai pu remarquer en revanche, c'est qu'effectivement, jusqu'à présent, les Québécois préféraient changer de domicile pour se rapprocher de leur lieu de travail. (la valse des transactions de maisons allait bon train). Mais cela est en train de changer avec les jeunes ménages/famille. Nous, nous ne voyons aucun inconvénient à faire quelques kilomètres de plus pour avoir la vraie qualité de vie.

Oui, mais justement, Cherrybee, c'est ta qualité de vie à toi, selon tes critères. Quelqu'un d'autre mourrait d'ennui en pleine banlieue et pour lui, une qualité de vie, c'est de vivre là où il y a de l'action, où il peut aller prendre un verre au coin de la rue avec un copain, acheter son pain frais à l'autre coin de rue, être à son travail en 15 minutes de métro.

La qualité de vie de l'un n'est pas nécessairement celle de l'autre.

Le mouvement des jeunes ménages vers la banlieue est lié à une question de budget des ménages. Pour la liberté de choisir où on veut vivre, on repassera. Et ce mouvement reste moins important que l'augmentation du nombre de résidents sur l'île de Montréal. Dans quelques années, quand les enfants auront grandi, on risque de les voir revenir vers la ville.

Ensaimada a écrit:

Oui, mais justement, Cherrybee, c'est ta qualité de vie à toi, selon tes critères. Quelqu'un d'autre mourrait d'ennui en pleine banlieue et pour lui, une qualité de vie, c'est de vivre là où il y a de l'action, où il peut aller prendre un verre au coin de la rue avec un copain, acheter son pain frais à l'autre coin de rue, être à son travail en 15 minutes de métro.

La qualité de vie de l'un n'est pas nécessairement celle de l'autre.


+1 Ma qualité de vie est par exemple d'aller chercher le matin les croissants frais au coin de ma rue sans prendre la voiture :)

Les croissants c est pas bien pour la  santé !lol et moi je fais mon pain;)et un petit déjeuné au calme c quand même mieux que d entendre les voitures ou les bus moi je préfère les oiseaux

Quand on parle d'idées préconçues de la vie en ville...

En tout cas, quand j'habitais Montréal, je n'entendais ni le trafic ni les bus, je vivais sur des rues résidentielles et très calmes. Et j'entendais les ti-zoiseaux et je voyais des ti-zécurueils :)

bonjour,

En début de post, vous parliez des prêts et je souhaiterais savoir quelles sont les conditions pour être "admissible" à un prêt ? Surtout lorsqu'on arrive et qu'on à pas forcement trouvé un emploi chacun!

Enfin quelques questions pour Pigkiller:
Quels-sont les matériaux le plus utilisé pour les maisons (surtout en campagne) pour les doublages? isolation? Qu'est qu'une maison dites "pré-fabriquée"? et pourquoi il y a des sous-sols?(question peut-être un peut bête)enfin moi j'adore pour les sous-sols.

Ma cousine qui vie à Alma dans le Saguenay Lac St Jean à un terrain et en vend la moitié, elle risque de nous le mettre de côté mais je voudrais d'abord me renseigner sur les coûts de construction et les normes surtout que nous avons besoins de au moins 4 voir 5 chambres et un grand sous-sols pour pouvoir recevoir les enfants que je compte garder.
Merci de m'éclairer si tu le peux.

coconico a écrit:

bonjour,

En début de post, vous parliez des prêts et je souhaiterais savoir quelles sont les conditions pour être "admissible" à un prêt ? Surtout lorsqu'on arrive et qu'on à pas forcement trouvé un emploi chacun!


Il est toujours possible d'obtenir un prêt hypohécaire dès son arrivée mais il faut apporter des garanties pour convaincre la banque. Les 3 éléments les plus considérés sont : L'apport personel, votre emploi/vos revenus, et la côte de crédit. Si l'emploi et la côte de crédit ne sont pas au rendez-vous, il reste l'apport personnel.

Comme chaque année, les ventes des logements augmentent au printemps. Au 2ème trismestre 2011, il s'est vendu 2412 coproprités sur l'île de Montréal comparativement à 1790 au 4ème trimestre 2011. Les ventes suivent un phénoméne de dents de scie en fonction des saisons.
Cette année, certainement lié redoux prématuré (moyenne de -4,8°C en février 2012 contre -7,6°C en février 2011), les ventes sont en avance. On note 1394 ventes en février 2012 contre 1225 en février 2011. Cela devrait d'autant s'accélérer avec les températures particulierement chaudes de mars.

Article Lapresse Afffaires : Marché de l'habitation: hausse de 1,4 % :
http://lapresseaffaires.cyberpresse.ca/ … de-14-.php

Pour l'isolation, la norme c'est 5,5 pouces de laine rose, tu peux choisir la couleur verte qui est plus chère mais qui isole 10% de plus, ne pourrie pas et ne brule pas (ROXUL), si tu es encore plus riche tu fais mettre 1 pouce de mousse giclée sur l'extérieur pour couper les ponts thermiques!

Un sous sol c'est aussi la norme sauf si vous avez des contraintes de terrain...

Pour le coût... Pour avoir une maison bien faite et avec du potentiel de revente c'est minimum 120$ du pieds carré hors terrain... Mais ce prix est vraiment serré et faire des choses soit même sera presque inévitable pour y arriver...

bonjour à tous!
J'ai d'autres questions mais qui concernent plutôt l'habitation à l'arrivée:
Comment faire lorsqu'on débarque? j'ai quelques idées..... mais enfin, tous les nouveaux arrivants ont des amis pour les accueillir? ou c'est plutôt direction hotel pour plusieurs nuits? (voilà le coût!)
Si quelqu'un à des tuyaux.... je prends.
Merciiiiii

coconico a écrit:

bonjour à tous!
J'ai d'autres questions mais qui concernent plutôt l'habitation à l'arrivée:
Comment faire lorsqu'on débarque? j'ai quelques idées..... mais enfin, tous les nouveaux arrivants ont des amis pour les accueillir? ou c'est plutôt direction hotel pour plusieurs nuits? (voilà le coût!)
Si quelqu'un à des tuyaux.... je prends.
Merciiiiii


Plusieurs solutions :
- Les amis;
- la colocation;
- louer à distance (déconseillé);
- avoir recours à un intermédiare (mieux mais toujours déconseillé);
- les meublés temporaires;
- l'hôtel.
Ça dépend de ta situation personnelle.

Franco-canadien a écrit:

...avoir recours à un intermédiare (mieux mais toujours déconseillé);...


C'est vraiment ton jugement personnel.
Tu écris - déconseillé - mais tu ne dis pas pourquoi.
Beaucoup de gens sont content que quelqu'un s'occupe à 100 % de leur problème de logement, et surtout, d'avoir un toit èa leur arrivée sur le sol canadien.