[at]rfdekourou Bonjour à vous.
Ne nous fâchons pas : je suis sûr que notre ami Akishow ne se voulait pas moralisateur et voulait certainement dire que, ici comme dans beaucoup de pays en voie de développement, les jolies "gold diggers", les séduisantes "chercheuses d'or" ou de "wallegs" (néologisme de mon invention associant les mots "wallet" et "legs", ce qui signifie en gros "portefeuille sur pattes") sont légion. De plus le mirage du consumérisme, le culte de l'argent facile et les réseaux sociaux ont fait voler en éclat bon nombre de repères et de valeurs khmères, ce qui fait que beaucoup de jeunes, hommes ou femmes, ont une immense soif de richesse et de consommation qui modifient beaucoup les comportements traditionnels. Sans même aller jusque là, beaucoup de jeunes cambodgiennes, souvent influencées par leur famille, qui reste très importante au Cambodge, peuvent voir dans l'étranger venu s'installer ici un moyen rapide et commode d'améliorer leur quotidien ainsi que d'assurer leur avenir et celui de leur parentèle.
Mais je fais confiance à votre jugement pour déterminer si la personne de votre choix vous convient ou pas : même si le premier devoir d'un homme ici est de prendre soin de la femme qu'il aime, les demandes d'argent répétées, voire constantes, de votre éventuelle dulcinée sont un indicateur extrêmement fiable de son intérêt à votre égard : plus elle vous aime, moins elle vous demandera d'argent.
Ne jamais oublier qu'en Asie du sud-est, lorsqu'on se choisit une compagne, ce n'est pas seulement elle qu'on a pour partenaire, mais aussi toute sa famille : il n'y a pas de pension de retraite ici et les parents comptent souvent sur leurs enfants pour leur assurer une vieillesse décente. Et la grâce des femmes cambodgiennes, leur sourire, leur gentillesse naturelle font que beaucoup de "barangs" (étrangers) succombent à leurs charmes, ce d'autant plus facilement que les femmes ici n'ont pas encore été contaminées par le délire woke LGBTQXYZ++ féminazi voulant rayer de la surface de la terre tout mâle blanc de plus de cinquante ans. Pas de néo-féminisme revanchard et castrateur ici : les femmes sont conscientes de leurs droits, mais aussi de leurs devoirs envers l'homme qu'elles se choisissent pour compagnon.
Je vous souhaite bonne chance en tout cas dans votre installation et votre recherche de l'âme sœur : pour peu qu'on lui accorde l'affection et le respect qui lui sont dûs et qu'on la sécurise financièrement, la femme cambodgienne est une compagne fidèle, loyale, aimante et qui vous sera toujours à vos côtés, dans la joie comme dans la peine : c'est sans doute un des plus beaux trésors que vous pouvez découvrir en ce royaume terriblement attachant.