Secrets de cuisine en Bolivie

Bonjour à toutes et à tous,

Pour bien s'imprégner de la culture locale pendant votre expatriation en Bolivie, nous vous proposons une immersion dans la gastronomie.

Quels sont les ingrédients que l'on retrouve le plus souvent dans la cuisine bolivienne ? Où se les procurer ?

Quelles sont les spécialités locales les plus faciles à réaliser et comment les maîtriser ?

Où peut-on apprendre à cuisiner à la bolivienne : cours, sites web, etc. ?

Comment cuisinez-vous au quotidien les produits locaux ? Y apportez-vous une touche de votre pays d'origine ?

Quel est selon vous le secret de la gastronomie bolivienne ?

Merci de partager votre expérience,

Priscilla

CUISTOT A LA RETRAITE ,Francais expat depuis 7 ans en bolivie je ne voudrait pas froisser par ce qu 'on pourrait prendre de la pretention - On trouve tous les ingredients et fruits et legumes pour faire de la bonne cuisine - La viande ( mal cuisine ) offre une rsistance certaine et la sauce qui l ' accompagne est un concentre volcanique tres dur a faire accepter a un estomac  etranger et les legumes sont generalement bouiills sauf les saintes frites que l ' on vous sert avec pratiquement tout - J 'ai essayer d ' inculquer quelques bases et quelques conseils a des amies Boliviennes ------ Tres peu de bonne volonte - pourtant un pays voisin a une tres bonne cuisine sans aller chercher dans les grands restaurants - La cuisine Peruvienne  pourrait faire croire que l ' on est plus dans les memes regions - Bref , je cuisine Francais , pour moi et pour des amis qui viennent dejeuner a la maison un week end -Je ne veux pas detruire leurs facon de cuisiner mais je garde la miene

Attaquer des Français sur la bouffe, c'est une opération toujours très risquée !

Tout-à-fait d'accord avec Rhykard591 et si j'aime énormément la Bolivie, pour une fois je serai critique, sans tomber pour cela dans le détestable "chez moi c'est pas comme ça". En effet, si nous sommes en Bolivie, ce n'est pas parce que nous recherchions spécialement de la nourriture haut de gamme. Boliviens, rassurez-vous, j'ai vécu dix ans en Amérique du nord et au niveau bouffe, c'est pire qu'ici. D'ailleurs, celui qui a réussi à survivre à la bouffe anglo-saxonne peut survivre facilement à toutes les autres.
Je suis originaire du Périgord haut-lieu de la gastronomie française et apprécie la bonne chère à un point tel que je mourrai sans avoir mangé un seul hamburger, symbole pour moi de la malbouffe et dégénérescence nord-américaine. Je boycotte systématiquement le poison Coca-Cola et autres saletés toxiques, consommées ici à grande échelle. Au risque de choquer je dirai que je n'ai pas trouvé en Bolivie de réels talents culinaires. A la limite, c'est plus une cuisine de survie qu'autre chose. On mange parce qu'il faut manger pour vivre, mais sans aucune recherche de saveurs. Riz, poulet, cochon, zébu et poisson constituent l'essentiel des ingrédients de base.
Il n'y a pas de culture gastronomique en Bolivie ou très peu. Les différentes grillades, chicharones et asados sont corrects, mais n'atteignent pas des sommets culinaires. Il n'y a pas là de quoi remplir un livre de recettes.
Les viandes sont généralement mal découpées et rarement passées en chambre froide. D'ailleurs, quand on parle de chambre froide à un restaurateur il nous dévisage comme si on était des extra-terrestres. Pour cette raison les viandes sont le plus souvent dures. Lorsqu'elles sont tendres c'est parce qu'elles ont été passées au jaccard attendrisseur...
Ceci étant posé, les marchés sont très bien achalandés et offrent tout les ingrédients nécessaires pour faire à la maison de la bonne cuisine.
Culturellement parlant on est plus focalisé ici sur les parfums, le rouge à lèvres, les différentes peintures cache-misère corporelles et les téléphones portables que sur les plaisirs de la table. On est enfermé ici dans un certain atavisme et il ne se manifeste aucune curiosité relativement à la gastronomie.
Autre défaut de la cuisine bolivienne : elle est souvent très salée, ce qui la rend inconsommable à mon gout personnel.
Le vin rouge est souvent servi très frais et non chambré, ni placé en décanteur ce qui traduit un vide œnologique. J'ai vu pire au Québec où on a mis des glaçons dans un vin rouge (canadien de surcroit...) déjà glacé... Suite à cet attentat, un des guignols indigènes a cru bon de jouer les grands connaisseurs en glumant cette perfide mixture. A la suite de quoi, le nez au plafond et visiblement en extase, le clown en question s'est exclamé avec cet incontournable accent un "parfait" frappé au sceau de l'extase... Pauvre tache, j'affirme ici que la piquette dont tu as dit d'être régalé est susceptible de faire des trous dans les chaussures quand on va uriner !
Nous prévoyons un premier voyage à Tarija qui serait un haut-lieu de la production de vin et du jambon boliviens. On y copie les techniques espagnoles de la Sierra Nevada productrice des fameux jamones serranos. Dans notre démarche nous ne recherchons pas du tout l'identique, mais quelque chose de bon et le bon peut évidemment être différent. Et c'est très bien ainsi.
Je fabriquerai prochainement un fumoir. Cette technique est peu connue ici et je produirai moi-même ma ventrèche fumée pour confectionner de délicieuses quiches. Autre objectif, les filets de surubims fumés qui seront agrémentés d'un rougail de tomates. J'en salive déjà.
Pour conclure je dirai que oui, il est possible de bien manger en Bolivie si on sait cuisiner soi-même à partir des très nombreux ingrédients disponibles localement.
Voila, je n'ai pas été du tout convaincu par la cuisine bolivienne. J'arrête ici mes critiques, la Bolivie offrant bien d'autres attraits. Nobody's perfect.

Alors je vous répondrais que je ne suis pas d'accord.... la cuisine bolivienne quand elle est bien faite (là on est d'accord)et très bonne mais il faut savoir où (peut-être qu'à sucre c'est meilleur que chez vous?^^) quand je vais chez des familles dont ma belle famille , les repas sont très bons et préparés soigneusement.... picante de pollo, nogada de pollo (de noix pas de cacahuètes), pollo a la naranja (différent de ce qu'on connait mais très bon), saice, cazuela de mani, aji de ce que l'on veut, pique a lo macho, mondongo, ckocko de pollo, galette de legumes de quinoa, tucumana et ses salades, chorellana,  riz au fromage, etc y etc... alors oui moins de legumes que dans nos cuisines françaises mais beaucoup de fruits au dessert..... et avec un vrai goût de fruit...les plats quand ils sont bien préparés sont très bons! Je n'ai jamais retrouvé de sauces immondes ou de plats immondes.... mais pareil tout dépend du cuisinier ou de la cuisinière!
Pareil pour le barbec de viande (si la viande est bien choisie et bien cuite) elle est excellente ! J'ai goûté de tout et certaines m'ont déçue mais d'autres ont été bien meilleures que certains barbec argentins (pourtant bien réputés...). Bref comme pour tout la nouriture bolivienne dépendra du cuisinier!
Après pour l'art de la table , couverts, service du vin je suis d'accord on a une vraie culture française depuis tout petit qui nous fait voir de travers lorsque dans les autres pays les obligations ne sont pas respectées (débouchage du vin devant soi, faire goûter , service, couverts á droite à gauche,....)  et la Bolivie n'a pas forcément cette culture là....

Je persiste et signe sans vouloir entrer dans le débile "chez moi c'est pas comme ça" répété à l'envie ! Pour avoir mangé pas mal de trucs dans pas mal d'endroits en Bolivie, je n'ai rien trouvé qui casse des barreaux de chaises. A aucun moment je n'ai été tenté de me lever la nuit pour piquer dans les frigos les restes des délices...

Si quelques personnes (et elles sont hélas bien trop rares) possèdent quelques talents culinaires, je reste dans l'attente de leur découverte. D'un façon générale les plaisirs de la table sont beaucoup moins ancrés chez le Bolivien que chez le Français et ce n'est pas les insulter que de dire ça. Autre pays, autres mœurs affirme Montaigne. Où sont donc les Paul Bocuse, les frères Trois Gros Boliviens ?

Même si nous ne sommes évidemment pas venus vivre en Bolivie pour sa gastronomie, mon cordon bleu d'épouse trouve à peu près tout ce qu'il faut pour me régaler.