Pourquoi les plages de petite terre sont elles désertes?

Bonjour,
Nous sommes à Mayotte depuis fin juillet et nous logeons sur petite terre.
Nous profitons des belles plages de Moya et des badamiers qui se trouvent à proximité.
Nous ne croisons que très peu de personnes, et sommes souvent les seuls dans l'eau. C'est assez agréable mais pourquoi n'y a t-il personne? ? ? Nous venons surtout le matin et partons en début d'après-midi, peut être qu'il y a + de monde en fin de journée... ou les gens sont ils en vacances? Éclairez moi!

Alors, d'une part, on ne peut parler de "plages" en Petite Terre que si l'on ne connaît pas la Grande Terre. C'est bien aussi, les cailloux, mais disons que c'est une autre expérience...
Bon, sinon, il y a aussi peut-être la saison : l'eau est froide (vous ne le savez pas encore parce que vous venez d'arriver, mais elle est FROIDE !), sans compter qu'une forte proportion des métropolitains sont repartis au bled.

On a testé grande terre, une seule fois.
Avec 2 enfants, petits, on se contente des plages de cailloux tout proches de chez nous . D'autant qu'on réussit toujours trouver un peu de sable pour les faire jouer.
Des idées de plages faciles d'accès sur grande terre??
Merci

Comme le dit Combaya l'eau est FROIDE en ce moment donc moins de personne à la plage et en plus tu es à Petite Terre qui est très peuplé par les métropolitains et du coup la plupart sont en vacances en métropole.
Sinon en Grande Terre: Trévani, Sakouli, Musicale, Tahiti, N'Gouja et Robinson pour les plus connues.
Ensuite les plages de M'Zouazia, celle de M'Bouini, Jimawéni (après Tahiti), Sohoa
Et je dois en oublier.

Chutttttttttt, continuons à profiter des plages désertes, n'ameutons pas le monde...... et apprécions !!!! 😉
Les plus belles plages du monde sont celles qui sont désertées par la masse.... alors, chutttttttttttt....... et bon profitage ! Lol
(Et oui, c'est vrai, elle est froideeeeeeeeee....)

Merci pour ces idées. On est déjà allé à N'gouja, c'était magique.
Et pour nous, qui venons d'arriver, la température de l'eau est parfaite! On devient sûrement frileux après une année passée ici !

La baignade et le bain de soleil ne sont pas les activités principales des résidents originaires ou non d'ici.
Mais si l'on excepte le sentiment d'insécurité permanent le gros problème est avant tout le déplacement. N'gouja ou Sakouli c'est bien mais si tu habites Mamoudzou c'est 45mn à 1 heure de route...
Et quand tu arrives de Petite-Terre il faut ajouter la demi-heure de traversée. Et c'est la même chose s tu vas à Moya en venant de Mamoudzou, Sada ou Bandrélé.
Quand tu es en vacances c'est envisageable,une fois que tu habites sur place depuis quelques mois tu réfléchis au temps et au coùt.

Bonjour Rabdan,


Pourquoi le sentiment d'insécurité est-il si "permanent"? J'aimerais avoir des précisions car je compte venir travailler à Mayotte.

Est-il également dangereux d'aller à la plage tout seul? Merci pour ton attention.

Dans l'attente de ta réponse.

Dans la presse de ce jour :

Mayotte : de l'île aux enfants à la poudrière
L'auteur nathacha appanah, a consacré un
article sur la jeunesse déshéritée et la délinquance à Mayotte paru mardi sur le site de
Libération. un aperçu littéraire du prochain livre de l'écrivain, “tropique de la violence”, dont la date de sortie est prévue pour le 25 août prochain.
depuis le début de l'année, à aux cris de des “comités de villageois” “la France aux Français” ont chassé Mayotte,, des comoriens, en situation irrégulière ou pas, de leur logement. les expulsions sauvages s'appelaient “décasages”. je me souviens des paroles de ce pompier volontaire rencontré dans la cour de la caserne de petite-terre à Mayotte, en octobre 2015. il était assis sur une brique descellée et il me l'avait dit quand je lui avais parlé de ce que je faisais sur l'île ; il avait fait cracher ses mots et m'avait regardée bien en face avec ses yeux fatigués. “Tu verras, un de ces jours, on fera le travail nous-mêmes puisque la France ne fait rien. Trop bon, trop con, le Mahorais, depuis tout ce temps. Je me suis fait encore cambrioler hier. Ils m'ont tout pris. Si ça continue on va les virer nous-mêmes.”
nous étions dans l'ombre vacillante d'un manguier ; derrière nous, le lagon turquoise de l'océan indien et, en contrebas, les vagues venaient mourir en chuintant sur un tapis de rochers noirs. dans la cour de la caserne, un peu plus loin, le drapeau bleu, blanc, rouge levé haut sur son mât claquait au vent. il y avait, ce vendredi-là, sur l'île française nichée dans le canal du Mozambique, toute la nonchalance d'un début d'après-midi tropical et la réalité violente du jour à son mitan.
“Ils”, ce sont ces hommes, ces femmes et ces enfants qui accostent tous les jours sur les plages de Mayotte, et qui sont accusés de tous les maux qui gangrènent l'île : cambriolages, rackets, vols, viols, agressions violentes, complots politiques. depuis des années, ils viennent des îles voisines de l'archipel des Comores (anjouan, grande Comores, mohéli) et même de certains pays d'afrique, risquant leur vie à bord d'embarcations de fortune appelées les kwassas-kwassas pour rejoindre le 101ème département français - ce coin de France, ce bout d'Europe, ce mirage où ils pensent trouver un mieux. s'ils arrivent à faire la traversée (il y a très souvent des naufrages), s'ils ne sont pas interpellés par la police aux frontières (paf), ils s'installent durablement dans des cases en tôles sur les collines et dans la campagne de Mayotte dans l'espoir d'une carte de séjour. le nombre de reconduites à la frontière à Mayotte est équivalent à celui de la métropole entière (presque 20 000 pour l'année 2014), mais la pression migratoire est telle qu'aujourd'hui un tiers de la population serait “sans papiers”.
“Ils”, ce sont aussi tous ces jeunes, sans foi ni loi, qui tiennent l'île en joue depuis plusieurs mois.
en avril, en pleine grève générale pour une “égalité réelle avec l'Hexagone” et à des milliers de kilomètres de nuit debout, des gangs d'adolescents sont sortis à la nuit tombée pour caillasser maisons et voitures. récemment, ce sont des “coupeurs de route” qui ont sévi. des jeunes, encore, souvent armés de coupe-coupe et de chaînes en fer, ont érigé des barrages avec des troncs d'arbres et des branchages pour racketter et agresser les automobilistes. dans un climat délétère et angoissant,
l'état a envoyé des renforts de la police et de la gendarmerie, et a intensifié les reconduites à la frontière. est-ce assez pour rattraper ce pays à la dérive ? est-ce trop tard ?
j'ai vécu à mayotte de 2008 à 2010, et j'avais été frappée du nombre d'enfants dans la rue.
ils étaient petits, ces enfants-là, ils allaient souvent à l'école ; parfois, ils venaient chiper des bananes dans ma cour, et quand je les surprenais, ils s'enfuyaient en criant  joyeusement, “désolée madame, merci madame !” Quand la pluie drue des mois d'été venait brouiller l'horizon, ils s'esclaffaient et jouaient à prendre des douches sous les cascades des gouttières. à ces moments-là, Mayotte me faisait l'effet d'une île aux enfants, mais je savais que c'était un leurre. beaucoup de ces gamins étaient seuls. leurs parents avaient été reconduits à la frontière et les avaient laissés à mayotte, pensant leur offrir de meilleures perspectives d'avenir, et dans l'espoir de revenir aussi, car ici on peut être reconduit à anjouan par avion le matin et reprendre un kwassa-kwassa le soir même.
Quelques amis - policier, pompier, infirmier, travailleur social - jouaient les cassandre, déjà. Que vont devenir ces petits plus tard ? Que faire s'il n'y a plus personne pour les nourrir ? comment les protéger ? Que deviendront-ils à l'adolescence ? seront-ils reconduits eux aussi à anjouan une fois majeurs ? ils disaient tous, ces amis-là, comme reprenant une terrible rengaine : ces enfants-là, c'est une poudrière.
mais, à l'époque, ils étaient petits, mignons, joyeux et ils ne prenaient pas beaucoup de place. il y avait toujours un oncle, un cousin, une tante pour veiller sur eux, pour leur donner à manger, pour les habiller, pour les forcer à aller à l'école,
pour les abriter, la nuit.
en 2012, un rapport du défenseur des droits s'inquiète de la situation des “3 000 mineurs isolés” à mayotte. en 2013, une mission de la préfète yvette mathieu rapporte une délinquance de survie, une jeunesse désabusée qui
n'a rien à perdre. en avril 2015, le défenseur des droits s'inquiète à nouveau de la situation des mineurs isolés. les appels au secours de la population, de certains députés et de la presse locale ne manquent pas. mais il y a comme une impossibilité à dire cette île vraiment et à faire comprendre sa réalité chaotique.
je suis retournée à mayotte l'année dernière pour raconter ce pays dans un roman, et j'ai retrouvé une île pressurée de toutes parts - immigration massive, délinquance, insécurité, violence, pauvreté, chômage abyssal, système hospitalier et éducatif au bord de l'explosion, population épuisée qui a l'impression d'avoir été abandonnée par la France.
j'ai accompagné d'autres pompiers, infirmiers, travailleurs sociaux, et j'ai traîné dans les ruelles bordées de cases roussies de gaza, ce bidonville à la lisière de mamoudzou, le chef-lieu
de l'île, et écouté ceux qui ont bien voulu me parler. les adolescents - souvent encore mineurs  s'organisent en bandes, volent, agressent et se droguent à la fameuse “chimique”, ce mélange d'herbe, de tabac et d'un produit de synthèse équivalent au crack. ils se gavent de clips rap hardcore pour imiter les gangs latino-américains.
les petits sont envoyés faire la manche ou du vol à l'étalage. le soir, on peut les apercevoir, à la lueur des rares réverbères, fumer, boire et attendre un je-ne-sais-quoi. oui, les enfants ont bien grandi, ils ne sont plus joyeux, mignons et ils se font entendre. la poudrière a bel et bien explosé.
les journaux locaux étalent à la une des faits divers plus sordides les uns que les autres et, souvent, ce sont encore des adolescents à l'origine de ces actes terribles. désormais tout le monde - même un commissaire de police, braqué il y a quelques jours - a une histoire personnelle de vol, de racket ou d'agression à raconter. après la mort violente d'un homme en avril, une manifestation à mamoudzou a mobilisé les habitants.
Une femme interviewée par france 2 dit : “On a peur de tout, on est toujours avec le Taser à la main.” ici, on ne parle plus de poudrière, mais de “guerre” imminente. ici, c'est le 101ème département français.
s., 17 ans, que j'ai rencontré plusieurs fois l'année dernière, m'avait raconté : “Les jeunes sont dans un cercle vicieux, et c'est toujours le retour à l'échec. Ils volent 500 euros, s'achètent de la drogue, à boire, un téléphone, un peu à manger et, ensuite, ils sont à sec, et il faut voler à nouveau.” s. a déjà été arrêté pour faits de violence, mais essaie de “laisser tomber tout ça”. dans le parc de la pointe Mahabou, au-dessus de Mamoudzou, le jeune homme suivait des yeux la barge qui fait la traversée entre petite-terre et grande-terre. puis il a dit : “Le soir, j'aime bien venir ici et regarder les lumières de mon pays. C'est beau.” encore une fois, je me suis demandé comment faire pour que les mots ne soient pas qu'une litanie fanée et corrompue qui viendrait mourir sans bruit dans le lagon turquoise de Mayotte.
nathacha appanah, écrivain
Dernier ouvrage paru : En attendant demain, Gallimard. Et à propos de Mayotte, à paraître le 25 août
chez le même éditeur : Tropique de la violence.
Source : http://goo.gl/mOgYfd

alors, pourquoi en est on là ?
parce que les associations ont tres bien fait leur boulot, en empechant le retour des mineurs dans leur pays d'origine ?
parce que leurs parents, clandestins, ont raisonné "tribal" en confiant à une lointaine parenté leurs enfants ?
parce que les Mahorais ont voulu prendre leur revanche de peuple qui avait été pris en esclavages dans les siecles précédents et ont exploité à leur tour les clandos ?
parce que les Mahorais preferent les emplois de bureau aux taches manuelles, qu'ils preferent déléguer aux clandos ?
parce que les clandos forment de la main d'oeuvre pas cher (le smic clandestin) qui permet de batir des maisons sous couvert de la musada et d'appeler la PAF pour les cueillir au lieu de les payer ?
parce que, parmi ces clandos se trouvent des parents ?
(ne pas rigoler : je connais un employé qui est malgache, alors que son jumeau est français !!! et lui n'arrive pas à avoir la nationalité française)
parce que les Comores ne veulent surtout pas se poser la question "pourquoi nos résidents fuient leur pays? (parce que les soins sont payants, l'école aussi, que la corruption regne en maitre, que sur Grand Comore, les habitants passent plus de temps à prier qu'à travailler, donc, ça ne dégage pas beaucoup d'argent)
parce que la France est bonne fille et qu'elle devrait ouvrir une classe par jour pour faire face à la natalité galopante..
et que tous ces jeunes qui n'ont pas de toit, pas de famille, pas d'argent, doivent survivre !
et que nous avons de la richesse, au moins matérielle.

et que ce n'est pas fini !

Tout simplement parce que tous le monde est en vacances...en plus c'est l'hiver austral et l'eau peut sembler froide pours les personnes acclimatées à Mayotte😉
Il faut attendre le retour des nus et des autres. De métropole, de La Réunion...

Agression sexuelle hier à la plage de Moya.
Attention donc si vous êtes seuls à la plage..

~ Message supprimé ~

effectivement j'avais fait le même constat en allant sur les plages de Petite Terre : cette impression magique d'être seuls au monde (comme dans le film avec Tom Hanks) et d'avoir la plage juste pour nous alors qu'en métropole au mois d'août on peut à peine poser sa serviette sur des plages grouillées de monde

j'y vais régulièrement avec ma conjointe ou avec une copine et nos 2 petites filles, et on n'a jamais eu de souci. Parfois on croise des mahorais(es) ou des enfants qui nous disent tous bonjour, donc  je ne me suis jamais sentie en insécurité

mais vu ce qui s'est passé lundi, j'admets que je descends un peu de mon nuage et que désormais j'y retournerai avec une bombe lacrymo...

quand à l'eau froide, à 28° ??? sérieux ?? mais elle est hyper chaude oui, un vrai régal !!

Bonjour à tous,

Une petite chose à ajouter, en Petite-Terre je pense qu'il faut juste briller à une seule chose: éviter d'aller seule à la plage, que se soit aux Badamiers ou à Moyà ou aux Aviateurs, personnellement j'y suis toujours allée à deux minimum et à des heures de fréquentations: le week-end en fin de matinée ou l'am, rarement en semaine. Je n'ai jamais eu de souci mais je regarde toujours l'environnement qui m'entoure sans être suspicieuse pour autant.

~ Message supprimé ~

melli66 a écrit:

quand à l'eau froide, à 28° ??? sérieux ?? mais elle est hyper chaude oui, un vrai régal !!


Et oui sérieux :) On en reparle dans un an.  Je réagissais comme toi en arrivant il y a 3 ans et là en juin il y a eu des jours ou je ne me suis pas baignée.

"Encore que tout au fond, je me méfierai" ? C'est-à-dire ?

Je pense avoir la réponse: il y a eu des vols commis vers le fond de la photo prise à ngouja.  Il faut donc éviter de trop s'éloigner de l'hôtel !

Rhumkourou976 a écrit:

Je pense avoir la réponse: il y a eu des vols commis vers le fond de la photo prise à ngouja.  Il faut donc éviter de trop s'éloigner de l'hôtel !


tout à fait...

et je ne me fierai pas à la presence gendarmesque (pour décourager les auteurs qui courent plus vite que les rangers sur le sable, qui savent où ils vont et qui sont plus motivés)

eh bien...
nous sommes rentrees de mayotte saines et sauves
grace aux conseils averti entre autre de mr Zitoun...peu etre trop prudent ...mais de bons conseils

par chance aucuns problemes

moya est une belle plage mais bien trop isolee...malgres une rando de 3h dans la foret et oui nous nous sommes perdues....heureusement tout c est bien passe

mais la prudence est helas de rigueur a Mayotte !!!

Bonjour,

Je viens de lire votre longue réponse, même si cela date un peu, qu'es qui à été fait, et que peut on faire ?
Quelle sont les solutions, tout en sachant qu'il faut penser au moins moyen terme, et qu'a court terme il faut de toute façons agir.

Cordialement.
JM

~ Message supprimé ~

jeanmarieacoro a écrit:

Bonjour,

Je viens de lire votre longue réponse, même si cela date un peu, qu'es qui à été fait, et que peut on faire ?
Quelle sont les solutions, tout en sachant qu'il faut penser au moins moyen terme, et qu'a court terme il faut de toute façons agir.

Cordialement.
JM


https://www.expat.com/forum/viewtopic.p … 77#3697139https://www.expat.com/forum/viewtopic.p … 73#3697137
qu'est ce qu' on peut faire ????
on peut faire des copier coller de questions et juste changer de titre ??


sinon, on peut aussi faire marcher son cerveau...
que veulent les agresseurs ?
suis je une cible ?
qu'est ce que je crains ? est ce que le jeu en vaut la chandelle ??
est ce que je pourrai, seul, faire face à 2, 3, 4 agresseurs qui peuvent etre armés ??
est il prudent, recommandable d'aller s'isoler sur une plage ??? (quand on porte un t shirt marqué "cible" ?)

donc, il faut agir, écris tu ...
explique ton point de vue (ça changera de poser des questions)

Pour les plages, ce n'est pas si terrible que ça.
Simplement effectivement faut éviter de laisser un portefeuille sur la plage et d'aller se baigner sans avoir un visuel dessus.
Personnellement, je vais souvent sur des plages désertes, et cours seul en pleine nature au lever et au coucher du jour ( en commençant ou finissant par la nuit). Jamais eu de soucis.
Ma technique ? Je n'ai rien de valeur sur moi.
Mon portefeuille et téléphone restent à la maison.
Juste au maximum serviette et clef dans un sac étanche toujours à proximité ( ou sur moi).

Jamais été emmerdé.

~ Message supprimé ~

Oui, je n'ai pas précisé, je suis un homme et j'ai un physique à ne pas se laisser emmerdé...

Et une bonne attitude aussi: dire bonjour, respectueux, considérer les gens d'égal à égal, et sentir quand une situation commence à sentir mauvais. Et je cours vite.

~ Message supprimé ~

Si on est une femme seule (avec ou sans enfant), il est préférable d'aller sur une plage fréquentée. Dans le nord: trevani hôtel. Dans le Sud il y a ngouja et sakouli. Il y en a peut être d'autres...
Dans un petit sac, je mets mon portable (je sais c'est pas bien mais en cas de panne de véhicule c'est pratique), la clef de la voiture et une bombe au poivre juste au cas ou... Quand je veux me baigner je demande à qq1 sur sa serviette de garder ce petit sac. Je n'ai jamais eu de refus.
Donc avec qq précautions on peut tout à fait aller à la plage même si on est seule.
Par contre, une fois, des enfants sont venus me demander de l'eau. J'ai forcément accepté. Ils ont tenté de me prendre mes affaires quand j'ai donné la bouteille d'eau. Ils n'y sont pas parvenus car c'était des enfants et je ne me suis pas laissée faire. Il n'empêche que j'ai vite plié bagages en cas que les grands frères ne soient pas loin....

Hier soir, j'ai repris contact avec un très cher et très vieil ami  qui a grandi en Polynésie et résidant maintenant depuis près de 20 ans à la réunion, bref un "ilien" pur jus. Quand je lui ai annoncé que j'allais vivre à Mayotte, sa réaction a été immédiate pour me mettre en garde:" Viens avec juste un sac à dos, tu trouveras le reste là-bas; n'emmène rien de précieux et apprête toi à te faire piquer le reste, et il faudra t'en foutre, c'est comme ça. Même au téléphone, j'ai parfaitement ressenti un mélange d'incrédulité et de compassion... Depuis le temps qu'il est là-bas, il ne lui ai jamais venu à l'idée de venir visiter Mayotte, malgré les attraits  très carte postale (tortues, baleines, etc...). Lui même s'apprêtait à partir en vacances pour un long séjour dans la brousse...à Madagascar, en mode rustique si j'ai bien compris...
"détache toi" m'a-t-il dit
et j'ajouterai, au vu des posts précédents: "sois sur tes gardes H24, en mode quasi-parano, et tu auras une petite chance de profiter du verre à moitié plein?

~ Message supprimé ~

Vivre à Mayotte demande qq adaptations du mode de vie. Ce n'est pas un discours de wazungu exclusivement, toute la population de l'île à du s'adapter  (les barreaux aux maisons et aux bangas qui fleurissent partout par ex).
Après je dirai que c'est pas le bagne non plus  ;) . Du moins pour moi. Il y a plein de choses à découvrir et à vivre qui permettent de voir le verre à moitié plein. Mais tout ceci est tellement propre à chacun qu'il est difficile de généraliser...

La peur n'évite pas le danger...

~ Message supprimé ~

Finalement, y'a pas mieux pour un nouveau départ dans mon dernier 1/4 de siècle de vie...et je  compte bien survivre, même à Mayotte...haha

Je suis comme Hervé. Je compte bien survivre, c'est à dire vivre tout simplement. Ma foi, j'aime la photo, je la pratique en semi-professionnel et je compte bien m'y adonner. J'ai acheté une petite armoire forte pour mettre mon matériel à l'abri....Pour le reste, professeur de lettres, j'emmène mes livres, plein de livres...Je vais chercher une location sur Sada et ses environs et nous verrons bien. Personnellement, la plage ce n'est pas ce que j'affectionne le plus...Et dès mon arrivée, j'invite Zitoun, Hervé, Yoyo et quelques autres à venir prendre une bière fraîche chez moi. C'est ce que j'appelle vivre.
Pour mes images c'est ici : https://www.photo.net/odilepc#//Sort-Ne … ime/Page-1

~ Message supprimé ~

Bon ben on n'a pas fini d'en boire, des rhums arrangés...heu...p'têt' pas le soir sur la plage...haha

Je vois que les posts sont toujours tres enrichissant...nous retour a mayotte fin juin pour 2 mois cette fois....au bout d un an presque sur place mon mari reste toujours sur ses gardes...et s entourre de personnes qui connaissent bien mayotte...