Cela change la mise, avoir un visa permanent élimine un gros problème.
Je me demande seulement pourquoi hervé fortaleza ne l'a pas indiqué dans son premier post alors que c'est une information capitale.
Il reste cependant une formalité pénible et qui peut durer longtemps, celle de revalider son diplôme auprès d'une université fédérale.
Sans cela, il lui sera impossible d'obtenir l'inscription au CRO de Fortaleza et donc il ne pourra pas exercer sa profession au Brésil.
Quant à cette revalidation de diplôme, je l'avais tentée il y a longtemps pour mon diplôme d'ingénieur et j'y avais finalement renoncé tellement les obstacles étaient nombreux.
1) il fallait un curriculum détaillé, dûment traduit, par matière et année d'étude, indiquant avec précision le nombre d'heures de cours et le détail des matières enseignées: les universités en Belgique ne fournissaient pas ce type de documents.
2) le curriculum d'études est transmis aux professeurs d'une université fédérale pour analyse et ils peuvent décider qu'il y a nécessité de compléter la formation pour atteindre le niveau de l'enseignement brésilien. Le problème est que le curriculum d'études est soumis à un seul professeur à la fois et que celui-ci dispose du temps qu'il estime nécessaire, sans limitation, pour donner son avis. La revalidation du diplôme peut durer plusieurs années.
3) Des cours complémentaires étaient toujours exigés, suivant mes souvenirs,langue portugaise, histoire et géographie du Brésil.
A l'époque, un de mes amis, ingénieur expat Suisse, avait obtenu la revalidation de son diplôme, mais après 10 ans de démarches !
On m'avait conseillé de m'inscrire plutôt dans une école particulière (cours du soir)et d'y refaire mes études, sachant que ces écoles étaient beaucoup moins exigeantes que les universités fédérales.
Suivant les personnes qui me donnaient ce conseil, c'était une solution beaucoup plus sure, simple et rapide que de demander la revalidation de mon diplôme.
Finalement, comme ingénieur électricien exerçant mes activités dans l'électronique industrielle et de puissance, je ne devais pas signer de projets électriques, et donc je n'avais pas la nécessité impérative d'avoir l'inscription au CREA, Conseil régional des ingénieurs et architectes.
J'ai exercé en pratique la fonction d'ingénieur dans plusieurs grandes entreprises, sans avoir le CREA, la seule limitation étant de ne pas être engagé officiellement (carteira de trabalho) comme ingénieur. (j'étais engagé comme assesseur technique, gérant de département, ...)
Dans le domaine médical et paramédical, telle solution n'est évidement pas possible.
Je ne sais pas si actuellement le processus de revalidation de diplôme est plus simple et plus rapide qu'il ne l'était à l'époque.